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VISITE OFFICIELLE DE TROIS JOURS | LE PREMIER MINISTRE OUSMANE SONKO EN MAURITANIE POUR RENFORCER LA COOPÉRATION BILATÉRALE ET LE PARTENARIAT ÉNERGÉTIQUE

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Le Premier Ministre Ousmane Sonko entame ce dimanche une visite officielle de trois jours en Mauritanie, à l’invitation de son homologue El Moctar Ould Diay. Cette visite, prévue les 13 et 14 janvier, se concentrera sur plusieurs secteurs stratégiques de coopération entre les deux pays : l’énergie, les transports, la sécurité, la pêche et les conditions de séjour. Ousmane Sonko aura également une rencontre avec la communauté sénégalaise établie en Mauritanie.
Cette visite intervient dans un contexte particulier, marqué par une avancée majeure du projet gazier transfrontalier Grand Tortue Ahmeyim (GTA). Ce projet, une des plus importantes découvertes gazières en eaux profondes d’Afrique de l’Ouest, est développé conjointement par le Sénégal et la Mauritanie, en partenariat avec la Société mauritanienne des hydrocarbures (SMH), Petrosen, bp, et Kosmos Energy. Le projet GTA devrait produire environ 2,3 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) chaque année.
À l’ouverture du premier puits de gaz du projet GTA, le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, avait déclaré que c’était « une étape historique pour le Sénégal ». Son homologue mauritanien, Mohamed Ould Khaled, avait mis en avant « un avenir énergétique prometteur » pour la région, en soulignant la capacité des deux nations à atteindre ensemble des objectifs ambitieux.
Le projet GTA génère déjà des retombées socio-économiques significatives, avec la création de plus de 3 000 emplois locaux et l’implication de près de 300 entreprises locales en Mauritanie et au Sénégal. Un programme de formation d’apprentis a été lancé, comptant 47 techniciens en préparation pour les futures opérations offshore.
En marge des discussions sur le projet GTA, Ousmane Sonko et El Moctar Ould Diay aborderont d’autres questions cruciales pour renforcer les liens bilatéraux entre leurs pays. Cette visite s’inscrit dans une dynamique de collaboration accrue pour stimuler le développement économique et améliorer la qualité de vie des populations locales à travers des initiatives touchant à la santé communautaire, l’éducation et la sensibilisation environnementale.
Auteur: Rts
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Comments

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    il y a 3 mois

    L'opposition va demander pourquoi c'est SONKO qui va en Mauritanie et non Diomaye. Ils sont drôles les opposants. Ils mettent de l'ambiance

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    Naar il y a 3 mois

    Sonko ne votera jamais plus loin que dans l’Afrique de l’Ouest ! Il ne se rendra jamais en Europe ou en Amérique ! Il sait ce qui l’attend là-bas une fois qu’il y met les pieds ! Le poltron avec une grande gueuele

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    il y a 3 mois

    Merci PRO et PRESI dokhal len te boulen falee... Les chiens enragés, assassins, fourbes et surtout voleurs sans vergogne n'ont qu'à aller se faire foutre... Ils ne perdent rien pour attendre.... Bilahi ils vont TOUS rendre compte.... Instant yi nio gui ci radio yi di doule di dadiale mais RIEN n'y fera le PROJET va aboutir... On va construire ce pays bilahi Walahi!!!

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    il y a 3 mois

    Les visites officielles c'est pour le Chef de l'Etat.

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    reply_author il y a 3 mois

    J’espère qu’il va pas faire des bêtises avec des conséquences catastrophiques pour le Sénégal. Il est trop nul

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    reply_author il y a 3 mois

    J’espère qu’il va pas faire des bêtises avec des conséquences catastrophiques pour le Sénégal. Il est trop nul

