Burkina: appels à la libération d'un défenseur des droits humains enlevé vendredi
Une importante coalition d'ONG ouest-africaines a exigé dimanche la "libération sans délai" de Daouda Diallo, défenseur des droits humains burkinabè enlevé vendredi à Ouagadougou par des hommes en civil.
"Daouda Diallo a été enlevé par au moins quatre hommes non identifiés le vendredi 1er décembre 2023 vers 15H00, devant le service des passeports à Ouagadougou, où il s'était rendu pour le renouvellement de ses documents de voyage", a affirmé dans un communiqué la Coalition citoyenne pour le Sahel, qui précise n'avoir "aucune nouvelle" de lui depuis, ni "d'informations sur les raisons de l'enlèvement".
L'organisation "exige la libération sans délai et sans condition du Dr Daouda Diallo, ainsi que des garanties sur son intégrité physique et psychologique".
"L'enlèvement d'un militant de premier plan en plein jour devant les locaux d'un service public appelle une réponse immédiate du gouvernement", poursuit la coalition.
Vendredi soir, le Collectif contre l'impunité et la stigmatisation des communautés (CISC), dont M. Diallo est le secrétaire général, avait "condamné fermement" un "énième enlèvement arbitraire" et exigé sa "libération immédiate et sans condition".
Lauréat du prix Martin Ennals en 2022 - aussi appelé prix Nobel des défenseurs des droits de l'Homme -, Daouda Diallo faisait partie des voix critiques du régime au pouvoir au Burkina Faso qui avaient été récemment "réquisitionnées" pour participer à la lutte antijihadiste, selon Human Rights Watch.
Arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en septembre 2022, le capitaine Ibrahim Traoré a signé en avril un décret de "mobilisation générale" d'une durée d'un an, permettant si besoin la réquisition des "jeunes de 18 ans et plus" pour lutter contre les jihadistes dont les attaques endeuillent régulièrement le pays.
Dimanche, la Coalition citoyenne pour le Sahel a estimé que ce décret "ne saurait servir de prétexte pour cibler arbitrairement des voix indépendantes et les réduire au silence".
Auteur: AFP
Comments
Ces vendus a l'occident n'ont qu'à aller au front, ces prétendus ONG et organisations de la société civile sont le principal cheval de Troie pour destabiliser nos sociétés ça ne passera plus
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
oui golo, nous on veut bouffer nos oryx et enkuler des gueunons misereuses contre quelques cfa....africa bwana, bwana !!
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Qu'attendent ces ONG pour exiger la libération de SONKO???
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Les traîtres, on les emprisonne pas, on les brûle vifs
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Y a t il des ong burkinabe en france pour surveiller le pillage du cfa?
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Bienvenue au pays des putschistes intègres!
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