Des cas de fraude ont été décelés dans le recrutement des 5000 enseignants initié par l’État du Sénégal.Dans une vidéo publiée par Igfm et reprise par Rewmi Quotidien, le Directeur de la Communication et de la Formation du ministère de l'Éducation nationale révèle que de nombreux candidats ont introduit dans leurs dossiers de faux diplômes."Il y en a qui n’avaient pas de diplôme professionnel authentique, ils avaient de faux diplômes et le ministère pouvait les poursuivre pour faux et usage de faux», a déclaré Mouhamadou Moustapha Dieng.152 000 candidatures reçuesLe porte-parole du ministère de l'Education nationale souligne que 152 000 candidatures ont été reçus. Et, sur ces 152 000, seuls 5 000 postulants seront choisis sur la base de critères très précis et concis partagés avec l’ensemble des acteurs.
Auteur: Seneweb News
Comments (10)
Soyons très rigoureux en éliminant immédiatement tous les faux diplômes et en ne sélectionnant que ceux qui sont conformes aux critères.
C'est de la Palissade! Meme dans les recrues, ceux qui ont ete selectionnes definitivement, il doit en exister encore et encore! c'est ça la Senegal! Rien , je dis rien ne sera fait contre ces tricheurs!
Il fallait aller jusqu'au bout pour les poursuivre jusqu'a l'informaticien qui a fait le diplome. Tant qu'on ne sanctionne pas, il yaura toujours des gens qui vont passer entre les mailles. Meme les 14 femmes du depute devraient etre poursuivie aussi pour les passports diplomatiques. Comme ca personne n'osera refaire. Sinon des gens plus meritant vont toujours rester en rade. C'est la raison du laxisme dans l'administration et les autres fonctionnaires. Rappelez vous le cas des eleves maitres!! Ces tricheurs et fraudeurs, une fois en fonction, ne respectent pas souvent leur travail.
Ah bon donc il faut traquer
5K recrus parmis 152K candidats, soit 3%. C'est si difficile que çà alors de trouver du travail au Sénégal. Dama waarou sakh. Le bon coté dans tout çà, c'est que les recruteurs auront le choix, normalement les 5000 qui seront pris auront un trés bon niveau, bien sur s'il n'y a pas de "yaa ma neekh" ou bras long et corruption sur ce recrutement.
A défaut de poursuivre en justice pour faux et usage de faux les candidats qui ont introduit dans leurs dossiers de faux diplômes, il faut publier dans une base de données leurs noms, prénoms, dates de naissance, numéros CNI, adresses et les faux diplômes pour qu'on puisse les identifier prochainement. En outre, il faut mener des enquêtes pour connaître la source du problème. Où est ce qu'ils ont obtenu ces faux diplômes, quelles sont les personnes impliquées dans la délivrance de ces faux documents, etc. Il faut arrêter tout suite ce phénomène car s'il prend de l'ampleur c'est tout un système qui est menacé.
ET LA POLITIQUE DES RESSOURCES HUMAINES DANS TOUT CELA ? Avant tout, un bout de phrase m’a irrité dans cet article : « le ministère pouvait les poursuivre pour faux et usage de faux ». Le verbe pouvoir en dit trop long sur notre culture de l’impunité. Le ministère doit et va les poursuivre ! Voilà ce que nous sommes en droit d’entendre et de voir. Autrement, je m’interroge aussi sur la pertinence de la méthode de recrutement. Recruter des futurs enseignants uniquement sur dossiers ? J’aurais imaginé que tous les dossiers valides soient éligibles pour passer un concours de recrutement. Ils seront fonctionnaires, non ? Passé le premier palier du test des connaissances disciplinaires par écrit, les entretiens psychologiques et tests de la solidité des dossiers pourraient suivre pour que les heureux lauréats soient légitimes et garants d’un bon cru d’enseignants. Je n’arrête, décidément pas, de m’interroger sur le rôle des hauts cadres de notre éducation nationale en supposant qu’ils existent. C’est à eux de réfléchir sur le pilotage, pas les politiciens. Le gouvernement paie, certes, mais son rôle est de laisser les vrais pédagogues penser le devenir de notre école. Nous sommes partis pour courir encore longtemps derrière une émergence qui reste encore un serpent de mer pour le sénégalais que je suis. Je ne peux que le regretter.
Sacré Sénégal, un vrai pays de voleurs et de truands. Président voleur jusqu'à être multimilliardaire, ministres detouneurs, deputes faussaires et dealers, agents de banque véreux, policiers racketteurs, etc. Bref, la totale en matière de vol et de fraude.
Wamei de grâce doleine wakh critères de sélection yi mou leer une bonne fois.
C'est bien, ça se voit le que vous l'oeil pour voir les irrégularités. Maintenant, on vous attend sur le népotisme, le favoritisme noté à Mbacké, à Ndioum et dans d'autres localités. On a bien entendu Dame Mbodji et d'autres syndicalistes.
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