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Déthié Fall : "Personne ne peut envisager qu'Ousmane Sonko soit écarté de la présidentielle"

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Déthié Fall : "Personne ne peut envisager qu'Ousmane Sonko soit écarté de la présidentielle"

Dans moins de huit mois, les Sénégalais seront appelés aux urnes pour élire leur futur président de la République. L'effervescence de cette échéance se fait déjà sentir, avec les tensions politiques rencontrées dans le pays. 
Invité du journal Afrique sur TV5 Monde, Déthié Fall, président du Parti Républicain pour le Progrès (PRP), a commenté l'actualité sénégalaise. Le candidat déclaré à la prochaine présidentielle a d'abord abordé la question relative à son projet de société. 
Le membre de Yewwi Askan Wi a déclaré que la souveraineté alimentaire, l'éducation de qualité, le renforcement du système de santé et l'amélioration de l'architecture urbaine sont ses priorités.
Le 1er juin dernier, Ousmane Sonko a été condamné à deux ans de prison ferme pour corruption de la jeunesse, dans l'affaire qui l'oppose à Adji Sarr. Ce verdict relance les doutes quant à sa possible participation à la prochaine élection présidentielle. 
Cette éventualité est inenvisageable pour Dethié Fall. "Personne ne peut accepter et envisager qu'Ousmane Sonko, qui est porteur d'espoir, soit écarté de cette présidentielle", a-t-il déclaré.
Interrogé sur le fait de renoncer à sa candidature en cas de participation d'Ousmane Sonko, Déthié Fall a répondu par la négative. Il a soutenu que selon la charte de Yewwi Askan Wi, tous les leaders peuvent se présenter à l'élection présidentielle en raison du mode de scrutin à deux tours. 
S'appuyant sur ce point en évoquant la problématique de l'éparpillement des voix, Déthié Fall estime que ce processus est privilégié, car chaque candidat recevra les voix de ses partisans et sympathisants, luttant ainsi contre les votes par défaut.
Outre la question de la participation d'Ousmane Sonko, une autre interrogation concerne la probable candidature du président sortant, Macky Sall. À ce sujet, Déthié Fall est clair : "C'est une hypothèse que nous n'envisageons pas. Nous utiliserons tous les moyens démocratiques à notre disposition pour empêcher le président Macky Sall de se présenter".
Auteur: Moustapha TOUMBOU
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Comments

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    il y a 1 an

    ousmane sonko le perroquet de la rue publique de par son bec il sest disqualifie  macky ne se presentera pas mais sonko ne sera pas legallement eligible cest fini pour lui    

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    Espoir il y a 1 an

    Ce joufflu se croit intelligent. Il sait bien que Sonko ne participera pas. Il fait du radicalisme en espérant récupérer les militants de Sonko. Or ceux ci ont déjà vendu leur âme au diables 

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    il y a 1 an

    Mais que faites vous des décisions de justice?

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    il y a 1 an

    Macky et sa femme ont volé tout l'argent de la république,c'est pourquoi il s'accroche à la dame justice,soit que Macky enlève l'inéligibilité de Sonko soit il n'y aura pas d'élections dans ce pays.N'est que le pseudo général de salon Moussa fall avait assuré à Macky loufi amon dou fi amateu,3e vague en téléchargement 

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    xxx il y a 1 an

    ki mo niakk fouleu .. Dethiè hana sonko moleu gueun ??? thimm dolen rouss maar taatou sonko tout le temps 

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    Non à l’injustice il y a 1 an

    La justice n'est pas rendue au nom du peuple mais au nom de Macky et sa femme,moi j'ai été informé il y'a trois de cela que Sonko allait être condamné pour corruption à la jeunesse pour une peine de deux ans ferme et direction kedougou .En ce moment ni le juge encore moins la date du procès n'étaient pas officiel.De la même manière six mois avant le procès de Khalifa j'ai été informé qu'il ne sera pas candidat qu'il sera condamné.En ce qui concerne les procès politiques la décision vient directement du palais de la république tout le reste n'est que mise en scène,un procès politique ne se gagne pas au tribunal mais dans la rue,les magistrats alimentaires du Sénégal ont trahi leurs serments,mais heureusement qu'il y'a une jeunesse courageuse prête à mourir pour combattre l'injustice 

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    joe il y a 1 an

    personne ne veut avoir 1 president violeur pour les imbecile maybe

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    il y a 1 an

    Mais parle pour toi j en ai marre de te voir defendre toujours ce messieur deja hors course

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    il y a 1 an

    Pour tant c est ce qui va ce passer tu est qui pour imposer un prisonnier je me demande avec tout cette anarchis comment vous aller gérer le pays si vous arrivez au pouvoir ?

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    il y a 1 an

    Pour tant c est ce qui va ce passer tu est qui pour imposer un prisonnier je me demande avec tout cette anarchis comment vous aller gérer le pays si vous arrivez au pouvoir ?

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    il y a 1 an

    Pour tant c est ce qui va ce passer tu est qui pour imposer un prisonnier je me demande avec tout cette anarchis comment vous aller gérer le pays si vous arrivez au pouvoir ?

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    Lass il y a 1 an

    Lui il l'imagine très bien, il y pense grave. Genre, je ramasse quelques miettes de l'électorat du gars

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    Avis il y a 1 an

    Dethier sois logique, Sonko s'est elimine lui-meme en allant frequenter les bordels. Je ne sais vraiment pas ce qui lui est passe dans la tete. regarder la ralite en face. Macky ne l'a jamais amene de force au bordel. Il y est alle, il a aime l'experience, il y est reparti pas moins de 5 fois. Soyez logique, il n'y a pas eu de piege 5 fois, c'est insence. C'est juste un inconscient qui a donne a ses adversaires des arguments, comme lui il a des arguments sur les malversations financiaires de ses adversaires, c'est aussi simple que cela. Seule Adji Sarr peut le pardonner et non Macky.

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    il y a 1 an

    certaines pensées trahissent  analyse psycho, ce dernier voudrait incarner le sosie de Sonko il sait que Sonko est agonisant pour 2024 il joue son va tout pour être le plan b

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    Irving il y a 1 an

    Je ne savais pas que ce Dethié était un humoriste. 

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    reply_author il y a 1 an

    ce gars est pathétique ,il se comporte comme une pute a sonko,avec ses grosses fesses.

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    il y a 1 an

    On n'arrête que les gens des autres ethnies.  Pas un seul poular.  Même Doumbourou est libre  Et les FDS non poular laissent faire sans prendre position car ils sont plus nombreux. Ils trahissent leur ethnies pour se courber devant les touks. Allez y, soyez des hommes courageux,  exterminer cette minorité qui veut occuper tous les postes stratégiques avec votre aide. Capitaine Touré à montré la voie.  Il ne faut pas démissionner,  mais arrêter et mettre au gnouf ou abattre cette minorité peureux qui vous manipuler par intimidation . Venez joindre le peuple. Car après vous allez aussi subir cette crise après votre sale boulot. Finir cette dictature,    

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    il y a 1 an

    Démocratie et libertés à terre. Courage au Président Ousmane SONKO.  Président Déthié FALL, toujours loyal avec ses compagnons.

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    reply_author il y a 1 an

    On n'arrête que les gens des autres ethnies.  Pas un seul poular.  Même Doumbourou est libre  Et les FDS non poular laissent faire sans prendre position car ils sont plus nombreux. Ils trahissent leur ethnies pour se courber devant les touks. Allez y, soyez des hommes courageux,  exterminer cette minorité qui veut occuper tous les postes stratégiques avec votre aide. Capitaine Touré à montré la voie.  Il ne faut pas démissionner,  mais arrêter et mettre au gnouf ou abattre cette minorité peureux qui vous manipuler par intimidation . Venez joindre le peuple. Car après vous allez aussi subir cette crise après votre sale boulot. Finir cette dictature,  

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    reply_author il y a 1 an

    Une certaine justice vient d'exécuter la commande d'un certain état se disant républicain. Voilà ou en est le Sénégal. Voilà le visage hideux du régime finissant de Macky Sall. Il nous faut sonner la mobilisation pour arrêter cette forfaiture.

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    Papa Diedhiou il y a 1 an

    Effectivement Déthié, une position Républicaine. La Constitution déjà stipule le principe de participation de tous à une élection présidentielle. 

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    reply_author il y a 1 an

    On n'arrête que les gens des autres ethnies.  Pas un seul poular.  Même Doumbourou est libre  Et les FDS non poular laissent faire sans prendre position car ils sont plus nombreux. Ils trahissent leur ethnies pour se courber devant les touks. Allez y, soyez des hommes courageux,  exterminer cette minorité qui veut occuper tous les postes stratégiques avec votre aide. Capitaine Touré à montré la voie.  Il ne faut pas démissionner,  mais arrêter et mettre au gnouf ou abattre cette minorité peureux qui vous manipuler par intimidation . Venez joindre le peuple. Car après vous allez aussi subir cette crise après votre sale boulot. Finir cette dictature,  

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    reply_author il y a 1 an

    Vraiment! Au lieu de nous parler de son programme, il est toujours là à défendre Sonko. Il n'a aucune personnalité. 

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    reply_author il y a 1 an

    https://www.youtube.com/watch?v=qK4m3iCt5TE

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    reply_author il y a 1 an

    https://www.youtube.com/watch?v=qK4m3iCt5TE

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    il y a 1 an

    https://www.youtube.com/watch?v=qK4m3iCt5TE

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    Massaer Gueye il y a 1 an

    Lii d moy yeufou ngooor deug. Déthié kou deuggou gueu

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    il y a 1 an

    Dethié est loyal et véridique en compagnonnage et il est toujours à côté du peuple 

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    Quel il y a 1 an

    Quel faut cult!!

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    reply_author il y a 1 an

    Une certaine justice vient d'exécuter la commande d'un certain état se disant républicain. Voilà ou en est le Sénégal. Voilà le visage hideux du régime finissant de Macky Sall. Il nous faut sonner la mobilisation pour arrêter cette forfaiture.

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    il y a 1 an

    Sonko a une chance que Mamadou Dia n'avait pas eu,une jeunesse prête à tout pour imposer sa candidature et la deuxième vague des manifestations  en est une parfaite illustration.Même s'il y'a toujours des laches comme ces noirs qui vendaient des noirs pendant l'esclavage la majorité reste digne.Soit il y'aura des élections inclusives soit c'est la dynastie faysal et ses affidés qui va dégager.On comprend que le dialogue national n'était rien d'autre un deal entre Khalifa et Macky pour isoler Sonko.En tout cas qui tient la jeunesse tient le Sénégal Sonko tient la jeunesse consciente et Macky tient les marabouts et une partie de la jeunesse qui profite des privilèges d'un régime corrompu 

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    Hombre! il y a 1 an

    Quelle déception ce type et dire qu'au début je commençais à lui accorder du crédit.C'est juste un politicard de plus,une déception 

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    Dame babou il y a 1 an

    Vous êtes la seule personne qui est toujours au côté de SONKO quelles que soient les conditions. Merci infiniment pour la dignité du peuple

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    Moussa il y a 1 an

    Un sourd n'entend que ce qu'il veut ou croit entendre, dès l'entame Déthié a parlé de son programme de société pour un Sénégal Bon à Vivre et Beau à Voir.  

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    reply_author il y a 1 an

    Merci président 🙏, qu'Allah Swt vous rétribue au centuple et protège nôtre très cher PROS.

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    reply_author il y a 1 an

    Dethie' il ya beaucoup de choses qui t'echappent. Tu es un eleve de 3eme dans une classe de terminal Tu ne comptes vraiment pas , toi , Gakou et Bougane c'est vraiment le sol.

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    il y a 1 an

    Dethie fall est différent de Khalifa et Bart qui la journée sont dans yewi la nuit dans l'apr.C'est pourquoi Barth avait saboté les liste de yewi.Macky a promis le pouvoir à Khalifa avec un budget de cinq milliards plus tout la logistique nécessaire,Khalifa a promis l'impunité aux voleurs de la république .Taxawu Dakar avait promis qu'il n'y aurait aucune manifestation à Dakar en cas d'arrestation de Sonko,alors qui est réellement borom Dakar ? 

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    il y a 1 an

    Ceux qui avancent que Déthié FALL veux profiter de la situation pour récupérer les membres et sympathisants de Sonko n'ont rien compris. Déthié ne fait jamais de calculs policiens  

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    il y a 1 an

    Macky donne tous les privilèges aux toucouleurs et achète des armes pour les donner aux fds majoritairement serere et diola pour battre leurs frères,vous ne verrez jamais un neddo bandoum arrêté par Macky.Ce sont les autre ethnie qui sont chargés de garder les privilèges toucouleurs 

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    Seydi il y a 1 an

    Déthié est un homme de conviction et il a toujours défendu les acquis démocratiques. Avec tous les valeurs qu'ils incarnent, il ne fait pas partir ces conditionnés politiques qui se permettent de lorgner dans la cave d'autrui. Il est responsable et rigoureux. Détrompez vous, Déthié n'est pas dans les calculs politiques, il se nourrit de son sueur. Nous vous donnons rendez-vous le 25 février 2024

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    Sibirou khouma Mbaye il y a 1 an

    Vraiment ce Dethie Fall nous tympanise...il n ´a personne derriére lui...il ne fait s´aggriper sur Sonko...il ne représente rien et n a aucun carisme..vraiment du n´importe quoi ce gars...un parti sans militant...il ose dire qu´il est candidat....ohh mais arrêtes Dethie de jouer avec l´inteliigence des sénégalais...

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    il y a 1 an

    Dethie FALL un fervent défenseur de la démocratie, un homme logique et clairvoyant dans sa démarche.

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    il y a 1 an

    Le Sénégal a perdu sa justice sous ce régime Faye-Sall. Sachiez que la jeunesse est bien éveillée et consciente des enjeux.

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    Blessed Tuks il y a 1 an

    Avorton crade que  tu es fatigué. Nul ne peut douter le côté inné de ta degueulasserie.  

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    il y a 1 an

    Déthié a toujours montré soutien, loyauté et engagement à l'endroit des autres leaders.

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    il y a 1 an

    Il faut une 3e vague pour lever le blocus de la honte de cité keur gorgui

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    il y a 1 an

    Ca c'est toi qui le dit .

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    il y a 1 an

    Ce gars ne représente rien s'il avait obtenu un poste de ministre chez Idrissa Seck jamais il l'aurait quitté. Il n'est là que pour de futurs postes . Chez Idy il était servi pour un poste de député, après quand rewmi devait avoir des ministres dans le gouvernement il a pensé que c'est lui qui devait être nommé encore mais pas un autre alors il a boudé. Sachant qu'il n'a pas de base politique il s'est agrippé sur Sonko et yaw depuis les événements de 2021. Maintenant il espère être ministre si Sonko est élu.

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    il y a 1 an

    Si la constitution est sénégalaise, MACKY ne sera pas candidat  Si la constitution est fayesallaise, MACKY sera candidat, un candidat échu et pitoyable car il n'aura même pas d'élection (les sénégalais ne l'accepteront jamais) pire, il sera laminé des 11heures du matin. 

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    Moussa Seydi il y a 1 an

    Merci beaucoup Président Déthié, toujours cohérent, clair comme l'éclat de la lune à 14h. Car  MACKY dou bokk Nieuppey bokk Téé dina dind toumeu yii tégou yeup thy OUSMANE SONKO, un autre porteur de projet.

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    Lucifer il y a 1 an

    Je souhaite que le chef de l'opposition deviennent le futur Président afin qu'il puisse VIOLER toutes ceux et celles qui le méritent ! ! !  SonkoooooooooooooOoOoO notre dernier espoir !

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    reply_author il y a 1 an

    Dethie' , Bougane , Gakou sont vraiment des nigauds. Voila des gens qui font du bruit pour rien. Ils ne servent a' rien . Le senegal n'est pas aussi maudit d'avoir ces tocards dans une instance de decision. De vrais bantous .

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    Nianthio il y a 1 an

    Sabayon moi je s8 diola comme et je ne s8 jamais inquiète. Quand à  Dethie ,ay d'organiser. Tu sais que c over pour Sonko maintenant tu fais des yeux doux aux élections de Pastef

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    reply_author il y a 1 an

    ta mere en premiere ligne, ta femme 2eme , ton pere 3eme et verra pour tes soeurs , ce sera par ordre de merite.

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    Diango il y a 1 an

    Même si on classait le dossier Adji Sarr, Sonko est déjà cuit par les 6 mois de prison avec sursis à l'issu du procès contre Mame Mbaye Niang. Et là personne ne dira que c'est un complot.

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    Diango il y a 1 an

    Même si on classait le dossier Adji Sarr, Sonko est déjà cuit par les 6 mois de prison avec sursis à l'issu du procès contre Mame Mbaye Niang. Et là personne ne dira que c'est un complot.

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    Nianthio il y a 1 an

    Toi qui parle de diplas arrêtés, on les a arrêtés chez eux. Je suis bien un diola.Dethie tu cherches que les électeurs de pastef

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    reply_author il y a 1 an

    Ta mere en 1ere ligne, ta femme 2eme , ton pere 3eme ensuite onverra pour tes soeurs qui passera par ordre de merite. Ne t'en presse pas tu fermeras la marche. Sonko est bein entraine' par Sokhna ADJi.

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    reply_author il y a 1 an

    Hypocrite ! au fonds de ton coeur c'est ce que tu souhaite

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    reply_author il y a 1 an

    L' homme le plus fumiste de la politique sénégalaise....il est pur que Ousmane sonko

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    reply_author il y a 1 an

