Le film mythique du réalisateur Ousmane Sembène, «Manda-b» («Le Mandat») sera projeté pour la première fois ce 11 juin au Royaume-Uni. Ce, deux jours après la célébration du 14e anniversaire de son décès.
Le film sort le 11 juin dans les salles de cinéma et le 28 juin en DVD, Blu-ray et sur les plateformes numériques.
«Le Mandat», sorti en 1968, est une fresque fabuleuse de la nouvelle société sénégalaise après l'indépendance. Le film a d’ailleurs remporté le Prix de la critique internationale au festival de Venise en 1968.
On y retrouve de grands noms du cinéma sénégalais comme Makhourédia Guèye, Ynousse Diagne et Isseu Niang.
Auteur: Maria Diop
Comments (15)
Vous pouvez regarder le film ce jeudi soir à 21h39 sur la chaine Ciné+ Classic.
"Deuk bi njubb laago la fi !" L'interjection de fin de Maxuréja Gëy qui n'a jamais cessé d'être présent tellement à longueur de journée plusieurs scènes usuelles de la vie sénégalaise te permet de voir ce qu'est devenue notre société. Au fil des ans les hommes et les femmes de ce pays se sont, sous les coups de l'aliénation, retrouvé happé dans la spirale d'un monde consumériste à l'appétit gargantuesque dont le point de satiété est toujours décuplé à chaque fois qu'on le pense atteint. Ce cycle infernal de répétition d'un bonheur matériel factice est recherché de manière effréné par tous les citadins avec en sourdine le complexe de paraître jeune à tout âge. Il est fascinant de remarquer combien cette société sénégalaise s'est retrouvée dans cet engrenage morbide quitte à se demander s'il y avait un pré requis déjà formaté qui moulait parfaitement avec ou si tout simplement une aliénation profonde nous a touchée simultanément ce qui peut paraître glauque. En tout cas Sembene a démontré à travers ce film de 1969 sa capacité intellectuelle aigüe à l'observation de la mutation profonde d'une société contemporaine et la sagacité qu'il avait à travers une oeuvre de fiction à intégrer une trame d'allégorie pour décrire son amertume mais au delà son désespoir à voir que cela ne finirait pas bien.
Tres bonne reflexion, bravo.
Personnellement je ne reste pas 1 mois sans visionner au moins un film de Sembene ; La Noire de..., Le Mandat, Ceddo, Emitai, Xala, Molaade, Guelewar, Camp de Thiaroye, Faat Kiné, Niiwam (une nouvelle qu'il a écrite mais adaptée au cinéma par la suite par Clarence Thomas Delgado).Comme je le répéte sans cesse, si vous voulez comprendre la vraie histoire du Sénégal (pas les fables sur les marabouts), pourquoi nous sommes toujours un pays pauvre sur le plan économique et sur le plan des mentalités, il faut regarder les oeuvres de Sembene
Sembéne, malheureusement il est royalement ignoré au Sénégal, malgré sa contribution universelle littéraire et cinématographique Pas une rue ou salle de spectacle public, ou lycée ou collège ou université à son honneur. On préfère donner les noms au SERIGNE DIIW. Cela m'ennuie beaucoup. Comme d'ailleurs beaucoup d'acteurs culturels oubliés; Aminata Naar FALL, Abdoulaye MBOUP, Makhourédia GUEYE, Abdoulaye SECK, Cheikh Tidiane DIOP., Ousmane SOCE etc....
absolument. Senegal pays de nafekh rek la
Pour enseigner davantage notre misere a la nouvelle generation de toubab. Rien de nouveau
excellent film, j ecoute tioujours le son , sounou mandat bi sou nieuwé nékh
Ca me rappelle le ter:"Sougnou ter bi,sayou dawéé néékh !" Wayé sakh,èche que" ter bii dineu masseu daw sakh!
tout le monde a ete jeune...
mon deuxième choix préfère des films de Sembéne, mon premier étant ceedo/thiédo, que son âme repose en paix
J'ai regardé le film sur YouTube mais j'ai pas compris le sens..
Probleme d'identification apres l'independance.
C'est l'histoire d'un polygame qui reçoit un récépissé,indiquant qu'il doit recevoir de l'argent (un mandat) de l'étranger. Comme un sésame, il commença à s'endetter dans l'espoir de rembourser des réception de l'argent. Des difficultés surgissent pour obtenir sa carte d'identité pour tirer la Somme .La corruption dans l'administration y occupe une grande place.
il a deux femmes dans le film laquelle?
La femme au teint Claire, elle est également la sœur de la journaliste Jacqueline fatima bocoum
La femme au teint Claire, elle est également la sœur de la journaliste Jacqueline fatima bocoum
Marthe Bocoum l'ex femme de Baba maal et maman de oumar maal à joué dans ce film, elle y incarne la femme de Makhouradia Gueye.
J'ai vu ce film la semaine dernière sur OCS ou CinéClassic (je ne me souviens plus), sous-titré en français. Je crois qu'ils le rediffusent souvent.
Jeudi 10 juin 23h39 (heure française) Ciné+ Classic. Mardi 15 juin 18h55 (heure française) Ciné+ Classic.
Bravo, mon defunt grand-père burkinabé adorait ce film
Bravo, mon defunt grand-père burkinabé adorait ce film
Bravo, mon defunt grand-père burkinabé adorait ce film
great! sembene un grand nom de la culture senegalaise
Étalage de notre misère. Africain defa doff, on vous montre que de belles choses en Europe alors sous le couvert c est pourri. Nous on étale nos tares et nos saletés et on nous décore et ça. Le negre et la médaille
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