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    il y a 3 mois

    Ces responsables APR bénéficient toujours de décret 1. Amadou Diarra APR (Maire de Pikine Nord) et Président du Conseil d'Orientation du Fonds de Solidarité Nationale. 2. Pape Gorgui Ndong APR Pikine Ouest est Président du Conseil d'Administration de la Sen Eau. 3. Monsieur Coumba Ndoffene Fall APR Diamaguène Sicap Mbao est Président du Conseil de Surveillance de l'anaser 4. Oumar Amadou Sow APR, Adjoint au Maire de Djiddah Thiaroye Kao est Directeur Général des Grands Trains du Sénégal. 5. Abou Abel Thiam APR Tivaouane Diacksao et *Président du Conseil de Surveillance de l'artp 6. Malick Gaye, Maire et Dg de l'Agetip, un sous-fifre de Farba Ngom est l'un des plus grands pourfendeurs de Pastef, un dinosaure du défunt régime, bien qu'il ait subtilement battu campagne pour Pastef. 7 Amar Lo Gaydel ARD PCA WARF et Maire de la Commune de Sagatta Gueth 8 Cheikh ngourane seck sg cdc et maire de la Commune de Ngourane 9 Mamadou Lamine Keita ex Maire de la commune de bignona DG ONI observatoire National investissements 10 Saliou Samb president conseil départemental de Mbour Dg de la SIRN 11. Badra Ndiaye maire de Thiaré ndialgui, régisseur des bourses 12. Pape Abdou Dia, protégé de cheikh oumar hanne, DG de la direction des constructions scolaires... 13 Mme khoudia mbaye ex maire de Gandon, responsable de la LDMPT et BBY, PCA de la BHS 14 Amadou dawa Diallo comptable de l'ageroute 15 Djiby dieng directeur de l'équipement de la senelec 16 Mamoudou deme PCA BNDE 17 Amadou François Gaye, APR, Saint louis, directeur des sénégalais de l'extérieur 18 Abdoulaye NOBA directeur de la Protection Civile au Sénégal au Ministère de l'Intérieur 19. Omar Sall Poulin de Farba ngom et adjoint au maire. DG ANEC 20. Abdou khadre Ndiaye Ndiaye Maire de Gaya et ( tête de liste de Amadou Ba département Dagana) DG du centre national de la fonction publique locale 21. Djibril thiaw Maire de refane tête de liste Amadou Ba Directeur du centre technique au ministère des transports, 22. Babacar Ndiaye président du conseil départemental de Bambey représentant de l'OMVS pour le compte du Sénégal 23. Moise Sarr PCA du TER 24. Moussa Sam Daff APR Kanel, Dg hopital Dalal Jam 25.Aliou Ousmane Sall DG agence nationale de l état civil, ministère de l'urbanisme des collectivités territoriales et de l'aménagement des territoires, APR, protégé de Farba Ngom. 25. Mahamadou Diaw PCO DGPSN 26. Samba Sall, maire APR de Dabaly , President du Conseil de surveillance de l'Agence nationale de l'etat civil. 27. Hamath NDIAYE DG de l’OFOR militant socialiste élément de Serigne Mbaye THIAM. 28. ⁠Abdou Aziz Diop DG Miferso protègé de Omar sarr Dagana 29. ⁠Oumar Ba, Maire de Ndiob, élu Président de l’Association des Maires du Sénégal PCA de la SENTER. 30. Cheikh Tidiane Diop Directeur général de la comptabilité publique et du tresor. 31. Malang Séni Faty, maire de la commune de Madina Wandifa, PCA Service Géologique National du Sénégal au ministère de l'énergie du pétrole et des mines 33 Djibril THIAW CFPTP Ministere transports

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    Wang shu il y a 3 mois

    20 février 2019 OUSMANE SONKO REDEFINIT LES RELATIONS AVEC LA MAURITANIE A Richard-Toll, Dagana, Ousmane Sonko, le candidat de «l’anti-système», a dénoncé la faiblesse des régimes précédents. Cette fois-ci, il s’exprimait sur les relations du Sénégal avec la Mauritanie. C’est dans l’ancienne capitale du Walo, à Dagana, que le leader du parti Pastef est revenu sur l’impératif de préserver l’intérêt national, comme stipulé dans son programme «Jotna». S’il est élu, par rapport aux relations diplomatiques entre le Sénégal et la Mauritanie, le leader de la coalition «Sonko-Président» entend s’engager dans une dynamique plus ferme sur la gestion des dossiers liant les deux pays. Selon lui, la pêche, l’agriculture, l’élevage et le gaz seront les principaux leviers d’un nouveau départ. Le candidat qui incarne «l’anti-système» montre sa détermination en ces termes: «Celui qui n’a pas de complexe vis-à-vis des Français et des Américains, la Mauritanie ne nous posera pas de problèmes». Sonko trouve inconcevable que le candidat sortant ait pris «50% de nos gaz pour les distribuer à la Mauritanie, sans pour autant demander l’avis des Sénégalais». Dans une perspective de développer l’agriculture et l’élevage, l’expert fiscal pense qu’il faut «qu’on accepte de dévier certaines parties du fleuve du Sénégal. La Mauritanie refuse de nous donner 50 m3 de l’eau. Ce qui est anormal». Et d’ajouter: «il est temps de défendre nos intérêts nationaux et de mettre fin à cette mainmise des étrangers sur nos ressources», persiste-t-il devant ses militants réunis à la place Ndaté Yalla. GESTION DES RESSOURCES : SONKO ENVOIE MACKY ET CIE EN PRISON « Depuis 2015, on le lui dit. Accompagné de son frère, d’Aly Ngouille Ndiaye et d’autres, ils devront rendre compte et savent, si je suis élu, leur destination », menace Ousmane Sonko. Selon lui, « c’est une trahison d’État et ils vont rendre compte aux Sénégalais ». « On nous a assez mentis. Il est temps qu’on arrête de donner un blanc-seing à un président. Il faut une surveillance citoyenne », soutient Sonko. Car, fait-il savoir, « rien qu’avec la renégociation, on multiplie le budget du Sénégal par 5 ».

