Un opposant guinéen a été arrêté jeudi et placé en garde à vue vendredi à Conakry pour "offense" au chef de la junte, a indiqué à l'AFP son avocat.
Aliou Bah, chef du Mouvement démocratique libéral (MoDel), se trouvait vendredi à la division des investigations judiciaires de la gendarmerie nationale, a dit à l'AFP son avocat, Antoine Pepe Lamah.
M. Bah se rendait en Sierra Leone voisine quand il a été arrêté jeudi en compagnie de deux de ses collaborateurs, avait indiqué son parti dans un communiqué jeudi.
"M. Bah est un réel prisonnier d'opinion. Son seul crime se résume en critiques envers l'État face à la recrudescence des phénomènes de kidnapping et de disparition forcée", a affirmé vendredi à l'AFP Me Lamah.
Les Forces vives de Guinée (FVG) et l'Organisation guinéenne des droits de l'homme (OGDH) ont dénoncé jeudi et vendredi l'arrestation de M. Bah dans des communiqués séparés.
L'arrestation de cet opposant est la dernière en date d'une longue série dans un contexte de restrictions sévères des libertés par la junte dirigée par le général Mamadi Doumbouya qui a renversé le président civil Alpha Condé en 2021. Elle a fait arrêter ou poursuivre de nombreux opposants, ou les a poussés à l'exil, depuis son arrivée au pouvoir.
Deux opposants sont portés disparus depuis leur arrestation par des gendarmes en juillet. Par ailleurs, deux officiers, dont l'ancien chef d'état-major de l'armée et ex-numéro deux du régime militaire, et un médecin sont morts dans des circonstances obscures après leur arrestation ces derniers mois.
Un journaliste, Habib Marouane Camara, qui dirige le site Lerevelateur224, a été arrêté le 4 décembre par des hommes en uniforme dans la banlieue de la capitale Conakry, selon ses avocats et un syndicat de presse qui affirment ignorer où il se trouve.
La junte s'était initialement engagée, sous la pression internationale, à céder la place à des civils élus avant fin 2024. Elle a fait savoir depuis qu'elle ne tiendrait pas sa promesse.
L'opposition dénonce un exercice de plus en plus autoritaire du pouvoir et de multiples violations des droits.
Auteur: AFP
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C'est la France. Elle veut coûte que coûte Doumbouya reste au pouvoir pour jouer le rôle de Blaise compaoré.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Doumbouya ce légionnaire français veut installer une dictature horrible à notre porte. C'est toute la sous-région que la France veut déstabiliser. Doumbouya est un légionnaire français, marié à une gendarme française. Le jour du coup d'état du 05 septembre son véhicule était stationné à la porte de l'ambassade de France à Conakry, dès que le coup échoue il rentre à l'ambassade. La France a installé une base militaire en Guinée dans le but de déstabiliser les pays du Sahel qui les ont foutu au dehors. Signalons aussi qu'on a aperçu des marines américains au côté de doumbouya le 05 septembre. L'Occident joue un rôle très trouble dans ce pays au peuple martyrisé. Ce jeune Aliou Bah est très courageux, il est à l'image de Sonko et Diomaye la nouvelle génération montante de jeunes politiciens décomplexés et prêt à sortir ce continent du joug néocoloniale. Doumbouya est une force brute qui transformé son palais en cimetière. Depuis son accession au pouvoir il ne fait que tuer. Il a financé un homme politique au Sénégal afin de traquer les guinéens vivant chez nous.
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C'est faux, ce sont les guinéens eux-mêmes qui veulent que Doumbouya reste au pouvoir. La Guinée est un pays particulier, il faut y vivre pour comprendre.
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Aucun guinéen digne de ce nom ne veut une dictature dans son pays. Il y a des guinéens qui sont une minorité très infime composé de voyous et de voleurs qui veulent profiter de la situation pour s'enrichir. La grande majorité des guinéens savent que dpumbouya est un criminel un tueur qui va mener leur pays au chaos.
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