En 1989, Lyle et Erik, deux jeunes âgés de 18 et 21 ans, tuent leurs deux parents José et Kitty Menendez, à Beverly Hill (ville aisée de Los Angeles en Californie). Ce meurtre fait les choux gras de la presse américaine, tout comme le procès qui a suivi.
Les deux frères n’ont pas été condamnés en première instance. Les membres du jury n’avaient pas réussi à accorder leurs violons. En 1996, un deuxième procès s’est ouvert. A son terme, Lyle et Erik écopent de la prison à perpétuité. Le juge a refusé d’examiner les nombreux éléments qui concourent à prouver qu’ils ont été victimes d’agression sexuelle de la part de leur père.
« Le rôle du mouvement #MeToo »
Pour lui, les deux enfants avaient juste tué leurs parents pour hériter d’une fortune de 14 millions de dollars. 35 ans après les faits, le parquet de Los Angeles a demandé une révision du dossier.
Les procureurs vont demander à un juge de revoir les peines des condamnés, ce qui pourrait les « rendre éligibles à la libération conditionnelle », a déclaré le procureur George Gascon.
Il a admis que les évènements concernant le mouvement #MeToo avaient poussé le parquet à reconsidérer le dossier. « Je pense que souvent, pour des raisons culturelles, on ne croit pas aux victimes de violences sexuelles, qu’elles soient des femmes ou des hommes », a indiqué le procureur.
Notons que la série Netflix « Monsters : The Lyle and Erik Menendez Story » et le documentaire : « The Menendez Brothers » ont récemment ravivé l’intérêt pour l’affaire au pays de l'Oncle Sam.
Auteur: Bernardin Patinvoh
Commentaires (2)
Une société américaine peu imbue de valeurs humaines.
Tellement d homicides.
Aprés,ils s érigent en donneurs de leçons,voulant vendre leur modèle de société au reste du monde.
Documentaire tragique comme savent le faire les américains..:
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