Le Sénégal a accompli des progrès en matière d’accès aux services d’eau potable et d’assainissement. L’évolution des indicateurs a été démontrée par le Directeur de l’Assainissement, Monsieur Omar SENE qui intervenait lors d’un panel inscrit au programme de la 22ème Congrès de l’Association Africaine de l’Eau et de l’Assainissement (AAEA). « Pour ce qui est de l’eau potable, on est proche de l'accès universel. Par contre, il sera difficile d’atteindre les objectifs pour ce qui est de l’assainissement. Maintenant qu’est-ce qu’il faut faire ? », s’interroge Monsieur Omar SENE.
Afin d’accélérer la cadence, le Sénégal est sur la voie d’ouvrir davantage ce secteur de l’assainissement aux privés. Les acteurs ont pris conscience de l’urgence d’avoir une stratégie plus agressive et ambitieuse du marketing de l’assainissement. « Nous sommes en train de réfléchir pour voir comment le secteur privé sera davantage au cœur du dispositif aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain. Nous avons opté pour le milieu rural d’accélérer pour au moins améliorer l’accès avant 2030 », a souligné le Directeur de l’Assainissement du Sénégal qui a fait allusion à la réflexion en cours afin de créer, dans le secteur de l’assainissement, une société de patrimoine et une société privée en charge de l’exploitation des ouvrages.
« Nous voulons répliquer le même schéma que nous avons dans l’hydraulique dans le secteur de l’assainissement. Nous avons déjà une expérience avec la délégation de service en cours notamment avec les stations de boues de vidange », s’est fondé le Directeur de l’Assainissement, Omar SENE. Dans sa communication, il a fait mention d’une nouvelle Lettre de politique sectorielle en cours d’élaboration devant prendre en compte la vision des nouvelles autorités en matière d’assainissement.
Mais pour inverser cette tendance et accélérer la cadence de l’accès aux services de l’assainissement, il faut davantage mobiliser des ressources financières a soutenu Monsieur Omar SENE à Kampala en Ouganda.
Auteur: Senewebnews
Comments
Franchement, avec tous les milliards dépensés, on devrait faire profil bas. Le secteur de l'eau et l'assainissement risque d'être notre point faible. Entre le recyclage à la Sones et l'incompétence à l'ONAS voire pire à l'OLAC. Heureusement, il y a Faty à la DGPRE et Dieng à l'ofor
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
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