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Journée sans presse, boycott des activités gouvernementales : La CAP menace...

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Vers un boycott des activités gouvernementales

 La Coordination des Associations de Presse (CAP) prévoit de boycotter toutes les rencontres gouvernementales et envisage une journée sans presse, si Pape Alé Niang n’obtient pas la liberté provisoire, vendredi prochain, lors de sa comparution devant le Juge. “S’il n'est pas remis en liberté, nous allons passer au boycott total de toutes les activités gouvernementales. Nous n’excluons pas une journée sans presse. Car, nous estimons qu'à travers PAN c’est toute la presse qu’on voudrait réduire en silence», a déclaré Momar Diongue, membre du CAP, et Directeur de publication du Vrai Journal
« Pape Alé Niang offre toutes les garanties de représentation. Il est régulièrement domicilié, il exerce sa profession dans le pays et a également sa famille ici.  Rien n’empêche l’autorité judiciaire de le remettre en liberté tout en poursuivant son enquête. Et, nous espérons que tel sera le cas lorsque ses avocats déposeront une requête de liberté provisoire lors de son face à face avec le juge », poursuit-il. 
Auteur: Absa Diongue
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Comments

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    Lg18 il y a 2 ans

    il ne faut pas parler de liberté temporaire. il a juste besoin d'être libéré parce qu'il n'a rien fait. C'est parce qu'il dénonce la mauvaise gouvernance de Macky et de son équipe qu'il veut l'emprisonner pour l'empêcher de faire son travail.

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    melakh il y a 2 ans

    boycottez faites la différence entre journaliste et journalistes activiste qui vit de deals.

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    Dans l il y a 2 ans

    Du cinéma. Allez vous reposer cela ne dérangerait en rien l'état . L'affaire de ce journaliste qui defie l'état sera bien et bel réglée. Les chiens aboient et...la caravane passe !!! 

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    reply_rrrauthor il y a 2 ans

    Si c était dans certains pays il serait pendu

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    il y a 2 ans

    .Ils viennent de comprendre que leurs parti pris et collabos indigne avec ce régime de chiens enragés leur sera fatal... C'est malheureux Les journalistes de ce pays se sont laissé divisé comme ça par ce régime mafieux.😡

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    Boulaye Cissé il y a 2 ans