    Boubacar Boris Diop, Felwine Sarr et Mohamed Mbougar Sarr. Certes, vous êtes des plumes connues du monde entier, mais permettez-moi de vous dire que cette fois-ci, vous êtes passés à côté de la plaque. Les Sénégalais qui attendaient de vous, objectivité et impartialité, sont restés sur leur faim. Vous avez décidé de prendre position. Vous êtes partisans. Je vous le concède. C’est votre droit le plus absolu. Cependant, l’objectivité et l’impartialité ne feront que vous honorer dans ce contexte de perturbations notés dans notre pays.Boris, Felwine et Mbougar, nous qui habitons le Sénégal, nous qui vivons et partageons le quotidien des Sénégalais, avons un pincement au cœur en vous lisant. Nous avons mal parce que nous sommes à la fois victimes et témoins de ces actes de vandalisme et de pillage, qui ont marqué ces journées. Malheureusement, je ne vous ai vu nulle part condamner ces acte à savoir :- sabotage des installations de la SONES pour assoiffer les populations de Dakar, afin de créer la panique générale ;- sabotage des installations de la SENELEC pour plonger Dakar dans l’obscurité, afin de permettre à des pilleurs de faire leurs sales besognes ;- pillage des commerces, des grandes surfaces, des banques et stations d’essence avec le vol de coffres-forts ;- acte de vandalisme sur des biens d'autrui ;- incendies dans les Universités ;- attaques des maisons d'honnêtes citoyens qui ont décidé de rester au Sénégal ;- attaques et provocations de nos forces de défense et de sécurité, etc.La liste est loin d’être exhaustive.De l'autre côté, à travers les réseaux sociaux et certains médias des hommes politiques, des influenceurs et activistes manipulent l'opinion nationale et internationale, en leur faisant croire que c’est à cause d'une 3e candidature du Président Macky Sall. La réalité est autre. Et vous le savez très bien.Chers Boris, Felwine et Mbougar, revenez à la raison et prenez votre courage et votre responsabilité, car l’histoire vous interpellera un jour. Prendre sa responsabilité, c'est d'abord dire la vérité. C'est quoi la vérité dans ce dossier dont vous faites cas ? La vérité est qu’un leader politique, est traduit en justice par une jeune Sénégalaise de 20 ans, pour viol.L’histoire retiendra que vous êtes les intellectuels et universitaires qui ont choisi de contribuer à la bonne marche de la machine à manipulation d’une certaine opposition sénégalaise. Chers universitaires, contribuer à détériorer le capital image du Sénégal, ne devait pas venir de vous. Ce Sénégal qui vous a tout donné, occupe une bonne place dans les agences de notation du monde, grâce à sa stabilité et sa démocratie.Dans votre stratégie partisane de manipulation, vous avez opté de faire fi de ce qui est à l’origine de ce décompte macabre. Vous dites bien qu’ « à travers votre tribune », vous tenez « à alerter sur l'usage excessif de la force dans la répression du soulèvement populaire en cours ». Félicitations ! Toutefois, ayez le courage et l’honnêteté intellectuelle de dire la vérité à l’opinion nationale et internationale.A travers ma modeste tribune, je tiens à éclairer la lanterne de l’opinion nationale et internationale que vous cherchiez à manipuler, en faisant fi des droits d’une pauvre Sénégalaise qui était utilisée comme « objet sexuel » dans un salon de massage ou salon de débauche.A travers votre tribune, vous avez décidé de ne pas entendre les appels à l’insurrection et incitation des jeunes à la violence de cet homme politique, dont les mots clés sont : « mortal Kombat, arrêter la politique des salons, donner votre sang, maintenant j’ai l’allumette que je cherchais pour mettre le feu au Sénégal, kou dé sa yaye diourat (chaque jeune qui tombe dans les manifestions, ta mère donnera naissance à un autre enfant), à chaque fois qu’il y a une victime, c’est la peur et la pression sur Macky Sall, Macky Sall me tue ou je le tue, attaquer les forces de défense et de sécurité », etc. Sans nul doute, vous me direz que vous n’avez rien entendu.Chers intellectuels, l’histoire retiendra que vous avez décidé de prendre position pour un leader politique, en faisant fi de tout ce que cette jeune génération attendait de vous : objectivité et impartialité.Nous ne reconnaissons plus le doyen Boris qui faisait naguère la fierté des jeunes reporters que nous étions. Quand j’arrivais au quotidien "Le Matin", au début des années 2000, vous veniez juste de quitter en laissant derrière vous, de beaux témoignages. Hélas !Honneur à la démocratie sénégalaise« ….d’une étape importante du saccage de nos acquis démocratiques » dont vous avez fait cas, nul doute que vous êtes aujourd’hui les porte-étendards à la solde de je ne sais qui, pour ternir l’image du pays qui vous a tout donné. Sachez que la démocratie sénégalaise avec ou sans vous, continuera de faire la fierté de l’Afrique et du Sénégal.Certes, elle est aujourd’hui dans une zone de turbulence, mais c’est cette démocratie qui a permis à Abdoulaye Wade d’arriver au pouvoir en 2000 face à Abdou Diouf, à Macky Sall en 2012, face à Abdoulaye Wade. C’est cette démocratie qui a permis à l’opposition de gagner en 2014 et en 2022 des villes comme Dakar la capitale, Thiès, Ziguinchor, Kaolack, etc. C’est cette même démocratie qui a permis à l’opposition sénégalaise d’obtenir 82 sièges au parlement, contre 83 pour le parti au pouvoir en 2022. Une première dans une démocratie africaine.3e candidature ou une stratégie de manipulationChers intellectuels, parler de 3e candidature alors que le Président Macky Sall ne s’est pas encore prononcé, relève d’une malhonnêteté intellectuelle sans précédent. Les 16 morts de 2023 et les 14 de mars 2021, sont à inscrire sur la liste du feuilleton judiciaire entre la jeune fille des iles du Saloum et ce « puissant » responsable politique. Ce dernier qui, jusqu’à l’heure où j’écris cette contribution, refuse de répondre à la justice de son pays qui l’a finalement jugé et condamné par contumace. Et vous refusez toujours de dire la vérité.Selon le trio partisan que vous êtes : « La nature socratique du verdict du procès d’Ousmane Sonko a fini par convaincre que ce n’était pas la manifestation de la vérité qui était visée, mais bel et bien l’élimination d’un opposant politique, dans la perspective des prochaines élections présidentielles. Elle pose surtout le problème de notre appareil judiciaire, dont la fragilité et la fébrilité sont apparues au grand jour. »Pour votre information, l’homme politique que vous venez de citer, est condamné pour délit de corruption de la jeunesse.C’est quoi la corruption de la jeunesse ? La corruption de la jeunesse est une infraction à la loi pénale prévue et punie par l’article 324, alinéa 2, du Code pénal qui dispose : « sera puni des peines prévues au présent article, quiconque aura attenté aux mœurs en exécutant, favorisant ou facilitant habituellement la débauche ou la corruption de la jeunesse de l’un ou l’autre sexe au-dessous de l’âge de vingt et un ans, ou, même occasionnellement des mineurs de seize ans ». La peine prévue sera selon l’alinéa 1 de l’article 324 du Code pénal, est de 2 à 5 ans et d’une amende de 300 000 à 4 000 000.Le rappel profite aux croyantsToujours d’après votre tribune : « Nous n’ignorions pas, après 1963, 1968, 1988, 1993, 2011 et 2021, que l’histoire politique du Sénégal charriait sa part obscure de violence. » Certes, vous avez donné des années référence de tensions politiques au Sénégal, toutefois permettez-moi de faire un bref rappel sur ces dates historiques, en y ajoutant 1994, 2004, 2013 et 2015.Chers intellectuels, le Saint Coran nous a appris que « le rappel profite aux croyants ».1963 : c’était le procès de Mamadadou Dia, président du Conseil du Sénégal qui est accusé de complot contre le Président Senghor en 1962. Arrêté, son procès est convoqué au début du mois de mai 1963 et a duré cinq jours ;1963 : c’est également l’événement du 3 décembre suite à la candidature unique du Président Léopold Sédar Senghor et de son parti, à la première élection législative du Sénégal indépendant. Une forte mobilisation populaire avec des milliers de manifestants, sera réprimée dans le sang avec 40 morts et 250 blessés à la Médina ;1968 : à l’instar de beaucoup de pays, le Sénégal a connu des mouvements de contestation, particulièrement à l’université de Dakar, suite à la protestation des étudiants contre la réduction des bourses, avec un premier appel de l'Union des étudiants sénégalais (UDES) lancé le 18 mars et le début d'une grève de protestation le 18 mai. Le 29 mai, la Police entre dans le temple du savoir, ce qui entraîne la mort d'un étudiant ainsi que 69 blessés dont 42 étudiants ;1988 : Le Sénégal a organisé une élection présidentielle avec quatre candidats en lice. Apres la proclamation des résultats, de violentes manifestions éclatent à Thiès et à Dakar. Me Abdoulaye fut arrêté le 29 février 1988. Son procès a eu lieu le 11 mai 1988, après avoir été reporté une première fois. Me Wade fut condamné à an avec sursis ;1993 : Me Babacar Sèye, vice-Président du Conseil Constitutionnel, est assassiné le samedi 15 sur la corniche ouest de Dakar, après les élections législatives du 09 mai 1993. Me Abdoulaye Wade et sa femme son inculpés le 1er octobre 1993. L’arrêt de la Chambre correctionnel de la Cour de Cassation du 6 septembre 1994, a prononcé le non-lieu en faveur de Abdoulaye Wade et ses codétenus. Tandis que Amadou Clédor Sène, Assane Diop et Papa Ibrahima Diakhaté, reconnus coupables, sont condamnés ;1994 : le 16 février, le mouvement moustalsidini wal moustalsidati organise une meeting de coalition avec le Président Wade. Un mot d’ordre a été donné pour marcher vers Palais de la République. Les conséquences étaient lourdes avec des saccages, pillages et la mort de 4 policiers ;2004 : Idrissa Seck, Premier ministre sera démis de ses fonctions en 2004, avant d’être convoqué le 15 juillet 2005 par la Division des investigations criminelles (DIC), dans l’affaire dite des chantiers de Thiès. Il est inculpé le 23 juillet 2005 pour « atteinte à la sûreté de l’Etat et à la défense nationale », avant d’être déféré à Rebeuss, où il passera 199 jours. Il sort de prison le 7 février 2006 avec un non-lieu par la Commission d’instruction de la Haute Cour de justice ;2011 : un 23 juin de cette année, les forces vives de la nation sénégalaise se sont mobilisées pour dire non à un projet de lois appelé quart bloquant proposé par le Président Abdoulaye Wade ;2013 : Karim Wade, fils de l’ancien Président Abdoulaye Wade, est poursuivi par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). Le 23 mars 2005, le verdict est tombé. Karim Wade écope d’une peine de six ans de prison ferme et d’une amende de 138 milliards de francs CFA ;2015 : Khalifa Ababacar Sall, maire socialiste de Dakar, est accusé d’avoir détourné 1,8 milliard de francs CFA (2,7 millions d’euros) de la régie d’avance de la municipalité de Dakar. Khalifa Sall sera finalement condamné à 5 ans de prison ferme et à une amende de 5 millions de francs CFA pour « faux et usage de faux » et « escroquerie portant sur des fonds publics » ;2021 : le député Ousmane Sonko est accusé de viol par Adji Sarr, une jeune masseuse du salon Sweet Beauté en février 2021 en pleine crise sanitaire de COVID-19. Jugé en mai 2023, il est condamné le 1er juin par contumace, à 2 ans de prison ferme pour corruption de jeunesse.Hors sujet…« Mais de toutes les convulsions qui ont agité l’histoire moderne de notre pays, celle qui se déroule sous nos yeux, nous semble être la plus simple à résoudre et, par ce fait même, la plus tragique en ses conséquences actuelles », là je suis d’accord avec vous. Malheureusement ce qui va suivre montre à suffisance que vous êtes hors sujet, si c’était un sujet de dissertation.Vous dites : « Il suffirait qu’un homme dise : Je renonce à briguer un troisième mandat qui déshonorerait ma parole d’homme, mon pays et sa Constitution, pour que la colère qui s’exprime dans les rues sénégalaises en ce moment même, sans disparaître tout à fait, s’atténue. Cet homme, c’est le président de la République. » Ah bon ! Ironie du sort. Je ne savais pas que le verdict qui était donné le 1er juin 2023 au temple de Timis portait sur un 3e mandat du président de la République. Pourtant, ni vous, ni moi n’ont pas encore entendu le Président Macky Sall dire qu’il briguera un 3e mandat.Vous voulez également « qu’il annonce que les articles L29, L30 et L57 du Code électoral seront révisés, que le parrainage sera aboli afin de rendre les élections inclusives et que tous les prisonniers politiques et d’opinion seront libérés pour que la tension baisse, et que la paix ait une chance de revenir. » Apparemment vous avez oublié de citer l’article L27 de la Constitution sénégalaise qui dit que : « La durée du mandat du Président de la République du Sénégal est de 5 ans. Nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs. » Pour votre information, son acte de naissance est signé le 5 avril 2016, après le référendum du mois de mars de la même année. De grâce, faites la différence entre la Constitution du Sénégal et les promesses ou engagements pris par un citoyen, fût-il Président de la République.Par ailleurs, vous revenez sur ce que vous appelez : « la vague de violence qui secoue le Sénégal depuis plusieurs jours ». Sans vous offenser, « cette vaque de violence » est le fruit de cette industrie de manipulation à laquelle vous contribuez de la plus belle des manières. Ces actes de vandalisme et de pillage mettent à nu les tares de la société sénégalaise à laquelle nous appartenons tous. Cette société qui est victime de certains de ses universitaires et intellectuels « encagoulés », responsables politiques, membre de la société civile, journalistes, religieux, influenceurs ou activistes, etc.Enfin je vous recommande le livre d’El hadj Ibrahima NDAO « SENEGAL, HISTOIRES DES CONQUETES DEMOCRATIQUES ». Selon ce brillant intellectuel, « le chemin parcouru par le Sénégal, depuis la colonisation jusqu’à nos jours, a été long, souvent difficile, mais toujours exigeant ».Permettez-moi enfin de m’incliner devant la mémoire de toutes les victimes de la manipulation des hommes politiques, entre 2021 et 2023.Par Talibouya AIDARA

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    reply_author il y a 1 an

    Boubacar Boris Diop, Felwine Sarr et Mohamed Mbougar Sarr. Certes, vous êtes des plumes connues du monde entier, mais permettez-moi de vous dire que cette fois-ci, vous êtes passés à côté de la plaque. Les Sénégalais qui attendaient de vous, objectivité et impartialité, sont restés sur leur faim. Vous avez décidé de prendre position. Vous êtes partisans. Je vous le concède. C’est votre droit le plus absolu. Cependant, l’objectivité et l’impartialité ne feront que vous honorer dans ce contexte de perturbations notés dans notre pays.Boris, Felwine et Mbougar, nous qui habitons le Sénégal, nous qui vivons et partageons le quotidien des Sénégalais, avons un pincement au cœur en vous lisant. Nous avons mal parce que nous sommes à la fois victimes et témoins de ces actes de vandalisme et de pillage, qui ont marqué ces journées. Malheureusement, je ne vous ai vu nulle part condamner ces acte à savoir :- sabotage des installations de la SONES pour assoiffer les populations de Dakar, afin de créer la panique générale ;- sabotage des installations de la SENELEC pour plonger Dakar dans l’obscurité, afin de permettre à des pilleurs de faire leurs sales besognes ;- pillage des commerces, des grandes surfaces, des banques et stations d’essence avec le vol de coffres-forts ;- acte de vandalisme sur des biens d'autrui ;- incendies dans les Universités ;- attaques des maisons d'honnêtes citoyens qui ont décidé de rester au Sénégal ;- attaques et provocations de nos forces de défense et de sécurité, etc.La liste est loin d’être exhaustive.De l'autre côté, à travers les réseaux sociaux et certains médias des hommes politiques, des influenceurs et activistes manipulent l'opinion nationale et internationale, en leur faisant croire que c’est à cause d'une 3e candidature du Président Macky Sall. La réalité est autre. Et vous le savez très bien.Chers Boris, Felwine et Mbougar, revenez à la raison et prenez votre courage et votre responsabilité, car l’histoire vous interpellera un jour. Prendre sa responsabilité, c'est d'abord dire la vérité. C'est quoi la vérité dans ce dossier dont vous faites cas ? La vérité est qu’un leader politique, est traduit en justice par une jeune Sénégalaise de 20 ans, pour viol.L’histoire retiendra que vous êtes les intellectuels et universitaires qui ont choisi de contribuer à la bonne marche de la machine à manipulation d’une certaine opposition sénégalaise. Chers universitaires, contribuer à détériorer le capital image du Sénégal, ne devait pas venir de vous. Ce Sénégal qui vous a tout donné, occupe une bonne place dans les agences de notation du monde, grâce à sa stabilité et sa démocratie.Dans votre stratégie partisane de manipulation, vous avez opté de faire fi de ce qui est à l’origine de ce décompte macabre. Vous dites bien qu’ « à travers votre tribune », vous tenez « à alerter sur l'usage excessif de la force dans la répression du soulèvement populaire en cours ». Félicitations ! Toutefois, ayez le courage et l’honnêteté intellectuelle de dire la vérité à l’opinion nationale et internationale.A travers ma modeste tribune, je tiens à éclairer la lanterne de l’opinion nationale et internationale que vous cherchiez à manipuler, en faisant fi des droits d’une pauvre Sénégalaise qui était utilisée comme « objet sexuel » dans un salon de massage ou salon de débauche.A travers votre tribune, vous avez décidé de ne pas entendre les appels à l’insurrection et incitation des jeunes à la violence de cet homme politique, dont les mots clés sont : « mortal Kombat, arrêter la politique des salons, donner votre sang, maintenant j’ai l’allumette que je cherchais pour mettre le feu au Sénégal, kou dé sa yaye diourat (chaque jeune qui tombe dans les manifestions, ta mère donnera naissance à un autre enfant), à chaque fois qu’il y a une victime, c’est la peur et la pression sur Macky Sall, Macky Sall me tue ou je le tue, attaquer les forces de défense et de sécurité », etc. Sans nul doute, vous me direz que vous n’avez rien entendu.Chers intellectuels, l’histoire retiendra que vous avez décidé de prendre position pour un leader politique, en faisant fi de tout ce que cette jeune génération attendait de vous : objectivité et impartialité.Nous ne reconnaissons plus le doyen Boris qui faisait naguère la fierté des jeunes reporters que nous étions. Quand j’arrivais au quotidien "Le Matin", au début des années 2000, vous veniez juste de quitter en laissant derrière vous, de beaux témoignages. Hélas !Honneur à la démocratie sénégalaise« ….d’une étape importante du saccage de nos acquis démocratiques » dont vous avez fait cas, nul doute que vous êtes aujourd’hui les porte-étendards à la solde de je ne sais qui, pour ternir l’image du pays qui vous a tout donné. Sachez que la démocratie sénégalaise avec ou sans vous, continuera de faire la fierté de l’Afrique et du Sénégal.Certes, elle est aujourd’hui dans une zone de turbulence, mais c’est cette démocratie qui a permis à Abdoulaye Wade d’arriver au pouvoir en 2000 face à Abdou Diouf, à Macky Sall en 2012, face à Abdoulaye Wade. C’est cette démocratie qui a permis à l’opposition de gagner en 2014 et en 2022 des villes comme Dakar la capitale, Thiès, Ziguinchor, Kaolack, etc. C’est cette même démocratie qui a permis à l’opposition sénégalaise d’obtenir 82 sièges au parlement, contre 83 pour le parti au pouvoir en 2022. Une première dans une démocratie africaine.3e candidature ou une stratégie de manipulationChers intellectuels, parler de 3e candidature alors que le Président Macky Sall ne s’est pas encore prononcé, relève d’une malhonnêteté intellectuelle sans précédent. Les 16 morts de 2023 et les 14 de mars 2021, sont à inscrire sur la liste du feuilleton judiciaire entre la jeune fille des iles du Saloum et ce « puissant » responsable politique. Ce dernier qui, jusqu’à l’heure où j’écris cette contribution, refuse de répondre à la justice de son pays qui l’a finalement jugé et condamné par contumace. Et vous refusez toujours de dire la vérité.Selon le trio partisan que vous êtes : « La nature socratique du verdict du procès d’Ousmane Sonko a fini par convaincre que ce n’était pas la manifestation de la vérité qui était visée, mais bel et bien l’élimination d’un opposant politique, dans la perspective des prochaines élections présidentielles. Elle pose surtout le problème de notre appareil judiciaire, dont la fragilité et la fébrilité sont apparues au grand jour. »Pour votre information, l’homme politique que vous venez de citer, est condamné pour délit de corruption de la jeunesse.C’est quoi la corruption de la jeunesse ? La corruption de la jeunesse est une infraction à la loi pénale prévue et punie par l’article 324, alinéa 2, du Code pénal qui dispose : « sera puni des peines prévues au présent article, quiconque aura attenté aux mœurs en exécutant, favorisant ou facilitant habituellement la débauche ou la corruption de la jeunesse de l’un ou l’autre sexe au-dessous de l’âge de vingt et un ans, ou, même occasionnellement des mineurs de seize ans ». La peine prévue sera selon l’alinéa 1 de l’article 324 du Code pénal, est de 2 à 5 ans et d’une amende de 300 000 à 4 000 000.Le rappel profite aux croyantsToujours d’après votre tribune : « Nous n’ignorions pas, après 1963, 1968, 1988, 1993, 2011 et 2021, que l’histoire politique du Sénégal charriait sa part obscure de violence. » Certes, vous avez donné des années référence de tensions politiques au Sénégal, toutefois permettez-moi de faire un bref rappel sur ces dates historiques, en y ajoutant 1994, 2004, 2013 et 2015.Chers intellectuels, le Saint Coran nous a appris que « le rappel profite aux croyants ».1963 : c’était le procès de Mamadadou Dia, président du Conseil du Sénégal qui est accusé de complot contre le Président Senghor en 1962. Arrêté, son procès est convoqué au début du mois de mai 1963 et a duré cinq jours ;1963 : c’est également l’événement du 3 décembre suite à la candidature unique du Président Léopold Sédar Senghor et de son parti, à la première élection législative du Sénégal indépendant. Une forte mobilisation populaire avec des milliers de manifestants, sera réprimée dans le sang avec 40 morts et 250 blessés à la Médina ;1968 : à l’instar de beaucoup de pays, le Sénégal a connu des mouvements de contestation, particulièrement à l’université de Dakar, suite à la protestation des étudiants contre la réduction des bourses, avec un premier appel de l'Union des étudiants sénégalais (UDES) lancé le 18 mars et le début d'une grève de protestation le 18 mai. Le 29 mai, la Police entre dans le temple du savoir, ce qui entraîne la mort d'un étudiant ainsi que 69 blessés dont 42 étudiants ;1988 : Le Sénégal a organisé une élection présidentielle avec quatre candidats en lice. Apres la proclamation des résultats, de violentes manifestions éclatent à Thiès et à Dakar. Me Abdoulaye fut arrêté le 29 février 1988. Son procès a eu lieu le 11 mai 1988, après avoir été reporté une première fois. Me Wade fut condamné à an avec sursis ;1993 : Me Babacar Sèye, vice-Président du Conseil Constitutionnel, est assassiné le samedi 15 sur la corniche ouest de Dakar, après les élections législatives du 09 mai 1993. Me Abdoulaye Wade et sa femme son inculpés le 1er octobre 1993. L’arrêt de la Chambre correctionnel de la Cour de Cassation du 6 septembre 1994, a prononcé le non-lieu en faveur de Abdoulaye Wade et ses codétenus. Tandis que Amadou Clédor Sène, Assane Diop et Papa Ibrahima Diakhaté, reconnus coupables, sont condamnés ;1994 : le 16 février, le mouvement moustalsidini wal moustalsidati organise une meeting de coalition avec le Président Wade. Un mot d’ordre a été donné pour marcher vers Palais de la République. Les conséquences étaient lourdes avec des saccages, pillages et la mort de 4 policiers ;2004 : Idrissa Seck, Premier ministre sera démis de ses fonctions en 2004, avant d’être convoqué le 15 juillet 2005 par la Division des investigations criminelles (DIC), dans l’affaire dite des chantiers de Thiès. Il est inculpé le 23 juillet 2005 pour « atteinte à la sûreté de l’Etat et à la défense nationale », avant d’être déféré à Rebeuss, où il passera 199 jours. Il sort de prison le 7 février 2006 avec un non-lieu par la Commission d’instruction de la Haute Cour de justice ;2011 : un 23 juin de cette année, les forces vives de la nation sénégalaise se sont mobilisées pour dire non à un projet de lois appelé quart bloquant proposé par le Président Abdoulaye Wade ;2013 : Karim Wade, fils de l’ancien Président Abdoulaye Wade, est poursuivi par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). Le 23 mars 2005, le verdict est tombé. Karim Wade écope d’une peine de six ans de prison ferme et d’une amende de 138 milliards de francs CFA ;2015 : Khalifa Ababacar Sall, maire socialiste de Dakar, est accusé d’avoir détourné 1,8 milliard de francs CFA (2,7 millions d’euros) de la régie d’avance de la municipalité de Dakar. Khalifa Sall sera finalement condamné à 5 ans de prison ferme et à une amende de 5 millions de francs CFA pour « faux et usage de faux » et « escroquerie portant sur des fonds publics » ;2021 : le député Ousmane Sonko est accusé de viol par Adji Sarr, une jeune masseuse du salon Sweet Beauté en février 2021 en pleine crise sanitaire de COVID-19. Jugé en mai 2023, il est condamné le 1er juin par contumace, à 2 ans de prison ferme pour corruption de jeunesse.Hors sujet…« Mais de toutes les convulsions qui ont agité l’histoire moderne de notre pays, celle qui se déroule sous nos yeux, nous semble être la plus simple à résoudre et, par ce fait même, la plus tragique en ses conséquences actuelles », là je suis d’accord avec vous. Malheureusement ce qui va suivre montre à suffisance que vous êtes hors sujet, si c’était un sujet de dissertation.Vous dites : « Il suffirait qu’un homme dise : Je renonce à briguer un troisième mandat qui déshonorerait ma parole d’homme, mon pays et sa Constitution, pour que la colère qui s’exprime dans les rues sénégalaises en ce moment même, sans disparaître tout à fait, s’atténue. Cet homme, c’est le président de la République. » Ah bon ! Ironie du sort. Je ne savais pas que le verdict qui était donné le 1er juin 2023 au temple de Timis portait sur un 3e mandat du président de la République. Pourtant, ni vous, ni moi n’ont pas encore entendu le Président Macky Sall dire qu’il briguera un 3e mandat.Vous voulez également « qu’il annonce que les articles L29, L30 et L57 du Code électoral seront révisés, que le parrainage sera aboli afin de rendre les élections inclusives et que tous les prisonniers politiques et d’opinion seront libérés pour que la tension baisse, et que la paix ait une chance de revenir. » Apparemment vous avez oublié de citer l’article L27 de la Constitution sénégalaise qui dit que : « La durée du mandat du Président de la République du Sénégal est de 5 ans. Nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs. » Pour votre information, son acte de naissance est signé le 5 avril 2016, après le référendum du mois de mars de la même année. De grâce, faites la différence entre la Constitution du Sénégal et les promesses ou engagements pris par un citoyen, fût-il Président de la République.Par ailleurs, vous revenez sur ce que vous appelez : « la vague de violence qui secoue le Sénégal depuis plusieurs jours ». Sans vous offenser, « cette vaque de violence » est le fruit de cette industrie de manipulation à laquelle vous contribuez de la plus belle des manières. Ces actes de vandalisme et de pillage mettent à nu les tares de la société sénégalaise à laquelle nous appartenons tous. Cette société qui est victime de certains de ses universitaires et intellectuels « encagoulés », responsables politiques, membre de la société civile, journalistes, religieux, influenceurs ou activistes, etc.Enfin je vous recommande le livre d’El hadj Ibrahima NDAO « SENEGAL, HISTOIRES DES CONQUETES DEMOCRATIQUES ». Selon ce brillant intellectuel, « le chemin parcouru par le Sénégal, depuis la colonisation jusqu’à nos jours, a été long, souvent difficile, mais toujours exigeant ».Permettez-moi enfin de m’incliner devant la mémoire de toutes les victimes de la manipulation des hommes politiques, entre 2021 et 2023.Par Talibouya AIDARA