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    il y a 3 mois

    La question la plus importante à aborder avec nos voisins mauritaniens est celle de l’eau du fleuve Sénégal dont nous devons profiter sans entrave et en toute responsabilité quant à la préservation de la ressource.

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    reply_author il y a 3 mois

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    reply_author il y a 3 mois

    On vous rappelle les propos de sonko ou bien on laisse tomber? Sonko avait dit que la plus grande partie du gaz se trouvait au Sénégal et que la façon à laquelle on l’avait partagé avec la Mauritanie 50/50 n’etait pas normal. Espérons que qu’il réussira à imposer à la Mauritanie lors de cette visite que 20% pour permettre au Sénégal de récupérer les 80% du gaz.

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    il y a 3 mois

    Le dimanche 1er décembre 2024, le Président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, s’était rendu à Dakar, pour faire l’honneur au Sénégal en assistant aux cérémonies marquant le 80 ème anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais par l’armée coloniale française dans le camp de Thiaroye. Il était venu assister aux cérémonies, en sa qualité de président d’un pays frère, d’un pays ami et d’un pays voisin du Sénégal. Mais, même au-delà de cette qualité diplomatique, Ghazouani était venu revêtu de la casquette de président en exercice de l’Union Africaine. La commémoration du massacre des tirailleurs Sénégalais en 1944 ne peut laisser les mauritaniens indifférents. Parce que simplement les soldats mauritaniens qui étaient engagés aux côtés des troupes françaises sur le front des batailles étaient aussi des tirailleurs sénégalais, appellation donnée aux soldats venus de la Capitale de l’AOF qui était à cette date, également capitale de la Mauritanie. Malheureusement le président mauritanien Ghazouani avait été très mal accueilli à cette cérémonie à laquelle quatre chefs d’Etat avaient répondus présents. Umarou Sissokho Emabllo de Guinée-Bissau, Adama Barrow de Gambie, Brice Clotaire Oligui NGuéma du Gabon et Azali Assoumani des Comores. Alors que certains de ces chefs d’Etats avaient été accueillis par le Président Diomaye Faye en personne, le président mauritanien lui, président en Exercice de l’Organisation de l’Union Africaine s’est contenté de l’accueil par Ousmane Sonko, premier ministre du Sénégal, appelé à cette haute fonction après des démêlées interminables avec la justice sénégalaise pour une affaire de « sex party » dans l’une des cabines de Sweet beauty, un salon huppé de massage de la Capitale Sénégalaise. Rien n’explique vraiment pas pourquoi, la diplomatie sénégalaise dans sa version importée de la rue, se soit lancée dans cette maladresse. Une maladresse impardonnable au regard des relations qu’entretiennent les deux pays, frères, amis et voisins qui se partagent un passé historique de plus de cent ans, des relations politiques et économiques de plus de 55 ans, et un vivre ensemble qui a fait face à tous les « accrochages » politiques de ces dernières années. Sonko, un premier ministre moulé dans sarcophage de la rue. En décidant d’accueillir, lui-même certains de ses invités et pas le président mauritanien, le président Diomaye Faye, un président considéré comme ses compatriotes comme un chef d’état de plus en plus téléguidé par des conseils provocateurs et de son Premier Ministre, un Premier Ministre plus performant et plus habile dans les maisons closes que dans son bureau, savait parfaitement bien que le « coup fourré » n’allait pas être accepté avec cœur joie par les mauritaniens. Même si la sagesse Ould Ghazouani, descendant d‘une famille spirituelle vénérée de Mauritanie a opté pour sa présence à la cérémonie, pourtant tout pouvait justifier, son retour immédiat dans son pays en signe de mécontentement. Même si c’était passé comme si rien n’était, cet incident diplomatique entre les deux pays va coûter très cher au Sénégal sur plusieurs plans. Cet incident va coûter très cher au Sénégal, simplement parce que dans une euphorie, dont le but était d’abord et avant tout de se débarrasser au plus vite de Macky Sall et à tous prix, les sénégalais