Le 26 septembre 2002, marque une date sombre, celle du tragique naufrage du "Joola" au large de la Gambie, un événement qui continue à hanter la mémoire collective. Cette catastrophe, qui a emporté la vie de près de 2 000 personnes, demeure la plus grande tragédie maritime de tous les temps, dépassant même le tristement célèbre "Titanic" et ses plus de 1 500 victimes.
Deux décennies se sont écoulées depuis ce drame, mais les cicatrices sont toujours profondes dans les cœurs des familles touchées. Parmi elles, le récit poignant de Najib Sagna et Samsidine Haïdara, qui ont perdu 11 de leurs proches lors de ce naufrage.
Pour Seneweb, Najib et Samsidine ont accepté de revivre cette journée douloureuse du 26 septembre 2002, une journée marquée par une série de questions lancinantes qui les ont poussés à s'engager dans la quête de justice dans cette affaire.
Le 26 septembre 2002, une journée orageuse sur les rives de la Gambie s'est transformée en cauchemar inimaginable lorsque "le Joola", surchargé de passagers, a chaviré dans les eaux tumultueuses de l'océan Atlantique. C'était un voyage qui aurait dû les mener vers Dakar, mais qui s'est transformé en une tragédie inoubliable.
Pour Najib et Samsidine, la perte de leurs 11 proches en une seule journée est une douleur qui ne s'est jamais atténuée. Les visages souriants et les voix chaleureuses de leurs bien-aimés continuent de hanter leurs souvenirs.
Mais au-delà de la douleur personnelle, c'est le besoin de réponses qui les anime depuis 21 ans. Les familles des victimes ont été confrontées à de nombreuses questions sans réponse. Comment un tel désastre a-t-il pu se produire ? Pourquoi "le Joola" était-il surchargé ? Qui était responsable de cette tragédie ? Ces questions persistent et sont devenues le moteur de leur quête de justice.
Le naufrage n'est pas seulement une tragédie personnelle pour Najib et Samsidine, mais aussi une tragédie nationale pour le Sénégal. Les 21 années écoulées ont été marquées par des efforts inlassables pour obtenir la vérité, pour que justice soit rendue aux victimes et que leurs âmes puissent reposer en paix.
Auteur: Moustapha TOUMBOU avec Seneweb TV
Comments
COMMENT S’ATTACHER À UN PEUPLE QUI N’EST ATTACHÉ À RIEN ? Le 26 novembre doit être une date particulière pour le peuple sénégalais. Oui, c’est bien ce jour -là que l’inimaginable est devenu réalité pour notre nation qui payait sa propension à l’indiscipline au prix fort de deux milliers de vie perdus. Collectivement nous avions fauté et nous continuons d’ailleurs avec nos mêmes travers. Collectivement, à ceux qui nous avaient quitté, nous avions promis de ne pas les oublier. Pourtant, en ce funeste jour anniversaire, on nous parle de tout et de rien mais pas grand-chose pour saluer des âmes innocentes disparues à qui on doit au moins un geste, une parole, une prière. Il a fallu la presque fin de journée pour qu’un seul article leur soit dédié. Il aura fallu moins de vingt ans pour que le drame du Joola soit banalisé, enfoui comme nombre de corps jamais retrouvés. Voilà ce qu’un peuple est capable de faire pour honorer ses enfants perdus. Et ce peuple est bien le mien, je n’y peux rien. Dites-moi simplement comment on peut s’attacher à pareil peuple que plus rien ne semble toucher, émouvoir.
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