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Conservation de l’oignon : Une prime à trois étudiantes pour leur recette magique

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Conservation de l’oignon : Une prime à trois étudiantes pour leur recette magique

Le projet AICCRA a organisé un Hackathon sur les pertes post-récoltes avec 189 postulants. Il s’agissait d’apporter une invocation afin de minimiser les pertes post récoltes. Dans ce contexte de changement climatique, il est impérieux d’inventer les leviers de résilience en tenant compte des couches les plus vulnérables. « La forte composante genre était aussi un critère phare parce qu’il faut prôner l’intégration des femmes et la prise en charge de leurs besoins. Le projet doit aussi être viable et le produit doit susciter une demande sur le marché » a expliqué Ena Derenoncourt de l’Alliance Biodiversité Ciat. Elle s’est exprimée en marge du « Café de l'Entrepreneuriat autour de l’innovation sur les post-récoltes, la stratégie de valorisation des produits locaux, l’accès aux marchés et aux ressources financières et la souveraineté alimentaire organisé par la DER/FJ.
L’activité entre dans le cadre de la Semaine Mondiale de l’Entrepreneuriat qui est célébrée du 13 au 17 novembre 2023. « C’est dans ce contexte qu’après une première sélection, 18 équipes ont présenté leur projet et Aar Sunu Soblé a été choisi.  Une prime leur est accordée et elles seront accompagnées par la Der/FJ ».
Aïssatou Djigo, élève ingénieur agronome à l’école nationale supérieure d’agriculture de Thiès et Ndeye Maïmouna Ndour et Coumba Thiam, composent l’équipe « Aar Sunu Soblé »   qui a développé une startup pour résoudre une partie des problèmes des pertes post récoltes dans la filière de l’oignon. « Nous avons constaté que l’oignon est un produit phare dans les plats sénégalais. Mais la filière fait face à des difficultés de stockage. De ce fait, les paysans sont ainsi pressés de vendre leur production et il y a un déséquilibre notoire entre l’offre et la demande qui fait que le ravitaillement continu du marché fait défaut », invoque Aïssatou Djigo.  
Son équipe a proposé des emballages en coton et tige de mil. « Le coton a des propriétés d'isolation thermique, les tiges de mil possèdent un élément qui permet aux bulbes de garder leurs caractéristiques tout le long du transport et des chaînes de commercialisation » a expliqué l’étudiante.
Le projet « est à l’étape d’idéation, les prototypes et le lancement seront faits après la collecte de matière première qui est la difficulté principale. L’apport du partenaire sera important avec surtout les réseaux qui seront tissés avec les producteurs dans le bassin arachidier et la Sodefitex pour fournir le coton ».
Auteur: Yandé DIOP et Omar PENE
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Comments

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    Sow ma il y a 1 an

    Bravo. C'est rassurant de voir l'école se focaliser sur nos propres problèmes.  PS: je crois que "innovation " qu'il faut dire à la place d" invocation ". Merci et bon courage à tout jeune étudiant. Le champ des possibles est large.

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    il y a 1 an

                IL NE FAUT PAS RÉINVENTER LA ROUE Tous récemment sur BBC il a été présenté l'effet du réchauffement climatique sur les récolte de l'oignon cultivé en millions de tonnes en Inde, et il a été démontré comment pour contourner les difficultés de conservation et de magasinage les agriculteurs ont recours à une vieille méthode très efficace de conservation de l'oignon en séchant l'oignon tranché au soleil avant de le mettre en sachet. Alors comment comprendre que des Sénégalais dont l'oignon est un produit nouvelle puissent prétendre inventer quelque chose de nouvelle sur un produit millénaire dont l'origine est en Inde et connu dans le monde par la ROUTE DES ÉPICES à l'origine de la découverte de l'Inde 

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    il y a 1 an

    et les ballots de paille, le riz non utilisé  ? il faut opter pour des solutions plus durables en utilisatn des produits en fin de vie 

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    il y a 1 an

    femme=GENRE=gordjiguène !!!! REVEILLEZ-VOUS !!!