avaient commis l’irréparable ; celui d’avoir confié leur pays à un président et un premier ministre, un duo de véritables amateurs politiques portés tous les deux au pouvoir par une rue au prix de la vie de jeunes envoyés par Sonko pour son propre intérêt. Plus on avance dans le temps, plus on se rend compte que le couple Diomaye-Sonko (qui ne comprennent rien à rien), joue avec le feu, en s’attardant sur l’esprit de vengeance du premier ministre, un premier versé dans une politique de règlement de comptes. Ce qui se passe au Sénégal, ne regarde pas les mauritaniens. Mais en ce qui concerne, la conduite de sa diplomatie, telle que cette conduite nous apparait maintenant, Nous ne pouvons dire que « Inalillahi We Ina Ileihi Raji’ounes ». Parce que nous autres mauritaniens, même si, nous ne sommes aux yeux de certains sénégalais que des bédouins et rien que des bédouins, on peut quand même lire dans ce qui était arrivé à Dakar le 1er décembre 2024, que le Sénégal, un pays dont pourtant la diplomatie cousue au fil du temps par des Grands diplomates comme Doudou thiam, Aliou Badara M’Benque, Assane Seck, Moustapha Niass, Djibo Leyti Ka, Cheikh Tidjiane Guadio, Madické Niang, et Aissata Tall Sall qui était la plus murie, la plus expérimentée et la plus sage du continent est entrain de battre de l’aile. Malheureusement donc cette diplomatie est entrain de verser dans les commérages du marché de Tilène, de Colobane ou de Sandaga. Le Sénégal, sa diplomatie, ses relations de bon voisinage sont-ils en perdition depuis l’arrivée au pouvoir de Diomaye et de Sonko ? Beaucoup de sénégalais le pensent sérieusement aujourd’hui. Dans les débats d’intellectuels à travers la presse indépendante du Sénégal, des journalistes, des cadres et des politiciens de l’opposition comme de la Majorité au pouvoir ne cachent plus leur inquiétude quant à l’avenir du Sénégal, un pays dont la démocratie qui était la plus avancée en Afrique est maintenant polluée par les caprices personnels d’un premier ministre, qui ne l’est ni par son comportement, ni par sa clairvoyance, ni par ses compétences. Les dirigeants sénégalais servent-ils d’écran pour une puissance étrangère hostile au pouvoir de Nouakchott ? Dans un article intitulé : « lancement projet gazier (GTA) : « pourquoi Diomaye a refusé de partager la scène avec Ghazouani et dit non à l’inauguration officielle du projet gazier », le célèbre journal en ligne, Points Chauds, référencié par google, a fait un survol de ce qui semble être la pomme de discorde entre Nouakchott et Dakar. Ces tensions, largement relayées par la presse des deux pays, semblent s’être accentuées ces derniers jours, révélant des fissures dans la coopération bilatérale. Selon des sources bien informées, elles pourraient être liées à des désaccords persistants sur la gestion des ressources gazières, notamment la répartition des revenus et la transparence des contrats signés. Toujours selon l’article, les deux présidents sont en désaccord non seulement sur la gestion du projet GTA, mais aussi sur les conceptions de la transparence. Les divergences portent à la fois sur la forme et les modalités de coopération en matière de lutte contre la corruption relative au projet, avec des visions contrastées quant à l’avenir de la coopération énergétique entre le Sénégal et la Mauritanie. Ces révélations jettent une lumière crue sur les coulisses d’un partenariat qui, malgré son potentiel économique, semble fragilisé par des fortes divergences. Le maudit gaz, un conflit d‘intérêts personnels des dirigeants ? Les constats faits par le Journal Points chauds ne sont que « le visible » du superficiel d’un problème beaucoup plus profond. A regarder de plus près, ce problème qui préoccupe beaucoup le pouvoir de Dakar, on peut se rendre compte que les dessous de cartes des enjeux de cette affaire sont peut-être plutôt les retombées financières des accords de partenariats signés entre les deux pays et les entreprises et multinationales partenaires du projet. Il est évident pour beaucoup de mauritaniens et beaucoup de sénégalais que les deux cousins, Macky Sall et Boy Nar Ould Abdel Aziz, ( un sénégalais de jeunesse de Louga, la capitale du plaisir et de la danse), au cours de l’un de nombreux entretiens