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Budget de la campagne agricole porté à 70 milliards : Moussa Baldé mesure les impacts

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Moussa Baldé, ministre de l

Après la décision du Chef de l’Etat de valider le budget de la campagne agricole qui est porté à 70 milliards de Fcfa, soit 10 milliards de plus que l’année dernière, le ministre de l’Agriculture et de l’Équipement rural a fait face à la presse. Les 70 milliards de francs CFA de budget, alloués à la campagne agricole 2022-2023, vont servir à l’achat de semences d’arachide (12 milliards francs), de semences diverses (12 milliards), d’engrais (41 milliards de francs).
5 milliards FCFA supplémentaires, provenant du Programme de compétitivité de l’agriculture et de l’élevage, vont être mobilisés. 
Il faut noter que le budget est réparti comme suit : pour les semences, le Sénégal a besoin d’environ 75 000 tonnes et le ministre Moussa Baldé note que les agriculteurs n’ont pas à s’inquiéter en ce qui concerne la qualité. « Le Président de la République continue de compter sur l’agriculture pour la résilience de notre économie. Vu le contexte international avec la pandémie qui est toujours là et le déclenchement d’une guerre en Europe, il y a le renchérissement du prix des fertilisants et on ne sait pas de quoi demain sera fait » a déclaré le ministre, lors de l’atelier de lancement de l’étude relative à l’actualisation de la stratégie nationale de mécanisation à l’horizon 2030. « Par exemple, le prix de l’urée a doublé par rapport à l’année dernière. Il est noté des augmentations de plus 20% de part et d’autre », explique-t-il.
Il note en outre que le budget permettra de mettre autant d’engrais que l’année dernière. « L’année dernière nous avions pris nos précautions pour sécuriser avec les fournisseurs l’engrais pour la contre-saison de riz qui se passe actuellement, l’hivernage à venir et la contre-saison prochaine. L’accord était conclu avec les ICS que les prix n’augmentent pas et le pacte est déjà signé. D’ici le 31 mai, elles doivent produire toutes les formules pour la campagne », souligne-t-il.  
En ce qui concerne 12 milliards alloués aux autres semences, la plus grande part sera réservée au riz et particulièrement le riz pluvial avec 8000 tonnes de semences certifiées de riz. Le ministre a, par ailleurs, garanti que le prix du kilogramme ne connaîtra pas une hausse. Le ministre de l’Agriculture a, également, profité de cette rencontre pour réaffirmer la volonté du gouvernement à parvenir à une autosuffisance en riz. 
Revenant sur la campagne de commercialisation de l’arachide, le ministre Moussa Baldé rappelle que cette année notre production est estimée à 1.600.000 tonnes. « Aujourd’hui nous sommes à 100 jours de campagne de commercialisation, 402.511 tonnes de graines coques sont collectées. Plus de 103 000 tonnes sont collectées pour les semences dont 78 825 sont à certifier. Le reste concerne les semences écrémées. La Sonacos a, à elle seule, collecté 128 791, tonnes une quantité largement supérieure à celle de l’année dernière qui est estimée à 68 000 tonnes. Les exportations se chiffrent à 138 011 tonnes » informe-t-il. 
Auteur: Yandé DIOP
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Comments

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    Beykat bi il y a 3 ans

    je doute fort de l'authenticité de ces chiffres. Est ce qu'ils reflètent la réalité sur le terrain? Pour moi, l'accent doit être mis sur produire ce que nous consommons. Vos chercheurs devraient plutôt travailler sur des variétés de blé qui sont adaptés à nos conditions. En tout cas, c'est plus facile car les habitudes de consommation, on ne les change pas par une simple déclaration ou une baguette magique.