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    reply_author il y a 1 an

    Boubacar Boris Diop, Felwine Sarr et Mohamed Mbougar Sarr. Certes, vous êtes des plumes connues du monde entier, mais permettez-moi de vous dire que cette fois-ci, vous êtes passés à côté de la plaque. Les Sénégalais qui attendaient de vous, objectivité et impartialité, sont restés sur leur faim. Vous avez décidé de prendre position. Vous êtes partisans. Je vous le concède. C’est votre droit le plus absolu. Cependant, l’objectivité et l’impartialité ne feront que vous honorer dans ce contexte de perturbations notés dans notre pays.Boris, Felwine et Mbougar, nous qui habitons le Sénégal, nous qui vivons et partageons le quotidien des Sénégalais, avons un pincement au cœur en vous lisant. Nous avons mal parce que nous sommes à la fois victimes et témoins de ces actes de vandalisme et de pillage, qui ont marqué ces journées. Malheureusement, je ne vous ai vu nulle part condamner ces acte à savoir :- sabotage des installations de la SONES pour assoiffer les populations de Dakar, afin de créer la panique générale ;- sabotage des installations de la SENELEC pour plonger Dakar dans l’obscurité, afin de permettre à des pilleurs de faire leurs sales besognes ;- pillage des commerces, des grandes surfaces, des banques et stations d’essence avec le vol de coffres-forts ;- acte de vandalisme sur des biens d'autrui ;- incendies dans les Universités ;- attaques des maisons d'honnêtes citoyens qui ont décidé de rester au Sénégal ;- attaques et provocations de nos forces de défense et de sécurité, etc.La liste est loin d’être exhaustive.De l'autre côté, à travers les réseaux sociaux et certains médias des hommes politiques, des influenceurs et activistes manipulent l'opinion nationale et internationale, en leur faisant croire que c’est à cause d'une 3e candidature du Président Macky Sall. La réalité est autre. Et vous le savez très bien.Chers Boris, Felwine et Mbougar, revenez à la raison et prenez votre courage et votre responsabilité, car l’histoire vous interpellera un jour. Prendre sa responsabilité, c'est d'abord dire la vérité. C'est quoi la vérité dans ce dossier dont vous faites cas ? La vérité est qu’un leader politique, est traduit en justice par une jeune Sénégalaise de 20 ans, pour viol.L’histoire retiendra que vous êtes les intellectuels et universitaires qui ont choisi de contribuer à la bonne marche de la machine à manipulation d’une certaine opposition sénégalaise. Chers universitaires, contribuer à détériorer le capital image du Sénégal, ne devait pas venir de vous. Ce Sénégal qui vous a tout donné, occupe une bonne place dans les agences de notation du monde, grâce à sa stabilité et sa démocratie.Dans votre stratégie partisane de manipulation, vous avez opté de faire fi de ce qui est à l’origine de ce décompte macabre. Vous dites bien qu’ « à travers votre tribune », vous tenez « à alerter sur l'usage excessif de la force dans la répression du soulèvement populaire en cours ». Félicitations ! Toutefois, ayez le courage et l’honnêteté intellectuelle de dire la vérité à l’opinion nationale et internationale.A travers ma modeste tribune, je tiens à éclairer la lanterne de l’opinion nationale et internationale que vous cherchiez à manipuler, en faisant fi des droits d’une pauvre Sénégalaise qui était utilisée comme « objet sexuel » dans un salon de massage ou salon de débauche.A travers votre tribune, vous avez décidé de ne pas entendre les appels à l’insurrection et incitation des jeunes à la violence de cet homme politique, dont les mots clés sont : « mortal Kombat, arrêter la politique des salons, donner votre sang, maintenant j’ai l’allumette que je cherchais pour mettre le feu au Sénégal, kou dé sa yaye diourat (chaque jeune qui tombe dans les manifestions, ta mère donnera naissance à un autre enfant), à chaque fois qu’il y a une victime, c’est la peur et la pression sur Macky Sall, Macky Sall me tue ou je le tue, attaquer les forces de défense et de sécurité », etc. Sans nul doute, vous me direz que vous n’avez rien entendu.Chers intellectuels, l’histoire retiendra que vous avez décidé de prendre position pour un leader politique, en faisant fi de tout ce que cette jeune génération attendait de vous : objectivité et impartialité.Nous ne reconnaissons plus le doyen Boris qui faisait naguère la fierté des jeunes reporters que nous étions. Quand j’arrivais au quotidien "Le Matin", au début des années 2000, vous veniez juste de quitter en laissant derrière vous, de beaux témoignages. Hélas !Honneur à la démocratie sénégalaise« ….d’une étape importante du saccage de nos acquis démocratiques » dont vous avez fait cas, nul doute que vous êtes aujourd’hui les porte-étendards à la solde de je ne sais qui, pour ternir l’image du pays qui vous a tout donné. Sachez que la démocratie sénégalaise avec ou sans vous, continuera de faire la fierté de l’Afrique et du Sénégal.Certes, elle est aujourd’hui dans une zone de turbulence, mais c’est cette démocratie qui a permis à Abdoulaye Wade d’arriver au pouvoir en 2000 face à Abdou Diouf, à Macky Sall en 2012, face à Abdoulaye Wade. C’est cette démocratie qui a permis à l’opposition de gagner en 2014 et en 2022 des villes comme Dakar la capitale, Thiès, Ziguinchor, Kaolack, etc. C’est cette même démocratie qui a permis à l’opposition sénégalaise d’obtenir 82 sièges au parlement, contre 83 pour le parti au pouvoir en 2022. Une première dans une démocratie africaine.3e candidature ou une stratégie de manipulationChers intellectuels, parler de 3e candidature alors que le Président Macky Sall ne s’est pas encore prononcé, relève d’une malhonnêteté intellectuelle sans précédent. Les 16 morts de 2023 et les 14 de mars 2021, sont à inscrire sur la liste du feuilleton judiciaire entre la jeune fille des iles du Saloum et ce « puissant » responsable politique. Ce dernier qui, jusqu’à l’heure où j’écris cette contribution, refuse de répondre à la justice de son pays qui l’a finalement jugé et condamné par contumace. Et vous refusez toujours de dire la vérité.Selon le trio partisan que vous êtes : « La nature socratique du verdict du procès d’Ousmane Sonko a fini par convaincre que ce n’était pas la manifestation de la vérité qui était visée, mais bel et bien l’élimination d’un opposant politique, dans la perspective des prochaines élections présidentielles. Elle pose surtout le problème de notre appareil judiciaire, dont la fragilité et la fébrilité sont apparues au grand jour. »Pour votre information, l’homme politique que vous venez de citer, est condamné pour délit de corruption de la jeunesse.C’est quoi la corruption de la jeunesse ? La corruption de la jeunesse est une infraction à la loi pénale prévue et punie par l’article 324, alinéa 2, du Code pénal qui dispose : « sera puni des peines prévues au présent article, quiconque aura attenté aux mœurs en exécutant, favorisant ou facilitant habituellement la débauche ou la corruption de la jeunesse de l’un ou l’autre sexe au-dessous de l’âge de vingt et un ans, ou, même occasionnellement des mineurs de seize ans ». La peine prévue sera selon l’alinéa 1 de l’article 324 du Code pénal, est de 2 à 5 ans et d’une amende de 300 000 à 4 000 000.Le rappel profite aux croyantsToujours d’après votre tribune : « Nous n’ignorions pas, après 1963, 1968, 1988, 1993, 2011 et 2021, que l’histoire politique du Sénégal charriait sa part obscure de violence. » Certes, vous avez donné des années référence de tensions politiques au Sénégal, toutefois permettez-moi de faire un bref rappel sur ces dates historiques, en y ajoutant 1994, 2004, 2013 et 2015.Chers intellectuels, le Saint Coran nous a appris que « le rappel profite aux croyants ».1963 : c’était le procès de Mamadadou Dia, président du Conseil du Sénégal qui est accusé de complot contre le Président Senghor en 1962. Arrêté, son procès est convoqué au début du mois de mai 1963 et a duré cinq jours ;1963 : c’est également l’événement du 3 décembre suite à la candidature unique du Président Léopold Sédar Senghor et de son parti, à la première élection législative du Sénégal indépendant. Une forte mobilisation populaire avec des milliers de manifestants, sera réprimée dans le sang avec 40 morts et 250 blessés à la Médina ;1968 : à l’instar de beaucoup de pays, le Sénégal a connu des mouvements de contestation, particulièrement à l’université de Dakar, suite à la protestation des étudiants contre la réduction des bourses, avec un premier appel de l'Union des étudiants sénégalais (UDES) lancé le 18 mars et le début d'une grève de protestation le 18 mai. Le 29 mai, la Police entre dans le temple du savoir, ce qui entraîne la mort d'un étudiant ainsi que 69 blessés dont 42 étudiants ;1988 : Le Sénégal a organisé une élection présidentielle avec quatre candidats en lice. Apres la proclamation des résultats, de violentes manifestions éclatent à Thiès et à Dakar. Me Abdoulaye fut arrêté le 29 février 1988. Son procès a eu lieu le 11 mai 1988, après avoir été reporté une première fois. Me Wade fut condamné à an avec sursis ;1993 : Me Babacar Sèye, vice-Président du Conseil Constitutionnel, est assassiné le samedi 15 sur la corniche ouest de Dakar, après les élections législatives du 09 mai 1993. Me Abdoulaye Wade et sa femme son inculpés le 1er octobre 1993. L’arrêt de la Chambre correctionnel de la Cour de Cassation du 6 septembre 1994, a prononcé le non-lieu en faveur de Abdoulaye Wade et ses codétenus. Tandis que Amadou Clédor Sène, Assane Diop et Papa Ibrahima Diakhaté, reconnus coupables, sont condamnés ;1994 : le 16 février, le mouvement moustalsidini wal moustalsidati organise une meeting de coalition avec le Président Wade. Un mot d’ordre a été donné pour marcher vers Palais de la République. Les conséquences étaient lourdes avec des saccages, pillages et la mort de 4 policiers ;2004 : Idrissa Seck, Premier ministre sera démis de ses fonctions en 2004, avant d’être convoqué le 15 juillet 2005 par la Division des investigations criminelles (DIC), dans l’affaire dite des chantiers de Thiès. Il est inculpé le 23 juillet 2005 pour « atteinte à la sûreté de l’Etat et à la défense nationale », avant d’être déféré à Rebeuss, où il passera 199 jours. Il sort de prison le 7 février 2006 avec un non-lieu par la Commission d’instruction de la Haute Cour de justice ;2011 : un 23 juin de cette année, les forces vives de la nation sénégalaise se sont mobilisées pour dire non à un projet de lois appelé quart bloquant proposé par le Président Abdoulaye Wade ;2013 : Karim Wade, fils de l’ancien Président Abdoulaye Wade, est poursuivi par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). Le 23 mars 2005, le verdict est tombé. Karim Wade écope d’une peine de six ans de prison ferme et d’une amende de 138 milliards de francs CFA ;2015 : Khalifa Ababacar Sall, maire socialiste de Dakar, est accusé d’avoir détourné 1,8 milliard de francs CFA (2,7 millions d’euros) de la régie d’avance de la municipalité de Dakar. Khalifa Sall sera finalement condamné à 5 ans de prison ferme et à une amende de 5 millions de francs CFA pour « faux et usage de faux » et « escroquerie portant sur des fonds publics » ;2021 : le député Ousmane Sonko est accusé de viol par Adji Sarr, une jeune masseuse du salon Sweet Beauté en février 2021 en pleine crise sanitaire de COVID-19. Jugé en mai 2023, il est condamné le 1er juin par contumace, à 2 ans de prison ferme pour corruption de jeunesse.Hors sujet…« Mais de toutes les convulsions qui ont agité l’histoire moderne de notre pays, celle qui se déroule sous nos yeux, nous semble être la plus simple à résoudre et, par ce fait même, la plus tragique en ses conséquences actuelles », là je suis d’accord avec vous. Malheureusement ce qui va suivre montre à suffisance que vous êtes hors sujet, si c’était un sujet de dissertation.Vous dites : « Il suffirait qu’un homme dise : Je renonce à briguer un troisième mandat qui déshonorerait ma parole d’homme, mon pays et sa Constitution, pour que la colère qui s’exprime dans les rues sénégalaises en ce moment même, sans disparaître tout à fait, s’atténue. Cet homme, c’est le président de la République. » Ah bon ! Ironie du sort. Je ne savais pas que le verdict qui était donné le 1er juin 2023 au temple de Timis portait sur un 3e mandat du président de la République. Pourtant, ni vous, ni moi n’ont pas encore entendu le Président Macky Sall dire qu’il briguera un 3e mandat.Vous voulez également « qu’il annonce que les articles L29, L30 et L57 du Code électoral seront révisés, que le parrainage sera aboli afin de rendre les élections inclusives et que tous les prisonniers politiques et d’opinion seront libérés pour que la tension baisse, et que la paix ait une chance de revenir. » Apparemment vous avez oublié de citer l’article L27 de la Constitution sénégalaise qui dit que : « La durée du mandat du Président de la République du Sénégal est de 5 ans. Nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs. » Pour votre information, son acte de naissance est signé le 5 avril 2016, après le référendum du mois de mars de la même année. De grâce, faites la différence entre la Constitution du Sénégal et les promesses ou engagements pris par un citoyen, fût-il Président de la République.Par ailleurs, vous revenez sur ce que vous appelez : « la vague de violence qui secoue le Sénégal depuis plusieurs jours ». Sans vous offenser, « cette vaque de violence » est le fruit de cette industrie de manipulation à laquelle vous contribuez de la plus belle des manières. Ces actes de vandalisme et de pillage mettent à nu les tares de la société sénégalaise à laquelle nous appartenons tous. Cette société qui est victime de certains de ses universitaires et intellectuels « encagoulés », responsables politiques, membre de la société civile, journalistes, religieux, influenceurs ou activistes, etc.Enfin je vous recommande le livre d’El hadj Ibrahima NDAO « SENEGAL, HISTOIRES DES CONQUETES DEMOCRATIQUES ». Selon ce brillant intellectuel, « le chemin parcouru par le Sénégal, depuis la colonisation jusqu’à nos jours, a été long, souvent difficile, mais toujours exigeant ».Permettez-moi enfin de m’incliner devant la mémoire de toutes les victimes de la manipulation des hommes politiques, entre 2021 et 2023.Par Talibouya AIDARA

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    reply_author il y a 1 an

    Boubacar Boris Diop, Felwine Sarr et Mohamed Mbougar Sarr. Certes, vous êtes des plumes connues du monde entier, mais permettez-moi de vous dire que cette fois-ci, vous êtes passés à côté de la plaque. Les Sénégalais qui attendaient de vous, objectivité et impartialité, sont restés sur leur faim. Vous avez décidé de prendre position. Vous êtes partisans. Je vous le concède. C’est votre droit le plus absolu. Cependant, l’objectivité et l’impartialité ne feront que vous honorer dans ce contexte de perturbations notés dans notre pays.Boris, Felwine et Mbougar, nous qui habitons le Sénégal, nous qui vivons et partageons le quotidien des Sénégalais, avons un pincement au cœur en vous lisant. Nous avons mal parce que nous sommes à la fois victimes et témoins de ces actes de vandalisme et de pillage, qui ont marqué ces journées. Malheureusement, je ne vous ai vu nulle part condamner ces acte à savoir :- sabotage des installations de la SONES pour assoiffer les populations de Dakar, afin de créer la panique générale ;- sabotage des installations de la SENELEC pour plonger Dakar dans l’obscurité, afin de permettre à des pilleurs de faire leurs sales besognes ;- pillage des commerces, des grandes surfaces, des banques et stations d’essence avec le vol de coffres-forts ;- acte de vandalisme sur des biens d'autrui ;- incendies dans les Universités ;- attaques des maisons d'honnêtes citoyens qui ont décidé de rester au Sénégal ;- attaques et provocations de nos forces de défense et de sécurité, etc.La liste est loin d’être exhaustive.De l'autre côté, à travers les réseaux sociaux et certains médias des hommes politiques, des influenceurs et activistes manipulent l'opinion nationale et internationale, en leur faisant croire que c’est à cause d'une 3e candidature du Président Macky Sall. La réalité est autre. Et vous le savez très bien.Chers Boris, Felwine et Mbougar, revenez à la raison et prenez votre courage et votre responsabilité, car l’histoire vous interpellera un jour. Prendre sa responsabilité, c'est d'abord dire la vérité. C'est quoi la vérité dans ce dossier dont vous faites cas ? La vérité est qu’un leader politique, est traduit en justice par une jeune Sénégalaise de 20 ans, pour viol.L’histoire retiendra que vous êtes les intellectuels et universitaires qui ont choisi de contribuer à la bonne marche de la machine à manipulation d’une certaine opposition sénégalaise. Chers universitaires, contribuer à détériorer le capital image du Sénégal, ne devait pas venir de vous. Ce Sénégal qui vous a tout donné, occupe une bonne place dans les agences de notation du monde, grâce à sa stabilité et sa démocratie.Dans votre stratégie partisane de manipulation, vous avez opté de faire fi de ce qui est à l’origine de ce décompte macabre. Vous dites bien qu’ « à travers votre tribune », vous tenez « à alerter sur l'usage excessif de la force dans la répression du soulèvement populaire en cours ». Félicitations ! Toutefois, ayez le courage et l’honnêteté intellectuelle de dire la vérité à l’opinion nationale et internationale.A travers ma modeste tribune, je tiens à éclairer la lanterne de l’opinion nationale et internationale que vous cherchiez à manipuler, en faisant fi des droits d’une pauvre Sénégalaise qui était utilisée comme « objet sexuel » dans un salon de massage ou salon de débauche.A travers votre tribune, vous avez décidé de ne pas entendre les appels à l’insurrection et incitation des jeunes à la violence de cet homme politique, dont les mots clés sont : « mortal Kombat, arrêter la politique des salons, donner votre sang, maintenant j’ai l’allumette que je cherchais pour mettre le feu au Sénégal, kou dé sa yaye diourat (chaque jeune qui tombe dans les manifestions, ta mère donnera naissance à un autre enfant), à chaque fois qu’il y a une victime, c’est la peur et la pression sur Macky Sall, Macky Sall me tue ou je le tue, attaquer les forces de défense et de sécurité », etc. Sans nul doute, vous me direz que vous n’avez rien entendu.Chers intellectuels, l’histoire retiendra que vous avez décidé de prendre position pour un leader politique, en faisant fi de tout ce que cette jeune génération attendait de vous : objectivité et impartialité.Nous ne reconnaissons plus le doyen Boris qui faisait naguère la fierté des jeunes reporters que nous étions. Quand j’arrivais au quotidien "Le Matin", au début des années 2000, vous veniez juste de quitter en laissant derrière vous, de beaux témoignages. Hélas !Honneur à la démocratie sénégalaise« ….d’une étape importante du saccage de nos acquis démocratiques » dont vous avez fait cas, nul doute que vous êtes aujourd’hui les porte-étendards à la solde de je ne sais qui, pour ternir l’image du pays qui vous a tout donné. Sachez que la démocratie sénégalaise avec ou sans vous, continuera de faire la fierté de l’Afrique et du Sénégal.Certes, elle est aujourd’hui dans une zone de turbulence, mais c’est cette démocratie qui a permis à Abdoulaye Wade d’arriver au pouvoir en 2000 face à Abdou Diouf, à Macky Sall en 2012, face à Abdoulaye Wade. C’est cette démocratie qui a permis à l’opposition de gagner en 2014 et en 2022 des villes comme Dakar la capitale, Thiès, Ziguinchor, Kaolack, etc. C’est cette même démocratie qui a permis à l’opposition sénégalaise d’obtenir 82 sièges au parlement, contre 83 pour le parti au pouvoir en 2022. Une première dans une démocratie africaine.3e candidature ou une stratégie de manipulationChers intellectuels, parler de 3e candidature alors que le Président Macky Sall ne s’est pas encore prononcé, relève d’une malhonnêteté intellectuelle sans précédent. Les 16 morts de 2023 et les 14 de mars 2021, sont à inscrire sur la liste du feuilleton judiciaire entre la jeune fille des iles du Saloum et ce « puissant » responsable politique. Ce dernier qui, jusqu’à l’heure où j’écris cette contribution, refuse de répondre à la justice de son pays qui l’a finalement jugé et condamné par contumace. Et vous refusez toujours de dire la vérité.Selon le trio partisan que vous êtes : « La nature socratique du verdict du procès d’Ousmane Sonko a fini par convaincre que ce n’était pas la manifestation de la vérité qui était visée, mais bel et bien l’élimination d’un opposant politique, dans la perspective des prochaines élections présidentielles. Elle pose surtout le problème de notre appareil judiciaire, dont la fragilité et la fébrilité sont apparues au grand jour. »Pour votre information, l’homme politique que vous venez de citer, est condamné pour délit de corruption de la jeunesse.C’est quoi la corruption de la jeunesse ? La corruption de la jeunesse est une infraction à la loi pénale prévue et punie par l’article 324, alinéa 2, du Code pénal qui dispose : « sera puni des peines prévues au présent article, quiconque aura attenté aux mœurs en exécutant, favorisant ou facilitant habituellement la débauche ou la corruption de la jeunesse de l’un ou l’autre sexe au-dessous de l’âge de vingt et un ans, ou, même occasionnellement des mineurs de seize ans ». La peine prévue sera selon l’alinéa 1 de l’article 324 du Code pénal, est de 2 à 5 ans et d’une amende de 300 000 à 4 000 000.Le rappel profite aux croyantsToujours d’après votre tribune : « Nous n’ignorions pas, après 1963, 1968, 1988, 1993, 2011 et 2021, que l’histoire politique du Sénégal charriait sa part obscure de violence. » Certes, vous avez donné des années référence de tensions politiques au Sénégal, toutefois permettez-moi de faire un bref rappel sur ces dates historiques, en y ajoutant 1994, 2004, 2013 et 2015.Chers intellectuels, le Saint Coran nous a appris que « le rappel profite aux croyants ».1963 : c’était le procès de Mamadadou Dia, président du Conseil du Sénégal qui est accusé de complot contre le Président Senghor en 1962. Arrêté, son procès est convoqué au début du mois de mai 1963 et a duré cinq jours ;1963 : c’est également l’événement du 3 décembre suite à la candidature unique du Président Léopold Sédar Senghor et de son parti, à la première élection législative du Sénégal indépendant. Une forte mobilisation populaire avec des milliers de manifestants, sera réprimée dans le sang avec 40 morts et 250 blessés à la Médina ;1968 : à l’instar de beaucoup de pays, le Sénégal a connu des mouvements de contestation, particulièrement à l’université de Dakar, suite à la protestation des étudiants contre la réduction des bourses, avec un premier appel de l'Union des étudiants sénégalais (UDES) lancé le 18 mars et le début d'une grève de protestation le 18 mai. Le 29 mai, la Police entre dans le temple du savoir, ce qui entraîne la mort d'un étudiant ainsi que 69 blessés dont 42 étudiants ;1988 : Le Sénégal a organisé une élection présidentielle avec quatre candidats en lice. Apres la proclamation des résultats, de violentes manifestions éclatent à Thiès et à Dakar. Me Abdoulaye fut arrêté le 29 février 1988. Son procès a eu lieu le 11 mai 1988, après avoir été reporté une première fois. Me Wade fut condamné à an avec sursis ;1993 : Me Babacar Sèye, vice-Président du Conseil Constitutionnel, est assassiné le samedi 15 sur la corniche ouest de Dakar, après les élections législatives du 09 mai 1993. Me Abdoulaye Wade et sa femme son inculpés le 1er octobre 1993. L’arrêt de la Chambre correctionnel de la Cour de Cassation du 6 septembre 1994, a prononcé le non-lieu en faveur de Abdoulaye Wade et ses codétenus. Tandis que Amadou Clédor Sène, Assane Diop et Papa Ibrahima Diakhaté, reconnus coupables, sont condamnés ;1994 : le 16 février, le mouvement moustalsidini wal moustalsidati organise une meeting de coalition avec le Président Wade. Un mot d’ordre a été donné pour marcher vers Palais de la République. Les conséquences étaient lourdes avec des saccages, pillages et la mort de 4 policiers ;2004 : Idrissa Seck, Premier ministre sera démis de ses fonctions en 2004, avant d’être convoqué le 15 juillet 2005 par la Division des investigations criminelles (DIC), dans l’affaire dite des chantiers de Thiès. Il est inculpé le 23 juillet 2005 pour « atteinte à la sûreté de l’Etat et à la défense nationale », avant d’être déféré à Rebeuss, où il passera 199 jours. Il sort de prison le 7 février 2006 avec un non-lieu par la Commission d’instruction de la Haute Cour de justice ;2011 : un 23 juin de cette année, les forces vives de la nation sénégalaise se sont mobilisées pour dire non à un projet de lois appelé quart bloquant proposé par le Président Abdoulaye Wade ;2013 : Karim Wade, fils de l’ancien Président Abdoulaye Wade, est poursuivi par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). Le 23 mars 2005, le verdict est tombé. Karim Wade écope d’une peine de six ans de prison ferme et d’une amende de 138 milliards de francs CFA ;2015 : Khalifa Ababacar Sall, maire socialiste de Dakar, est accusé d’avoir détourné 1,8 milliard de francs CFA (2,7 millions d’euros) de la régie d’avance de la municipalité de Dakar. Khalifa Sall sera finalement condamné à 5 ans de prison ferme et à une amende de 5 millions de francs CFA pour « faux et usage de faux » et « escroquerie portant sur des fonds publics » ;2021 : le député Ousmane Sonko est accusé de viol par Adji Sarr, une jeune masseuse du salon Sweet Beauté en février 2021 en pleine crise sanitaire de COVID-19. Jugé en mai 2023, il est condamné le 1er juin par contumace, à 2 ans de prison ferme pour corruption de jeunesse.Hors sujet…« Mais de toutes les convulsions qui ont agité l’histoire moderne de notre pays, celle qui se déroule sous nos yeux, nous semble être la plus simple à résoudre et, par ce fait même, la plus tragique en ses conséquences actuelles », là je suis d’accord avec vous. Malheureusement ce qui va suivre montre à suffisance que vous êtes hors sujet, si c’était un sujet de dissertation.Vous dites : « Il suffirait qu’un homme dise : Je renonce à briguer un troisième mandat qui déshonorerait ma parole d’homme, mon pays et sa Constitution, pour que la colère qui s’exprime dans les rues sénégalaises en ce moment même, sans disparaître tout à fait, s’atténue. Cet homme, c’est le président de la République. » Ah bon ! Ironie du sort. Je ne savais pas que le verdict qui était donné le 1er juin 2023 au temple de Timis portait sur un 3e mandat du président de la République. Pourtant, ni vous, ni moi n’ont pas encore entendu le Président Macky Sall dire qu’il briguera un 3e mandat.Vous voulez également « qu’il annonce que les articles L29, L30 et L57 du Code électoral seront révisés, que le parrainage sera aboli afin de rendre les élections inclusives et que tous les prisonniers politiques et d’opinion seront libérés pour que la tension baisse, et que la paix ait une chance de revenir. » Apparemment vous avez oublié de citer l’article L27 de la Constitution sénégalaise qui dit que : « La durée du mandat du Président de la République du Sénégal est de 5 ans. Nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs. » Pour votre information, son acte de naissance est signé le 5 avril 2016, après le référendum du mois de mars de la même année. De grâce, faites la différence entre la Constitution du Sénégal et les promesses ou engagements pris par un citoyen, fût-il Président de la République.Par ailleurs, vous revenez sur ce que vous appelez : « la vague de violence qui secoue le Sénégal depuis plusieurs jours ». Sans vous offenser, « cette vaque de violence » est le fruit de cette industrie de manipulation à laquelle vous contribuez de la plus belle des manières. Ces actes de vandalisme et de pillage mettent à nu les tares de la société sénégalaise à laquelle nous appartenons tous. Cette société qui est victime de certains de ses universitaires et intellectuels « encagoulés », responsables politiques, membre de la société civile, journalistes, religieux, influenceurs ou activistes, etc.Enfin je vous recommande le livre d’El hadj Ibrahima NDAO « SENEGAL, HISTOIRES DES CONQUETES DEMOCRATIQUES ». Selon ce brillant intellectuel, « le chemin parcouru par le Sénégal, depuis la colonisation jusqu’à nos jours, a été long, souvent difficile, mais toujours exigeant ».Permettez-moi enfin de m’incliner devant la mémoire de toutes les victimes de la manipulation des hommes politiques, entre 2021 et 2023.Par Talibouya AIDARA

