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Une conférence des donateurs organisée par l'ONU et la France "pour l'avenir" du Liban

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Une vue aérienne montre les dégâts considérables causés aux silos à grains du port de Beyrouth et de ses environs, le 5 août 2020.

La visioconférence de soutien au Liban, organisée dimanche par l'ONU et la France, doit marquer le début d'une "démarche d'urgence et d'espoir pour l'avenir" du pays, a indiqué samedi l'Élysée.
Après les explosions au port de Beyrouth et la manifestation tendue organisée contre le pouvoir libanais, les donateurs se réunissent par visioconférence, dimanche 9 août à 14 h, "pour l'avenir" du pays à l'initiative de l'ONU et de la France. Les représentants de l'Union européenne, des États-Unis, du Royaume-Uni, de la Chine, de la Russie, de Jordanie, d'Égypte doivent notamment y participer.Israël n'est "pas dans le tour de table", selon l'Élysée, mais un contact est "pris par l'ONU". L'Iran n'a "pas manifesté sa volonté de participer", alors que "les pays du Golfe – Koweït, Qatar, Émirats arabes unis, Arabie saoudite – ont été invités", l'Élysée précisant n'avoir "aucun doute qu'ils seront représentés".Samedi matin, Donald Trump avait tweeté "Tout le monde veut aider!", en mentionnant avoir parlé dans la matinée avec Emmanuel Macron, à l'initiative de la réunion.L'entourage du président français n'a pas voulu donner le montant de l'aide qui pourrait être dégagée dimanche, mais l'ONU a chiffré à 85 millions de dollars le coût des seuls besoins de santé. "L'objectif immédiat est de pourvoir aux besoins d'urgence du Liban, à des conditions qui permettent que l'aide aille directement à la population", a expliqué l'Élysée, en visant "la consolidation des bâtiments endommagés, l'aide médicale d'urgence, l'aide alimentaire et le restauration des hôpitaux et écoles"."La méthodologie est celle que les organisations internationales utilisent, il y a une nécessité qu'on ne fasse pas de chèque en blanc au gouvernement libanais", a poursuivi cette même source, en faisant valoir qu'il ne s'agissait pas d"'une question de montant alloué, mais d'efficacité de l'aide"."Énergie du désespoir"Samedi, lors de manifestations à Beyrouth réunissant des milliers de protestataires dans le centre-ville, des manifestants menés par des officiers à la retraite ont pris d'assaut le siège du ministère des Affaires étrangères, le proclamant "quartier général de la Révolution".Pour la présidence française, les manifestations "témoignent de l'exaspération, de la détresse de la population, du besoin que les choses changent", en décelant "une "énergie du désespoir, mais prometteuse". "Ce que la France souhaite, c'est que cette expression populaire soit prise en compte, car nous en sommes à un point où le système politique se cannibalise, alors qu'il y a un besoin d'un large rassemblement et de changement en profondeur", a poursuivi l'Élysée."Le Liban est en train de sombrer, nous pensons qu'il a touché le fond, et donc c'est le moment de remonter à la surface", a encore commenté l'entourage d'Emmanuel Macron, en rappelant que le président français avait voulu "passer un message de confiance dans l'avenir du Liban", lors de sa visite, jeudi, à Beyrouth, en promettant notamment que l'aide n'irait pas à "la corruption".
Auteur: France 24
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