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    il y a 3 ans

    Faites revenir les coopératives et filez leur les moyens. Faites leur octroyer des terres dans leur commune respective et des unités motrices propres a leur permettre de rallonger la durée de la commercialisation ! Travailler, par le canal des coopératives, à moins infantiliser le paysans.  Walahi Lolou dou yeufou génie sakh, c'est juste une question d'envie de volonté 

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    il y a 3 ans

    Plus thiouné que ce Ministre Bladé n'existe pas! J'espère qu'avec toute cette manne financière les paysans ne vivront le calvaire de la pénurie d'engrais qu'ils ont vécu l'année dernière. Certains avaient du importer de l'engrais de la Gambie ou de la Guinée Bissau. Je ne sais pas ce que font les agents du Minsitère pour attendre le mois d ejuillet pour parler d'engrais. Les intrants doivent etre disponibles 3 ,ois avant le début d el'hyvernage. L'eengrais doit etre disponible et en vente libre comme l'est le riz par exemple de sorte que à tout moment le producteur peut en acheter sur le marché.  Travailler sur ça et epargner nous les effets d'annonce du genre 80 milliards pour la campagne, des montants qui seront captés par les paysans du café de rome dixit Cissé Lo.

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    Beykat il y a 3 ans

          Il est difficilement acceptable que le Sénégal, disposant de matières premières pour la fabrication de certains engrais, n’arrive point à approvisionner à temps, et en quantité les paysans pendant la saison des pluies. Ces sociétés nationalisées devront faire l’objet d’un contrôle strict et périodique, pour qu’elles ne subissent les travers de certaines autres qui les ont précédées. Pour notre pays, la souveraineté agricole devrait commencer par une souveraineté en intrants, pour augmenter substantiellement la production. Aucun pays au monde n’a réussi à développer son agriculture et son élevage sans encadrement durable des acteurs. Pour ce faire, l’État devrait fusionner l’ANCAR et l’INADA et cette nouvelle structure devra établir une parfaite collaboration avec l’ISRA et les organisations de producteurs. Il s’agira d’encadrer le paysan depuis l’acquisition des semences, jusqu’à la vente de son produit. La gestion des semences aussi devrait être confiée à la nouvelle structure, qui mettra en place des instruments de stockage et conservation. La SAED et la SODAGRI devraient être dissoutes. En dépit de la compétence de leurs ingénieurs, force est de constater, qu’elles sont structurellement inadaptées. Depuis leur création jusqu’aujourd’hui, elles ont englouti beaucoup d’argent sans résultats probants. Le ministère de l’agriculture pourrait directement confier la mission d’aménagement des terres à des sociétés privées, sur la base d’un appel d’offre ou d’un accord de partenariat.Il a été constaté que, les coûts d ‘aménagement à l’hectare de la Compagnie Sucrière Sénégalaise sont beaucoup moins chers que ceux de la SAED. Paradoxe, c’est que, pour les mêmes types d’aménagement, les coûts sont moins chers au Mali et au Burkina Faso. Et pour autant, ce sont les mêmes entreprises qui réalisent les aménagements au Sénégal. Le service du Génie Rural, en collaboration avec les services décentralisés du ministère de l’agriculture, renforcés, Directions Régionales du Développement Rural et Services Départementaux du Développement Rural, pourrait assurer le suivi des travaux d’aménagement.

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    il y a 2 ans

    B­­o­­­n­­j­o­u­r, j­­e m'a­­­p­­p­­e­­lle Alissia, j'ai 21 a­ns) Dé­bu­­­t du mo­dè­­­le S­­E­­­X­E 18+) J'a­ime êt­re pho­­­to­grap­­­hi­­­ée n­­­u­­e) Veuil­­lez no­ter me­­­s phot­os à l'adr­­­esse su­i­­va­­nte --> W­W­W­.­­X­­2­1.­­F­­U­­­N

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    il y a 2 ans

    B­­­o­­n­j­­o­­­u­­r, j­e m'a­­­p­p­­­e­lle Alissia, j'ai 21 a­­­ns) Dé­­­bu­­­t du mo­dè­le S­­­E­­­X­­­E 18+) J'a­ime êt­­­re pho­­to­­­grap­hi­­ée n­u­­­e) V­e­­u­i­­­l­­lez no­­­ter me­­­s phot­os à l'adr­­esse su­­­i­­va­nte --> W­­­W­­W­­.­X­­­2­­1.­­F­­­U­­N id02362974

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