« Parmi les stratégies pour lutter contre la mortalité maternelle et néonatale, le repositionnement de la planification familiale figure en bonne place, de même que les soins obstétricaux et néonataux d'urgence (SONU) et enfin la promotion de l'accouchement dans les structures sanitaires par un personnel qualifié », a mentionné le docteur Samba Cor Sarr. Il présidait la rencontre au nom du ministre de la Santé et de l’Action sociale (MSAS).
Le Sénégal a participé à une étude dont l'objectif est de partager l'expérience et les progrès du pays en matière de planification familiale durant ces 20 dernières années. L’atelier de dissémination des résultats de recherche sur les pratiques exemplaires en planification familiale au Sénégal a été ouvert ce jour à Dakar. Il fait suite aux deux premiers qui ont porté sur la dissémination déjà organisée sur l'anémie et la mortalité maternelle, néonatale et infantile.
En effet, il est aujourd'hui connu que la planification familiale est l'une des interventions disponibles les plus efficientes pour sauver des vies et améliorer la santé de la femme, de l'enfant et de l'adolescent. « Au-delà de ces bénéfices sanitaires, l'augmentation du taux de prévalence contraceptive (TPC) permettrait une meilleure capture du dividende démographique », dit-il.
Il faut noter « qu'aux deux sommets de Londres tenus en 2012 et 2017, le Sénégal, à l'instar des autres pays de l'Afrique de l'Ouest francophone réunis autour du Partenariat de Ouagadougou (PO), avait pris des engagements pour contribuer à l'objectif tendant à garantir, à 120 millions de femmes additionnelles un accès volontaire à des moyens de contraception modernes en 2020 ».
Par ailleurs, le Sénégal, à l'instar de la communauté internationale, a toujours réaffirmé sa volonté de faire de la planification familiale une priorité nationale et a ainsi élaboré des plans quinquennaux d'action nationale pour la planification familiale. « La combinaison de plusieurs stratégies à haut impact, à travers la mise en œuvre de ces plans, a permis de doubler le taux de prévalence contraceptive qui est passé de 12 % en 2012 à 26,5 % en 2023. Il en est de même d'une diminution appréciable des besoins non satisfaits en planification familiale qui sont passés de 30,1 % à 19 % durant la même période ». Toutefois, le niveau actuel est toujours en dessous des objectifs.
Auteur: Yandé Diop
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Toujours la même rhétorique des politiques dictée par des puissances étrangères voir même par des organismes privés comme La fondation Bill et Mélinda Gates qui finance la plupart des ONG 's Concernés pauvre Afrique
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
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