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    Senegalais il y a 1 an

    Le pourrissement des oignons est lié au non respect des itineraires technique . Avec une mauvaise fertilisation des oignons forcement  ils vont pourrir. Il est temps d'integrer de nouveaux formules d'engrais de fond adaptés à l'oignon et aux methodes de cultures des paysans

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    reply_author il y a 1 an

    Pour ta gouverne, on produit de l'oignon au Sénégal depuis les années 1970. On est doté d'un cerveau pour ne pas copier tout ce qui se fait ailleurs

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    il y a 1 an

      Le projet « est à l’étape d’idéation, ..." attendons un peu encore😃

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    reply_author il y a 1 an

    méchant . bois de l'eau

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    reply_author il y a 1 an

    cheuuuuu il faut encouager et on passe à une autre étape

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    reply_author il y a 1 an

    LA ROUTE DES ÉPICES (Google) date de la découverte des continents par la marine Anglaise, L'OIGNON, LE POIVRE, L'AÏL etc sont venus de l'Inde et finissent par être adoptés par l'Europe et le reste du monde du Pakistan au pays du Golfe sont fournis en Oignons par ce pays qui a une tradition de conservation de l'oignon qui a fait ses preuves pourquoi on se fatigue a essayer de réinventer des méthodes non testées avec des gens qui n'ont pas une tradition de culture de l'oignon dans un pays qui tout juste vient d'adopter ce produit.

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    il y a 1 an

    On ne produit de l'oignon au Sénégal que depuis 1970  ? Lolou diakhalnama . Moi qui  croyait  en avoir vu dans les champs des lebous du Cap vert bien avant cette date.? WALLA da ma commencé nakh ? 

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    reply_author il y a 1 an

    C'est ainsi que la route des Indes (ou routes des épices) fut découverte. Cette découverte fut, à cette époque, une véritable révolution. Cette route désigne, en réalité, une route maritime directe entre l'Europe (c'est à dire l'Espagne et le Portugal) et les Indes. La route des Inde a permis la découverte des épices : l'oignon, cumin, curcuma, curry, poivre, gingembre moulu, paprika, piment doux, noix de muscade, clou de girofle, safran… Les aromates : persil, basilic, ciboulette, aneth, cerfeuil, coriandre, romarin, ail, oignons, échalotes.... Il faut à la recherche de connaissances sur la ROUTE DES ÉPICES évoluer vers sa juxtaposition avec la ROUTE DU SOIE. L'histoire est longue et complexe, il faut éviter d'ignorer les péripéties et les connaissances obtenues pour éviter de répéter des erreurs lourde de conséquences, ici les méthodes de conservation de l'oignon sont anciennes et bien connues, pour alors allez chercher autres choses.

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    Molly il y a 1 an

    Pour ta gouverne, la chemise et la cravate viennent d'où ? de l'Occident ? Que non !!! Elles viennent de la Turquie. Que dire de l'encre, de l'imprimerie, du papier, de la poudre à canon tous venus de Chine ? Toutes ces trouvailles sont à l'heure actuelle adoptées, appropriées et caporalisées par l'Occident. Saa waaye démal took té né paate !

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    bouki il y a 1 an

    PS: je crois que "innovation " qu'il faut dire à la place d" invocation ". MERCI MERCI MERCI MERCI MON GRAND.

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    reply_author il y a 1 an

    Meme si l'Inde a devancé le Senegal dans la production de l'oignon, l'usage de ce condiment est tres different! Au Senegal je doute que la forme séchée soit prisée par les ménagères! Les pratiques culinaires sont aussi à considerer 

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    reply_author il y a 1 an

    1000000% ok avec vous! avec cette urée que les gens utilisent n'importe comment....franchment y a du boulot!

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    reply_author il y a 1 an

    1000000% ok avec vous! avec cette urée que les gens utilisent n'importe comment....franchment y a du boulot!

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    reply_author il y a 1 an

    Cette année 1970 n est pas exacte  Mbaye thioune Wade a publié en 1965 un mémoire intitulé problèmes d aménagement des 'iayes a l enea  Iil a soutenu à l ise de la faculté des sciences de l université de dakar la première thèse d environnement  Il est enseignant d urbanisme et de développement durable à l esp de Dakar département génie civil  Tel 77 325 50 97  

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    reply_author il y a 1 an

    C est faut de dire que le Sénégal produit de l oignon depuis 1970 voir problème d aménagement des niayes par mbaye thioune Wade enea 1965 dans google aussi

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