    Alors que nos vaillants Lions se sont évertués avec abnégation à peaufiner l’image du Sénégal à l’international et à consolider le prestige de notre cher pays, monsieur Macky Sall s’emploie, quant à lui, à creuser une fosse oú il va enterrer image et prestige. Le président Donald Trump avait insulté tous les peuples africains en traitant nos pays de "fosses à merde" (shit-holes). Si au Sénégal on tourne délibérément le dos au progrès démocratique pour mettre en place une véritable autocratie (un pouvoir qui n'a d'autre justification et légitimité que lui-même), ne creusons nous pas une "fosse à merde" pour y enfouir les Sénégalais. Car voyez-vous, c’est précisément ce que Macky Sall s’apprête à faire en traitant la Constitution comme un vulgaire papier toilette. Il serait à l’affût et se préparerait à nous imposer un troisième mandat en dehors de toute légalité constitutionnelle ! Les prémisses ?    - le blocage en catimini d’un amendement au Protocole de la CEDEAO visant à bannir le troisième mandat en Afrique de l’Ouest ; (1) - le honteux « ni oui ni non » quant à la dissimulation d’une intention criminelle ; (2) - la mise en place d’un gouvernement dit « de combat » qui l’installe dans une logique de guerre contre l’opposition ; (3) - son refus d’identifier un candidat à sa succession à 13 mois de l’élection présidentielle ; (4) - l’accumulation d’un fabuleux trésor de guerre à coup de malversations, de détournements et de caisses noires ; (5) - les attaques contre les lanceurs d’alerte et les journalistes ; (6) - la vassalisation des corps de contrôle du processus démocratique et du maintien de l’ordre ; (7) - et maintenant une prise de parole orchestrée par les inévitables pousses-au-crime accrochés comme des sangsues à leurs privilèges indus et à leurs butins. Tout cela nous incite à suspecter une intention malveillante et criminelle : celle de violer la Constitution en toute connaissance de cause. (8) Le fera-t-il ? Tentera-t-il le troisième mandat ? Sera-t-il candidat en février 2024 ? Et ce malgré les échecs chez nous (Abdoulaye Wade) et chez nos voisins (Alpha Condé) ? Sans compter une opinion publique nationale largement hostile à un tel projet ? (y compris dans la diaspora) L’histoire se répète sous forme de farce, nous a dit Karl Marx. Malheureusement, notre président n’a pas lu Marx. D’ailleurs qui a-t-il lu (à part Paulo Coelho) ? Mais en vérité, cela dépendra de nous Sénégalais : de ce que nous attendons et exigeons du président de la République vis-à-vis de notre Constitution et de ce qui, par contre, peut être anticipé du président de BBY. Une Constitution est avant tout un engagement solennel qui maille toute une nation, qui fait de nous des citoyens et nous assigne une responsabilité individuelle et collective de respecter la loi et de faire en sorte que la loi soit respectée par tous. Au point où il nous est même exigé de dénoncer tout crime ou toute intention criminelle. Article 25-3 : « Tout citoyen est tenu de respecter scrupuleusement la Constitution, les lois et règlements, notamment, d’accomplir ses devoirs civiques et de respecter les droits d’autrui. Il doit veiller à s’acquitter de ses obligations fiscales et à participer à l’œuvre de développement économique et social de la nation ». Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, est un citoyen spécial car c’est à lui que nous avons confié la responsabilité suprême de protéger l’intégrité de notre Constitution, en notre nom à tous. Il n’en demeure pas moins un citoyen soumis comme nous tous aux édicts de la constitution et notamment en son article 25 précité. Et il le sait ! Le président de BBY par contre est un citoyen tout au plus ordinaire, certains diront même limité quant à sa capacité en tant que président de la République à comprehender les défis complexes liés au sous développement de notre pays et à son laxisme complice par rapport à la corruption éhontée de son régime. Il aspire néanmoins, et cela devient de plus en plus clair, à prolonger indûment son séjour au Palais de l’avenue Leopold Sedar Senghor. Pathétique ! Cela dit, le président de la République lui, sait pertinemment qu’il s’agit là d’un interdit absolu de notre Constitution comme il l’a écrit et comme il nous l’a dit lui-même à plusieurs reprises. Nous l’avons cru ! Monsieur Macky Sall, un président de la République ne doit pas mentir. Ni se complaire dans une litanie de promesses jamais tenues. La parole d’un président est sacrée. Surtout en Afrique. Nonobstant les gesticulations des comparses du président de BBY et les contorsions intellectuelles de ses affidés, nous savons tous que nous avons rejeté la possibilité d’un troisième mandat anticonstitutionnel au Sénégal lorsque nous l’avons signifié sans ambages au président Ablaye Wade en 2012. Et ce avec la mobilisation d’opposants de taille dont le président de l’APR de l’époque, Macky Sall. Cherchez l’erreur ! N’empêche, si nous devons recommencer soyons prêts à le faire. Monsieur Macky Sall, attention ! Un président de la République ne doit pas provoquer