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Afrique de l’Ouest : Des moniteurs formés pour percer les sources d’instabilité institutionnelle dans le Sahel

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Afrique de l’Ouest : Des moniteurs formés pour percer les sources d’instabilité institutionnelle dans le Sahel

Examiner en profondeur les nouvelles menaces qui pèsent sur la stabilité institutionnelle dans les pays du Sahel (Mali, Burkina Faso, Niger et le Sénégal), tel est l’objectif du monitoring organisé par Gorée Institute. Un atelier de formation qui a démarré, ce jeudi 23 septembre et qui a vu la participation d’une quarantaine de moniteurs. Le thème de ce programme intitulé « Power of Dialogue », le pouvoir du dialogue permet d’approfondir et de fournir un suivi pays par pays de la vulnérabilité structurelle causée par l’instabilité institutionnelle dans les pays cibles en Afrique de l’Ouest. Il s’agit de renforcer la capacité des moniteurs, qui à leur tour vont se charger de collecter des données relatives à la stabilité institutionnelle de chaque pays participant.
La formation permet enfin d’effectuer une analyse rétrospective d’alerte et de la réponse rapides afin d’identifier les précurseurs empiriques de l’instabilité institutionnelle et de déterminer les canaux de communication avec les décideurs politiques, soutient Doudou Dia, directeur de Gorée Institute qui souligne que c’est une série d’activités qui démarre aujourd’hui mais qui a une durée de six mois. Il s’agit de collecte, d’analyse de données et de mise en rapport des résultats.
Renforcer la capacité des jeunes et des femmes
« C’est un programme conçu spécialement pour renforcer les capacités des jeunes, des femmes et pouvoir contribuer à renforcer l’espace civique dans les pays du Sahel. Et voir de quelle manière contribuer à la transformation démocratique des pays ouest-africains.
Pour ce qui est du cas du Mali, on a fortement impliqué les jeunes qui sont dans le comité national de transition malien pour leur permettre d’avoir une transition pertinente », renseigne Kalie Sillah, Directeur des programmes à Gorée Institute.
« Le cas de la Guinée, ce n’est pas quelque chose qui est venu par hasard ….»
Quid du cas de la Guinée, M Sillah pense que ce qui s’est passé, ce n’est pas quelque chose qui est venu par hasard. De son avis, « Ce sont des manquements institutionnels très forts. Une manipulation constitutionnelle et une instrumentalisation de la population, d’ethnie et une intolérance politique, tout cela fait partie des problèmes en Afrique de l’Ouest ». 
Sur ce, les moniteurs vont contribuer à identifier les indicateurs structurels, accélérateurs, les indicateurs déclencheurs et voir collectivement, de manière nationale, régionale. Nos recommandations sont prises en compte au niveau de la Cedeao ».
Néanmoins, fait-il savoir : « Il y a trop de silence sur des choses pertinentes au niveau  de la sous-région. On constate, une mauvaise gestion des ressources naturelles, la mal-gouvernance, le manque d’implication des jeunes. Si on a des leaders qui sont honnêtes avec la conscience civique et responsable, on a l’espoir d’avoir des transitions démocratiques », a conclu  le chef du programme « Power of Dialogue » à Gorée Institute.
Auteur: Ndeye MATY Diagne
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Comments

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    il y a 3 ans

    Pas besoin de moniteur, changeons de dirigeants et le tour est joué 

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    il y a 3 ans

    C'est la Russie qui paie les opposants, des journalistes, et meme des gens de l'armée pour destabiliser l'afrique et récuperer marchés et ressources naturelles. Ils ont reussi à foutre la merde en centrafrique, guinée, mali et autres. On verra maintenant si ces pays vont s'en sortir avec leur gourou poutine. Il faut surveiller sonko ce putain de rebelle de sonko tout ce qu'il veut c'est que ce pay brule. Il est à jamais dans l'oeil de soro.

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    ChristinaJohnstone il y a 3 ans

    Lisez le rapport suivant pour découvrir comment une mère célibataire avec 3 enfants a pu générer 89 844 $ de revenu annuel en travaillant pendant son temps libre en ligne depuis son domicile sans rien vendre... 𝐖𝐖𝐖.𝐏𝐀𝐘𝐒𝟏𝟏.𝐂𝐎𝐌

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    reply_author il y a 3 ans

    Bien dit. Pourquoi former des moniteurs pour voir ce que nous autres africains voyons de nos propres yeux, et à l'œil nu? Nos institutions sont devenues extrêmement affaiblies à cause de nos soi-disant "leaders" qui ont mis en avant leurs propres intérêts au lieu de l'intérêt général du peuple.  Des "profitatds" sont mis ala tête de ces institutions dont ils sont les premiers à les violer.  Ces institutions deviennent instrumentalisées contre tous ceux qui s'opposent à leur projet de 3ème ou 4ème ou n-ieme mandat comme c'est le cas en Afrique. La corruption devient instrumentalisée. Les systèmes de contrôle interne et la ségrégation des tâches deviennent des principes sans valeur. Les législateurs et les juges et magistrats deviennent "teintés" et n'arrivent plus à contrecarrer la folie exécutive qui consume nos pays like a wild fire! What did you expect?

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    Self il y a 3 ans

    De bons enseignements sont dispensés par l'université. Hélas, au moment des pratiques les règles relatives ne sont plus respectées; comme si nos enseignements devraient rester que théoriques. C'est bien aux professeurs de prendre leur bâton de pélerin pour une réorientation.

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    Ababacar sadikh Niang il y a 3 ans

    Félicitations pour cette initiative.  Il  faut rechercher les causes du sous développement.  Pourquoi l Etat de droit nest pas encore effectif pourquoi les besoins élémentaires des populations travail eau alimentation mariage électricité. Pourquoi l organisation de LEtat reste encore.  En politique toutes les idées sont les bienvenues.  Il faut un Etat fort.  Mais la liberté surveillée. 

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    Ababacar sadikh Niang il y a 3 ans

    En ce qui concerne la justice nous ferons de la lutte contre l'impunité un credo. Faire la tolérance zéro un leitmotiv.  L'égalité devant la loi et la justice un sacerdoce. 

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    Ababacar sadikh Niang il y a 3 ans

    Quand j'entends des soi-disant leader se glorifier parce qu ils ont insulté un Président de la République devant une journaliste.  Cest parqce que le mal est profond. Même le prochain on lui doit des égards à plus forte raison le premier magistrat fun pays. Que vont devenir ceux qui le suivent.  

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    Ababacar sadikh Niang il y a 3 ans

    Quand j'entends des soi-disant leader se glorifier parce qu ils ont insulté un Président de la République devant une journaliste.  Cest parqce que le mal est profond. Même le prochain on lui doit des égards à plus forte raison le premier magistrat fun pays. Que vont devenir ceux qui le suivent.  

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    Ababacar sadikh Niang il y a 3 ans

    En ce qui concerne la lutte contre l'impunité nous allons faire effectivement et probablement la démonstration par les paroles et les actes incha Allah 

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