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Guinée : Pause humour au procès du 28 septembre avec Grand P

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Grand P la star guinéenne des réseaux sociaux a assisté récemment au procès du 28 septembre à Conakry. Le chanteur a malgré lui déclenché une crise de fou rire dans la salle d’audience. En effet, le président du tribunal Ibrahim Sory 2 Toukara, a confondu « l’ex-mari d’Eudoxie Yao » à un enfant. « C’est un enfant qui est assis ou quoi ? » a lancé le magistrat, coupant l’intervention du témoin à la barre.
« Vous étiez masqué par l’agent »
Avant qu’il ne s’aperçoive de sa méprise, le public s’était déjà mis à rire. Ibrahim Sory 2 Tounkara s’est empressé de présenter ses excuses à la star dans un torrent de rire. « Monsieur Grand P vous étiez masqué par l’agent. Je ne vous avais pas reconnu. Vous étiez masqué par l’agent » a déclaré le magistrat avant d’annoncer la suspension de l’audience.
Pour rappel, le procès du 28 septembre juge les auteurs ou complices présumés des massacres qui se sont déroulés au stade de Conakry le 28 septembre 2009. L’ancien président Moussa Dadis Camara et son ex-aide de camp Aboubacar Sidiki Diakité alias Toumba, font partie des principaux accusés.
Auteur: Bernardin Patinvoh
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Comments

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    il y a 1 an

    Scène drôle mais président du tribunal a tout rectifié avec élégance...

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    reply_author il y a 1 an

    Sacrée guinéens que vient il faire dans ce procès. On rigole avec des choses qui ne doivent pas faire rire normalement. N'oublions pas qu'il y n'a eu bcp de morts. 

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    reply_author il y a 1 an

    Sacrée guinéens que vient il faire dans ce procès. On rigole avec des choses qui ne doivent pas faire rire normalement. N'oublions pas qu'il y n'a eu bcp de morts. 

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    Hé! il y a 1 an

    Cocasse scène ! 😂

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    MORT DE RIRE il y a 1 an

    Le rapport de Human Rights Watch recoupe des récits glaçants de témoins qui racontent comment les membres des forces de sécurité guinéennes sont entrés dans le stade et ont ouvert le feu sur les dizaines de milliers de partisans de l'opposition qui s'étaient rassemblés là pour demander le retour de la démocratie. Alors que les soldats avançaient, balayant le terrain central de coups de feu, ils laissaient derrière eux des corps blessés ou sans vie. Des témoins ont raconté que des corps jonchaient le terrain central du stade, que d'autres étaient écrasés contre les portes à demi ouvertes ou pendaient des murs. D'autres témoins ont décrit comment des soldats ont abattu des manifestants paniqués qui tentaient de fuir le stade en escaladant les murs d'enceinte, ont tiré à bout portant sur des manifestants qui essayaient de se cacher dans des galeries, des toilettes ou sous des sièges, et ont massacré d'autres personnes après leur avoir assuré qu'elles pourraient sortir en toute sécurité.

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