Calendar icon
Tuesday 29 April, 2025
Weather icon
á Dakar
Close icon
Se connecter

Dettes de l’État : l’ardoise explose

image

Diaraf Alassane Ndao, le Secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de la construction

Trois cents milliards de francs Cfa, c'est l'enveloppe que les entreprises de Bâtiments et travaux publics (Btp) réclament à leur plus gros client, l'État du Sénégal. D'après L'Observateur, la dette s'élevait à 75 milliards en 2018. 
Le journal souligne toutefois que tirant la sonnette d'alarme en avril 2023, le Secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de la construction, Diaraf Alassane Ndao évoquait une enveloppe de 200 milliards, affirmant que "la dette a évolué", et "est devenue alarmante."
Depuis lors, regrette-t-il, "seule une dizaine de milliards a été décaissée." Une "goutte d'eau dans la mer", selon le syndicaliste. Qui renseigne que ces 300 milliards ne concernent que les majors tels que la Cde, Eiffage, Cse, en raison de 60 milliards par entreprise, compte non tenu d'autres créances impayées. 
"Des arriérés exorbitants qui installent leurs sous-traitants au bord du précipice", renchérit Ndoa. Interrogé par L'Obs, il explique que "les Pme et les Pmi en pâtissent le plus" dans la mesure où "si les grandes sociétés essaient bon an mal an de se maintenir, il est clair que les plus faibles sont sur la corde raide."
Il relève qu'au final, ce sont les travailleurs qui en subiront les conséquences avant de confier que dans certaines boîtes, "des plans sociaux ont pris le dessus sur les promesses issues de négociations." Du coup, les salariés qui espéraient une amélioration de leurs conditions de travail voient leur effectif être réduit. 
"Des chantiers sont en train d'être mis en standby. Des centaines d'emplois sont menacés parce que les majors travaillent avec des entreprises sous-traitants", alerte-t-il. 
Au niveau des établissements privés d'enseignement supérieur, liés entre 2013 et 2019, à l'État par une convention, les créances impayées sont estimées entre 16 et 18 milliards après le paiement de trois milliards dans la loi de finances initiales 2023.   
Auteur: Seneweb-News
ESABAT banner

Comments

  • image
    il y a 1 an

    Ou est le président de sebikhotane ?

  • image
    Remdo il y a 1 an

    Voilà la situation réelle du pays. Pendant ce temps le pays s'endette auprès de la banque mondiale pour remplir les poches du candidat de benno 

  • image
    il y a 1 an

    Cest leur affaire, assumez les conséquences de vos choix électoraux.   Vous n'avez encore rien vu. Si vous continuez avec Amadou Ba, vous mettrez tous la clé sous le paillasson. Wait and see rek

  • image
    il y a 1 an

    Pas étonnant du tout 

  • image
    il y a 1 an

    Si j'ai bien compris , l'Etat délinquant est plus insolvable que ceux qu'il pourchasse matin-midi-soir. Un état voyou ! J'aimerais connaître la dette publique nationale et internationale....on aura un coma profond quand elles seront connues, il faut exiger un audit.

  • image
    Diop il y a 1 an

    les société BTP sont tous moribonds. Nous on a des arriérées de salaires de 9 mois et l'inspection du travail ne fait rien jusqu'à présent 

  • image
    reply_author il y a 1 an

    Ce sont les conséquences des choix des sénégalais. Si c'est ça que les sénégalais veulent, donc c'est légitime que ces sociétés meurent. C'est le prix de l'incompétence et des mauvais choix a la tête du pays.

  • image
    il y a 1 an

    A craindre une cessation totale de paiements , ou bien une réquisition totale des fonds restants pour les élections de 2024 ??? les dettes s'accumulent sans arrêts Activités à l'arrêt  

  • image
    il y a 1 an

    La dette nationale et internationale est de + 10.000 milliards cfa Sans commentaires   

  • image
    il y a 1 an

    Macky, ses ministres et DG ont bousillé et cramé en 12 ans plus de 65000 milliards de CFA (50000 milliards de budget et 15000 milliards de dettes) qui n'ont pas sorti les Sénégalais de la misère et de la galére. Personne n'a réellement vu l'intérêt de ces 65000 milliards d'investissement dont une grande partie a été détourné par Macky et ses proches qui sont tous devenus hyper riches en milliards en seulement quelques années. La 1ere des choses à faire avec le nouveau président qui sera installé en 2024 sera de faire une vraie reddition des comptes et de sortir tous les rapports de l'IGE, de l'OFNAC, de la Cour des Comptes et autres pour dire aux sénégalais où sont passés nos millards. Les sénégalais doivent savoir la vérité sur des dossiers clés tels que les 1000 milliards de la Covid, les 50 milliards du PRODAC et autres dossiers à milliards.

  • image
    Zaza il y a 1 an

    Les fonctionnaires n'accusent aucune arriérée de salaires car ayant la grève comme arme contrairement aux entreprises privées nationales 

  • image
    il y a 1 an

    Au moins ces majors comme vous les appelez ont bénéficié de marchés. Les PME du BTP qui avaient pignon sur rue n'ont plus accès au marché publique à cause de la liberté que s'est donné nos fonctionnaires dans l'attribution des contrats. Les dossiers d'appel d'offres sont piégés orientés et les attributions sont faites dans des conditions peu orthodoxes. Les directeurs et coordonnateurs de programmes sont tous riches extrêmement riches. Les entrepreneurs du BTP tirent tous le diable par la queue. Et plus grave certains sont très endettés et risquent de se faire agresser par des fournisseurs ouvriers et des transporteurs qui peuvent pas les comprendre. Leurs familles sont déchirés. Leurs machines  sont abandonnées en brousse. Les directeurs et chefs de projets préfèrent donner les marchés aux étrangers chinois indiens tunisiens marocains que de travailler avec des entrepreneurs sénégalais. si avec l'endettement à coup de milliard destiné au travaux publiques l'état avait pensé mettre en place une stratégie de développement du secteur privé national les bénéfices engrangés allaient sévir à développer d'autres secteurs d'activités ( Energie agriculture intelligence artificielle et..) Mais c'est le seul pays où les citoyens ne se vouent aucun respect aucune considération et le régulateur est absent. les majors à part Eiffage sont de mauvais partenaires pour les pme. La plus part des entreprises étrangères viennent avec leur personnel d'encadrement souvent de niveau bas par manque de confiance et de considération aux sénégalais. Les ouvriers sont mal traités sont eux et sous payés. Les travaux sont de qualité douteuse sauf pour les occidentaux. La seule solution est la redéfinition de la place du secteur privé nationale dans l'environnement économique du pays. C'est dommage que les dixaines de milliers  de millards investis durant ces 12 ans pour le développement des infrastructures n'aient pas profité au secteur privé et à toute à l'économie nationale. 

  • image
    il y a 1 an

    Quel putain de zoo et vous nous emmerdez avec un enkuleur de gamine misereuse...c'est ça l'urgence !!

  • image
    reply_author il y a 1 an

    Plan Sénégal Surendetté

Participer à la Discussion