Des milliers de manifestants ont pris d'assaut mercredi les bureaux du Premier ministre sri-lankais Ranil Wickremesinghe, quelques heures après sa désignation comme président par intérim, selon des témoins.
La foule a débordé les forces de l'ordre et est entrée dans le bâtiment, pour hisser des drapeaux du pays, alors que la police et l'armée avaient tenté de les repousser avec des gaz lacrymogènes et des canons à eau.
Un peu plus tôt dans la journée, le président du Parlement avait annoncé la désignation, par le chef de l'Etat en fuite Gotabaya Rajapaksa, de M. Wickremesinghe en tant que président par intérim.
Dans une allocution télévisée, M. Wickremesinghe a demandé à l'armée et la police de rétablir l'ordre, mais les troupes reculaient et laissaient les portes du bâtiment ouvertes aux manifestants.
"J'ai ordonné aux commandements militaires et au chef de la police de faire le nécessaire pour rétablir l'ordre", a déclaré le Premier ministre.
Les manifestants "veulent m'empêcher de m'acquitter de mes responsabilités de président par intérim", a-t-il ajouté. "Nous ne pouvons pas permettre aux fascistes de prendre le pouvoir".
"Nous ne pouvons pas déchirer notre Constitution. Nous ne pouvons pas permettre aux fascistes de prendre le pouvoir. Nous devons mettre fin à cette menace fasciste qui pèse sur la démocratie", a-t-il déclaré, ajoutant que les bâtiments publics occupés par les manifestants devaient être rendus à l'État.
Dans la journée, le gouvernement avait déclaré l'état d'urgence et la police avait instauré un couvre-feu dans la province de Colombo.
Mais cela n'a pas dissuadé les milliers de manifestants rassemblés devant les bureaux du Premier ministre.
D'autres manifestants ont perturbé l'antenne de la principale chaîne de télévision publique.
Un homme non identifié a pénétré dans le studio de la chaîne Rupavahini pendant un direct et ordonné que seules les informations relatives aux protestations soient diffusées. La transmission a été coupée et remplacée par un programme enregistré.
Le président sri-lankais Gotabaya Rajapaksa avait promis le week-end dernier de démissionner ce mercredi, mais, arrivé plus tôt dans la journée aux Maldives, il n'a pas encore officialisé son retrait.
Auteur: AFP
Comments (9)
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pourquoi pénétrer à l'intérieur de la présidence
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Ah nio lank bou siri lanka... apres boulen gnew senegal rek
Il y a de quoi s'inquiéter
Sri Lanka est un grand pays. Malheureusement, pour des raisons ethniques-claniques-tribales-régionales, les Sri Lankais-es se massacrent, s'adonnent à coeurs souillés à des basses et immorales oeuvres. Là-bas, on massacre en permanence les TAMILS qui sont depuis longtemps des réfuigiés politiques un peu partout dans le monde. L'Inde, aussi l'Anglettre doivent apporter leurs contributions afin que cette Île saine-sainte retrouve intégralement la paix et la cohésion de ses populations. FOULBES!!!
C'c'est ce qui attend le grassouillet !
Force restera à la loi vs force appartient au peuple Les srilankais sortent-ils pour les politiciens ou pour leur devenir? Le président sri lankais n'a pas été intelligent pour créer des forces religieuses et médiatiques anasthsistes comme au Senegal. Mais rien ne peut resister à un peuple déterminé. Nous ne sommes pas aussi déterminé à faire face au tyran
M. Wickremesinghe a demandé à l'armée et la police de rétablir l'ordre, mais les troupes reculaient et laissaient les portes du bâtiment ouvertes aux manifestants..... en gros les forces de l'ordre ont refusés de tuer les manifestants dou kome souniou gayi fi der! tchi niak diom !
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