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Ministère des Finances et du Budget : 7003,6 milliards de FCFA pour 2024

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 Le budget du Ministère des Finances et du Budget est arrêté à 453 107 255 439 FCFA en autorisations d'engagement (AE) et 422 432 401 099 FCFA en crédits de paiement (CP). Il est réparti entre 11 programmes pour l’exercice 2024. Toutefois le ministre qui fait face aux parlementaires pour l’examen dudit budget a précisé qu’il est de 7003,6 milliards de FCFA. « Il ne faut pas faire de confusion, il s’agit de comparaison et de comparabilité. Sur la base de la LOF numéro 2001-09 du 5 octobre 2001 il est possible de comparer les budgets de 1960 à 2020 » dit-il. Selon lui, en 2020 une nouvelle LOLF est intervenue pour exclure du budget, l’amortissement de la dette. « Il sera question soit de rajouter l’amortissement de la dette de 248,21 milliards au montant de 5755,39 milliards de FCFA du budget ou de procéder à un exercice de retrancher de tous les budgets antérieurs à 2020 l’amortissement de la dette afin de procéder à une bonne comparaison », explique en outre le ministre.
 
En effet, poursuit le ministre, en comparaison à l'ancienne méthode comptable, les chiffres de la Loi de Finances de 2024 sont de 7 003,6 milliards FCFA, si on y ajoute l'amortissement de la dette d'un montant de 1 248, 21 milliards de FCFA. 
Sous l'emprise de la loi organique relative aux Lois de Finances n°2001- 09 du 15 octobre 2001,  il est ainsi réparti  : 578,3 milliards FCFA, dépenses de personnel : 1442,5 milliards FCFA, acquisitions de biens et services 428,4 milliards FCFA, transferts courants 1 248,5 milliards FCFA, dépenses d'investissement sur ressources internes 1134,7 milliards FCFA, dépenses d'investissement sur ressources externes: 701,6 milliards FCFA, dépenses des comptes spéciaux du Trésor: 221,5 milliards FCFA, amortissement de la dette: 1248,2 milliards FCFA.
 D'ailleurs, explique-t-il, « l’économie sénégalaise reprend lentement mais sûrement son dynamisme d'avant crise, après trois années de démonstration d'une résilience rarement observée ». Avant de rappeler les importants résultats de son Département, au titre de la gestion écoulée de 2022 et de celle en cours.
 
Mamadou Moustapha Ba a souligné que son département a exécuté en 2022 et en 2023 neuf (9) programmes budgétaires comprenant cinq (5) programmes métiers, un (1) programme support et trois (3) programmes Comptes spéciaux du Trésor.  Quant à la situation d'exécution financière, elle est ressortie avec un taux de 97,84% en 2022.
 
Aussi, pour atteindre la cible communautaire de déficit budgétaire de 3% à moyen terme et les objectifs de l'État en matière de mobilisation des recettes permettant de réaliser en 2024, un taux de pression fiscale de 19,4%, mais aussi  d'améliorer grâce à la Stratégie de gestion de la dette à moyen terme (SDMT), le profil de la dette avec une politique prudente d'endettement et continuer  le suivi et la supervision du secteur financier et d'accentuer les efforts dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, le ministre dit poursuivre le dynamisme de mise en œuvre des réformes budgétaires financières, de consolidation budgétaire et de performance.
 
Auteur: Yandé Diop
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Comments

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    YEURMANDE il y a 1 an

    Bonjour MONSIEUR LE PRESIDENT MACKY SALL nous 06 ex agents  fonctionnaires de l' ARM nous vous demandons de nous  payez de grace on a été licencié abusivement voir arret cour supréme nous savons que vous serez trés sensible car nous vivons une situation catastrophique 

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    Jim il y a 1 an

    Nous sommes à un moment crucial de notre histoire où nous devons regarder en face une réalité douloureuse : la mal gouvernance et la prévarication des deniers publics qui ont été les fléaux affligeant notre nation. Le gaspillage du budget, l'endettement excessif du pays et les abus de pouvoir perpétrés par une oligarchie politico-maraboutique ont gangrené notre système. Les fonds publics, fruits du labeur de chacun d'entre vous, sont dilapidés sans scrupule, détournés de leur véritable destination : l'amélioration des conditions de vie de tous les citoyens. Au lieu de servir l'intérêt général, ils servent les intérêts égoïstes d'une minorité au pouvoir. Ces agissements ont un impact dévastateur sur notre société. Les masses laborieuses, celles qui travaillent dur pour faire avancer notre nation, en paient le prix fort. Les ressources qui devraient être investies dans l'éducation, la santé, l'emploi et le développement économique sont gaspillées, ce qui laisse des pans entiers de notre population dans la pauvreté et la précarité. L'endettement excessif, qui grève nos finances publiques, hypothèque l'avenir de nos enfants. Il entrave notre capacité à investir dans des secteurs clés pour assurer un avenir prospère et durable. Cette dette, contractée sans véritable bénéfice pour le peuple, est un fardeau que nous transmettons aux générations futures. Cette oligarchie politico-maraboutique, dont les intérêts personnels priment sur l'intérêt général, doit rendre des comptes. Leurs actions ont entravé le progrès et ont créé un fossé entre ceux qui détiennent le pouvoir et ceux qui en subissent les conséquences. Ils ont affaibli la confiance du peuple envers ses dirigeants et sapé les fondements mêmes de notre démocratie. Il est temps de dire « assez ». Assez de corruption, d'enrichissement personnel au détriment du peuple, assez de détournement des ressources qui devraient servir à construire un avenir meilleur pour tous. Il est temps d'exiger la transparence, la responsabilité et la reddition de comptes. Nous, en tant que citoyens, avons le droit et le devoir de demander des comptes à nos dirigeants. Nous devons exiger des réformes qui garantissent une gestion responsable des deniers publics, qui mettent fin à l'impunité et qui favorisent la justice sociale. Ensemble, unissons nos voix pour réclamer un changement radical. Exigeons des dirigeants qu'ils respectent leurs engagements envers le peuple. Unis dans notre quête pour une gouvernance juste et transparente, nous pouvons bâtir un Sénégal où la prospérité est partagée par tous. Merci.

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