Benjamin Griveaux à Paris, le 11 juillet 2019.
"Peu importe ce qu'on pense de Benjamin Griveaux aujourd'hui, cette histoire est profondément dégueulasse, et inquiétante pour la suite", a réagi peu après l'annonce vendredi l'essayiste et eurodéputé de gauche Raphaël Glucksmann : "La politique, cela ne doit pas, cela ne peut pas être ça. Ressaisissons-nous collectivement ou nous allons tous nous noyer dans la fange." Cédric Villani a de son côté dénoncé dans un tweet "une menace grave pour notre démocratie".Peu importe ce qu’on pense de Benjamin Griveaux aujourd’hui, cette histoire est profondément dégueulasse, et inquiétante pour la suite. La politique, cela ne doit pas, cela ne peut pas être ça. Ressaisissons-nous collectivement ou nous allons tous nous noyer dans la fange.
— Raphael Glucksmann (@rglucks1) February 14, 2020
Jeudi matin, Benjamin Griveaux avait connaissance de cette vidéo lorsqu'il a présenté son programme en conférence de presse, devant une centaine de soutiens et ses têtes de listes dans les arrondissements.La suite Dans la salle, plusieurs responsables politiques brillaient par leur absence, dont deux des porte-paroles, Sylvain Maillard, "parti en vacances au ski" selon un responsable, et Marie-Laure Harel. Le patron de LREM, colistier dans le XVIIe arrondissement, et ami proche de Benjamin Griveaux, Stanislas Guerini, était aussi absent.Alors que la rumeur se diffusait, l'équipe de campagne tentait d'éteindre le feu, et convoquait les élus et candidats vendredi à 9h au siège de LREM, "autour de Benjamin Griveaux" pour évoquer "la stratégie à tenir" et "le plan à mettre en place sur la base d'une proposition".Selon plusieurs sources au sein de LREM, les noms de la maire sortante du IXe arrondissement (ex-LR), proche d'Édouard Philippe, Delphine Bürkli, et de la secrétaire d'État en charge de l'Égalité femmes-hommes, et candidate en deuxième position dans le XIVe arrondissement, Marlène Schiappa, sont cités parmi les successeurs possibles de M. Griveaux en tête de liste. "Le choix reviendra aux mains du parti", plaide-t-on du côté de LREM.La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, également pressentie, a redit vendredi sur France Inter qu'elle ne "pourrait pas être candidate aux municipales" en raison de son agenda ministériel "très chargé".J’adresse à Benjamin Griveaux, ainsi qu’à sa famille, mon soutien plein et entier dans cette épreuve. Je prends acte de sa décision difficile. L’attaque indigne qu’il subit est une menace grave pour notre démocratie.
— Cédric Villani (@VillaniCedric) February 14, 2020
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