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    reply_author il y a 1 an

    Boubacar Boris Diop, Felwine Sarr et Mohamed Mbougar Sarr. Certes, vous êtes des plumes connues du monde entier, mais permettez-moi de vous dire que cette fois-ci, vous êtes passés à côté de la plaque. Les Sénégalais qui attendaient de vous, objectivité et impartialité, sont restés sur leur faim. Vous avez décidé de prendre position. Vous êtes partisans. Je vous le concède. C’est votre droit le plus absolu. Cependant, l’objectivité et l’impartialité ne feront que vous honorer dans ce contexte de perturbations notés dans notre pays.Boris, Felwine et Mbougar, nous qui habitons le Sénégal, nous qui vivons et partageons le quotidien des Sénégalais, avons un pincement au cœur en vous lisant. Nous avons mal parce que nous sommes à la fois victimes et témoins de ces actes de vandalisme et de pillage, qui ont marqué ces journées. Malheureusement, je ne vous ai vu nulle part condamner ces acte à savoir :- sabotage des installations de la SONES pour assoiffer les populations de Dakar, afin de créer la panique générale ;- sabotage des installations de la SENELEC pour plonger Dakar dans l’obscurité, afin de permettre à des pilleurs de faire leurs sales besognes ;- pillage des commerces, des grandes surfaces, des banques et stations d’essence avec le vol de coffres-forts ;- acte de vandalisme sur des biens d'autrui ;- incendies dans les Universités ;- attaques des maisons d'honnêtes citoyens qui ont décidé de rester au Sénégal ;- attaques et provocations de nos forces de défense et de sécurité, etc.La liste est loin d’être exhaustive.De l'autre côté, à travers les réseaux sociaux et certains médias des hommes politiques, des influenceurs et activistes manipulent l'opinion nationale et internationale, en leur faisant croire que c’est à cause d'une 3e candidature du Président Macky Sall. La réalité est autre. Et vous le savez très bien.Chers Boris, Felwine et Mbougar, revenez à la raison et prenez votre courage et votre responsabilité, car l’histoire vous interpellera un jour. Prendre sa responsabilité, c'est d'abord dire la vérité. C'est quoi la vérité dans ce dossier dont vous faites cas ? La vérité est qu’un leader politique, est traduit en justice par une jeune Sénégalaise de 20 ans, pour viol.L’histoire retiendra que vous êtes les intellectuels et universitaires qui ont choisi de contribuer à la bonne marche de la machine à manipulation d’une certaine opposition sénégalaise. Chers universitaires, contribuer à détériorer le capital image du Sénégal, ne devait pas venir de vous. Ce Sénégal qui vous a tout donné, occupe une bonne place dans les agences de notation du monde, grâce à sa stabilité et sa démocratie.Dans votre stratégie partisane de manipulation, vous avez opté de faire fi de ce qui est à l’origine de ce décompte macabre. Vous dites bien qu’ « à travers votre tribune », vous tenez « à alerter sur l'usage excessif de la force dans la répression du soulèvement populaire en cours ». Félicitations ! Toutefois, ayez le courage et l’honnêteté intellectuelle de dire la vérité à l’opinion nationale et internationale.A travers ma modeste tribune, je tiens à éclairer la lanterne de l’opinion nationale et internationale que vous cherchiez à manipuler, en faisant fi des droits d’une pauvre Sénégalaise qui était utilisée comme « objet sexuel » dans un salon de massage ou salon de débauche.A travers votre tribune, vous avez décidé de ne pas entendre les appels à l’insurrection et incitation des jeunes à la violence de cet homme politique, dont les mots clés sont : « mortal Kombat, arrêter la politique des salons, donner votre sang, maintenant j’ai l’allumette que je cherchais pour mettre le feu au Sénégal, kou dé sa yaye diourat (chaque jeune qui tombe dans les manifestions, ta mère donnera naissance à un autre enfant), à chaque fois qu’il y a une victime, c’est la peur et la pression sur Macky Sall, Macky Sall me tue ou je le tue, attaquer les forces de défense et de sécurité », etc. Sans nul doute, vous me direz que vous n’avez rien entendu.Chers intellectuels, l’histoire retiendra que vous avez décidé de prendre position pour un leader politique, en faisant fi de tout ce que cette jeune génération attendait de vous : objectivité et impartialité.Nous ne reconnaissons plus le doyen Boris qui faisait naguère la fierté des jeunes reporters que nous étions. Quand j’arrivais au quotidien "Le Matin", au début des années 2000, vous veniez juste de quitter en laissant derrière vous, de beaux témoignages. Hélas !Honneur à la démocratie sénégalaise« ….d’une étape importante du saccage de nos acquis démocratiques » dont vous avez fait cas, nul doute que vous êtes aujourd’hui les porte-étendards à la solde de je ne sais qui, pour ternir l’image du pays qui vous a tout donné. Sachez que la démocratie sénégalaise avec ou sans vous, continuera de faire la fierté de l’Afrique et du Sénégal.Certes, elle est aujourd’hui dans une zone de turbulence, mais c’est cette démocratie qui a permis à Abdoulaye Wade d’arriver au pouvoir en 2000 face à Abdou Diouf, à Macky Sall en 2012, face à Abdoulaye Wade. C’est cette démocratie qui a permis à l’opposition de gagner en 2014 et en 2022 des villes comme Dakar la capitale, Thiès, Ziguinchor, Kaolack, etc. C’est cette même démocratie qui a permis à l’opposition sénégalaise d’obtenir 82 sièges au parlement, contre 83 pour le parti au pouvoir en 2022. Une première dans une démocratie africaine.3e candidature ou une stratégie de manipulationChers intellectuels, parler de 3e candidature alors que le Président Macky Sall ne s’est pas encore prononcé, relève d’une malhonnêteté intellectuelle sans précédent. Les 16 morts de 2023 et les 14 de mars 2021, sont à inscrire sur la liste du feuilleton judiciaire entre la jeune fille des iles du Saloum et ce « puissant » responsable politique. Ce dernier qui, jusqu’à l’heure où j’écris cette contribution, refuse de répondre à la justice de son pays qui l’a finalement jugé et condamné par contumace. Et vous refusez toujours de dire la vérité.Selon le trio partisan que vous êtes : « La nature socratique du verdict du procès d’Ousmane Sonko a fini par convaincre que ce n’était pas la manifestation de la vérité qui était visée, mais bel et bien l’élimination d’un opposant politique, dans la perspective des prochaines élections présidentielles. Elle pose surtout le problème de notre appareil judiciaire, dont la fragilité et la fébrilité sont apparues au grand jour. »Pour votre information, l’homme politique que vous venez de citer, est condamné pour délit de corruption de la jeunesse.C’est quoi la corruption de la jeunesse ? La corruption de la jeunesse est une infraction à la loi pénale prévue et punie par l’article 324, alinéa 2, du Code pénal qui dispose : « sera puni des peines prévues au présent article, quiconque aura attenté aux mœurs en exécutant, favorisant ou facilitant habituellement la débauche ou la corruption de la jeunesse de l’un ou l’autre sexe au-dessous de l’âge de vingt et un ans, ou, même occasionnellement des mineurs de seize ans ». La peine prévue sera selon l’alinéa 1 de l’article 324 du Code pénal, est de 2 à 5 ans et d’une amende de 300 000 à 4 000 000.Le rappel profite aux croyantsToujours d’après votre tribune : « Nous n’ignorions pas, après 1963, 1968, 1988, 1993, 2011 et 2021, que l’histoire politique du Sénégal charriait sa part obscure de violence. » Certes, vous avez donné des années référence de tensions politiques au Sénégal, toutefois permettez-moi de faire un bref rappel sur ces dates historiques, en y ajoutant 1994, 2004, 2013 et 2015.Chers intellectuels, le Saint Coran nous a appris que « le rappel profite aux croyants ».1963 : c’était le procès de Mamadadou Dia, président du Conseil du Sénégal qui est accusé de complot contre le Président Senghor en 1962. Arrêté, son procès est convoqué au début du mois de mai 1963 et a duré cinq jours ;1963 : c’est également l’événement du 3 décembre suite à la candidature unique du Président Léopold Sédar Senghor et de son parti, à la première élection législative du Sénégal indépendant. Une forte mobilisation populaire avec des milliers de manifestants, sera réprimée dans le sang avec 40 morts et 250 blessés à la Médina ;1968 : à l’instar de beaucoup de pays, le Sénégal a connu des mouvements de contestation, particulièrement à l’université de Dakar, suite à la protestation des étudiants contre la réduction des bourses, avec un premier appel de l'Union des étudiants sénégalais (UDES) lancé le 18 mars et le début d'une grève de protestation le 18 mai. Le 29 mai, la Police entre dans le temple du savoir, ce qui entraîne la mort d'un étudiant ainsi que 69 blessés dont 42 étudiants ;1988 : Le Sénégal a organisé une élection présidentielle avec quatre candidats en lice. Apres la proclamation des résultats, de violentes manifestions éclatent à Thiès et à Dakar. Me Abdoulaye fut arrêté le 29 février 1988. Son procès a eu lieu le 11 mai 1988, après avoir été reporté une première fois. Me Wade fut condamné à an avec sursis ;1993 : Me Babacar Sèye, vice-Président du Conseil Constitutionnel, est assassiné le samedi 15 sur la corniche ouest de Dakar, après les élections législatives du 09 mai 1993. Me Abdoulaye Wade et sa femme son inculpés le 1er octobre 1993. L’arrêt de la Chambre correctionnel de la Cour de Cassation du 6 septembre 1994, a prononcé le non-lieu en faveur de Abdoulaye Wade et ses codétenus. Tandis que Amadou Clédor Sène, Assane Diop et Papa Ibrahima Diakhaté, reconnus coupables, sont condamnés ;1994 : le 16 février, le mouvement moustalsidini wal moustalsidati organise une meeting de coalition avec le Président Wade. Un mot d’ordre a été donné pour marcher vers Palais de la République. Les conséquences étaient lourdes avec des saccages, pillages et la mort de 4 policiers ;2004 : Idrissa Seck, Premier ministre sera démis de ses fonctions en 2004, avant d’être convoqué le 15 juillet 2005 par la Division des investigations criminelles (DIC), dans l’affaire dite des chantiers de Thiès. Il est inculpé le 23 juillet 2005 pour « atteinte à la sûreté de l’Etat et à la défense nationale », avant d’être déféré à Rebeuss, où il passera 199 jours. Il sort de prison le 7 février 2006 avec un non-lieu par la Commission d’instruction de la Haute Cour de justice ;2011 : un 23 juin de cette année, les forces vives de la nation sénégalaise se sont mobilisées pour dire non à un projet de lois appelé quart bloquant proposé par le Président Abdoulaye Wade ;2013 : Karim Wade, fils de l’ancien Président Abdoulaye Wade, est poursuivi par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). Le 23 mars 2005, le verdict est tombé. Karim Wade écope d’une peine de six ans de prison ferme et d’une amende de 138 milliards de francs CFA ;2015 : Khalifa Ababacar Sall, maire socialiste de Dakar, est accusé d’avoir détourné 1,8 milliard de francs CFA (2,7 millions d’euros) de la régie d’avance de la municipalité de Dakar. Khalifa Sall sera finalement condamné à 5 ans de prison ferme et à une amende de 5 millions de francs CFA pour « faux et usage de faux » et « escroquerie portant sur des fonds publics » ;2021 : le député Ousmane Sonko est accusé de viol par Adji Sarr, une jeune masseuse du salon Sweet Beauté en février 2021 en pleine crise sanitaire de COVID-19. Jugé en mai 2023, il est condamné le 1er juin par contumace, à 2 ans de prison ferme pour corruption de jeunesse.Hors sujet…« Mais de toutes les convulsions qui ont agité l’histoire moderne de notre pays, celle qui se déroule sous nos yeux, nous semble être la plus simple à résoudre et, par ce fait même, la plus tragique en ses conséquences actuelles », là je suis d’accord avec vous. Malheureusement ce qui va suivre montre à suffisance que vous êtes hors sujet, si c’était un sujet de dissertation.Vous dites : « Il suffirait qu’un homme dise : Je renonce à briguer un troisième mandat qui déshonorerait ma parole d’homme, mon pays et sa Constitution, pour que la colère qui s’exprime dans les rues sénégalaises en ce moment même, sans disparaître tout à fait, s’atténue. Cet homme, c’est le président de la République. » Ah bon ! Ironie du sort. Je ne savais pas que le verdict qui était donné le 1er juin 2023 au temple de Timis portait sur un 3e mandat du président de la République. Pourtant, ni vous, ni moi n’ont pas encore entendu le Président Macky Sall dire qu’il briguera un 3e mandat.Vous voulez également « qu’il annonce que les articles L29, L30 et L57 du Code électoral seront révisés, que le parrainage sera aboli afin de rendre les élections inclusives et que tous les prisonniers politiques et d’opinion seront libérés pour que la tension baisse, et que la paix ait une chance de revenir. » Apparemment vous avez oublié de citer l’article L27 de la Constitution sénégalaise qui dit que : « La durée du mandat du Président de la République du Sénégal est de 5 ans. Nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs. » Pour votre information, son acte de naissance est signé le 5 avril 2016, après le référendum du mois de mars de la même année. De grâce, faites la différence entre la Constitution du Sénégal et les promesses ou engagements pris par un citoyen, fût-il Président de la République.Par ailleurs, vous revenez sur ce que vous appelez : « la vague de violence qui secoue le Sénégal depuis plusieurs jours ». Sans vous offenser, « cette vaque de violence » est le fruit de cette industrie de manipulation à laquelle vous contribuez de la plus belle des manières. Ces actes de vandalisme et de pillage mettent à nu les tares de la société sénégalaise à laquelle nous appartenons tous. Cette société qui est victime de certains de ses universitaires et intellectuels « encagoulés », responsables politiques, membre de la société civile, journalistes, religieux, influenceurs ou activistes, etc.Enfin je vous recommande le livre d’El hadj Ibrahima NDAO « SENEGAL, HISTOIRES DES CONQUETES DEMOCRATIQUES ». Selon ce brillant intellectuel, « le chemin parcouru par le Sénégal, depuis la colonisation jusqu’à nos jours, a été long, souvent difficile, mais toujours exigeant ».Permettez-moi enfin de m’incliner devant la mémoire de toutes les victimes de la manipulation des hommes politiques, entre 2021 et 2023.Par Talibouya AIDARA

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    reply_author il y a 1 an