ses concitoyens et surtout sa jeunesse. Il leur doit respect et considération. Ce serait une erreur politique monumentale que de confondre patience et passivité. Qui plus est, nous avons par référendum en 2016, adopté des révisions à certains articles et alinéas de la Constitution dont la réduction de la durée du mandat, le nombre de mandats restant inchangé depuis 2001. Nous n’avons pas adopté une nouvelle Constitution qui prétendument remettrait les pendules à zéro. La Constitution de 2001 demeure donc toujours en vigueur avec l’interdiction d’exercer plus de deux mandats consécutifs quelque soient leurs durées. Nul n’est dupe. Que le président de BBY puisse estimer qu’il demeure l’homme indispensable pour mener le Sénégal vers « l’émergence », qu’il pense que son bilan doit lui valoir une exception à la règle, qu’il puisse s’inquiéter avec raison de son degré d’impunité après son second et dernier mandat, qu’il se soucie du sort futur de son entourage nous importent peu et je dirais même que ce sont des arguments irrecevables parce que hors sujet. Il ne peut tout simplement pas exercer de troisième mandat, sauf à violer l’esprit et la lettre de la Constitution et à commettre un crime contre la nation sénégalaise. Crime qui ne devra jamais rester impuni. Jamais ! Ni pour lui ni pour ses complices qui seront bien entendu les premiers à aller « brouter » ailleurs. Il nous faudra aller les débusquer dans leurs nouvelles prairies. Ils sont tout simplement toxiques ! Monsieur Macky Sall, un président de la République ne doit pas ramer à contre courant de l’histoire, surtout à un moment où les peuples se lèvent pour écrire leur propre histoire (Amérique latine, Sahel, Iran,…). N’ayez aucun doute, le Sénégal s’inscrit dans ce mouvement global. Arrêter la mer avec ses bras ? Ou avec des fusils ? Allons nous permettre au président de BBY d’installer notre pays dans une instabilité sociale économique et politique du fait d’un troisième mandat illégitime imposé par la ruse, la duplicité et la force ? La nation sénégalaise fait face là à l’un des plus grand défi de son histoire démocratique récente car en Afrique, troisième mandat veut dire présidence à vie et autoritarisme, surtout lorsque le pétrole et la corruption sont au rendez-vous. Ne nous berçons pas de certitudes et d’illusions : les démocraties sont fragiles et ne sont pas uniquement menacées par des hommes en uniformes mais souvent par des hommes dits « forts » issus du processus électoral et qui se croient plus “malins”que leurs pairs ou prédécesseurs. Plus malin que le peuple ? Nous sommes donc tous interpellés et nous devons tous nous dresser pour briser dans l’œuf cette intention criminelle afin de protéger notre futur. Et imposer une fois pour toutes une norme consensuelle dont le non-respect a déjà causé la perte d’une dizaine de vies humaines. Combien d’autres ? S’il y a une chose que nous pouvons et devons laisser en héritage à nos enfants et petits-enfants, c’est au moins de maintenir intact cette aspiration à la démocratie et aux libertés politiques. Allons-nous permettre au président de BBY de nous entraîner dans une régression historique et nous rabaisser au rang de régimes archaïques tels le Cameroun, le Gabon, le Tchad, le Congo, la Guinée Équatoriale…? Bien sûr que non. Nous nous devons donc de rappeler au président de la République l’essentiel de son serment. Le serment est prêté dans les termes suivants :“Devant Dieu et devant la nation sénégalaise, je jure de remplir fidèlement la charge de président de la République du Sénégal, d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, de consacrer toutes mes forces à défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale, de ne ménager enfin aucun effort pour la réalisation de l’unité africaine”. C’est tout simplement son devoir, car la Constitution est au dessus du président. Qu’il se dévêtisse donc de ses habits de chef de parti et revêtisse pour une fois ceux du président de la République. Il serait temps. À ce titre, je lui conseille plutôt de s’investir dans la résolution des conflits en Afrique comme s’y attellent les anciens présidents du Nigéria Olusegun Obasanjo (en Ethiopie), celui du Kenya Uhuru Kenyatta (en RDC) et tant d’autres avant eux après l’accomplissement de leurs deux mandats. Ou de s’emparer de la problématique de la liberté de circulation dans notre continent ou d’autres éléments du plan Afrique 2063 de l’Union Africaine. Monsieur Macky Sall, oui il y a des missions élevées et dignes pour un président de Republique après son second et dernier mandat : se mettre au service de l’Afrique ! L’alternative de forcer un troisième mandat le conduirait tôt ou tard à rejoindre la compagnie des "pestiférés" de l’histoire contemporaine de l’Afrique tels que Blaise Compaoré, Alpha Condé, Omar el Bechir, Hissen Habré, Hosni Moubarak, Idriss Deby, Ben Ali… Je répète : tôt ou tard. Vraiment, ça n’en vaut pas le coup ! À part ça, bravo à nos chers Lions dignes fils du pays. (A suivre) Pierre Sané est ancien SG d’Amnesty International.  