qu’ils ont eus, abordé au moins une fois sans doute le sujet de la question de ce qu’ils peuvent tirer tous les deux des accords conclus sous leurs mandats, respectifs. Je ne connais pas personnellement Macky Sall. Mais il est difficile pour moi de croire qu’il ne s’était pas « sucré » ou même « beaucoup sucré » des négociations qui ont abouti à la signature des accords entre la Mauritanie, le Sénégal et leurs partenaires. Ce qui est certain c‘est que, tout au long de la période où il se battait dans la rue contre Macky Sall, Ousmane Sonko, qui cohabitait avec une « misère financière épouvantable », n’avait jamais cessé de crier au scandale d’un détournement des deniers publics, et faisant toujours allusion à des négociations, qui selon lui, étaient plus avantageuse pour le président Macky Sall que pour les citoyens sénégalais. Accusations à peine voilées relatives à des pots de vins qui auraient été versés en dessous de table au président sortant, qui avait cherché à tirer le plus possible de profits avant de faire ses valises. Peut-être vrai, peut-être faux. Ce qui est certain c’est que Ould Abdel Aziz l’ancien président mauritanien actuellement jugé pour corruption ne pouvait pas laisser passer l’opportunité de tirer le maximum d’avantages de cette affaire de gaz, qu’il avait confiée à Abdel Vetah, ministre de l’Energie sous son mandat. Certains pensent que Ould Abdel Aziz et son cousin Macky Sall, qui allaient tous les deux quitter le pouvoir avant la sortie du premier mètre cube de ce gaz de la nappe à cheval entre les frontières des deux pays, avaient ficelé les contours juridiques de ce projet pour sécuriser leur arrières tous les deux. Le Sénégal un écran de fumée pour une puissance étrangère qui en veut à Nouakchott ? Le Premier Ministre Sénégalais Ousmane Sonko n’aime pas la Mauritanie. Normal. Il n’est pas natif de la région du Fleuve et il n’est ni de Saint Louis, ni de Richard Toll, ni de Dagana, ni de Matam ni de Ourossogui, des villes du Sénégal dont les habitants peuvent apprécier l’intérêt du maintien et du renforcement des excellentes relations politiques et économiques entretenues avec la Mauritanie pays voisin qui leur sert de bouffées d’oxygènes dans les multiformes relations économiques de proximité. Aveuglé, par sa haine à l’égard de Macky Sall, et énervé par les accords de partage du gaz signés par Macky Sall, un président qui avait durant ses deux mandats renforcé considérablement les relations économiques et sécuritaires de son pays avec la Mauritanie, Sonko, n’a jamais caché son hostilité pour la Mauritanie. Par exemple lors de son meeting de campagne des législatives à Saint-Louis le 7 novembre 2024, il avait fait une déclaration dans laquelle il avait annoncé publiquement que Macky Sall avait donné le gaz des sénégalais aux mauritaniens. Cette phrase cachait un message beaucoup plus profond et qui montre à quel point le Général de la Rue qu’il est, maitrise l’art de monter les gens conte les autres. Il avait dit et répété, pour les sénégalais qui veulent l’entendre, que la Mauritanie, pays de 4.000.000 d’habitants tous des bédouins qui ne font la cuisine que sur le charbon de bois, ne devaient pas avoir une part de gaz égale à celle qui revient aux sénégalais qui sont 17 .000.000 et qui cuisinent tous sur les réchauds à Gaz. Je caricature pour illustrer combien, Ousmane Sonko, dont les calculs d’intérêts économiques économie ne diffèrent en rien des calculs de la vendeuse de cacahuètes de Conakry, de la vendeuse de beignets du Mali ou de la vendeuse de bissap de Bignona, est habile pour semer la discorde et même à tous niveaux. Ousmane Sonko, télécommande du président Diomaye Faye ? Sonko, créé de toutes pièces par la rue durant les périodes de violences dont il est seul responsable, ne se contente pas seulement de chuchoter dans l’oreille de Diomaye F aye, un président amené au pouvoir par un hasard surprenant, mais il joue à la girouette pour indiquer au président du Sénégal handicapé par une naïveté évidente des chemins qui serpentent dans un champ de mines individuelles et collectives qui exploseront tôt ou tard avant la fin du premier mandat du couple Diomaye-Sonko qui sont de plus en plus décriés à cause de leurs tâtonnements politiques et