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Côte d'Ivoire: rejet du recours de Gbagbo pour être inscrit sur la liste électorale

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Côte d'Ivoire: rejet du recours de Gbagbo pour être inscrit sur la liste électorale

Le recours déposé par l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo pour être inscrit sur la liste électorale en Côte d'Ivoire a été rejeté par la Commission électorale indépendante (CEI), a annoncé vendredi son parti dans un communiqué.
"La réclamation de son excellence Laurent Gbagbo, président du Parti des peuples africains - Côte d'Ivoire (PPA-CI), a été rejetée", indique le communiqué. Radié de la liste électorale, M. Gbagbo avait déposé un recours devant la CEI le 8 juin.
S'il a été acquitté par la justice internationale de crimes contre l'humanité commis lors de la crise post-électorale de 2010-2011, il reste sous le coup d'une condamnation à 20 ans de prison en Côte d'Ivoire pour le "braquage" de la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO) en 2011.
Cette condamnation, prononcée en 2018 alors qu'il était emprisonné à La Haye, avait entraîné la déchéance de ses droits civiques et politiques et donc sa radiation des listes électorales.
Selon le communiqué, l'ancien président "considère cette non-inscription comme une manoeuvre politicienne visant à l'écarter de la vie politique" et à "diminuer l'ardeur et la mobilisation des militants et sympathisants du PPA-CI pour les élections locales prochaines", le 2 septembre. Son parti juge "que la CEI est sous contrôle du chef de l'Etat" Alassane Ouattara "et de son régime".
Toutefois, le document ajoute que Laurent Gbagbo "n'est point affecté par cette situation" et "entend se battre".
"On n'a pas mis mon nom sur la liste électorale prétextant que j'ai été condamné après un procès parce que j'aurais braqué la BCEAO. Je réfute avec vigueur une telle accusation", avait lancé l'ancien président le jour du dépôt de son recours, refusant que son nom soit "sali".
Il affirmait qu'il n'avait jamais été convoqué pour son procès, ni notifié du jugement prononcé en son absence.
Après plusieurs signes d'apaisement - des législatives dans le calme et le retour de M. Gbagbo dans son pays en 2021 - le climat politique s'est à nouveau tendu ces dernières semaines.
Quelque huit millions d'électeurs sont appelés aux urnes le 2 septembre en Côte d'Ivoire pour renouveler les conseils municipaux et régionaux. Une élection présidentielle est également prévue en 2025.
Laurent Gbagbo appelle "à la mobilisation de tous" lors de ces élections, pour "la justice" et "la démocratie", selon le communiqué de son parti.
AFP
Auteur: Seneweb-News
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Comments

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    il y a 1 an

    Non gbabgo c est un tricheur

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    Avis il y a 1 an

    "condamnation à 20 ans de prison en Côte d'Ivoire pour le "braquage" de la Banque" de la part du president de la republique qui peut puiser legalement dans les caisses a sa guise. Mais non il prefere aller braquer une banque, lol. Que ne ferait-on pas en Afrique pour eliminer des candidats a une presidentielle.

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    Jamra il y a 1 an

    Avec tout son Passif, comment ose-til? Quelle inconscience.Décidément le pouvoir crée la paranoia et l'ivresse !

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    Xeme il y a 1 an

    Le même programme de la France en Côte d'Ivoire comme au Sénégal. Ecarter tout candidat aux présidentielles dont la France redoute que son arrivée au pouvoir sera une libération du pays de la forte tutelle française. Et surtout, croyez-moi, en cette période où la tendance irréversible des peuples africains est une libération totale des griffes de la France. Elle ne laissera jamais respirer ses légionnaires qu'elle tient (Ouattara et Macky) sans être assurée qu'après eux sera eux. Point de libération des pays dirigés par les pantins de la France. L'épisode Wade (Chine à la place de Taïwan, arrivée des arabes et indiens, DPW, TATA), la perte du Burkina para chute non préparée de Compaoré, leur ont donné des cauchemars qu'ils n'accepteront plus de revivre. Macky Sall et Alassane Ouattara sont sous emprise française. Wallahi ils ne choisissent rien actuellement. Ils ne flnt rien qui ne serait la volonté de la France. Déby, dans sa révolte avant d'être tué, a eu l'occasion d'expliquer aux africains qu'il avait été forcé par la France d'être candidat alors la constitution ne le lui permettait pas.

