Dans une enquête menée par le site Ouestaf en fin octobre, on découvre tout l'argumentaire des contestataires qui affirment que la société anglaise est partie sur "une base erronée". Selon eux, il y a un danger sur la biodiversité marine et côtière.
"Les dangers ne concernent pas spécifiquement les oiseaux (…) les écosystèmes benthiques des fonds marins, sont aussi sous la menace, à cause d'une analyse erronée sur l'éco-toxicologie", déclare Sandra Kloff porte-parole du groupe des chercheurs, contactée par Oustaf par courriel. Cette spécialiste en biologie marine accuse BP de n'avoir pas respecté les normes de la Convention pour la protection du milieu marin de l'Atlantique du Nord-Est relative à la pollution.
Les scientifiques redoutent surtout les conséquences de l'exploitation sur la pêche. En effet, Bp, dans son projet, doit construire un pipeline qui, selon ces spécialistes, doit passer par un récif corallien, milieu de reproduction des poissons. Ce qui fait dire à Sandra Kloff qu'il y aura des répercussions sur les ressources halieutiques.
Contactée par Oustaf, la multinationale dégage en touche. Selon Bp, le pipeline en question se situera à "plusieurs centaines de mètres" du récif.
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