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Monday 28 April, 2025
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Violences électorales : Une plateforme lancée pour prévenir et atténuer

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 Le Sénégal a connu des événements violents liés à la politique. À la veille de l'élection présidentielle dans une atmosphère tendue, la prévention et l'atténuation de la violence électorale dans le cadre du processus électoral de février 2024 deviennent une nécessité. C’est dans ce contexte que s’inscrit le projet du Réseau ouest-africain pour l'édification de la paix (WANEP-Sénégal) qui est actif depuis des années dans le domaine de la consolidation de la paix à travers la prévention et la gestion pacifique des conflits. 
En effet, WANEP-Sénégal a mis en place un certain nombre de mécanismes, dont le Groupe national de réponses électorales (GNRE). Il s'agit d'une plateforme multiacteurs composée d'organisations de la société civile, de représentants d'institutions de la République ainsi que des experts de la question électorale. « Sur la base des leçons tirées des expériences de 2019 et 2022, le groupe s'appuie sur trois autres extensions thématiques multiacteurs pour améliorer sa collaboration avec les forces de sécurité, les partis politiques et les organisations de jeunes et des femmes », selon Alfred Gomis son coordonnateur national.
 
La structure va analyser les données sur les risques de violence dans le cadre de l'élection présidentielle. Elle va proposer des stratégies de prévention et d'intervention pour les prévenir ou les atténuer. Cela dans le cadre de sessions de travail autour des données et rapports d'alerte qui seront soumis en provenance des systèmes d'alerte précoce, des experts et des moniteurs déployés dans les zones à risque de violence électorale. 
À noter que le GNRE entre dans le cadre du projet régional de «Suivi, analyse et atténuation de la violence électorale - E-MAM 2023-2026 » financé par l'Union européenne et mis en œuvre en partenariat avec la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), le Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS), le Réseau des commissions électorales de la CEDEAO (RESAO) et l'Union africaine (UA). 
Par ailleurs,  Christophe Casas, chargé de programme Gouvernance de l’Union européenne, a signifié les régimes militaires qui existent en Afrique et tout l’engouement et l’excitation autour du changement de régime avec pour la première fois une élection présidentielle au Sénégal sans la candidature du président sortant.  Il invite tout de même à un raffermissement du contrat social qui est gage de démocratie.  
Le projet intervient dans onze pays d'Afrique de l'Ouest : le Liberia, Mali, Burkina Faso, Gambie, Guinée-Bissau, Ghana, Togo, Guinée, Côte d'Ivoire, Niger et le Sénégal.
Auteur: Yandé Diop
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Comments

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    il y a 1 an

    De faux culs ki veulent  sauver ce regime 

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    il y a 1 an

    Celui qui incarne la violence, Mr Gatsa Gatsa et Mortal Kombat est en prison et observe la grève de tappalé. Ces moutons sont attendus de pieds fermes par les FDS.

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    il y a 1 an

    Fou deug Amoul, jiam doufa Am

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    Nianthio il y a 1 an

    Jam par force ou bien l'état est pour mettre de l'ordre.  Allez demander ceux qui sont en prison  et ils vous diront que si c t à reprendre ils ne le feront pas. Les uns ont perdu leur job, d'autres ont hypothéqué leur avenir 

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    il y a 1 an

    la bonne stratégie c'est simplement oser dire la verité à MACKY SALL 

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    Joe King il y a 1 an

      Le regime de Macky Sall est un regime de voyous qui s'est accapare de l'Etat senegalais qu'ils dirigent avec des methodes mafieuses. Depuis les independances jamais un regime africain n'a ete aussi brutal et aussi violent a l’endroit de sa jeunesse. Macky a tue des centaines de jeunes par balles reellles, il a jette en haute mer les corps de centaines de jeunes qui ont ete arretes et tortures a mort par la police. Des milliers de jeunes sont croupis en prisons et des centaines d'autres encore portes disparus. Ce n'est ni un dialogue national ni des elections qui mettront fin a un regime dictatorial et sanguinaire. Macky et son regime ont tellement tue et tellement vole l'argent du contribuable senegalais qu'ils ont peur d'organier des elections democratiques et transparentes qu'ils savent perdues d'avance. Le peuple senegalais ne fait pas confiance a des elections organisees par Macky Sall. Je lance donc solennellement un appel au peuple senegalais pour mener une insurrection generale et continue jusqu'au depart de Macky Sall et de son regime. Un gouvernement de transition de 4 mois organisera comme prevu, les elections presidentielles au mois de Fevrier prochain.Un seul mot d'ordre : le depart immediat et sans condition de Macky Sall.  The regime of Macky Sall is a regime of thugs who have taken over the Senegalese state that they run with mafia-like methods. Since independence, never has an African regime been so brutal and violent with its youth. Macky killed hundreds of young people with live ammunition, he threw the bodies of hundreds of young people into the high seas who were arrested and tortured by the police. Thousands of young people are languishing in prisons and hundreds more are missing. It is neither a national dialogue nor elections that will put an end to a dictatorial and bloody regime. Macky and his regime have killed and stolen so much Senegalese taxpayers' money that they are afraid to organize democratic and transparent elections that they know are lost in advance. The Senegalese people do not trust the elections organised by Macky Sall.   I therefore solemnly appeal to the Senegalese people to lead a general and continuous insurrection until the departure of Macky Sall and his regime. A 4-month transitional government will organize, as planned, presidential elections next February. There is only one watchword: the immediate and unconditional departure of Macky Sall.    

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