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Monday 18 August, 2025
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Floods: the failure of governance, the urgency of a new vision (By Meleye Seck)

Auteur: Meleye Seck

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Inondations : l’échec d’une gouvernance, l’urgence d’une nouvelle vision (Par Meleye Seck)

Every winter, Senegal relives the same nightmare: submerged neighborhoods, displaced families, ruined businesses, roads cut off, schools transformed into shelters. The state expresses outrage, sympathizes, promises, creates committees, announces emergency plans... then forgets. Until the next rain.

Flooding is not a climatic inevitability, but a political failure. What drowns our cities is not the rain. It is the lack of planning, anarchic urbanization, complacency in illegal subdivisions, and the chronic inability to anticipate. We build in basins, occupy retention basins, issue permits for convenience, and allow an obsolete sanitation network to age. So, when the rain falls, it surprises no one: it reveals.

The consequences are disastrous: jobs destroyed, domestic economies ruined, land values devalued, public health weakened. And every year, the same scenes are repeated: ministers and mayors in boots, cameras slung over their shoulders, promises recycled. Charity replaces strategy. The policy of photographing the victims' bedsides is nothing more than a staging of helplessness. Yet what citizens are asking for is not pity: it is dignity. The right to live dry, to send their children to school without wading, to protect their homes from water and mud.

It's time to break with this logic of urgency and tinkering. Governing isn't about waiting for the skies to open before handing out sandbags. Governing means preventing and protecting. It means investing in sanitation, strengthening drainage networks, freeing up retention basins, and banning construction in flood-prone areas. Senegal needs political courage and responsibility. It's time to place people at the heart of public action, to listen to those affected, to act before rather than after, to offer citizens something other than endlessly repeated images of distress.

I solemnly appeal to President Bassirou Diomaye Faye: let him make this fight his legacy. Let his term be the one that takes Senegal out of the era of improvisation and into that of planning. History teaches that great civilizations were built by taming water. As early as 600 years before Christ, Tarquin the Elder had the Cloaca Maxima built in Rome, a colossal canal designed to drain the marshes and protect the city. If Rome left this legacy, why couldn't Senegal, in turn, transform the fight against flooding into a founding work?

Floods must no longer be a symbol of our collective powerlessness. They must become the starting point for a new form of governance: transparent, responsible, and visionary. Because a country that accepts seeing its children sleeping in water cannot claim to be emerging. This begins with respect for dignity. It begins with dry ground beneath the feet of the Senegalese people.

(By Meleye Seck, President of the Alliance of Builders)

Auteur: Meleye Seck

Commentaires (7)

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    UGB il y a 6 heures

    Meleye on te connait trés bien. Reste dans ton coin en Europe c'est mieux pour on t'a jamais entendu lorsque le peuple se battait

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    mk il y a 6 heures

    wa bala nga khasseté tam do lire texte bi wala

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    Deug il y a 5 heures

    C' est qui celui là encore?Il a cassé où?

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    Jeuf jeul il y a 5 heures

    Bla bla bla...New York, l'Europe, l'Inde, Dubaï,le Pakistan, la Chine, le Moyen Orient, le Proche Orient, et j'en passe, sont victimes de pluies torrentielles faisant des milliers de morts et de disparus. C'est un problème vieux comme le monde, et ce sera pire, dans les décennies à venir, quels que soient les moyens utilisés pour parer à ces phénomènes de dérèglement climatique

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    Khadim Ridial il y a 5 heures

    Belle analyse Président Maleye

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    BSam il y a 4 heures

    Diadieuf Président Meleye... Belle plume, beau texte et excellente analyse. Le problème des inondations exige courage et volonté politique pour sa résolution. Les autorités actuelles devront s'inspirer de vos écrits.

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    Momo2 il y a 4 heures

    Vous pensez-vous plus intelligent ou avisé que ces dizaines de hauts cadres, professionnels, plus brillants et plus diplômés que vous, qui sont dans les différents secteurs concernés et qui ont une expérience que vous n’avez pas du tout ? Non Monsieur, le problème n’est ni technique ni géographique, le problème du Sénégal ce sont ces politiciens qui détournent les fonds publics, s’accaparent des espaces viables pour leurs châteaux et leur spéculation foncière, corrompent les régulateurs sociaux. Le jour où la morale et l’intégrité seront au centre de l’action publique, une bonne partie du problème sera résolue. La part des zones inondables sur la surface totale du Sénégal est infime, mais depuis les indépendances on préfère entasser les populations dans dans de petits périmètres, laissant vide la majeur partie du territoire. L’initiative lumineuse et salutaire d’une 2e capitale à Pékess avait été sabotée par les spéculateurs fonciers de Dakar, sous l’aile protectrice de certains fonctionnaires et politiciens, pour lesquels le foncier de la capitale est une véritable mine d’or, une fabrique de milliardaires spontanés.

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    Domou Djolof il y a 3 heures

    li rek moma thi amal solo. apprenez a lire les bonnes idees et les partage. Senegal rek mothi gagner

    J’en appelle solennellement au Président Bassirou Diomaye Faye : qu’il fasse de ce combat son héritage. Que son mandat soit celui qui aura sorti le Sénégal de l’ère de l’improvisation pour entrer dans celle de la planification. L’histoire enseigne que les grandes civilisations se sont bâties en domptant l’eau. Déjà, 600 ans avant Jésus-Christ, Tarquin l’Ancien fit construire à Rome la Cloaca Maxima, un canal colossal destiné à drainer les marécages et à protéger la cité. Si Rome a laissé ce legs, pourquoi le Sénégal ne pourrait-il pas, à son tour, transformer la lutte contre les inondations en œuvre fondatrice ?

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