    Boubacar Boris Diop, Felwine Sarr et Mohamed Mbougar Sarr. Certes, vous êtes des plumes connues du monde entier, mais permettez-moi de vous dire que cette fois-ci, vous êtes passés à côté de la plaque. Les Sénégalais qui attendaient de vous, objectivité et impartialité, sont restés sur leur faim. Vous avez décidé de prendre position. Vous êtes partisans. Je vous le concède. C’est votre droit le plus absolu. Cependant, l’objectivité et l’impartialité ne feront que vous honorer dans ce contexte de perturbations notés dans notre pays.Boris, Felwine et Mbougar, nous qui habitons le Sénégal, nous qui vivons et partageons le quotidien des Sénégalais, avons un pincement au cœur en vous lisant. Nous avons mal parce que nous sommes à la fois victimes et témoins de ces actes de vandalisme et de pillage, qui ont marqué ces journées. Malheureusement, je ne vous ai vu nulle part condamner ces acte à savoir :- sabotage des installations de la SONES pour assoiffer les populations de Dakar, afin de créer la panique générale ;- sabotage des installations de la SENELEC pour plonger Dakar dans l’obscurité, afin de permettre à des pilleurs de faire leurs sales besognes ;- pillage des commerces, des grandes surfaces, des banques et stations d’essence avec le vol de coffres-forts ;- acte de vandalisme sur des biens d'autrui ;- incendies dans les Universités ;- attaques des maisons d'honnêtes citoyens qui ont décidé de rester au Sénégal ;- attaques et provocations de nos forces de défense et de sécurité, etc.La liste est loin d’être exhaustive.De l'autre côté, à travers les réseaux sociaux et certains médias des hommes politiques, des influenceurs et activistes manipulent l'opinion nationale et internationale, en leur faisant croire que c’est à cause d'une 3e candidature du Président Macky Sall. La réalité est autre. Et vous le savez très bien.Chers Boris, Felwine et Mbougar, revenez à la raison et prenez votre courage et votre responsabilité, car l’histoire vous interpellera un jour. Prendre sa responsabilité, c'est d'abord dire la vérité. C'est quoi la vérité dans ce dossier dont vous faites cas ? La vérité est qu’un leader politique, est traduit en justice par une jeune Sénégalaise de 20 ans, pour viol.L’histoire retiendra que vous êtes les intellectuels et universitaires qui ont choisi de contribuer à la bonne marche de la machine à manipulation d’une certaine opposition sénégalaise. Chers universitaires, contribuer à détériorer le capital image du Sénégal, ne devait pas venir de vous. Ce Sénégal qui vous a tout donné, occupe une bonne place dans les agences de notation du monde, grâce à sa stabilité et sa démocratie.Dans votre stratégie partisane de manipulation, vous avez opté de faire fi de ce qui est à l’origine de ce décompte macabre. Vous dites bien qu’ « à travers votre tribune », vous tenez « à alerter sur l'usage excessif de la force dans la répression du soulèvement populaire en cours ». Félicitations ! Toutefois, ayez le courage et l’honnêteté intellectuelle de dire la vérité à l’opinion nationale et internationale.A travers ma modeste tribune, je tiens à éclairer la lanterne de l’opinion nationale et internationale que vous cherchiez à manipuler, en faisant fi des droits d’une pauvre Sénégalaise qui était utilisée comme « objet sexuel » dans un salon de massage ou salon de débauche.A travers votre tribune, vous avez décidé de ne pas entendre les appels à l’insurrection et incitation des jeunes à la violence de cet homme politique, dont les mots clés sont : « mortal Kombat, arrêter la politique des salons, donner votre sang, maintenant j’ai l’allumette que je cherchais pour mettre le feu au Sénégal, kou dé sa yaye diourat (chaque jeune qui tombe dans les manifestions, ta mère donnera naissance à un autre enfant), à chaque fois qu’il y a une victime, c’est la peur et la pression sur Macky Sall, Macky Sall me tue ou je le tue, attaquer les forces de défense et de sécurité », etc. Sans nul doute, vous me direz que vous n’avez rien entendu.Chers intellectuels, l’histoire retiendra que vous avez décidé de prendre position pour un leader politique, en faisant fi de tout ce que cette jeune génération attendait de vous : objectivité et impartialité.Nous ne reconnaissons plus le doyen Boris qui faisait naguère la fierté des jeunes reporters que nous étions. Quand j’arrivais au quotidien "Le Matin", au début des années 2000, vous veniez juste de quitter en laissant derrière vous, de beaux témoignages. Hélas !Honneur à la démocratie sénégalaise« ….d’une étape importante du saccage de nos acquis démocratiques » dont vous avez fait cas, nul doute que vous êtes aujourd’hui les porte-étendards à la solde de je ne sais qui, pour ternir l’image du pays qui vous a tout donné. Sachez que la démocratie sénégalaise avec ou sans vous, continuera de faire la fierté de l’Afrique et du Sénégal.Certes, elle est aujourd’hui dans une zone de turbulence, mais c’est cette démocratie qui a permis à Abdoulaye Wade d’arriver au pouvoir en 2000 face à Abdou Diouf, à Macky Sall en 2012, face à Abdoulaye Wade. C’est cette démocratie qui a permis à l’opposition de gagner en 2014 et en 2022 des villes comme Dakar la capitale, Thiès, Ziguinchor, Kaolack, etc. C’est cette même démocratie qui a permis à l’opposition sénégalaise d’obtenir 82 sièges au parlement, contre 83 pour le parti au pouvoir en 2022. Une première dans une démocratie africaine.3e candidature ou une stratégie de manipulationChers intellectuels, parler de 3e candidature alors que le Président Macky Sall ne s’est pas encore prononcé, relève d’une malhonnêteté intellectuelle sans précédent. Les 16 morts de 2023 et les 14 de mars 2021, sont à inscrire sur la liste du feuilleton judiciaire entre la jeune fille des iles du Saloum et ce « puissant » responsable politique. Ce dernier qui, jusqu’à l’heure où j’écris cette contribution, refuse de répondre à la justice de son pays qui l’a finalement jugé et condamné par contumace. Et vous refusez toujours de dire la vérité.Selon le trio partisan que vous êtes : « La nature socratique du verdict du procès d’Ousmane Sonko a fini par convaincre que ce n’était pas la manifestation de la vérité qui était visée, mais bel et bien l’élimination d’un opposant politique, dans la perspective des prochaines élections présidentielles. Elle pose surtout le problème de notre appareil judiciaire, dont la fragilité et la fébrilité sont apparues au grand jour. »Pour votre information, l’homme politique que vous venez de citer, est condamné pour délit de corruption de la jeunesse.C’est quoi la corruption de la jeunesse ? La corruption de la jeunesse est une infraction à la loi pénale prévue et punie par l’article 324, alinéa 2, du Code pénal qui dispose : « sera puni des peines prévues au présent article, quiconque aura attenté aux mœurs en exécutant, favorisant ou facilitant habituellement la débauche ou la corruption de la jeunesse de l’un ou l’autre sexe au-dessous de l’âge de vingt et un ans, ou, même occasionnellement des mineurs de seize ans ». La peine prévue sera selon l’alinéa 1 de l’article 324 du Code pénal, est de 2 à 5 ans et d’une amende de 300 000 à 4 000 000.Le rappel profite aux croyantsToujours d’après votre tribune : « Nous n’ignorions pas, après 1963, 1968, 1988, 1993, 2011 et 2021, que l’histoire politique du Sénégal charriait sa part obscure de violence. » Certes, vous avez donné des années référence de tensions politiques au Sénégal, toutefois permettez-moi de faire un bref rappel sur ces dates historiques, en y ajoutant 1994, 2004, 2013 et 2015.Chers intellectuels, le Saint Coran nous a appris que « le rappel profite aux croyants ».1963 : c’était le procès de Mamadadou Dia, président du Conseil du Sénégal qui est accusé de complot contre le Président Senghor en 1962. Arrêté, son procès est convoqué au début du mois de mai 1963 et a duré cinq jours ;1963 : c’est également l’événement du 3 décembre suite à la candidature unique du Président Léopold Sédar Senghor et de son parti, à la première élection législative du Sénégal indépendant. Une forte mobilisation populaire avec des milliers de manifestants, sera réprimée dans le sang avec 40 morts et 250 blessés à la Médina ;1968 : à l’instar de beaucoup de pays, le Sénégal a connu des mouvements de contestation, particulièrement à l’université de Dakar, suite à la protestation des étudiants contre la réduction des bourses, avec un premier appel de l'Union des étudiants sénégalais (UDES) lancé le 18 mars et le début d'une grève de protestation le 18 mai. Le 29 mai, la Police entre dans le temple du savoir, ce qui entraîne la mort d'un étudiant ainsi que 69 blessés dont 42 étudiants ;1988 : Le Sénégal a organisé une élection présidentielle avec quatre candidats en lice. Apres la proclamation des résultats, de violentes manifestions éclatent à Thiès et à Dakar. Me Abdoulaye fut arrêté le 29 février 1988. Son procès a eu lieu le 11 mai 1988, après avoir été reporté une première fois. Me Wade fut condamné à an avec sursis ;1993 : Me Babacar Sèye, vice-Président du Conseil Constitutionnel, est assassiné le samedi 15 sur la corniche ouest de Dakar, après les élections législatives du 09 mai 1993. Me Abdoulaye Wade et sa femme son inculpés le 1er octobre 1993. L’arrêt de la Chambre correctionnel de la Cour de Cassation du 6 septembre 1994, a prononcé le non-lieu en faveur de Abdoulaye Wade et ses codétenus. Tandis que Amadou Clédor Sène, Assane Diop et Papa Ibrahima Diakhaté, reconnus coupables, sont condamnés ;1994 : le 16 février, le mouvement moustalsidini wal moustalsidati organise une meeting de coalition avec le Président Wade. Un mot d’ordre a été donné pour marcher vers Palais de la République. Les conséquences étaient lourdes avec des saccages, pillages et la mort de 4 policiers ;2004 : Idrissa Seck, Premier ministre sera démis de ses fonctions en 2004, avant d’être convoqué le 15 juillet 2005 par la Division des investigations criminelles (DIC), dans l’affaire dite des chantiers de Thiès. Il est inculpé le 23 juillet 2005 pour « atteinte à la sûreté de l’Etat et à la défense nationale », avant d’être déféré à Rebeuss, où il passera 199 jours. Il sort de prison le 7 février 2006 avec un non-lieu par la Commission d’instruction de la Haute Cour de justice ;2011 : un 23 juin de cette année, les forces vives de la nation sénégalaise se sont mobilisées pour dire non à un projet de lois appelé quart bloquant proposé par le Président Abdoulaye Wade ;2013 : Karim Wade, fils de l’ancien Président Abdoulaye Wade, est poursuivi par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). Le 23 mars 2005, le verdict est tombé. Karim Wade écope d’une peine de six ans de prison ferme et d’une amende de 138 milliards de francs CFA ;2015 : Khalifa Ababacar Sall, maire socialiste de Dakar, est accusé d’avoir détourné 1,8 milliard de francs CFA (2,7 millions d’euros) de la régie d’avance de la municipalité de Dakar. Khalifa Sall sera finalement condamné à 5 ans de prison ferme et à une amende de 5 millions de francs CFA pour « faux et usage de faux » et « escroquerie portant sur des fonds publics » ;2021 : le député Ousmane Sonko est accusé de viol par Adji Sarr, une jeune masseuse du salon Sweet Beauté en février 2021 en pleine crise sanitaire de COVID-19. Jugé en mai 2023, il est condamné le 1er juin par contumace, à 2 ans de prison ferme pour corruption de jeunesse.Hors sujet…« Mais de toutes les convulsions qui ont agité l’histoire moderne de notre pays, celle qui se déroule sous nos yeux, nous semble être la plus simple à résoudre et, par ce fait même, la plus tragique en ses conséquences actuelles », là je suis d’accord avec vous. Malheureusement ce qui va suivre montre à suffisance que vous êtes hors sujet, si c’était un sujet de dissertation.Vous dites : « Il suffirait qu’un homme dise : Je renonce à briguer un troisième mandat qui déshonorerait ma parole d’homme, mon pays et sa Constitution, pour que la colère qui s’exprime dans les rues sénégalaises en ce moment même, sans disparaître tout à fait, s’atténue. Cet homme, c’est le président de la République. » Ah bon ! Ironie du sort. Je ne savais pas que le verdict qui était donné le 1er juin 2023 au temple de Timis portait sur un 3e mandat du président de la République. Pourtant, ni vous, ni moi n’ont pas encore entendu le Président Macky Sall dire qu’il briguera un 3e mandat.Vous voulez également « qu’il annonce que les articles L29, L30 et L57 du Code électoral seront révisés, que le parrainage sera aboli afin de rendre les élections inclusives et que tous les prisonniers politiques et d’opinion seront libérés pour que la tension baisse, et que la paix ait une chance de revenir. » Apparemment vous avez oublié de citer l’article L27 de la Constitution sénégalaise qui dit que : « La durée du mandat du Président de la République du Sénégal est de 5 ans. Nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs. » Pour votre information, son acte de naissance est signé le 5 avril 2016, après le référendum du mois de mars de la même année. De grâce, faites la différence entre la Constitution du Sénégal et les promesses ou engagements pris par un citoyen, fût-il Président de la République.Par ailleurs, vous revenez sur ce que vous appelez : « la vague de violence qui secoue le Sénégal depuis plusieurs jours ». Sans vous offenser, « cette vaque de violence » est le fruit de cette industrie de manipulation à laquelle vous contribuez de la plus belle des manières. Ces actes de vandalisme et de pillage mettent à nu les tares de la société sénégalaise à laquelle nous appartenons tous. Cette société qui est victime de certains de ses universitaires et intellectuels « encagoulés », responsables politiques, membre de la société civile, journalistes, religieux, influenceurs ou activistes, etc.Enfin je vous recommande le livre d’El hadj Ibrahima NDAO « SENEGAL, HISTOIRES DES CONQUETES DEMOCRATIQUES ». Selon ce brillant intellectuel, « le chemin parcouru par le Sénégal, depuis la colonisation jusqu’à nos jours, a été long, souvent difficile, mais toujours exigeant ».Permettez-moi enfin de m’incliner devant la mémoire de toutes les victimes de la manipulation des hommes politiques, entre 2021 et 2023.Par Talibouya AIDARA

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    reply_author il y a 1 an

    Boubacar Boris Diop, Felwine Sarr et Mohamed Mbougar Sarr. Certes, vous êtes des plumes connues du monde entier, mais permettez-moi de vous dire que cette fois-ci, vous êtes passés à côté de la plaque. Les Sénégalais qui attendaient de vous, objectivité et impartialité, sont restés sur leur faim. Vous avez décidé de prendre position. Vous êtes partisans. Je vous le concède. C’est votre droit le plus absolu. Cependant, l’objectivité et l’impartialité ne feront que vous honorer dans ce contexte de perturbations notés dans notre pays.Boris, Felwine et Mbougar, nous qui habitons le Sénégal, nous qui vivons et partageons le quotidien des Sénégalais, avons un pincement au cœur en vous lisant. Nous avons mal parce que nous sommes à la fois victimes et témoins de ces actes de vandalisme et de pillage, qui ont marqué ces journées. Malheureusement, je ne vous ai vu nulle part condamner ces acte à savoir :- sabotage des installations de la SONES pour assoiffer les populations de Dakar, afin de créer la panique générale ;- sabotage des installations de la SENELEC pour plonger Dakar dans l’obscurité, afin de permettre à des pilleurs de faire leurs sales besognes ;- pillage des commerces, des grandes surfaces, des banques et stations d’essence avec le vol de coffres-forts ;- acte de vandalisme sur des biens d'autrui ;- incendies dans les Universités ;- attaques des maisons d'honnêtes citoyens qui ont décidé de rester au Sénégal ;- attaques et provocations de nos forces de défense et de sécurité, etc.La liste est loin d’être exhaustive.De l'autre côté, à travers les réseaux sociaux et certains médias des hommes politiques, des influenceurs et activistes manipulent l'opinion nationale et internationale, en leur faisant croire que c’est à cause d'une 3e candidature du Président Macky Sall. La réalité est autre. Et vous le savez très bien.Chers Boris, Felwine et Mbougar, revenez à la raison et prenez votre courage et votre responsabilité, car l’histoire vous interpellera un jour. Prendre sa responsabilité, c'est d'abord dire la vérité. C'est quoi la vérité dans ce dossier dont vous faites cas ? La vérité est qu’un leader politique, est traduit en justice par une jeune Sénégalaise de 20 ans, pour viol.L’histoire retiendra que vous êtes les intellectuels et universitaires qui ont choisi de contribuer à la bonne marche de la machine à manipulation d’une certaine opposition sénégalaise. Chers universitaires, contribuer à détériorer le capital image du Sénégal, ne devait pas venir de vous. Ce Sénégal qui vous a tout donné, occupe une bonne place dans les agences de notation du monde, grâce à sa stabilité et sa démocratie.Dans votre stratégie partisane de manipulation, vous avez opté de faire fi de ce qui est à l’origine de ce décompte macabre. Vous dites bien qu’ « à travers votre tribune », vous tenez « à alerter sur l'usage excessif de la force dans la répression du soulèvement populaire en cours ». Félicitations ! Toutefois, ayez le courage et l’honnêteté intellectuelle de dire la vérité à l’opinion nationale et internationale.A travers ma modeste tribune, je tiens à éclairer la lanterne de l’opinion nationale et internationale que vous cherchiez à manipuler, en faisant fi des droits d’une pauvre Sénégalaise qui était utilisée comme « objet sexuel » dans un salon de massage ou salon de débauche.A travers votre tribune, vous avez décidé de ne pas entendre les appels à l’insurrection et incitation des jeunes à la violence de cet homme politique, dont les mots clés sont : « mortal Kombat, arrêter la politique des salons, donner votre sang, maintenant j’ai l’allumette que je cherchais pour mettre le feu au Sénégal, kou dé sa yaye diourat (chaque jeune qui tombe dans les manifestions, ta mère donnera naissance à un autre enfant), à chaque fois qu’il y a une victime, c’est la peur et la pression sur Macky Sall, Macky Sall me tue ou je le tue, attaquer les forces de défense et de sécurité », etc. Sans nul doute, vous me direz que vous n’avez rien entendu.Chers intellectuels, l’histoire retiendra que vous avez décidé de prendre position pour un leader politique, en faisant fi de tout ce que cette jeune génération attendait de vous : objectivité et impartialité.Nous ne reconnaissons plus le doyen Boris qui faisait naguère la fierté des jeunes reporters que nous étions. Quand j’arrivais au quotidien "Le Matin", au début des années 2000, vous veniez juste de quitter en laissant derrière vous, de beaux témoignages. Hélas !Honneur à la démocratie sénégalaise« ….d’une étape importante du saccage de nos acquis démocratiques » dont vous avez fait cas, nul doute que vous êtes aujourd’hui les porte-étendards à la solde de je ne sais qui, pour ternir l’image du pays qui vous a tout donné. Sachez que la démocratie sénégalaise avec ou sans vous, continuera de faire la fierté de l’Afrique et du Sénégal.Certes, elle est aujourd’hui dans une zone de turbulence, mais c’est cette démocratie qui a permis à Abdoulaye Wade d’arriver au pouvoir en 2000 face à Abdou Diouf, à Macky Sall en 2012, face à Abdoulaye Wade. C’est cette démocratie qui a permis à l’opposition de gagner en 2014 et en 2022 des villes comme Dakar la capitale, Thiès, Ziguinchor, Kaolack, etc. C’est cette même démocratie qui a permis à l’opposition sénégalaise d’obtenir 82 sièges au parlement, contre 83 pour le parti au pouvoir en 2022. Une première dans une démocratie africaine.3e candidature ou une stratégie de manipulationChers intellectuels, parler de 3e candidature alors que le Président Macky Sall ne s’est pas encore prononcé, relève d’une malhonnêteté intellectuelle sans précédent. Les 16 morts de 2023 et les 14 de mars 2021, sont à inscrire sur la liste du feuilleton judiciaire entre la jeune fille des iles du Saloum et ce « puissant » responsable politique. Ce dernier qui, jusqu’à l’heure où j’écris cette contribution, refuse de répondre à la justice de son pays qui l’a finalement jugé et condamné par contumace. Et vous refusez toujours de dire la vérité.Selon le trio partisan que vous êtes : « La nature socratique du verdict du procès d’Ousmane Sonko a fini par convaincre que ce n’était pas la manifestation de la vérité qui était visée, mais bel et bien l’élimination d’un opposant politique, dans la perspective des prochaines élections présidentielles. Elle pose surtout le problème de notre appareil judiciaire, dont la fragilité et la fébrilité sont apparues au grand jour. »Pour votre information, l’homme politique que vous venez de citer, est condamné pour délit de corruption de la jeunesse.C’est quoi la corruption de la jeunesse ? La corruption de la jeunesse est une infraction à la loi pénale prévue et punie par l’article 324, alinéa 2, du Code pénal qui dispose : « sera puni des peines prévues au présent article, quiconque aura attenté aux mœurs en exécutant, favorisant ou facilitant habituellement la débauche ou la corruption de la jeunesse de l’un ou l’autre sexe au-dessous de l’âge de vingt et un ans, ou, même occasionnellement des mineurs de seize ans ». La peine prévue sera selon l’alinéa 1 de l’article 324 du Code pénal, est de 2 à 5 ans et d’une amende de 300 000 à 4 000 000.Le rappel profite aux croyantsToujours d’après votre tribune : « Nous n’ignorions pas, après 1963, 1968, 1988, 1993, 2011 et 2021, que l’histoire politique du Sénégal charriait sa part obscure de violence. » Certes, vous avez donné des années référence de tensions politiques au Sénégal, toutefois permettez-moi de faire un bref rappel sur ces dates historiques, en y ajoutant 1994, 2004, 2013 et 2015.Chers intellectuels, le Saint Coran nous a appris que « le rappel profite aux croyants ».1963 : c’était le procès de Mamadadou Dia, président du Conseil du Sénégal qui est accusé de complot contre le Président Senghor en 1962. Arrêté, son procès est convoqué au début du mois de mai 1963 et a duré cinq jours ;1963 : c’est également l’événement du 3 décembre suite à la candidature unique du Président Léopold Sédar Senghor et de son parti, à la première élection législative du Sénégal indépendant. Une forte mobilisation populaire avec des milliers de manifestants, sera réprimée dans le sang avec 40 morts et 250 blessés à la Médina ;1968 : à l’instar de beaucoup de pays, le Sénégal a connu des mouvements de contestation, particulièrement à l’université de Dakar, suite à la protestation des étudiants contre la réduction des bourses, avec un premier appel de l'Union des étudiants sénégalais (UDES) lancé le 18 mars et le début d'une grève de protestation le 18 mai. Le 29 mai, la Police entre dans le temple du savoir, ce qui entraîne la mort d'un étudiant ainsi que 69 blessés dont 42 étudiants ;1988 : Le Sénégal a organisé une élection présidentielle avec quatre candidats en lice. Apres la proclamation des résultats, de violentes manifestions éclatent à Thiès et à Dakar. Me Abdoulaye fut arrêté le 29 février 1988. Son procès a eu lieu le 11 mai 1988, après avoir été reporté une première fois. Me Wade fut condamné à an avec sursis ;1993 : Me Babacar Sèye, vice-Président du Conseil Constitutionnel, est assassiné le samedi 15 sur la corniche ouest de Dakar, après les élections législatives du 09 mai 1993. Me Abdoulaye Wade et sa femme son inculpés le 1er octobre 1993. L’arrêt de la Chambre correctionnel de la Cour de Cassation du 6 septembre 1994, a prononcé le non-lieu en faveur de Abdoulaye Wade et ses codétenus. Tandis que Amadou Clédor Sène, Assane Diop et Papa Ibrahima Diakhaté, reconnus coupables, sont condamnés ;1994 : le 16 février, le mouvement moustalsidini wal moustalsidati organise une meeting de coalition avec le Président Wade. Un mot d’ordre a été donné pour marcher vers Palais de la République. Les conséquences étaient lourdes avec des saccages, pillages et la mort de 4 policiers ;2004 : Idrissa Seck, Premier ministre sera démis de ses fonctions en 2004, avant d’être convoqué le 15 juillet 2005 par la Division des investigations criminelles (DIC), dans l’affaire dite des chantiers de Thiès. Il est inculpé le 23 juillet 2005 pour « atteinte à la sûreté de l’Etat et à la défense nationale », avant d’être déféré à Rebeuss, où il passera 199 jours. Il sort de prison le 7 février 2006 avec un non-lieu par la Commission d’instruction de la Haute Cour de justice ;2011 : un 23 juin de cette année, les forces vives de la nation sénégalaise se sont mobilisées pour dire non à un projet de lois appelé quart bloquant proposé par le Président Abdoulaye Wade ;2013 : Karim Wade, fils de l’ancien Président Abdoulaye Wade, est poursuivi par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). Le 23 mars 2005, le verdict est tombé. Karim Wade écope d’une peine de six ans de prison ferme et d’une amende de 138 milliards de francs CFA ;2015 : Khalifa Ababacar Sall, maire socialiste de Dakar, est accusé d’avoir détourné 1,8 milliard de francs CFA (2,7 millions d’euros) de la régie d’avance de la municipalité de Dakar. Khalifa Sall sera finalement condamné à 5 ans de prison ferme et à une amende de 5 millions de francs CFA pour « faux et usage de faux » et « escroquerie portant sur des fonds publics » ;2021 : le député Ousmane Sonko est accusé de viol par Adji Sarr, une jeune masseuse du salon Sweet Beauté en février 2021 en pleine crise sanitaire de COVID-19. Jugé en mai 2023, il est condamné le 1er juin par contumace, à 2 ans de prison ferme pour corruption de jeunesse.Hors sujet…« Mais de toutes les convulsions qui ont agité l’histoire moderne de notre pays, celle qui se déroule sous nos yeux, nous semble être la plus simple à résoudre et, par ce fait même, la plus tragique en ses conséquences actuelles », là je suis d’accord avec vous. Malheureusement ce qui va suivre montre à suffisance que vous êtes hors sujet, si c’était un sujet de dissertation.Vous dites : « Il suffirait qu’un homme dise : Je renonce à briguer un troisième mandat qui déshonorerait ma parole d’homme, mon pays et sa Constitution, pour que la colère qui s’exprime dans les rues sénégalaises en ce moment même, sans disparaître tout à fait, s’atténue. Cet homme, c’est le président de la République. » Ah bon ! Ironie du sort. Je ne savais pas que le verdict qui était donné le 1er juin 2023 au temple de Timis portait sur un 3e mandat du président de la République. Pourtant, ni vous, ni moi n’ont pas encore entendu le Président Macky Sall dire qu’il briguera un 3e mandat.Vous voulez également « qu’il annonce que les articles L29, L30 et L57 du Code électoral seront révisés, que le parrainage sera aboli afin de rendre les élections inclusives et que tous les prisonniers politiques et d’opinion seront libérés pour que la tension baisse, et que la paix ait une chance de revenir. » Apparemment vous avez oublié de citer l’article L27 de la Constitution sénégalaise qui dit que : « La durée du mandat du Président de la République du Sénégal est de 5 ans. Nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs. » Pour votre information, son acte de naissance est signé le 5 avril 2016, après le référendum du mois de mars de la même année. De grâce, faites la différence entre la Constitution du Sénégal et les promesses ou engagements pris par un citoyen, fût-il Président de la République.Par ailleurs, vous revenez sur ce que vous appelez : « la vague de violence qui secoue le Sénégal depuis plusieurs jours ». Sans vous offenser, « cette vaque de violence » est le fruit de cette industrie de manipulation à laquelle vous contribuez de la plus belle des manières. Ces actes de vandalisme et de pillage mettent à nu les tares de la société sénégalaise à laquelle nous appartenons tous. Cette société qui est victime de certains de ses universitaires et intellectuels « encagoulés », responsables politiques, membre de la société civile, journalistes, religieux, influenceurs ou activistes, etc.Enfin je vous recommande le livre d’El hadj Ibrahima NDAO « SENEGAL, HISTOIRES DES CONQUETES DEMOCRATIQUES ». Selon ce brillant intellectuel, « le chemin parcouru par le Sénégal, depuis la colonisation jusqu’à nos jours, a été long, souvent difficile, mais toujours exigeant ».Permettez-moi enfin de m’incliner devant la mémoire de toutes les victimes de la manipulation des hommes politiques, entre 2021 et 2023.Par Talibouya AIDARA