économiques. Ousmane Sonko a toujours fait de la dénonciation des accords du partage du Gaz entre la Mauritanie et le Sénégal un cheval de bataille. Selon certains observateurs et analystes politiques, Diomaye Faye et son coéquipier, dans un rallye qui traverse des zones d’insécurité politique et économique, se sont attelés dès leur arrivée au pouvoir à faire les yeux doux à la Mauritanie, pour que le président Ghazouani accepte une révision de l’accord de partage du Gaz entre les deux pays, avançant le prétexte que le Sénégal est lésé. C’est ce qui explique, les visites d’Etat de Diomaye Fye dont la primeur avait été accordée à la Mauritanie, Une première visite suivie d’autres. Le président Diomaye a-t-il tapé à la mauvaise porte en venant en Mauritanie réclamer ce que Sonko considère comme dû du Sénégal ? Peut-être. Ce qui est certain c’est que Ghazouani, très bas dans les sondages, violemment critiqué pour sa nonchalance dans la mise en place d’un programme promis à ses électeurs ne va pas risquer de se retrouver dans le collimateur d’une opposition qui, même divisée, est de plus en plus forte en nombre d’électeurs. Il ne faut pas perdre à l’esprit que le premier ministre sénégalais, persona non grata pour beaucoup de mauritaniens qui vient chez nous ce dimanche, misait beaucoup sur une rétrocession par la Mauritanie d’une partie du Gaz pour une raison d’équité. Ce qu’il faut avoir à l’esprit c’est que ce premier ministre sénégalais qui a tout arraché au régime de Macky Sall par la force, n’éloigne pas l’option de prendre ce qu’il croit être pour son pays par la force. La découverte du Gaz sur un site océanique qui chevauche entre les frontières des deux pays avait fait monter les enchères de l’armement des deux pays. Dans des prévisions, l’effectif de l’armée de terre du Sénégal devait passer de 20.000 à 30.000 hommes en 2025, et l’effectif de sa marine devait passer de 1.000 à 2.000 hommes environ. Il était prévu également que le Sénégal se dote de trois nouveaux patrouilleurs ainsi que de missiles du groupe européen MBDA basé en France. Réunion de Nouakchott, réunion de la dernière chance ? Le Premier Ministre du Sénégal Ousmane Sonko, têtu comme une mule, croit obstinément que le Sénégal est en droit de rentrer en possession du quota qui revient à son pays. Ses calculs toujours élémentaires, le laisse penser que Macky Sall ne devait pas accepter le partage de la manne gazière sur la base actuelle. Il ne voit pas d’un mauvais œil que les milliards de mètres cube de gaz qui reviennent aux deux pays soient divisés au prorata du nombre d’habitants par pays. Ce qui évidement désavantagerait la Mauritanie. Calculs primaires d’un premier ministre primaire qui prend ses rêves pour la réalité. On peut se demander donc que vient faire le premier ministre du Sénégal en Mauritanie pour une visite de travail de trois jours ? Puisqu’il n’y a pas de salon de massages Sweet Beauty à Nouakchott et la prostitution même en maisons closes n’est pas légalisée comme au Sénégal, à quoi Sonko va-t-il consacrer tout son temps de visite ? La question se pose. Peut-être qu’il est venu aussi pour présenter ses excuses aux négros-mauritaniens et aux halpoulars en particulier pour les propose tenus au cours d’un autre meeting, dans lequel il avait dit que les habitants de la rive mauritanienne du fleuve Sénégal sont tous des sénégalais ce qui étaye, les propos de certains racistes extrémistes maures qui considèrent que les riverains du fleuve même ceux d’ici sont tous sénégalais. Peut-être que, comme l’a dit mon confrère Bakary Gueye, excellent journaliste analyste, (président de l’union de la Presse Française de Mauritanie UPF), adhérent de la Plateforme en ligne du Groupe de Presse Francophone de Mauritanie, je le cite : « à sa connaissance, il n’y aucune crise diplomatique entre le Sénégal et la Mauritanie, deux pays qui émettent sur la même longueur d’onde ». Peut-être vrai aussi ce que dit notre confrère Bakary Gueye, rédacteur en Chef du Journal numérique, mais on n’a pas besoin d’être un ingénieur de son pour se rendre compte que parfois les émissions sur la même fréquence provoquent des brouilles. Mohamed Ould Chighali Journaliste indépendant Groupe de Presse Francophone de Mauritanie

