Pour certains, c’est absolument curieux de voir des blancs dans la garde républicaine gabonaise. Un corps d’élite chargé de la protection du président de la République. Si des officiers français ont pu s’incruster dans cette garde républicaine, c’est un peu la faute à l’histoire.
« Loulou Martin »
En effet, selon le magazine Africaintelligence, repris par Gabonreview, le premier commandant de la garde présidentielle dans les années 1970, s’appelle Louis Pierre Martin, alias « Loulou Martin ». C’était un officier français.
Son avènement à ce poste a favorisé le recrutement de plusieurs militaires français dans ce corps d’élite. « Ceux-ci sont actifs en particulier dans les fonctions de formateurs, à la direction administrative et financière ou encore dans la gestion des armements » informe Africaintelligence.
Après le coup d’Etat du 30 août 2023, ces officiers blancs pourraient perdre leur influence au sein de ce corps d’élite. C’est du moins ce que suggèrent les premières nominations du chef des putschistes Oligui Nguéma. En effet, le Colonel Antoine Balekidra a été choisi pour diriger la Garde républicaine. Il ne remplace pas Oligui Nguéma qui occupe toujours ce poste.
Claude Chalopin snobé
M Balekidra est le commandant en chef en second de cette unité et comme son titre l’indique, il seconde à ce poste l’actuel président de la Transition. Selon Africaintelligence, c’est le colonel français Claude Chalopin qui aurait logiquement dû être choisi. Il était le commandant en second de la Garde républicaine avant le coup d’Etat.
Auteur: Bernardin Patinvoh
Publié le: Jeudi 28 Septembre 2023
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