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    Boubacar Boris Diop, Felwine Sarr et Mohamed Mbougar Sarr. Certes, vous êtes des plumes connues du monde entier, mais permettez-moi de vous dire que cette fois-ci, vous êtes passés à côté de la plaque. Les Sénégalais qui attendaient de vous, objectivité et impartialité, sont restés sur leur faim. Vous avez décidé de prendre position. Vous êtes partisans. Je vous le concède. C’est votre droit le plus absolu. Cependant, l’objectivité et l’impartialité ne feront que vous honorer dans ce contexte de perturbations notés dans notre pays.Boris, Felwine et Mbougar, nous qui habitons le Sénégal, nous qui vivons et partageons le quotidien des Sénégalais, avons un pincement au cœur en vous lisant. Nous avons mal parce que nous sommes à la fois victimes et témoins de ces actes de vandalisme et de pillage, qui ont marqué ces journées. Malheureusement, je ne vous ai vu nulle part condamner ces acte à savoir :- sabotage des installations de la SONES pour assoiffer les populations de Dakar, afin de créer la panique générale ;- sabotage des installations de la SENELEC pour plonger Dakar dans l’obscurité, afin de permettre à des pilleurs de faire leurs sales besognes ;- pillage des commerces, des grandes surfaces, des banques et stations d’essence avec le vol de coffres-forts ;- acte de vandalisme sur des biens d'autrui ;- incendies dans les Universités ;- attaques des maisons d'honnêtes citoyens qui ont décidé de rester au Sénégal ;- attaques et provocations de nos forces de défense et de sécurité, etc.La liste est loin d’être exhaustive.De l'autre côté, à travers les réseaux sociaux et certains médias des hommes politiques, des influenceurs et activistes manipulent l'opinion nationale et internationale, en leur faisant croire que c’est à cause d'une 3e candidature du Président Macky Sall. La réalité est autre. Et vous le savez très bien.Chers Boris, Felwine et Mbougar, revenez à la raison et prenez votre courage et votre responsabilité, car l’histoire vous interpellera un jour. Prendre sa responsabilité, c'est d'abord dire la vérité. C'est quoi la vérité dans ce dossier dont vous faites cas ? La vérité est qu’un leader politique, est traduit en justice par une jeune Sénégalaise de 20 ans, pour viol.L’histoire retiendra que vous êtes les intellectuels et universitaires qui ont choisi de contribuer à la bonne marche de la machine à manipulation d’une certaine opposition sénégalaise. Chers universitaires, contribuer à détériorer le capital image du Sénégal, ne devait pas venir de vous. Ce Sénégal qui vous a tout donné, occupe une bonne place dans les agences de notation du monde, grâce à sa stabilité et sa démocratie.Dans votre stratégie partisane de manipulation, vous avez opté de faire fi de ce qui est à l’origine de ce décompte macabre. Vous dites bien qu’ « à travers votre tribune », vous tenez « à alerter sur l'usage excessif de la force dans la répression du soulèvement populaire en cours ». Félicitations ! Toutefois, ayez le courage et l’honnêteté intellectuelle de dire la vérité à l’opinion nationale et internationale.A travers ma modeste tribune, je tiens à éclairer la lanterne de l’opinion nationale et internationale que vous cherchiez à manipuler, en faisant fi des droits d’une pauvre Sénégalaise qui était utilisée comme « objet sexuel » dans un salon de massage ou salon de débauche.A travers votre tribune, vous avez décidé de ne pas entendre les appels à l’insurrection et incitation des jeunes à la violence de cet homme politique, dont les mots clés sont : « mortal Kombat, arrêter la politique des salons, donner votre sang, maintenant j’ai l’allumette que je cherchais pour mettre le feu au Sénégal, kou dé sa yaye diourat (chaque jeune qui tombe dans les manifestions, ta mère donnera naissance à un autre enfant), à chaque fois qu’il y a une victime, c’est la peur et la pression sur Macky Sall, Macky Sall me tue ou je le tue, attaquer les forces de défense et de sécurité », etc. Sans nul doute, vous me direz que vous n’avez rien entendu.Chers intellectuels, l’histoire retiendra que vous avez décidé de prendre position pour un leader politique, en faisant fi de tout ce que cette jeune génération attendait de vous : objectivité et impartialité.Nous ne reconnaissons plus le doyen Boris qui faisait naguère la fierté des jeunes reporters que nous étions. Quand j’arrivais au quotidien "Le Matin", au début des années 2000, vous veniez juste de quitter en laissant derrière vous, de beaux témoignages. Hélas !Honneur à la démocratie sénégalaise« ….d’une étape importante du saccage de nos acquis démocratiques » dont vous avez fait cas, nul doute que vous êtes aujourd’hui les porte-étendards à la solde de je ne sais qui, pour ternir l’image du pays qui vous a tout donné. Sachez que la démocratie sénégalaise avec ou sans vous, continuera de faire la fierté de l’Afrique et du Sénégal.Certes, elle est aujourd’hui dans une zone de turbulence, mais c’est cette démocratie qui a permis à Abdoulaye Wade d’arriver au pouvoir en 2000 face à Abdou Diouf, à Macky Sall en 2012, face à Abdoulaye Wade. C’est cette démocratie qui a permis à l’opposition de gagner en 2014 et en 2022 des villes comme Dakar la capitale, Thiès, Ziguinchor, Kaolack, etc. C’est cette même démocratie qui a permis à l’opposition sénégalaise d’obtenir 82 sièges au parlement, contre 83 pour le parti au pouvoir en 2022. Une première dans une démocratie africaine.3e candidature ou une stratégie de manipulationChers intellectuels, parler de 3e candidature alors que le Président Macky Sall ne s’est pas encore prononcé, relève d’une malhonnêteté intellectuelle sans précédent. Les 16 morts de 2023 et les 14 de mars 2021, sont à inscrire sur la liste du feuilleton judiciaire entre la jeune fille des iles du Saloum et ce « puissant » responsable politique. Ce dernier qui, jusqu’à l’heure où j’écris cette contribution, refuse de répondre à la justice de son pays qui l’a finalement jugé et condamné par contumace. Et vous refusez toujours de dire la vérité.Selon le trio partisan que vous êtes : « La nature socratique du verdict du procès d’Ousmane Sonko a fini par convaincre que ce n’était pas la manifestation de la vérité qui était visée, mais bel et bien l’élimination d’un opposant politique, dans la perspective des prochaines élections présidentielles. Elle pose surtout le problème de notre appareil judiciaire, dont la fragilité et la fébrilité sont apparues au grand jour. »Pour votre information, l’homme politique que vous venez de citer, est condamné pour délit de corruption de la jeunesse.C’est quoi la corruption de la jeunesse ? La corruption de la jeunesse est une infraction à la loi pénale prévue et punie par l’article 324, alinéa 2, du Code pénal qui dispose : « sera puni des peines prévues au présent article, quiconque aura attenté aux mœurs en exécutant, favorisant ou facilitant habituellement la débauche ou la corruption de la jeunesse de l’un ou l’autre sexe au-dessous de l’âge de vingt et un ans, ou, même occasionnellement des mineurs de seize ans ». La peine prévue sera selon l’alinéa 1 de l’article 324 du Code pénal, est de 2 à 5 ans et d’une amende de 300 000 à 4 000 000.Le rappel profite aux croyantsToujours d’après votre tribune : « Nous n’ignorions pas, après 1963, 1968, 1988, 1993, 2011 et 2021, que l’histoire politique du Sénégal charriait sa part obscure de violence. » Certes, vous avez donné des années référence de tensions politiques au Sénégal, toutefois permettez-moi de faire un bref rappel sur ces dates historiques, en y ajoutant 1994, 2004, 2013 et 2015.Chers intellectuels, le Saint Coran nous a appris que « le rappel profite aux croyants ».1963 : c’était le procès de Mamadadou Dia, président du Conseil du Sénégal qui est accusé de complot contre le Président Senghor en 1962. Arrêté, son procès est convoqué au début du mois de mai 1963 et a duré cinq jours ;1963 : c’est également l’événement du 3 décembre suite à la candidature unique du Président Léopold Sédar Senghor et de son parti, à la première élection législative du Sénégal indépendant. Une forte mobilisation populaire avec des milliers de manifestants, sera réprimée dans le sang avec 40 morts et 250 blessés à la Médina ;1968 : à l’instar de beaucoup de pays, le Sénégal a connu des mouvements de contestation, particulièrement à l’université de Dakar, suite à la protestation des étudiants contre la réduction des bourses, avec un premier appel de l'Union des étudiants sénégalais (UDES) lancé le 18 mars et le début d'une grève de protestation le 18 mai. Le 29 mai, la Police entre dans le temple du savoir, ce qui entraîne la mort d'un étudiant ainsi que 69 blessés dont 42 étudiants ;1988 : Le Sénégal a organisé une élection présidentielle avec quatre candidats en lice. Apres la proclamation des résultats, de violentes manifestions éclatent à Thiès et à Dakar. Me Abdoulaye fut arrêté le 29 février 1988. Son procès a eu lieu le 11 mai 1988, après avoir été reporté une première fois. Me Wade fut condamné à an avec sursis ;1993 : Me Babacar Sèye, vice-Président du Conseil Constitutionnel, est assassiné le samedi 15 sur la corniche ouest de Dakar, après les élections législatives du 09 mai 1993. Me Abdoulaye Wade et sa femme son inculpés le 1er octobre 1993. L’arrêt de la Chambre correctionnel de la Cour de Cassation du 6 septembre 1994, a prononcé le non-lieu en faveur de Abdoulaye Wade et ses codétenus. Tandis que Amadou Clédor Sène, Assane Diop et Papa Ibrahima Diakhaté, reconnus coupables, sont condamnés ;1994 : le 16 février, le mouvement moustalsidini wal moustalsidati organise une meeting de coalition avec le Président Wade. Un mot d’ordre a été donné pour marcher vers Palais de la République. Les conséquences étaient lourdes avec des saccages, pillages et la mort de 4 policiers ;2004 : Idrissa Seck, Premier ministre sera démis de ses fonctions en 2004, avant d’être convoqué le 15 juillet 2005 par la Division des investigations criminelles (DIC), dans l’affaire dite des chantiers de Thiès. Il est inculpé le 23 juillet 2005 pour « atteinte à la sûreté de l’Etat et à la défense nationale », avant d’être déféré à Rebeuss, où il passera 199 jours. Il sort de prison le 7 février 2006 avec un non-lieu par la Commission d’instruction de la Haute Cour de justice ;2011 : un 23 juin de cette année, les forces vives de la nation sénégalaise se sont mobilisées pour dire non à un projet de lois appelé quart bloquant proposé par le Président Abdoulaye Wade ;2013 : Karim Wade, fils de l’ancien Président Abdoulaye Wade, est poursuivi par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). Le 23 mars 2005, le verdict est tombé. Karim Wade écope d’une peine de six ans de prison ferme et d’une amende de 138 milliards de francs CFA ;2015 : Khalifa Ababacar Sall, maire socialiste de Dakar, est accusé d’avoir détourné 1,8 milliard de francs CFA (2,7 millions d’euros) de la régie d’avance de la municipalité de Dakar. Khalifa Sall sera finalement condamné à 5 ans de prison ferme et à une amende de 5 millions de francs CFA pour « faux et usage de faux » et « escroquerie portant sur des fonds publics » ;2021 : le député Ousmane Sonko est accusé de viol par Adji Sarr, une jeune masseuse du salon Sweet Beauté en février 2021 en pleine crise sanitaire de COVID-19. Jugé en mai 2023, il est condamné le 1er juin par contumace, à 2 ans de prison ferme pour corruption de jeunesse.Hors sujet…« Mais de toutes les convulsions qui ont agité l’histoire moderne de notre pays, celle qui se déroule sous nos yeux, nous semble être la plus simple à résoudre et, par ce fait même, la plus tragique en ses conséquences actuelles », là je suis d’accord avec vous. Malheureusement ce qui va suivre montre à suffisance que vous êtes hors sujet, si c’était un sujet de dissertation.Vous dites : « Il suffirait qu’un homme dise : Je renonce à briguer un troisième mandat qui déshonorerait ma parole d’homme, mon pays et sa Constitution, pour que la colère qui s’exprime dans les rues sénégalaises en ce moment même, sans disparaître tout à fait, s’atténue. Cet homme, c’est le président de la République. » Ah bon ! Ironie du sort. Je ne savais pas que le verdict qui était donné le 1er juin 2023 au temple de Timis portait sur un 3e mandat du président de la République. Pourtant, ni vous, ni moi n’ont pas encore entendu le Président Macky Sall dire qu’il briguera un 3e mandat.Vous voulez également « qu’il annonce que les articles L29, L30 et L57 du Code électoral seront révisés, que le parrainage sera aboli afin de rendre les élections inclusives et que tous les prisonniers politiques et d’opinion seront libérés pour que la tension baisse, et que la paix ait une chance de revenir. » Apparemment vous avez oublié de citer l’article L27 de la Constitution sénégalaise qui dit que : « La durée du mandat du Président de la République du Sénégal est de 5 ans. Nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs. » Pour votre information, son acte de naissance est signé le 5 avril 2016, après le référendum du mois de mars de la même année. De grâce, faites la différence entre la Constitution du Sénégal et les promesses ou engagements pris par un citoyen, fût-il Président de la République.Par ailleurs, vous revenez sur ce que vous appelez : « la vague de violence qui secoue le Sénégal depuis plusieurs jours ». Sans vous offenser, « cette vaque de violence » est le fruit de cette industrie de manipulation à laquelle vous contribuez de la plus belle des manières. Ces actes de vandalisme et de pillage mettent à nu les tares de la société sénégalaise à laquelle nous appartenons tous. Cette société qui est victime de certains de ses universitaires et intellectuels « encagoulés », responsables politiques, membre de la société civile, journalistes, religieux, influenceurs ou activistes, etc.Enfin je vous recommande le livre d’El hadj Ibrahima NDAO « SENEGAL, HISTOIRES DES CONQUETES DEMOCRATIQUES ». Selon ce brillant intellectuel, « le chemin parcouru par le Sénégal, depuis la colonisation jusqu’à nos jours, a été long, souvent difficile, mais toujours exigeant ».Permettez-moi enfin de m’incliner devant la mémoire de toutes les victimes de la manipulation des hommes politiques, entre 2021 et 2023.Par Talibouya AIDARA