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    il y a 2 ans

    Il faut décreter 5 mois sans   presse ndakh senegalais nopalou ci mbélélé gui

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    Boulaye Cissé il y a 2 ans

    Alors que nos vaillants Lions se sont évertués avec abnégation à peaufiner l’image du Sénégal à l’international et à consolider le prestige de notre cher pays, monsieur Macky Sall s’emploie, quant à lui, à creuser une fosse oú il va enterrer image et prestige. Le président Donald Trump avait insulté tous les peuples africains en traitant nos pays de "fosses à merde" (shit-holes). Si au Sénégal on tourne délibérément le dos au progrès démocratique pour mettre en place une véritable autocratie (un pouvoir qui n'a d'autre justification et légitimité que lui-même), ne creusons nous pas une "fosse à merde" pour y enfouir les Sénégalais. Car voyez-vous, c’est précisément ce que Macky Sall s’apprête à faire en traitant la Constitution comme un vulgaire papier toilette. Il serait à l’affût et se préparerait à nous imposer un troisième mandat en dehors de toute légalité constitutionnelle ! Les prémisses ?    - le blocage en catimini d’un amendement au Protocole de la CEDEAO visant à bannir le troisième mandat en Afrique de l’Ouest ; (1) - le honteux « ni oui ni non » quant à la dissimulation d’une intention criminelle ; (2) - la mise en place d’un gouvernement dit « de combat » qui l’installe dans une logique de guerre contre l’opposition ; (3) - son refus d’identifier un candidat à sa succession à 13 mois de l’élection présidentielle ; (4) - l’accumulation d’un fabuleux trésor de guerre à coup de malversations, de détournements et de caisses noires ; (5) - les attaques contre les lanceurs d’alerte et les journalistes ; (6) - la vassalisation des corps de contrôle du processus démocratique et du maintien de l’ordre ; (7) - et maintenant une prise de parole orchestrée par les inévitables pousses-au-crime accrochés comme des sangsues à leurs privilèges indus et à leurs butins. Tout cela nous incite à suspecter une intention malveillante et criminelle : celle de violer la Constitution en toute connaissance de cause. (8) Le fera-t-il ? Tentera-t-il le troisième mandat ? Sera-t-il candidat en février 2024 ? Et ce malgré les échecs chez nous (Abdoulaye Wade) et chez nos voisins (Alpha Condé) ? Sans compter une opinion publique nationale largement hostile à un tel projet ? (y compris dans la diaspora) L’histoire se répète sous forme de farce, nous a dit Karl Marx. Malheureusement, notre président n’a pas lu Marx. D’ailleurs qui a-t-il lu (à part Paulo Coelho) ? Mais en vérité, cela dépendra de nous Sénégalais : de ce que nous attendons et exigeons du président de la République vis-à-vis de notre Constitution et de ce qui, par contre, peut être anticipé du président de BBY. Une Constitution est avant tout un engagement solennel qui maille toute une nation, qui fait de nous des citoyens et nous assigne une responsabilité individuelle et collective de respecter la loi et de faire en sorte que la loi soit respectée par tous. Au point où il nous est même exigé de dénoncer tout crime ou toute intention criminelle. Article 25-3 : « Tout citoyen est tenu de respecter scrupuleusement la Constitution, les lois et règlements, notamment, d’accomplir ses devoirs civiques et de respecter les droits d’autrui. Il doit veiller à s’acquitter de ses obligations fiscales et à participer à l’œuvre de développement économique et social de la nation ». Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, est un citoyen spécial car c’est à lui que nous avons confié la responsabilité suprême de protéger l’intégrité de notre Constitution, en notre nom à tous. Il n’en demeure pas moins un citoyen soumis comme nous tous aux édicts de la constitution et notamment en son article 25 précité. Et il le sait ! Le président de BBY par contre est un citoyen tout au plus ordinaire, certains diront même limité quant à sa capacité en tant que président de la République à comprehender les défis complexes liés au sous développement de notre pays et à son laxisme complice par rapport à la corruption éhontée de son régime. Il aspire néanmoins, et cela devient de plus en plus clair, à prolonger indûment son séjour au Palais de l’avenue Leopold Sedar Senghor. Pathétique ! Cela dit, le président de la République lui, sait pertinemment qu’il s’agit là d’un interdit absolu de notre Constitution comme il l’a écrit et comme il nous l’a dit lui-même à plusieurs reprises. Nous l’avons cru ! Monsieur Macky Sall, un président de la République ne doit pas mentir. Ni se complaire dans une litanie de promesses jamais tenues. La parole d’un président est sacrée. Surtout en Afrique. Nonobstant les gesticulations des comparses du président de BBY et les contorsions intellectuelles de ses affidés, nous savons tous que nous avons rejeté la possibilité d’un troisième mandat anticonstitutionnel au Sénégal lorsque nous l’avons signifié sans ambages au président Ablaye Wade en 2012. Et ce avec la mobilisation d’opposants de taille dont le président de l’APR de l’époque, Macky Sall. Cherchez l’erreur ! N’empêche, si nous devons