Le Conseil National de transition a largement voté vendredi 24 décembre en faveur des deux projets de loi prévoyant Amnistie générale pour les rebelles et opposants tchadiens, remettant à zéro les compteurs d'une liste de plus de 200 opposants et membres de groupes armés rebelles. C'était l'une des exigences des opposants pour s’assoir à la table des négociations du dialogue national, initié par le président Mahamat Idriss Déby.
Les deux textes ont été adoptés avec 68 voix pour, zéro contre et une abstention.
Le premier projet de loi d'amnistie porte sur des faits d'acte de terrorisme, de complicité, de recrutement et d'enrôlement de mineurs dans les groupes armés. Le second, sur les faits d'atteinte à l'intégrité de l'État et aux délits d'opinion.
Selon le porte-parole du gouvernement Abderrahman Koulamallah, 296 personnes sont concernées.
En adoptant ces lois, le Conseil National de transition répond à une des principales exigences des groupes rebelles pour qu'ils acceptent de prendre part au dialogue national. Une initiative que le président de la transition Mahamat Idriss Déby avait initiée en août, à l'occasion de la fête nationale.
Mais ces amnisties n'impliquent ni la réintégration aux postes occupés avant les condamnations, ni la restitution des biens confisqués.
Pour Me Max LoaIngar, président de la Ligue tchadienne des droits de l'homme et coordinateur de la coalition de la société civile Wakit Tama, cette liste n’est pas assez inclusive, parlant d'« une amnistie sélective, parce que les rebelles se comptent en milliers ».
Auteur: RFI
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Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
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