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    Boubacar Boris Diop, Felwine Sarr et Mohamed Mbougar Sarr. Certes, vous êtes des plumes connues du monde entier, mais permettez-moi de vous dire que cette fois-ci, vous êtes passés à côté de la plaque. Les Sénégalais qui attendaient de vous, objectivité et impartialité, sont restés sur leur faim. Vous avez décidé de prendre position. Vous êtes partisans. Je vous le concède. C’est votre droit le plus absolu. Cependant, l’objectivité et l’impartialité ne feront que vous honorer dans ce contexte de perturbations notés dans notre pays.Boris, Felwine et Mbougar, nous qui habitons le Sénégal, nous qui vivons et partageons le quotidien des Sénégalais, avons un pincement au cœur en vous lisant. Nous avons mal parce que nous sommes à la fois victimes et témoins de ces actes de vandalisme et de pillage, qui ont marqué ces journées. Malheureusement, je ne vous ai vu nulle part condamner ces acte à savoir :- sabotage des installations de la SONES pour assoiffer les populations de Dakar, afin de créer la panique générale ;- sabotage des installations de la SENELEC pour plonger Dakar dans l’obscurité, afin de permettre à des pilleurs de faire leurs sales besognes ;- pillage des commerces, des grandes surfaces, des banques et stations d’essence avec le vol de coffres-forts ;- acte de vandalisme sur des biens d'autrui ;- incendies dans les Universités ;- attaques des maisons d'honnêtes citoyens qui ont décidé de rester au Sénégal ;- attaques et provocations de nos forces de défense et de sécurité, etc.La liste est loin d’être exhaustive.De l'autre côté, à travers les réseaux sociaux et certains médias des hommes politiques, des influenceurs et activistes manipulent l'opinion nationale et internationale, en leur faisant croire que c’est à cause d'une 3e candidature du Président Macky Sall. La réalité est autre. Et vous le savez très bien.Chers Boris, Felwine et Mbougar, revenez à la raison et prenez votre courage et votre responsabilité, car l’histoire vous interpellera un jour. Prendre sa responsabilité, c'est d'abord dire la vérité. C'est quoi la vérité dans ce dossier dont vous faites cas ? La vérité est qu’un leader politique, est traduit en justice par une jeune Sénégalaise de 20 ans, pour viol.L’histoire retiendra que vous êtes les intellectuels et universitaires qui ont choisi de contribuer à la bonne marche de la machine à manipulation d’une certaine opposition sénégalaise. Chers universitaires, contribuer à détériorer le capital image du Sénégal, ne devait pas venir de vous. Ce Sénégal qui vous a tout donné, occupe une bonne place dans les agences de notation du monde, grâce à sa stabilité et sa démocratie.Dans votre stratégie partisane de manipulation, vous avez opté de faire fi de ce qui est à l’origine de ce décompte macabre. Vous dites bien qu’ « à travers votre tribune », vous tenez « à alerter sur l'usage excessif de la force dans la répression du soulèvement populaire en cours ». Félicitations ! Toutefois, ayez le courage et l’honnêteté intellectuelle de dire la vérité à l’opinion nationale et internationale.A travers ma modeste tribune, je tiens à éclairer la lanterne de l’opinion nationale et internationale que vous cherchiez à manipuler, en faisant fi des droits d’une pauvre Sénégalaise qui était utilisée comme « objet sexuel » dans un salon de massage ou salon de débauche.A travers votre tribune, vous avez décidé de ne pas entendre les appels à l’insurrection et incitation des jeunes à la violence de cet homme politique, dont les mots clés sont : « mortal Kombat, arrêter la politique des salons, donner votre sang, maintenant j’ai l’allumette que je cherchais pour mettre le feu au Sénégal, kou dé sa yaye diourat (chaque jeune qui tombe dans les manifestions, ta mère donnera naissance à un autre enfant), à chaque fois qu’il y a une victime, c’est la peur et la pression sur Macky Sall, Macky Sall me tue ou je le tue, attaquer les forces de défense et de sécurité », etc. Sans nul doute, vous me direz que vous n’avez rien entendu.Chers intellectuels, l’histoire retiendra que vous avez décidé de prendre position pour un leader politique, en faisant fi de tout ce que cette jeune génération attendait de vous : objectivité et impartialité.Nous ne reconnaissons plus le doyen Boris qui faisait naguère la fierté des jeunes reporters que nous étions. Quand j’arrivais au quotidien "Le Matin", au début des années 2000, vous veniez juste de quitter en laissant derrière vous, de beaux témoignages. Hélas !Honneur à la démocratie sénégalaise« ….d’une étape importante du saccage de nos acquis démocratiques » dont vous avez fait cas, nul doute que vous êtes aujourd’hui les porte-étendards à la solde de je ne sais qui, pour ternir l’image du pays qui vous a tout donné. Sachez que la démocratie sénégalaise avec ou sans vous, continuera de faire la fierté de l’Afrique et du Sénégal.Certes, elle est aujourd’hui dans une zone de turbulence, mais c’est cette démocratie qui a permis à Abdoulaye Wade d’arriver au pouvoir en 2000 face à Abdou Diouf, à Macky Sall en 2012, face à Abdoulaye Wade. C’est cette démocratie qui a permis à l’opposition de gagner en 2014 et en 2022 des villes comme Dakar la capitale, Thiès, Ziguinchor, Kaolack, etc. C’est cette même démocratie qui a permis à l’opposition sénégalaise d’obtenir 82 sièges au parlement, contre 83 pour le parti au pouvoir en 2022. Une première dans une démocratie africaine.3e candidature ou une stratégie de manipulationChers intellectuels, parler de 3e candidature alors que le Président Macky Sall ne s’est pas encore prononcé, relève d’une malhonnêteté intellectuelle sans précédent. Les 16 morts de 2023 et les 14 de mars 2021, sont à inscrire sur la liste du feuilleton judiciaire entre la jeune fille des iles du Saloum et ce « puissant » responsable politique. Ce dernier qui, jusqu’à l’heure où j’écris cette contribution, refuse de répondre à la justice de son pays qui l’a finalement jugé et condamné par contumace. Et vous refusez toujours de dire la vérité.Selon le trio partisan que vous êtes : « La nature socratique du verdict du procès d’Ousmane Sonko a fini par convaincre que ce n’était pas la manifestation de la vérité qui était visée, mais bel et bien l’élimination d’un opposant politique, dans la perspective des prochaines élections présidentielles. Elle pose surtout le problème de notre appareil judiciaire, dont la fragilité et la fébrilité sont apparues au grand jour. »Pour votre information, l’homme politique que vous venez de citer, est condamné pour délit de corruption de la jeunesse.C’est quoi la corruption de la jeunesse ? La corruption de la jeunesse est une infraction à la loi pénale prévue et punie par l’article 324, alinéa 2, du Code pénal qui dispose : « sera puni des peines prévues au présent article, quiconque aura attenté aux mœurs en exécutant, favorisant ou facilitant habituellement la débauche ou la corruption de la jeunesse de l’un ou l’autre sexe au-dessous de l’âge de vingt et un ans, ou, même occasionnellement des mineurs de seize ans ». La peine prévue sera selon l’alinéa 1 de l’article 324 du Code pénal, est de 2 à 5 ans et d’une amende de 300 000 à 4 000 000.Le rappel profite aux croyantsToujours d’après votre tribune : « Nous n’ignorions pas, après 1963, 1968, 1988, 1993, 2011 et 2021, que l’histoire politique du Sénégal charriait sa part obscure de violence. » Certes, vous avez donné des années référence de tensions politiques au Sénégal, toutefois permettez-moi de faire un bref rappel sur ces dates historiques, en y ajoutant 1994, 2004, 2013 et 2015.Chers intellectuels, le Saint Coran nous a appris que « le rappel profite aux croyants ».1963 : c’était le procès de Mamadadou Dia, président du Conseil du Sénégal qui est accusé de complot contre le Président Senghor en 1962. Arrêté, son procès est convoqué au début du mois de mai 1963 et a duré cinq jours ;1963 : c’est également l’événement du 3 décembre suite à la candidature unique du Président Léopold Sédar Senghor et de son parti, à la première élection législative du Sénégal indépendant. Une forte mobilisation populaire avec des milliers de manifestants, sera réprimée dans le sang avec 40 morts et 250 blessés à la Médina ;1968 : à l’instar de beaucoup de pays, le Sénégal a connu des mouvements de contestation, particulièrement à l’université de Dakar, suite à la protestation des étudiants contre la réduction des bourses, avec un premier appel de l'Union des étudiants sénégalais (UDES) lancé le 18 mars et le début d'une grève de protestation le 18 mai. Le 29 mai, la Police entre dans le temple du savoir, ce qui entraîne la mort d'un étudiant ainsi que 69 blessés dont 42 étudiants ;1988 : Le Sénégal a organisé une élection présidentielle avec quatre candidats en lice. Apres la proclamation des résultats, de violentes manifestions éclatent à Thiès et à Dakar. Me Abdoulaye fut arrêté le 29 février 1988. Son procès a eu lieu le 11 mai 1988, après avoir été reporté une première fois. Me Wade fut condamné à an avec sursis ;1993 : Me Babacar Sèye, vice-Président du Conseil Constitutionnel, est assassiné le samedi 15 sur la corniche ouest de Dakar, après les élections législatives du 09 mai 1993. Me Abdoulaye Wade et sa femme son inculpés le 1er octobre 1993. L’arrêt de la Chambre correctionnel de la Cour de Cassation du 6 septembre 1994, a prononcé le non-lieu en faveur de Abdoulaye Wade et ses codétenus. Tandis que Amadou Clédor Sène, Assane Diop et Papa Ibrahima Diakhaté, reconnus coupables, sont condamnés ;1994 : le 16 février, le mouvement moustalsidini wal moustalsidati organise une meeting de coalition avec le Président Wade. Un mot d’ordre a été donné pour marcher vers Palais de la République. Les conséquences étaient lourdes avec des saccages, pillages et la mort de 4 policiers ;2004 : Idrissa Seck, Premier ministre sera démis de ses fonctions en 2004, avant d’être convoqué le 15 juillet 2005 par la Division des investigations criminelles (DIC), dans l’affaire dite des chantiers de Thiès. Il est inculpé le 23 juillet 2005 pour « atteinte à la sûreté de l’Etat et à la défense nationale », avant d’être déféré à Rebeuss, où il passera 199 jours. Il sort de prison le 7 février 2006 avec un non-lieu par la Commission d’instruction de la Haute Cour de justice ;2011 : un 23 juin de cette année, les forces vives de la nation sénégalaise se sont mobilisées pour dire non à un projet de lois appelé quart bloquant proposé par le Président Abdoulaye Wade ;2013 : Karim Wade, fils de l’ancien Président Abdoulaye Wade, est poursuivi par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). Le 23 mars 2005, le verdict est tombé. Karim Wade écope d’une peine de six ans de prison ferme et d’une amende de 138 milliards de francs CFA ;2015 : Khalifa Ababacar Sall, maire socialiste de Dakar, est accusé d’avoir détourné 1,8 milliard de francs CFA (2,7 millions d’euros) de la régie d’avance de la municipalité de Dakar. Khalifa Sall sera finalement condamné à 5 ans de prison ferme et à une amende de 5 millions de francs CFA pour « faux et usage de faux » et « escroquerie portant sur des fonds publics » ;2021 : le député Ousmane Sonko est accusé de viol par Adji Sarr, une jeune masseuse du salon Sweet Beauté en février 2021 en pleine crise sanitaire de COVID-19. Jugé en mai 2023, il est condamné le 1er juin par contumace, à 2 ans de prison ferme pour corruption de jeunesse.Hors sujet…« Mais de toutes les convulsions qui ont agité l’histoire moderne de notre pays, celle qui se déroule sous nos yeux, nous semble être la plus simple à résoudre et, par ce fait même, la plus tragique en ses conséquences actuelles », là je suis d’accord avec vous. Malheureusement ce qui va suivre montre à suffisance que vous êtes hors sujet, si c’était un sujet de dissertation.Vous dites : « Il suffirait qu’un homme dise : Je renonce à briguer un troisième mandat qui déshonorerait ma parole d’homme, mon pays et sa Constitution, pour que la colère qui s’exprime dans les rues sénégalaises en ce moment même, sans disparaître tout à fait, s’atténue. Cet homme, c’est le président de la République. » Ah bon ! Ironie du sort. Je ne savais pas que le verdict qui était donné le 1er juin 2023 au temple de Timis portait sur un 3e mandat du président de la République. Pourtant, ni vous, ni moi n’ont pas encore entendu le Président Macky Sall dire qu’il briguera un 3e mandat.Vous voulez également « qu’il annonce que les articles L29, L30 et L57 du Code électoral seront révisés, que le parrainage sera aboli afin de rendre les élections inclusives et que tous les prisonniers politiques et d’opinion seront libérés pour que la tension baisse, et que la paix ait une chance de revenir. » Apparemment vous avez oublié de citer l’article L27 de la Constitution sénégalaise qui dit que : « La durée du mandat du Président de la République du Sénégal est de 5 ans. Nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs. » Pour votre information, son acte de naissance est signé le 5 avril 2016, après le référendum du mois de mars de la même année. De grâce, faites la différence entre la Constitution du Sénégal et les promesses ou engagements pris par un citoyen, fût-il Président de la République.Par ailleurs, vous revenez sur ce que vous appelez : « la vague de violence qui secoue le Sénégal depuis plusieurs jours ». Sans vous offenser, « cette vaque de violence » est le fruit de cette industrie de manipulation à laquelle vous contribuez de la plus belle des manières. Ces actes de vandalisme et de pillage mettent à nu les tares de la société sénégalaise à laquelle nous appartenons tous. Cette société qui est victime de certains de ses universitaires et intellectuels « encagoulés », responsables politiques, membre de la société civile, journalistes, religieux, influenceurs ou activistes, etc.Enfin je vous recommande le livre d’El hadj Ibrahima NDAO « SENEGAL, HISTOIRES DES CONQUETES DEMOCRATIQUES ». Selon ce brillant intellectuel, « le chemin parcouru par le Sénégal, depuis la colonisation jusqu’à nos jours, a été long, souvent difficile, mais toujours exigeant ».Permettez-moi enfin de m’incliner devant la mémoire de toutes les victimes de la manipulation des hommes politiques, entre 2021 et 2023.Par Talibouya AIDARA Boubacar Boris Diop, Felwine Sarr et Mohamed Mbougar Sarr. Certes, vous êtes des plumes connues du monde entier, mais permettez-moi de vous dire que cette fois-ci, vous êtes passés à côté de la plaque. Les Sénégalais qui attendaient de vous, objectivité et impartialité, sont restés sur leur faim. Vous avez décidé de prendre position. Vous êtes partisans. Je vous le concède. C’est votre droit le plus absolu. Cependant, l’objectivité et l’impartialité ne feront que vous honorer dans ce contexte de perturbations notés dans notre pays.Boris, Felwine et Mbougar, nous qui habitons le Sénégal, nous qui vivons et partageons le quotidien des Sénégalais, avons un pincement au cœur en vous lisant. Nous avons mal parce que nous sommes à la fois victimes et témoins de ces actes de vandalisme et de pillage, qui ont marqué ces journées. Malheureusement, je ne vous ai vu nulle part condamner ces acte à savoir :- sabotage des installations de la SONES pour assoiffer les populations de Dakar, afin de créer la panique générale ;- sabotage des installations de la SENELEC pour plonger Dakar dans l’obscurité, afin de permettre à des pilleurs de faire leurs sales besognes ;- pillage des commerces, des grandes surfaces, des banques et stations d’essence avec le vol de coffres-forts ;- acte de vandalisme sur des biens d'autrui ;- incendies dans les Universités ;- attaques des maisons d'honnêtes citoyens qui ont décidé de rester au Sénégal ;- attaques et provocations de nos forces de défense et de sécurité, etc.La liste est loin d’être exhaustive.De l'autre côté, à travers les réseaux sociaux et certains médias des hommes politiques, des influenceurs et activistes manipulent l'opinion nationale et internationale, en leur faisant croire que c’est à cause d'une 3e candidature du Président Macky Sall. La réalité est autre. Et vous le savez très bien.Chers Boris, Felwine et Mbougar, revenez à la raison et prenez votre courage et votre responsabilité, car l’histoire vous interpellera un jour. Prendre sa responsabilité, c'est d'abord dire la vérité. C'est quoi la vérité dans ce dossier dont vous faites cas ? La vérité est qu’un leader politique, est traduit en justice par une jeune Sénégalaise de 20 ans, pour viol.L’histoire retiendra que vous êtes les intellectuels et universitaires qui ont choisi de contribuer à la bonne marche de la machine à manipulation d’une certaine opposition sénégalaise. Chers universitaires, contribuer à détériorer le capital image du Sénégal, ne devait pas venir de vous. Ce Sénégal qui vous a tout donné, occupe une bonne place dans les agences de notation du monde, grâce à sa stabilité et sa démocratie.Dans votre stratégie partisane de manipulation, vous avez opté de faire fi de ce qui est à l’origine de ce décompte macabre. Vous dites bien qu’ « à travers votre tribune », vous tenez « à alerter sur l'usage excessif de la force dans la répression du soulèvement populaire en cours ». Félicitations ! Toutefois, ayez le courage et l’honnêteté intellectuelle de dire la vérité à l’opinion nationale et internationale.A travers ma modeste tribune, je tiens à éclairer la lanterne de l’opinion nationale et internationale que vous cherchiez à manipuler, en faisant fi des droits d’une pauvre Sénégalaise qui était utilisée comme « objet sexuel » dans un salon de massage ou salon de débauche.A travers votre tribune, vous avez décidé de ne pas entendre les appels à l’insurrection et incitation des jeunes à la violence de cet homme politique, dont les mots clés sont : « mortal Kombat, arrêter la politique des salons, donner votre sang, maintenant j’ai l’allumette que je cherchais pour mettre le feu au Sénégal, kou dé sa yaye diourat (chaque jeune qui tombe dans les manifestions, ta mère donnera naissance à un autre enfant), à chaque fois qu’il y a une victime, c’est la peur et la pression sur Macky Sall, Macky Sall me tue ou je le tue, attaquer les forces de défense et de sécurité », etc. Sans nul doute, vous me direz que vous n’avez rien entendu.Chers intellectuels, l’histoire retiendra que vous avez décidé de prendre position pour un leader politique, en faisant fi de tout ce que cette jeune génération attendait de vous : objectivité et impartialité.Nous ne reconnaissons plus le doyen Boris qui faisait naguère la fierté des jeunes reporters que nous étions. Quand j’arrivais au quotidien "Le Matin", au début des années 2000, vous veniez juste de quitter en laissant derrière vous, de beaux témoignages. Hélas !Honneur à la démocratie sénégalaise« ….d’une étape importante du saccage de nos acquis démocratiques » dont vous avez fait cas, nul doute que vous êtes aujourd’hui les porte-étendards à la solde de je ne sais qui, pour ternir l’image du pays qui vous a tout donné. Sachez que la démocratie sénégalaise avec ou sans vous, continuera de faire la fierté de l’Afrique et du Sénégal.Certes, elle est aujourd’hui dans une zone de turbulence, mais c’est cette démocratie qui a permis à Abdoulaye Wade d’arriver au pouvoir en 2000 face à Abdou Diouf, à Macky Sall en 2012, face à Abdoulaye Wade. C’est cette démocratie qui a permis à l’opposition de gagner en 2014 et en 2022 des villes comme Dakar la capitale, Thiès, Ziguinchor, Kaolack, etc. C’est cette même démocratie qui a permis à l’opposition sénégalaise d’obtenir 82 sièges au parlement, contre 83 pour le parti au pouvoir en 2022. Une première dans une démocratie africaine.3e candidature ou une stratégie de manipulationChers intellectuels, parler de 3e candidature alors que le Président Macky Sall ne s’est pas encore prononcé, relève d’une malhonnêteté intellectuelle sans précédent. Les 16 morts de 2023 et les 14 de mars 2021, sont à inscrire sur la liste du feuilleton judiciaire entre la jeune fille des iles du Saloum et ce « puissant » responsable politique. Ce dernier qui, jusqu’à l’heure où j’écris cette contribution, refuse de répondre à la justice de son pays qui l’a finalement jugé et condamné par contumace. Et vous refusez toujours de dire la vérité.Selon le trio partisan que vous êtes : « La nature socratique du verdict du procès d’Ousmane Sonko a fini par convaincre que ce n’était pas la manifestation de la vérité qui était visée, mais bel et bien l’élimination d’un opposant politique, dans la perspective des prochaines élections présidentielles. Elle pose surtout le problème de notre appareil judiciaire, dont la fragilité et la fébrilité sont apparues au grand jour. »Pour votre information, l’homme politique que vous venez de citer, est condamné pour délit de corruption de la jeunesse.C’est quoi la corruption de la jeunesse ? La corruption de la jeunesse est une infraction à la loi pénale prévue et punie par l’article 324, alinéa 2, du Code pénal qui dispose : « sera puni des peines prévues au présent article, quiconque aura attenté aux mœurs en exécutant, favorisant ou facilitant habituellement la débauche ou la corruption de la jeunesse de l’un ou l’autre sexe au-dessous de l’âge de vingt et un ans, ou, même occasionnellement des mineurs de seize ans ». La peine prévue sera selon l’alinéa 1 de l’article 324 du Code pénal, est de 2 à 5 ans et d’une amende de 300 000 à 4 000 000.Le rappel profite aux croyantsToujours d’après votre tribune : « Nous n’ignorions pas, après 1963, 1968, 1988, 1993, 2011 et 2021, que l’histoire politique du Sénégal charriait sa part obscure de violence. » Certes, vous avez donné des années référence de tensions politiques au Sénégal, toutefois permettez-moi de faire un bref rappel sur ces dates historiques, en y ajoutant 1994, 2004, 2013 et 2015.Chers intellectuels, le Saint Coran nous a appris que « le rappel profite aux croyants ».1963 : c’était le procès de Mamadadou Dia, président du Conseil du Sénégal qui est accusé de complot contre le Président Senghor en 1962. Arrêté, son procès est convoqué au début du mois de mai 1963 et a duré cinq jours ;1963 : c’est également l’événement du 3 décembre suite à la candidature unique du Président Léopold Sédar Senghor et de son parti, à la première élection législative du Sénégal indépendant. Une forte mobilisation populaire avec des milliers de manifestants, sera réprimée dans le sang avec 40 morts et 250 blessés à la Médina ;1968 : à l’instar de beaucoup de pays, le Sénégal a connu des mouvements de contestation, particulièrement à l’université de Dakar, suite à la protestation des étudiants contre la réduction des bourses, avec un premier appel de l'Union des étudiants sénégalais (UDES) lancé le 18 mars et le début d'une grève de protestation le 18 mai. Le 29 mai, la Police entre dans le temple du savoir, ce qui entraîne la mort d'un étudiant ainsi que 69 blessés dont 42 étudiants ;1988 : Le Sénégal a organisé une élection présidentielle avec quatre candidats en lice. Apres la proclamation des résultats, de violentes manifestions éclatent à Thiès et à Dakar. Me Abdoulaye fut arrêté le 29 février 1988. Son procès a eu lieu le 11 mai 1988, après avoir été reporté une première fois. Me Wade fut condamné à an avec sursis ;1993 : Me Babacar Sèye, vice-Président du Conseil Constitutionnel, est assassiné le samedi 15 sur la corniche ouest de Dakar, après les élections législatives du 09 mai 1993. Me Abdoulaye Wade et sa femme son inculpés le 1er octobre 1993. L’arrêt de la Chambre correctionnel de la Cour de Cassation du 6 septembre 1994, a prononcé le non-lieu en faveur de Abdoulaye Wade et ses codétenus. Tandis que Amadou Clédor Sène, Assane Diop et Papa Ibrahima Diakhaté, reconnus coupables, sont condamnés ;1994 : le 16 février, le mouvement moustalsidini wal moustalsidati organise une meeting de coalition avec le Président Wade. Un mot d’ordre a été donné pour marcher vers Palais de la République. Les conséquences étaient lourdes avec des saccages, pillages et la mort de 4 policiers ;2004 : Idrissa Seck, Premier ministre sera démis de ses fonctions en 2004, avant d’être convoqué le 15 juillet 2005 par la Division des investigations criminelles (DIC), dans l’affaire dite des chantiers de Thiès. Il est inculpé le 23 juillet 2005 pour « atteinte à la sûreté de l’Etat et à la défense nationale », avant d’être déféré à Rebeuss, où il passera 199 jours. Il sort de prison le 7 février 2006 avec un non-lieu par la Commission d’instruction de la Haute Cour de justice ;2011 : un 23 juin de cette année, les forces vives de la nation sénégalaise se sont mobilisées pour dire non à un projet de lois appelé quart bloquant proposé par le Président Abdoulaye Wade ;2013 : Karim Wade, fils de l’ancien Président Abdoulaye Wade, est poursuivi par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). Le 23 mars 2005, le verdict est tombé. Karim Wade écope d’une peine de six ans de prison ferme et d’une amende de 138 milliards de francs CFA ;2015 : Khalifa Ababacar Sall, maire socialiste de Dakar, est accusé d’avoir détourné 1,8 milliard de francs CFA (2,7 millions d’euros) de la régie d’avance de la municipalité de Dakar. Khalifa Sall sera finalement condamné à 5 ans de prison ferme et à une amende de 5 millions de francs CFA pour « faux et usage de faux » et « escroquerie portant sur des fonds publics » ;2021 : le député Ousmane Sonko est accusé de viol par Adji Sarr, une jeune masseuse du salon Sweet Beauté en février 2021 en pleine crise sanitaire de COVID-19. Jugé en mai 2023, il est condamné le 1er juin par contumace, à 2 ans de prison ferme pour corruption de jeunesse.Hors sujet…« Mais de toutes les convulsions qui ont agité l’histoire moderne de notre pays, celle qui se déroule sous nos yeux, nous semble être la plus simple à résoudre et, par ce fait même, la plus tragique en ses conséquences actuelles », là je suis d’accord avec vous. Malheureusement ce qui va suivre montre à suffisance que vous êtes hors sujet, si c’était un sujet de dissertation.Vous dites : « Il suffirait qu’un homme dise : Je renonce à briguer un troisième mandat qui déshonorerait ma parole d’homme, mon pays et sa Constitution, pour que la colère qui s’exprime dans les rues sénégalaises en ce moment même, sans disparaître tout à fait, s’atténue. Cet homme, c’est le président de la République. » Ah bon ! Ironie du sort. Je ne savais pas que le verdict qui était donné le 1er juin 2023 au temple de Timis portait sur un 3e mandat du président de la République. Pourtant, ni vous, ni moi n’ont pas encore entendu le Président Macky Sall dire qu’il briguera un 3e mandat.Vous voulez également « qu’il annonce que les articles L29, L30 et L57 du Code électoral seront révisés, que le parrainage sera aboli afin de rendre les élections inclusives et que tous les prisonniers politiques et d’opinion seront libérés pour que la tension baisse, et que la paix ait une chance de revenir. » Apparemment vous avez oublié de citer l’article L27 de la Constitution sénégalaise qui dit que : « La durée du mandat du Président de la République du Sénégal est de 5 ans. Nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs. » Pour votre information, son acte de naissance est signé le 5 avril 2016, après le référendum du mois de mars de la même année. De grâce, faites la différence entre la Constitution du Sénégal et les promesses ou engagements pris par un citoyen, fût-il Président de la République.Par ailleurs, vous revenez sur ce que vous appelez : « la vague de violence qui secoue le Sénégal depuis plusieurs jours ». Sans vous offenser, « cette vaque de violence » est le fruit de cette industrie de manipulation à laquelle vous contribuez de la plus belle des manières. Ces actes de vandalisme et de pillage mettent à nu les tares de la société sénégalaise à laquelle nous appartenons tous. Cette société qui est victime de certains de ses universitaires et intellectuels « encagoulés », responsables politiques, membre de la société civile, journalistes, religieux, influenceurs ou activistes, etc.Enfin je vous recommande le livre d’El hadj Ibrahima NDAO « SENEGAL, HISTOIRES DES CONQUETES DEMOCRATIQUES ». Selon ce brillant intellectuel, « le chemin parcouru par le Sénégal, depuis la colonisation jusqu’à nos jours, a été long, souvent difficile, mais toujours exigeant ».Permettez-moi enfin de m’incliner devant la mémoire de toutes les victimes de la manipulation des hommes politiques, entre 2021 et 2023.Par Talibouya AIDARA

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    reply_author il y a 1 an

    Votre capitaine Touré n'est il pas poular  Allez y attaquer les poular et vous verrez ce que vous ancêtres avaient vu face au galop des foutanke et la puissance du moisquet   

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    il y a 1 an

    Vous est minoritaire est irresponsible  dethie sonko  vous ne respect pas le senegal sen poop reck 

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    reply_author il y a 1 an

    Tout ce qui cuit Sonko, carbonisera Macky. Point barre.