recommencer soyons prêts à le faire. Monsieur Macky Sall, attention ! Un président de la République ne doit pas provoquer ses concitoyens et surtout sa jeunesse. Il leur doit respect et considération. Ce serait une erreur politique monumentale que de confondre patience et passivité. Qui plus est, nous avons par référendum en 2016, adopté des révisions à certains articles et alinéas de la Constitution dont la réduction de la durée du mandat, le nombre de mandats restant inchangé depuis 2001. Nous n’avons pas adopté une nouvelle Constitution qui prétendument remettrait les pendules à zéro. La Constitution de 2001 demeure donc toujours en vigueur avec l’interdiction d’exercer plus de deux mandats consécutifs quelque soient leurs durées. Nul n’est dupe. Que le président de BBY puisse estimer qu’il demeure l’homme indispensable pour mener le Sénégal vers « l’émergence », qu’il pense que son bilan doit lui valoir une exception à la règle, qu’il puisse s’inquiéter avec raison de son degré d’impunité après son second et dernier mandat, qu’il se soucie du sort futur de son entourage nous importent peu et je dirais même que ce sont des arguments irrecevables parce que hors sujet. Il ne peut tout simplement pas exercer de troisième mandat, sauf à violer l’esprit et la lettre de la Constitution et à commettre un crime contre la nation sénégalaise. Crime qui ne devra jamais rester impuni. Jamais ! Ni pour lui ni pour ses complices qui seront bien entendu les premiers à aller « brouter » ailleurs. Il nous faudra aller les débusquer dans leurs nouvelles prairies. Ils sont tout simplement toxiques ! Monsieur Macky Sall, un président de la République ne doit pas ramer à contre courant de l’histoire, surtout à un moment où les peuples se lèvent pour écrire leur propre histoire (Amérique latine, Sahel, Iran,…). N’ayez aucun doute, le Sénégal s’inscrit dans ce mouvement global. Arrêter la mer avec ses bras ? Ou avec des fusils ? Allons nous permettre au président de BBY d’installer notre pays dans une instabilité sociale économique et politique du fait d’un troisième mandat illégitime imposé par la ruse, la duplicité et la force ? La nation sénégalaise fait face là à l’un des plus grand défi de son histoire démocratique récente car en Afrique, troisième mandat veut dire présidence à vie et autoritarisme, surtout lorsque le pétrole et la corruption sont au rendez-vous. Ne nous berçons pas de certitudes et d’illusions : les démocraties sont fragiles et ne sont pas uniquement menacées par des hommes en uniformes mais souvent par des hommes dits « forts » issus du processus électoral et qui se croient plus “malins”que leurs pairs ou prédécesseurs. Plus malin que le peuple ? Nous sommes donc tous interpellés et nous devons tous nous dresser pour briser dans l’œuf cette intention criminelle afin de protéger notre futur. Et imposer une fois pour toutes une norme consensuelle dont le non-respect a déjà causé la perte d’une dizaine de vies humaines. Combien d’autres ? S’il y a une chose que nous pouvons et devons laisser en héritage à nos enfants et petits-enfants, c’est au moins de maintenir intact cette aspiration à la démocratie et aux libertés politiques. Allons-nous permettre au président de BBY de nous entraîner dans une régression historique et nous rabaisser au rang de régimes archaïques tels le Cameroun, le Gabon, le Tchad, le Congo, la Guinée Équatoriale…? Bien sûr que non. Nous nous devons donc de rappeler au président de la République l’essentiel de son serment. Le serment est prêté dans les termes suivants :“Devant Dieu et devant la nation sénégalaise, je jure de remplir fidèlement la charge de président de la République du Sénégal, d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, de consacrer toutes mes forces à défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale, de ne ménager enfin aucun effort pour la réalisation de l’unité africaine”. C’est tout simplement son devoir, car la Constitution est au dessus du président. Qu’il se dévêtisse donc de ses habits de chef de parti et revêtisse pour une fois ceux du président de la République. Il serait temps. À ce titre, je lui conseille plutôt de s’investir dans la résolution des conflits en Afrique comme s’y attellent les anciens présidents du Nigéria Olusegun Obasanjo (en Ethiopie), celui du Kenya Uhuru Kenyatta (en RDC) et tant d’autres avant eux après l’accomplissement de leurs deux mandats. Ou de s’emparer de la problématique de la liberté de circulation dans notre continent ou d’autres éléments du plan Afrique 2063 de l’Union Africaine. Monsieur Macky Sall, oui il y a des missions élevées et dignes pour un président de Republique après son second et dernier mandat : se mettre au service de l’Afrique ! L’alternative de forcer un troisième mandat le conduirait tôt ou tard à rejoindre la compagnie des "pestiférés" de l’histoire contemporaine de l’Afrique tels que Blaise Compaoré, Alpha Condé, Omar el Bechir, Hissen Habré, Hosni Moubarak, Idriss Deby, Ben Ali… Je répète : tôt ou tard. Vraiment, ça n’en vaut pas le coup ! À part ça, bravo à nos chers Lions dignes fils du pays. (A suivre) Pierre Sané est ancien SG d’Amnesty International.  

