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Friday 02 May, 2025
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L'application StopCovid débattue au Parlement avant son lancement prévu ce week-end

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À quelques jours du lancement de l'application de traçage StopCovid, les critiques à son encontre restent vives. À quelques jours du lancement de l'application de traçage StopCovid, les critiques à son encontre restent vives.

Un débat suivi d'un vote non contraignant sur StopCovid sont au menu, mercredi, des discussions à l’Assemblée nationale puis au Sénat. L'application pour smartphone défendue par le gouvernement devrait entrer en service dès ce week-end.
Le débat autour de l’application de traçage Stopcovid se poursuit mercredi 27 mai au Parlement. L’Assemblée nationale et le Sénat sont appelés à se prononcer sur sa mise en service.Le dispositif numérique a pour but d’aider à enrayer l'épidémie de coronavirus qui a mis à genoux l'économie. Concrètement, l'application pour smartphone doit permettre à ses utilisateurs d'être alertés s'ils ont croisé une personne contaminée par le Covid-19, à moins d'un mètre, pendant au moins 15 minutes. Critiquée au sein même de la majorité, l'application sera débattue mercredi par les députés à partir de 15 h à l'Assemblée, et dans la soirée au Sénat. Mais le vote des parlementaires ne sera pas contraignant et les Français devraient pouvoir la télécharger dès ce week-end.
StopCovid, l'hydroxychloroquine et l'immunité contre le Covid-19 : les réponses d'un épidémiologisteLa controverse porte sur l’atteinte aux libertés individuelles et sur la protection des données personnelles. De ce côté, la Cnil a donné mardi son feu vert, estimant que l'application respectait les différentes dispositions législatives relatives à la protection de la vie privée. Cela n'a cependant pas fait taire les critiques.Faible circulation du virusCôté sanitaire, la tension continue de retomber, avec un nombre de malades en réanimation qui a poursuivi sa décrue : il s'élevait à 1 555 mardi soir, soit 54 de moins que la veille. Au total, l'épidémie a fait au moins 28 530 morts en France, selon un bilan consolidé de la direction générale de la Santé.Et pour la première fois, Santé publique France a établi que près de la moitié des décès (14 113) concernaient des personnes résidant en Ehpad ou en établissements médico-sociaux, mortes dans ces structures ou à l'hôpital."Les indicateurs sont plutôt très favorables", a relevé la directrice générale de Santé publique France, Geneviève Chêne, soulignant que "la circulation du virus restait faible".
Auteur: France 24
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