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    reply_author il y a 1 an

    Tu dois plutot demander a cette pseudo justice qu'est ce qu'elle fait de ses propres decisions malsaines? Ils ont condamne Sonko a 2 ans fermes, non?  Qu'est ce qu'ils attendent pour aller le prendre et l'emprisonner? Et puis on verra.

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    il y a 1 an

    Le maquis en éternel comploteur qui manipule les institutions pour liquider des adversaires politiques Demandez à karim Khalifa sonko Sonko APR alliance des poulars de la République Amadou ba en roue de secours du maquis Ethnicisme emergent Néddo bandoum Maky a cassé la nation Le peuple défendra sonko 

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    reply_author il y a 1 an

    "Boubacar Boris Diop, Felwine Sarr et Mohamed Mbougar Sarr. Certes, vous êtes des plumes connues du monde entier," Monde entier? il ne sont connu que dans une infime partie de l'Afrique francophone et puis on en a rien a foutre des histoires de belles plumes.

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    reply_author il y a 1 an

    Mbaam nga. Le capitaine Touré lui même est touks. Konn tee mal barré.

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    il y a 1 an

    Hypoppotame!

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    il y a 1 an

    La jeunesse doit imposer la candidature de Sonko sinon il n'y aura pas d'élections au Sénégal,il faut une 3e vague dévastatrice pour imposer la candidature de Sonko.En réalité la dynastie faysall a déjà réussi son objectif rendre Sonko inéligible pour éviter la reddition des comptes.Par ailleurs le dialogue national a pour objectif de choisir le futur successeur de Macky,ce qui les saugrenus Macky discute de l'avenir du pays avale des vieux dont l'avenir est derrière eux,leur moyenne d'âge est de 75 et. Et savent même pas utiliser l'outil informatique,de vrai cadavres politiques 

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    il y a 1 an

    Macky est un homme,d'une méchanceté est hors norme non seulement il coupe le signal de walf mais met la pression sur wave pour empêcher la collecte de fonds pour le groupe walf. Le capitaine Toure a été victime de la méchanceté de Macky,radié de la gendarmerie,il à trouver un job à l'IMA comme enseignant Macky le poursuit,il quitte trouve un job à la mairie de Dakar et bloc son salaire  Le médecin Alphousseyni Gaye a perdu presque son job,à cause le Macky qui met la pression sur ses supérieurs  Ndeye Khady Ndiaye la propriétaire du salon Macky l'a t'étouffe  financièrement,pour le pour l'amener à collaborer  Actuellement Macky cherche à étouffer walf financièrement  Et ce n'est que la face visible de l'iceberg beaucoup de pros Sonko ont été licenciés de manière injuste à cause de leur militantisme et l'état utilise le fisc  pour mettre la pression sur leurs entreprises.Walf vie en ce moment une injustice que rien ne justifie parce que seulement c'est un média qui refuse d'être à la solde de la dynastie faysal.Au lieu d'aider ses compatriotes Macky pense que la meilleure façon de les soumettre est de les asphyxier financièrement,c'est pourquoi se débarrasser de Macky est devenue une demande sociale 

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    Soigneur de Fous il y a 1 an

    V����%��ޱקz�.���r��z�"��-���zƧ�묙��H�J:f���嵫Zr۞�׬r,zȥ��^��Z�ǩ�ǧ��ڻ^rب��k�'^�؞�W�V����u�'ʗ����'�%���ڦ����z�.���{;^��^�i���見%��z�`��Z�+ޱ�\zV����i�.�)^��n�*'u�Z�+-y׬�+n���z�^`

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    reply_author il y a 1 an

    Ndeyssane il n'a toujours pas compris que personne n'envisage la candidature de Sonko même d'ici 2080

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    Ridial il y a 1 an

    Même dans un un pays qui se respecte comme les états Unis premièr en démocratie, certains candidats ne sont Présidentiables : exemple DSK en France; Trump déjà mis out par justice américaine aux prochaines élections des Etats Unis :   c'est nous on a notre pervers sexuel Ousmane sonko qui est un danger pour le Sénégal Pastef c'est fini.Les sénégalais sont beaucoup plus intelligents que vous ne croyez

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    Ridial il y a 1 an

    Même dans un un pays qui se respecte comme les états Unis premièr en démocratie, certains candidats ne sont Présidentiables : exemple DSK en France; Trump déjà mis out par justice américaine aux prochaines élections des Etats Unis :   c'est nous on a notre pervers sexuel Ousmane sonko qui est un danger pour le Sénégal Pastef c'est fini.Les sénégalais sont beaucoup plus intelligents que vous ne croyez

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    Ridial il y a 1 an

    Même dans un un pays qui se respecte comme les états Unis premièr en démocratie, certains candidats ne sont Présidentiables : exemple DSK en France; Trump déjà mis out par justice américaine aux prochaines élections des Etats Unis :   c'est nous on a notre pervers sexuel Ousmane sonko qui est un danger pour le Sénégal Pastef c'est fini.Les sénégalais sont beaucoup plus intelligents que vous ne croyez

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    Ridial il y a 1 an

    Même dans un un pays qui se respecte comme les états Unis premièr en démocratie, certains candidats ne sont Présidentiables : exemple DSK en France; Trump déjà mis out par justice américaine aux prochaines élections des Etats Unis :   c'est nous on a notre pervers sexuel Ousmane sonko qui est un danger pour le Sénégal Pastef c'est fini.Les sénégalais sont beaucoup plus intelligents que vous ne croyez

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    Ridial il y a 1 an

    Même dans un un pays qui se respecte comme les états Unis premièr en démocratie, certains candidats ne sont Présidentiables : exemple DSK en France; Trump déjà mis out par justice américaine aux prochaines élections des Etats Unis :   c'est nous on a notre pervers sexuel Ousmane sonko qui est un danger pour le Sénégal Pastef c'est fini.Les sénégalais sont beaucoup plus intelligents que vous ne croyez

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    Ridial il y a 1 an

    Même dans un un pays qui se respecte comme les états Unis premièr en démocratie, certains candidats ne sont Présidentiables : exemple DSK en France; Trump déjà mis out par justice américaine aux prochaines élections des Etats Unis :   c'est nous on a notre pervers sexuel Ousmane sonko qui est un danger pour le Sénégal Pastef c'est fini.Les sénégalais sont beaucoup plus intelligents que vous ne croyez

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    Ridial il y a 1 an

    Même dans un un pays qui se respecte comme les états Unis premièr en démocratie, certains candidats ne sont Présidentiables : exemple DSK en France; Trump déjà mis out par justice américaine aux prochaines élections des Etats Unis :   c'est nous on a notre pervers sexuel Ousmane sonko qui est un danger pour le Sénégal Pastef c'est fini.Les sénégalais sont beaucoup plus intelligents que vous ne croyez

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    il y a 1 an

    Il faut que cette opposition respecte les Sénégalais. Savez-vous que Ousmane Sonko a peche par 2 organes de son corps que personne ne peut teleguider? Quand tu ouvres la bouche sans torture tout ce que tu dis peut être retenu contre toi . Il a ouvert la bouche pour offenser son prochain Mame Mbaye Niang et il l'a traîné en justice comme il avait trainé d'autres en justice pour les memes paroles à son encontre. Il a pris ses chaussures et sa voiture sans contrainte est allé dans un lieu ou une jeune fille l'accuse de viol . Encore une fois il s'est mis dans le pétrin tout seul. Et tout cela on veut nous faire croire que c'est un tiers qui lui fait insulter Mame Mbaye Niang et que c'est un tiers qui lui a fait partir à sweet beauté. De grâce si vous ne vous respectez pas ,respectez nous. Nous ne pouvons que denoncer le menteur atavique qui est Ousmane Sonko. Sans compter que plus tard cet homme devra  etre poursuivi pour sédition et appel à l'insurrection. Pour couvrir ses mensonges il s'est frontalement opposé à l 'etat du Sénégal.

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    reply_author il y a 1 an

    Tant que cette condamnation est en cours Sonko est exclu d'office alors arrêtons de jouer avec nos esprits Sonko à été condamné par le tribunal en présence de ses avocats ils savent très bien que la seule issue est de se battre pour casser ce verdict ou alors faire dans la violence qui arrangera les affaires de Macky qui aura un argument pour pouvoir rapporter les élections; soyons réfléchi; WASALAM 

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    reply_author il y a 1 an

    LES MONGOLE RATÉ SONT NOMBREUX PARMI NOS POLITIQUES, C'EST INCROYABLE CETTE TENDANCE PHYSIQUE 

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    deg il y a 1 an

    Il faut dire c’est une femme  qui exige l’arrestation de Sonko, qu’elle a un pouvoir sur son mari et non sur le peuple sénégalais. Elle bénéficie des exonérations douanières a coup de milliards, gérées par ses porteurs valises, farba Ngom et Lamine Camara Elle gère le deal du bon de trésor public, c’est pourquoi elle a fait nommer Abbaye Diop ministre du budget pour faciliter son business Elle est derrière le scandale du covid business, tous les bénéficiaires de ces marchés son ses prêtes noms c’est pourquoi l’enquête est bloquée Elle des dans le domaine du commerce général en somme tout le business sénégalais est aujourd’hui entre ses mains. C’ est pourquoi elle a posé son veto et exige l’arrestation de Sonko. Elle propose Khalifa ou Idy ou en cas de force majeur son ennemi Amadou Ba.C ’est-elle  l’unique responsable de cette situation pour préserver ses intérêts égoïstes.

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    il y a 1 an

    Il faut dire c’est une femme  qui exige l’arrestation de Sonko, qu’elle a un pouvoir sur son mari et non sur le peuple sénégalais. Elle bénéficie des exonérations douanières a coup de milliards, gérées par ses porteurs valises, farba Ngom et Lamine Camara Elle gère le deal du bon de trésor public, c’est pourquoi elle a fait nommer Abbaye Diop ministre du budget pour faciliter son business Elle est derrière le scandale du covid business, tous les bénéficiaires de ces marchés son ses prêtes noms c’est pourquoi l’enquête est bloquée Elle des dans le domaine du commerce général en somme tout le business sénégalais est aujourd’hui entre ses mains. C’ est pourquoi elle a posé son veto et exige l’arrestation de Sonko. Elle propose Khalifa ou Idy ou en cas de force majeur son ennemi Amadou Ba.C ’est-elle  l’unique responsable de cette situation pour préserver ses intérêts égoïstes.

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    il y a 1 an

    Sonko est la cause de tous nos malheurs ; 2 ans de prison le rendra plus mature ;s opposer oui mais pas de cette façon

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    il y a 1 an

    Il faut oser le dire le principal responsable de cette situation c’est la mafia mouride, qui était garant des accords de mars 2021.La différence entre un blanc et un blanc est que, la blanc quand il est garant d’un accord il fait tout pour que chaque partie respecte sa part du contrat. Par contre quand un noir est garant d’un contrat, il trahi toujours la partie qu’il considéré étant la plus faible. Karim wade avait fait confiance aux marabouts de Touba, il a été vendu et livré a Macky poings et pieds liés destination  prison puis Qatar. Khalifa Sall avait fait confiance aux marabouts Tidiane lui aussi a été vendu destination rebeuss. Sonko a eu raison de faire confiance la jeunesse, qui est un allié fidèle qui ne trahi jamais. Conclusion il ne faut jamais faire confiance à un marabout sénégalais fut-il un khalif général, si le pouvoir met le prix vous êtes foutu

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    il y a 1 an

    A tous ceux qui commentent, juste parce que ils sont payés par les membres du gouvernement, dites vous une chose, vous êtes pires que les homosexuels, vous on vous trucide le trou du cul juste pour des miettes bandes de minables.

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    il y a 1 an

    L’état a utilisé l’affaire du viol pour créer plusieurs affaires dans l’affaire, pour qu’au finish écarter le viol pour, un autre délit imaginaire qui ne peut pas être retenu contre Sonko corruption a la jeunesse Adji sarr a lus de 28 ans et a une fille de plus de cinq ans dans son village. La vérité est que Sonko a été condamné depuis mathusalem dans ce procès, avant même que la date du procès ne soit rendue publique et le juge choisi. El hadji Issa Ndiaye qui a condamné Sonko n’a fait que lire une décision prise ailleurs, il loue dans un appartement a keur  damel, cette affaire lui a permis d’avoir une belle maison et des centaine de millions offert par Farba Ngom. Il faudra lui donner une sanction exemplaire parce que c’est lui qui joue les heros,c’est la faute de Macky et sa cour  

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    il y a 1 an

    Mon Dieu! Vouscaussi, tentez d'exister politiquement.  Vous passez tout votre temps à soutenir Sonko, autant alors dissoudre vos partis dans le pastef. Existez politiquement.  Parlez de votre parti, de son programme etc. Ce constat est valable pour tous les partis d'opposition. 

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    dinno il y a 1 an

    cessez d'etre hypocryte, ce pays fonctionne par des lois et des reglement pas par emotion, tu sais bien que soncko est disqualifié depuis l'affaire mame mbaye niang 

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    dinno il y a 1 an

    cessez d'etre hypocryte, ce pays fonctionne par des lois et des reglement pas par emotion, tu sais bien que soncko est disqualifié depuis l'affaire mame mbaye niang 

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    dinno il y a 1 an

    cessez d'etre hypocryte, ce pays fonctionne par des lois et des reglement pas par emotion, tu sais bien que soncko est disqualifié depuis l'affaire mame mbaye niang 

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    dinno il y a 1 an

    cessez d'etre hypocryte, ce pays fonctionne par des lois et des reglement pas par emotion, tu sais bien que soncko est disqualifié depuis l'affaire mame mbaye niang 

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    il y a 1 an

    Lékhou lane moy sa problème ?? Sou yagué dinaniou la accuser dara dé topeu sa moromou goor ni rek dare ko li ba diam la ?? Sa waye gueumeul touti sa bopp sakh 

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    il y a 1 an

    Toujours égal à lui même Un homme véridique, travailleur et intelligent Un homme fidèle en amitié  

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    il y a 1 an

    Dethie FALL 5 ème président du  Sénégal  meilleures candidats du Sénégal 

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    amadou il y a 1 an

    toujours positive dans ces actes le president Dethie un Homme de convictions Inchalah tu merite d etre notre president 2024

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    reply_author il y a 1 an

    Cessez vos hypocrisies Tout le monde sait que vous tous  de YeewiiVous vous réjouissez que ce type soit out pour 2024 Barthélemy Diaz au moins lui il a le courage de dire ce qu'il pense.  

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    reply_author il y a 1 an

    Il va bientôt pleuvoir sur Dakar...

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    il y a 1 an

    Dethié fall  bayil sa dof doflou bi

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    il y a 1 an

    La raquette du pantelon de yolom guénio  l a ecarté de la  presidentielle

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    il y a 1 an

    Yolom guénio  braquette pantalon moka trahir

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    reply_author il y a 1 an

    un fou Heureux

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    il y a 1 an

    Ce que je ne comprends pas, est que les politiciens parlent comme si le Sénégal leur appartient. Ils parlent tous comment si c'est eux qui doivent décider du oui ou non de leur candidature. Pour moi les politiciens ne respectent pas les sénégalais 

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    il y a 1 an

    Ce que je ne comprends pas, est que les politiciens parlent comme si le Sénégal leur appartient. Ils parlent tous comment si c'est eux qui doivent décider du oui ou non de leur candidature. Pour moi les politiciens ne respectent pas les sénégalais 

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    il y a 1 an

    Ce que je ne comprends pas, est que les politiciens parlent comme si le Sénégal leur appartient. Ils parlent tous comment si c'est eux qui doivent décider du oui ou non de leur candidature. Pour moi les politiciens ne respectent pas les sénégalais 

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    il y a 1 an

    Ce que je ne comprends pas, est que les politiciens parlent comme si le Sénégal leur appartient. Ils parlent tous comment si c'est eux qui doivent décider du oui ou non de leur candidature. Pour moi les politiciens ne respectent pas les sénégalais 

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    il y a 1 an

    Ce que je ne comprends pas, est que les politiciens parlent comme si le Sénégal leur appartient. Ils parlent tous comment si c'est eux qui doivent décider du oui ou non de leur candidature. Pour moi les politiciens ne respectent pas les sénégalais 

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    il y a 1 an

    Ce que je ne comprends pas, est que les politiciens parlent comme si le Sénégal leur appartient. Ils parlent tous comment si c'est eux qui doivent décider du oui ou non de leur candidature. Pour moi les politiciens ne respectent pas les sénégalais 

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    reply_author il y a 1 an

    Yawe yaye domèrame yaye domèrame tekiwo dara rater nafèkhie fène ,si le peuhle no manifeste pas ne casse pas on dois les arreter parece que domerame bou perte comme yawe wakhie nako au moins les peuhle son des gens travailleur naguo diangue mais domerame bou Melni yawe tu merite pas detre senegalais la data ndaye yawe ak sonko

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    kaniba il y a 1 an

    Il Ment comme il respire ce gros plouc pansu et ventru. Tout le monde sait que son vœu pieux c'est que Sonko soit inéligible et que comme le corbeau de la fable que tout l'électorat de Sonko lui tombe dans la bouche. En type sournois il est en embuscade

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    Danfakha il y a 1 an

    Yaw wakhou diambour dou wakh demale wakhy sa wakh gnakkanga fayd1 torope ak sa lekhou kagna yi. Dodem wakh ak sa militants yi khana wolouwo sabop  thimmmmm!!!

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    Danfakha il y a 1 an

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    Danfakha il y a 1 an

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    Danfakha il y a 1 an

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    Danfakha il y a 1 an

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    Danfakha il y a 1 an

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    il y a 1 an

    Abb ndialokatte doufineķ président, ndakh khamngenn lolou,nadem sangoudji sett,dafa takh sobet senn ngor sosou,

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    il y a 1 an

    Abb ndialokatte doufineķ président, ndakh khamngenn lolou,nadem sangoudji sett,dafa takh sobet senn ngor sosou,

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    il y a 1 an

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    il y a 1 an

    Abb ndialokatte doufineķ président, ndakh khamngenn lolou,nadem sangoudji sett,dafa takh sobet senn ngor sosou,

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    Binta il y a 1 an

    Bilaye walaye wakhatiko,qui amoule benn fayda,con bou reyela,akk lekhou kagnameyi .

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    Binta il y a 1 an

    Bilaye walaye wakhatiko,qui amoule benn fayda,con bou reyela,akk lekhou kagnameyi .

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    Binta il y a 1 an

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    Binta il y a 1 an

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    Binta il y a 1 an

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    Binta il y a 1 an

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    Binta il y a 1 an

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    Binta il y a 1 an

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    Binta il y a 1 an

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    Binta il y a 1 an

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    Binta il y a 1 an

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    Binta il y a 1 an

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    Binta il y a 1 an

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    Binta il y a 1 an

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    Binta il y a 1 an

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    Binta il y a 1 an

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    Binta il y a 1 an

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    Binta il y a 1 an

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    Binta il y a 1 an

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    Binta il y a 1 an

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    Lat Dior il y a 1 an

    Personne ne peut empêcher Sonko de se présenter aux élections mais la loi si.  

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    reply_author il y a 1 an

    Espoir tu es bon  

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    reply_author il y a 1 an

    Espoir tu es bon  

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    reply_author il y a 1 an

    Hahahahahahahahahavavabhahahahahahahaahvavavaavavavhahavavavhahahavavavhahahahavavhahhahahahhahahavaav wouuuuyyyy wouyyyyy wouyyyyy 

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    reply_author il y a 1 an

    Hahahahahahahahahavavabhahahahahahahaahvavavaavavavhahavavavhahahavavavhahahahavavhahhahahahhahahavaav wouuuuyyyy wouyyyyy wouyyyyy 

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    il y a 1 an

    Impossible 

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    il y a 1 an

    Impossible 

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    il y a 1 an

    Impossible 

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    il y a 1 an

    Impossible 

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    il y a 1 an

    Impossible 

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    Samu il y a 1 an

    Pastef doit être dissoute. Maky doit de l'art sa non candidature 

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    reply_author il y a 1 an

    Fils de pute capitaine touré est poular. Aujourd'hui je quitte le navire pastef en réalité vous êtes un danger pour le pays 

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    il y a 1 an

    Ousmane Sonko, ne doit pas être simplement écarté ; il doit être écartelé.  

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    reply_author il y a 1 an

    Beaucoup de sénégalais lambda envisagent et espèrent des élections sans Sonko. Cette violence inouie à 6 mois des élections khadioul ci période électorale. Mayleen Miou ba benene rek

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    Talibe il y a 1 an

    Meme toi Dietié tu ne souhaite pas la participation de sonko Tu veux uniquement la sympathie des pastefiens il faut cesser d etre des hypocrites

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