Alors qu'au Cameroun une taxe de 0,2% introduite au 1er janvier sur toutes les transactions financières électroniques soulève un tollé chez les consommateurs, de nombreux pays africains profitent déjà de l'engouement des population envers le « mobile money » - paiements et transferts d'argent par le numéro de téléphone - pour renflouer leurs caisses. Et ce après avoir levé ou allégé les taxes en 2020 à cause de la pandémie de Covid-19.
Début 2020, une vingtaine de pays africains allégeaient les taxes sur le mobile money et les transferts d'argent afin d'aider les populations à affronter les effets de la pandémie de Covid-19. Mais dix-huit mois plus tard, les taxes font leur grand retour. Si les consommateurs camerounais s'insurgent contre une imposition de 0,2% sur les transaction financières électroniques, avant eux, les Ghanéens et les Tanzaniens ont affronté le même problème.
Au Ghana, l'État souhaite ponctionner 1,75% du montant des transferts électroniques supérieur à 100 cédis, soit 15 euros. La mesure qui doit être examinée par les députés le 18 janvier a déjà provoqué une grève des agents de mobile money et un pugilat à l'Assemblée.
En Tanzanie, les autorités ont d'ores et déjà partiellement reculé sur une mesure similaire face au tollé généré. D'une façon générale, les régulateurs et banques centrales plaident pour des mesures équilibrées afin de ne pas enrayer le développement de ce système de transfert d'argent. Ce secteur en plein essor permet en effet l'inclusion financière à grande échelle. Mais les États, confrontés à des besoins financiers croissants oublient parfois cette notion d'équilibre. Ainsi, au Cameroun, les consommateurs sont surtout en colère contre le fait qu'une même transaction sera taxée deux fois, pour l'émetteur et pour le destinataire.
? La question de l'assiette fiscale : comment ne pas pénaliser les plus pauvres?
Il faut introduire du discernement et des limites dans ces mesures, et « peut-être mettre en place des seuils », estime Benoît Chervalier, banquier et enseignant sur le financement des économies africaines à Science Po Paris et à l'Essec, une grande école de commerce française.
Auteur: Rfi
Comments
Au Sénégal pendant 10 ans FranceTelecom par son filiale Orange a pratiqué un taux de 7% sur les transferts de monnaies à la barbe des autorités, il a fallu l'installation des américains de WAVE avec un taux de 1% pour que le scandale soit découverte et un tollé général s'en est suivie. D'énormes sommes ont été perdues par les populations et dans certains milieux la réflexion est lancée pour tenter de les requiperées ou de les capitalisées dans le patrimoine de l'entreprise au profit d'un fond de souveraineté. Un chemin long et des bataille judiciaires et politiques en perspectives
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
soutenons wave mobile monney a arnaqué le sénégalais comme s'il nyavait pas d'intélectuels dans ce pays
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Bonjour, je m'appelle Alisia, j'ai 21 ans) Début du modèle SEXE 18+) J'aime être photographiée nue) Veuillez noter mes photos à l'adresse suivante -- WWW.X21.FUN
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Bonjour, je m'appelle Alissia, j'ai 21 ans) Début du modèle SEXE 18+) J'aime être photographiée nue) Veuillez noter mes photos à l'adresse suivante >> WWW.X21.FUN id03710213
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Participer à la Discussion