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Au Soudan, le général à la tête du pays appelle l'armée à "ne plus soutenir de dictature"

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Le général Abdel Fattah al-Burhane, chef de l'armée à la tête du Soudan depuis son putsch en 2021, a appelé dimanche ses troupes à "ne plus soutenir de dictature" à l'ouverture des discussions sur la réforme des forces armées, pierre angulaire de l'accord-cadre signé avec les civils en décembre.
"Durant notre histoire, les forces armées ont soutenu des gouvernements dictatoriaux, nous voulons en finir avec cela", a lancé le général Burhane, lui-même ancien commandant de l'armée de terre du dictateur Omar el-Béchir avant de participer à son limogeage sous la pression de la rue en 2019.
Dans un pays qui a connu cinq putschs depuis son indépendance en 1956, la réforme des forces de sécurité, c'est-à-dire l'intégration des paramilitaires aux troupes régulières, est la pomme de discorde opposant le général Burhane et son second, le général paramilitaire Mohamed Hamdane Daglo, dit "Hemedti", qui se disputent le pouvoir.
Dimanche toutefois, les deux hommes se sont succédé à la tribune, plaidant tous deux pour une intégration réussie.
Le général Daglo a dit vouloir "une armée unifiée" et le général Burhane "une armée professionnelle qui se tient loin de la politique".
Ces discussions lancées dimanche sont prévues par l'accord-cadre signé en décembre par les civils et les militaires et censé remettre le Soudan sur les rails de la transition démocratique, dans un délai qui n'a pas été fixé et selon des modalités toujours inconnues.
Devant ses redoutées Forces de soutien rapide (FSR), des miliciens venus au combat par la sanglante guerre du Darfour, le général Daglo avait assuré début mars être contre "quiconque cherche à devenir un dictateur".
Il avait dénoncé "ceux qui s'accrochent au pouvoir", sans nommer personne mais alors qu'il répète désormais à l'envi que le putsch a "échoué" car il a fait revenir au pouvoir "l'ancien régime" Béchir.
Auteur: AFP
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Comments

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    il y a 2 ans

    Je lui proposerais bien la nationalité sénégalaise à celui-là!

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    reply_author il y a 2 ans

    Non , ce n'est pas la peine car le Soudan n'est pas loin et tu peux y aller vivre et l'air sera pur au Sénégal

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    reply_author il y a 2 ans

    @post15:44 L'air serait encore plus pur, respirable et vivifiant si nous nous en avions quelques uns de cette trempe dans ce qui a été notre Armée-Nation. Quant à moi, je n'ai pas l'intention de devenir Soudanais et encore moins de te laisser ma part de Sénégal.

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    reply_author il y a 2 ans

    16: 01 ayant compris que vous n'arriverez jamais au pouvoir par les urnes votre reve est de voir l'armée s'en emparer . Celà tous les sénégalais intelligents l'ont compris suite à vos incessnts appels à l'insurrection et au lynchage médiatique pour faire croire que le pays est au bord du gouffre . Moi aussi je laisserais pas ma part aux voyous terroristes et partisans des coup d'etat de ton genre 

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    reply_author il y a 2 ans

    @post 18:14   Donnez-moi un mot ou une tournure de phrase dans mon propos qui incite à l'insurrection ou au coup d'état. La seule chose que je salue est l'intégrité et la volonté de cet officier supérieur qui déclare son intention de ne pas accepter de servir de bras armé d'une dictature. Si vous êtes irrité par mon propos, serait-ce parce que vous ne vous sentez pas irréprochable ? Je ne suis pas de la mouvance pastéfienne, loin s'en faut. Je ne suis d'ailleurs d'aucune mouvance autre que ma liberté de pensée. Par contre, je suis sénégalais et inquiet de la pente empruntée par mon pays. Si vous pouvez comprendre cela, ce serait déjà pas mal.

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    reply_author il y a 2 ans

    L'intégrité d'un homme nommé général après un coup d'etat ? Qui se ressemble s"assemble

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