« Pour en venir à l’idéal d’un gouvernement démocratique qui est notre plus grand défi, il nous faut un État neutre, impartial pour que le critère de la transparence et de l’égalité des citoyens puisse être respecté. De mon point de vue, après avoir assisté à ce qu’on peut appeler un État agressif, nous n’avons pas l’impression d’avoir tourné la page de l’État-partisan. On a l’impression qu’il se met en place petit à petit un État pastefien. Le défi c’est de voir comment on peut traverser cette nouvelle mutation de la démocratie, et ne pas réduire notre démocratie à une démocratie électorale. Et ne pas réduire la légitimité à une seule légitimité de ceux qui sont élus. Il y a de nouvelles légitimités qui émergent, qui sont fortes ».
Auteur: Malick Mbow
Comments
Il est tôt de porter un jugement sur ce gouvernement, le rôle de la société civile ou des sociétés civiles est souvent ignoré. Leur absence 'indépendance les pousse à être les chevaux de trois de qui paye plus ou mieux. Le chantage est une de leurs armes favoris pour avoir un peu de CFA. 99& des sociétés civiles au Sénégal n'ont pas l'indépendance financière qui leur permet d'être impartial dans leurs analyses et décisions. Les sociétés civiles qui dépendent de financement étrangers analyseront en fonction des prises de positions de ceux qui donnent l'argent. Les sociétés civiles permanentes doivent pour être transparents faire un bilan annuel publié de l'origine de leurs fonds et des activités réalisées comme l'exige la loi.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
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