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    le sn supporter il y a 2 ans

    Non , ou vous etiez quand Pape etait dans ses derives ? Senegalais , lobbyisme ak tapale rek mognou terree avance bilay ! 

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    il y a 2 ans

    Vous faites le jeu de l opposition 

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    Djiby il y a 2 ans

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    paco il y a 2 ans

    Allez y, vos torchons ne nous interressent pas. Rien que des mensonges, des medisances etC ..... 

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    Gunman il y a 2 ans

    Le ridicule ne tue pas 🤣🤣🤣 Vous pouvez même faire un Boycott à jamais on s'en tape royalement. Quand Pape ALé transgressait les règles, où étiez vous?.

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    il y a 2 ans

    Boycottez à vie de toute façon votre utilité n'est pas importante  presse de faits divers !!!

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    il y a 2 ans

    se solidariser avec un politicien encagoulé qui cherche depuis plus de 10 ans à bruler le pays par ses fausses informations . Non le ridicule ne tue pas au Sénégal. Pape Ale fait partie d'un réseau terroriste mis en place par le délinquant sexuel SONKO qui est entrain d'etre démantelé .

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    ALPHA il y a 2 ans

    L'intimidation et la provocation et le chantage ne passeront pas, des politiciens couverts de manteau de dournalistes veulent destabiliser le pays. Mais peine perdue.  Le Sénégal n'est pas la propriété d'une bande d'opportinistes, arrivistes à la solde des multinationales voraces des recentes découvertes faites au Sénégal 

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    Nianthio il y a 2 ans

    Fermez radios et télés et vous verrez les sénégalais jubiler. Vous avez perdu votre crédibilité depuis belle lurette. Vous avez choisi d'être manipulé par des politiciens insolents. Vous êtes tout sauf journalistes 

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    Malaw il y a 2 ans

    Pape Alé Niang doit être jugé, s'il n'a rien fait il sera libéré. Si par contre ce qu'il a fait est puni par la loi (code pénal sénégalais) il faut qu'il assume sa responsabilité. C'est aussi simple. 

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    Le therapist il y a 2 ans

    Qui est la CAP, et quelle est exactement leur mission. Le gouvernement doit traquer les terroristes nationaux qui ont infiltré les médias au Sénégal. Ces personnes sont dangereuses et doivent être traquées partout où elles se cachent.

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    il y a 2 ans

    B­­o­­­n­­­j­­­o­u­­­r, j­e m'a­­p­p­e­­­lle Alissa, j'ai 21 ans) Dé­bu­­t du mo­­­dèle S­­­E­­­X­E 18+) J'a­ime êt­re photo­­­grap­hiée n­­­u­­e) Veuil­lez noter me­s phot­os à l'adr­­esse su­­­iva­­­nte -- W­­­W­­­W­­­.­X­2­1.­­F­­­U­­N

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    il y a 2 ans

    B­­o­n­­­j­­­o­­u­­r, j­­­e m'a­­p­p­­e­­lle Alisia, j'ai 21 a­ns) Dé­­bu­­t du mo­­­dè­le S­­­E­­X­­E 18+) J'a­­­ime êt­­re pho­to­­­grap­­­hi­­ée n­­­u­e) V­e­­u­­i­l­­lez no­­ter me­­­s phot­­­os à l'adr­­esse su­­i­­va­­­nte >> W­­W­­­W­.­­X­2­­1.­F­U­N id01802192

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    il y a 2 ans

    B­o­n­­­j­­o­u­r, j­­­e m'a­­­p­p­­e­lle Alisa, j'ai 21 a­­ns) Dé­­bu­t du mo­dè­le S­­­E­­­X­­E 18+) J'a­ime êt­­­re pho­to­grap­hi­ée n­­­u­­­e) V­­e­­u­­­i­­l­lez no­ter me­s phot­os à l'adr­­esse su­i­va­­­nte -> W­­­W­W­­.­X­2­­1.­­F­­U­N id01194861

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    il y a 2 ans

    B­o­­­n­j­­o­u­r, j­­e m'a­p­­p­e­­­lle Alissa, j'ai 21 a­­­ns) Dé­­bu­­t du mo­­dè­le S­­E­­X­­­E 18+) J'a­ime êt­­re pho­­to­grap­­hi­­ée n­­­u­e) V­­e­­u­­­i­­­l­­lez no­­ter me­­s phot­os à l'adr­esse su­­i­­­va­nte --> W­­­W­W­­­.­­X­2­­1.­­­F­­­U­N id01966849

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