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    il y a 1 an

    C'est un complot de Macky Sall pour empêcher Gbagbo d'être candidat 

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    Guilé De Ndangalma il y a 1 an

    Accusation CREEE DE TOUTES PIECES ET RIDICULE! Un PR qui BRAQUE la banque centrale de son pays, alors qu'il dispose de tous les pouvoirs politiques sur les finances de son pays et sur les services de contrôle des finances? Gbagbo ayant été blanchi par la la CPI, il fallait trouver autre chose pour l'empêcher de briguer la présidence, exactement comme ils ont fait avec Guillaume Soro, l'autre adversaire coriace. Et si ses partisans se révoltent légitimement contre ce qui est manifestement une injustice, on va leur rétorquerle respect de la loi et la nécessité de préserver la paix. C'est comme ça dans toutes les dictatures, jusqu'à leur chute qui est tjrs inéluctable.

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    O Soumadi Kertieen il y a 1 an

    Il me souvient au début du règne de Gbagbo avec les preniers signe d'un national-ivoirisme, un ancien collègue avec qui je discutait politique chaque jour au petit déjeuner me disait ceci: "Attention, ne sous-estimons la nationalisme ivoirien, ne regardons pas la Côte d'Ivoire avec des oeillères sénégalaises, cela pourrait être bcp plus compliquée pour la France". Qd la bagare généralisée a éclaté, il m'a dit "loumala waxoon? Les toubab minimisent les changements qui s'opèrent dans nos sociétés c'est pourquoi ils ont rarement la bonne réponse et ne font différer les échéances". Le monsieur vit maintenant aux Etats-Unis mais ce qu'il disait est encore vrai aujourd'hui et s'élargit désormais à la ceinture du Sahel y compris le Senegal. Le rapport des forces est en train de changer, certes doucement mais surement et quand cela bascule brusquement dans un pays, il y a de fortes chances que la France perdent définitivement ce pays. 

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    Ngor Jegaan il y a 1 an

    Ce n'est pas que les jeunes détestent la France, mais simplement ils acceptent mal le soutien de la France à des régimes impopulaires dans leurs pays et perçoivent une certane hypocrysie entre le discours de la France sur le respect de l'ordre constitutional et son action en 2 poids 2 mesures s'agissant des dossiers malien et burkinabé d'une part et ivoirien et tchadien d'autre part. Et puis, la classe politico-administrative d'Afrique francophone des indépendances à la fin des années 80 avait plus d'affinité avec la France par la colonisation récente,  les études et la formation (coopérants français dans l'enseignement, bourses d'études en majorité en France, stages de formation, etc.). La nouvelle génération, dans son écrasante majorité, a fait ses classes en Afrique avec des professeurs africains, ceux qui sont sortis sont allés en France, mais également au Canada, aux USA et dans d'autres pays d'Europe et en Chine; ils ne sont pas "liés à la France par le cordon ombilical" comme disait Senghor".  Et cela, les experts du Quai d'Orsay devraient le factoriser dans l'évaluation des troubles politiques croissants en Afrique. Des dirigeants comme Ouattara ou Macky Sall simplement dépassés. Pourquoi, les jeunes ont-ils de la sympathie pour Paul Kagamé aors que la plupart d'entre eux ne le perçoivent pas comme un démocrate? Parce qu'il incarne le leadership que les jeunes appellent de leur voeux: volonté politique de faire avancer le pays de façon inclusive, volonté politique de lutter contre la corruption et la prévarication, rapprochement du citoyen avec l'état, pas de grandes disparités entre les avantages consentis aux élites et les moyens de l'Etat, etc. C'est ce que Sankara et Rawlings faisaient au Burkina et au Ghana et qui leur a valu un prestige dans toute l'Afrique et pourtant ils n'étaient des démocrates au sens où nous l'entendons, même si Rawlings est devenu après le père de la démocratie ghanaenne d'aujourd'hui.

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    Xeme il y a 1 an

    Macky n'est pas un comploteur. Dans la secte du nouvel ordre mondial il n'a pas le grade pour comploter. Il est simplement un exécutant. C'est dans ce rôle d'exécutant qu'il avait été envoyé en Burkina Faso pour sauver Gilbert Diendéré et maintenir le putschiste au pouvoir. Le peuple Burkinabé est décendu dans la rue, y compris l'armée. Et pour une quelconque solution de sortie de crise de la CEDEAO, le peuple burkinabé et son armée ont exigé une délégation de la CEDEAO sans Macky Sall. Ce fut fait. Et pour le procès du putschiste Diéndéré, la justice Burkinabé a exigé la présence du président Macky Sall comme témoin. Et Macky a été représenté par son avocat. Fatté xeju fi.. C'est qu'il devient très difficile pour la presse de peinture des légionnaires d'empêcher aux peuples africains de comprendre quel genre de personnes ils sont. Tout ce qu'ils font pour la France et contre l'Afrique est connu de tous les africains. Cela explique d'ailleurs pourquoi ils ont une grosse dent contre les réseaux sociaux.

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