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    reply_author il y a 3 mois

    J’espère qu’il n’a pas pris l’avion présidentiel qu’il avait toujours critiqué du temps de Macky sall, et j’espère qu’il n’empruntera non plus le pont de Rosso

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    Attention à la Mauritanie il y a 3 mois

    Attention à la Mauritanie, c'est une alliée des impérialistes et néocolonialistes occidentaux en plus d'être un État raciste qui bafouent les droits des populations noires du pays. Ce pays est capable de trahir et se retourner contre le Sénégal à tout moment, Le savoir est une chose importante afin de mieux concrétiser le partenariat et ne pas tomber dans la naiveté. À bon entendeur!

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    reply_author il y a 3 mois

    hors Afrique il est interdit de séjour jusqu'à nouvel ordre.

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    reply_author il y a 3 mois

    Sonko se prend pour le président, il se croit tellement intelligent ( on s'en rend compte avec ses hurlements contradictoires) plus fûté qu'un renard ( sortie vers le clapier en plein Covid9) que l'on risque de se mettre à dos encore plus la Mauritanie. Ce n'est pas le rôle d'un premier ministre que de faire une visite officielle, c'était celle du président Faye .

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    Xorom-Sukeur il y a 3 mois

    Ce kathiapan fornicateur avéré, une fois en Mauritanie, il est à surveiller de très près car il risque de s'échapper en pleine nuit pour se retrouver dans un bordel à la recherche de massage nocturne.

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    reply_author il y a 3 mois

    Non, on demande quand est-ce-qu'il ira en occident??? "Me Too" attend patiemment ce moment.

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    Ndiaye le berbère il y a 3 mois

    Très Bon séjour Mr le Premier Ministre. Vive l'amitié Sénégalo-Mauritanienne ! Gaz et pétrole pour le Profit exclusif des populaire.

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    FAUX il y a 3 mois

    C est vous qui dites cela et non l opposition. Vous avez des problemes partout et dans tout. Dans un pays normal les citoyens, l opposition, et les medias ont droit de critiquer ou d apprécier les actes que posent leurs dirigeants. Il faut a l occasion remercier le président mauritanien qui offre 3 jours de de conge a votre homme qui en a vraiment besoin comme il a du mal a représenter le Sénégal a l extérieur. Il n est pas le bienvenu null part sauf a cote de chez nous. Quel premier ministre pour un pays ouvert comme le Sénégal. Un etat se gere avec des realitions ddiplomatiques mais pas avec des reactions problematiques comme aime le faire l enfant de Zig qui refuse de grandir pour servir un pays avec la maniere.

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    Dieu est avec lui il y a 3 mois

    Macky et les gens de son ex régime non vertueux sont toujours là aigris et méchants contre Ousmane Sonko. Ils sont même prêts à trahir leur pays pour voir échouer ce nouveau régime. Mais Dieu est avec lui plus l'écrasante majorité des Sénégalais qui le portent dans son cœur sera pour le défendre durant de nombreuses années.

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    Waly il y a 3 mois

    Ould chlgaly ,quel est le nom de ce livre car je veux l acheter pour le brûler...Tu n oses pas écrire ça sur un ministre Mauritanie hein

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    il y a 3 mois

    Encore un canidé qui pense qu'on combat des idées et des arguments avec des flammes...le primitif de l'âge des cavernes....argumente pauvre here au lieu d'étaler ton animalité de chien !!

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    il y a 3 mois

    Encore un canidé qui pense qu'on combat des idées et des arguments avec des flammes...le primitif de l'âge des cavernes....argumente pauvre here au lieu d'étaler ton animalité de chien !!

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    reply_author il y a 3 mois

    Jamais il n’ira. Sinon on va lui dire un procès Adji Sarr . L’occident ne plaisante pas avec les viols

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    reply_author il y a 3 mois

    Jamais il n’ira. Sinon on va lui dire un procès Adji Sarr . L’occident ne plaisante pas avec les viols

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