Créer des emplois structurels, lutter contre la précarité sociale et consolider le processus de paix dans cette partie Est du département de Ziguinchor adossée à la Guinée Bissau: tels sont les objectifs de la mise en place de l’agropole d’Adéane, un tissu industriel devant assurer la valorisation des filières mangues, anacardes et maïs. Ce projet de l’Agropole Sud, d’un coût de 159.7 milliards vient renforcer le dispositif incitatif destiné à booster le dynamisme économique de la région, selon le directeur général de l’agence nationale pour la relance des activités socioéconomiques en Casamance (Anrac).Avec un investissement public de 56 milliards et 103 milliards d’investissement privé, Ansou Sané pense que le projet fera désormais de la Casamance une zone touristique nationale d’intérêt spécial et du dragage du fleuve Casamance une réalité. Aussi s’engage-t-il à accompagner ce projet, dans un esprit de collaboration avec tous les acteurs qui y sont engagés, par la mobilisation sociale de l’ensemble des communautés concernées. Pour rappel ce projet intervient dans un contexte marqué par l’ouverture d’une nouvelle ère d’émergence en Casamance. Cela est favorisé selon toujours le Dg de l’Anrac, par le retour de la paix et des efforts considérables fournis par le Gouvernement dans le désenclavement interne et externe et dans le renforcement des facteurs de production notés dans l’énergie avec l’accroissement des capacités de production de la centrale de Boutoute avec un financement de 8 milliards de francs.