Kaffrine a lancé officiellement la cinquième édition de la Semaine nationale de la santé de la mère et de l’enfant. Cette cérémonie a été présidée par le gouverneur de la région, Moustapha Diaw, qui a souligné l’importance de cet événement dans l’amélioration des performances des programmes de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile, de l’adolescent et de la nutrition.
« Cette semaine, au-delà de son caractère promotionnel, constitue une étape majeure dans notre recherche permanente d’un accès universel à des services de qualité, sans exclusion, en droite ligne avec la vision du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye », a déclaré le gouverneur.
Il a également rappelé les objectifs du ministère de la Santé et de l’Action sociale à l’horizon 2030 :
- Réduire la mortalité maternelle à 70 décès pour 100 000 naissances vivantes.
- Réduire la mortalité néonatale à 10‰ naissances vivantes.
- Réduire la mortalité infantile à 20‰ naissances vivantes.
« L’État s’est engagé à renforcer les moyens nécessaires pour atteindre ces objectifs ambitieux, en allouant 12 % du budget national au secteur de la santé », a-t-il précisé. Malgré ces efforts, des défis importants subsistent, notamment dans l’utilisation des services de santé de la mère et de l’enfant.
Pour sa part, le directeur régional de la Santé, le docteur Mbaye Thiam, a rappelé l’enjeu de cette semaine. « Aujourd’hui, la santé de la mère et de l’enfant est inscrite dans l’agenda de transformation 2035 du Sénégal. Cette semaine vise principalement à sensibiliser les populations et à promouvoir l’offre de services, notamment en planification familiale, identifiée comme une stratégie clé pour réduire la mortalité maternelle et infantile. »
Durant toute cette semaine, des consultations et des services de planification familiale seront offerts aux populations. « En 2024, la région de Kaffrine a enregistré 27 décès maternels et 317 décès néonatals, soit presque un décès par jour. C’est alarmant ! Il est temps d’intensifier nos efforts, main dans la main avec les communautés, pour réduire ces chiffres », a insisté Dr Thiam.
Mouhamadou Moustapha Dieye, représentant du directeur de la Santé de la mère et de l’enfant, a rappelé que malgré les progrès réalisés, notamment l’augmentation du taux de prévalence contraceptive de 12,1 % à 26,26 % entre 2012 et 2023, des défis demeurent. « Les principales causes de mortalité maternelle restent l’hémorragie, l’hypertension artérielle, les avortements à risque, le paludisme et le VIH, aggravées par des facteurs socio-économiques comme l’accès limité aux ressources et à l’éducation. »
Le lancement s’est tenu au poste de santé de Niahene, dans le district sanitaire de Malem Hodar, où l’infirmière cheffe de poste et son équipe ont été saluées pour leur excellent travail.
Cette cinquième édition de la Semaine nationale de la santé de la mère et de l’enfant est donc une opportunité majeure pour renforcer les stratégies de lutte contre les décès évitables et améliorer la santé des mères et des enfants dans la région de Kaffrine.
Auteur: Mor KA
Comments
Diomaye moy sonko. Hypocrites les sénégalais ! Vie chère Le pays en rouge Justice manipulée Mensonges partout Mensonges partout Et personne n en parle! Les intellectuels ont préféré ont préféré mettre leus stylos dans leurs Qs La société civile a choisi de ĺechet les Qs des politiciens menteurs
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Ce ne sont pas des constations tragiques qui vont réduire la mortalité infantile et maternelle, encore moins le blabla inutile. Cette question doit être gérée par la ministre en urgence. Nul n'ignore que les mutilations génitales sont les principales causes de mortalité chez la femme lors d'accouchements difficiles, les jeunes femmes à peine sorties de la puberté enceintes 1 fois par an en sont les premières victimes ainsi que les femmes avec 6 ou 7 grossesses consécutives non espacées.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Saloperie de modérateurs où sont passés les commentaires qui les faisaient bander ?
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Le mal est que les sénégalais ne savent plus parler !!! Insultes et déversement de propos diffamatoires tout le temps. Et pourtant beaucoup d'entre eux vont souvent à la mosquée ou à l'église. Des millions, musulmans pour la plupart, font même parti de dahiras. Ils diffamment, insultent gravement et gratuitement les gens et immédiatement après vont aux dahiras. Haraam tout ça. Allah n'accepte certainement pas cette façon d'être musulmans. Dieu seul sait !!!
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
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