Les montres connectées pourraient être dangereuses en raison des matériaux utilisés pour leur conception, selon une récente étude
Prisée, la montre connectée a connu un réel essor ces dernières années. Pourtant, une étude américaine tend à démontrer que son bracelet pourrait être néfaste pour la santé.
Et si votre montre dernier cri mettait votre santé en péril ? Une récente étude de l’Université de Notre-Dame, dans l'Indiana aux États-Unis, tend à démontrer que certains bracelets des montres connectées pourraient émettre des polluants éternels absorbés par la peau.
La revue scientifique Environmental Science & Technology Letters a fait paraître il y a quelques jours une étude de scientifiques américains. D’après celle-ci, l’un des principaux matériaux utilisés par les marques de montres connectées pourrait être émetteur de PFAS, les substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées, qualifiées de polluants éternels.
C’est le fluoroélastomère qui est particulièrement concerné. Ce matériau plastique et élastique est le plus souvent utilisé pour confectionner les bracelets de sport des montres connectées. On le retrouve par exemple dans le bracelet «sport» de l’Apple Watch, celui de la Huawei Watch Fit 3 ou encore celui de la Pixel Watch 3.
Le fluoroélastomère est particulièrement prisé notamment pour sa résistance à un large intervalle de chaleurs extrêmes ( -3 à + 250 °C), mais également aux flammes, produits chimiques et intempéries.
Les PFAS : une bombe à retardement ?
Sauf que fluoroélastomère peut se décomposer en acide perfluorohexanoïque (PFHxA), un PFAS présent alors dans les bracelets au contact de la peau. Le problème, c’est que ce produit pourrait revêtir un réel danger pour l'homme.
En France, selon l’agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) : «Les travaux scientifiques sur certains PFAS connus montrent qu’ils peuvent avoir des effets délétères pour l’être humain : augmentation du taux de cholestérol, cancers, effets sur la fertilité et le développement du fœtus, sur le foie, sur les reins...». Ils pourraient aussi interférer avec le système endocrinien (thyroïde) et immunitaire.
La structure chimique du PFHxA le rend similaire à d'autres acides perfluoroalcanoïques plus connus, tel que le PFOA (acide perfluorooctanoïques), classé comme «cancérogène pour l’Homme», par le Centre de recherche international sur le cancer.
Pour limiter les risques, les chercheurs de l’Université de Notre-Dame mettent en avant l’efficacité d’autres matériaux moins néfastes pour la santé, comme le silicone ou le caoutchouc.
Auteur: CNEWS
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