Trois personnalités de la société civile guinéenne emprisonnées sous la junte au pouvoir ont refusé lundi soir d'être libérées contre l'engagement de renoncer à militer, a indiqué le collectif d'avocats qui les défend.
L'offre rapportée par le collectif a été soumise à Oumar Sylla, alias Foniké Mangué, Ibrahima Diallo et Mamadou Billo Bah, alors que des leaders religieux s'emploient depuis des semaines à renouer les fils du dialogue entre la junte et l'opposition. Elle a été faite à la veille du début d'une série de manifestations à l'appel de l'opposition à Conakry et dans le pays.
La libération des trois hommes ainsi que de tous les prisonniers qualifiés de politiques par l'opposition fait partie des revendications primordiales des organisateurs. L'opposition exige aussi l'ouverture d'un dialogue crédible en vue d'un retour rapide des civils à la tête du pays, ainsi que la levée de l'interdiction de toute manifestation instaurée par la junte en 2022.
Les manifestations donnent communément lieu à des heurts mortels dans ce pays coutumier des violences politiques.
La médiation religieuse a rencontré lundi les représentants du gouvernement et assuré que, même en l'absence de l'opposition, les "lignes (avaient) bougé" et que les autorités étaient prêtes à une libération sous contrôle judiciaire des trois prisonniers, selon un des membres de la délégation, l'évêque anglican Jacques Boston.
La médiation s'est ensuite rendue à la prison de Conakry.
Elle "était porteuse du message selon lequel le gouvernement a accédé à la demande de mise en liberté sous contrôle judiciaire des détenus contre la garantie, dorénavant, de non-poursuite de leur combat citoyen, notamment l'organisation des manifestations pacifiques", a rapporté le collectif des avocats qui les conseillent dans un communiqué reçu mardi par l'AFP.
Les prisonniers "rejettent toute offre de libération sous contrôle judiciaire et tout engagement de renonciation à leur combat citoyen", dit-il.
"Ils exigent l'ouverture imméddate de leur procès (...) à défaut leur remise en liberté", ajoute-t-il.
Les trois détenus sont des responsables du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC). Le FNDC est l'une des rares voix restantes de contestation face à la junte qui a prononcé sa dissolution.
Foniké Mangué et Ibrahima Diallo sont détenus depuis juillet 2022, Mamadou Billo Bah depuis janvier 2023.
La Guinée est dirigée depuis 2021 par une junte qui a pris le pouvoir à la faveur d'un des putsch qu'a connus l'Afrique de l'Ouest depuis août 2020.
Les militaires ont consenti sous pression internationale à rendre la place à des civils élus d'ici à fin 2024, le temps de mener de profondes réformes, disent-ils.
L'opposition a été confrontée sous la junte à l'arrestation d'un certain nombre de ses dirigeants et au lancement de poursuites judiciaires contre d'autres.
Auteur: AFP
Comments
Ce ne sont les pleureuses que l'on connaît ici !!
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
C'est ça l'Afrique! La démocratie est trop grande dans la tête de nos chefs d'État! L'opposition est criminalisée dans la majeure partie des pays qui composent ce continent! Quand tu goûtes au pouvoir, tu oublies de t'occuper des problèmes et des difficultés des populations; tout ton magistére est consacré à fomenter des complots de tout genre contre tes opposants. Tu utilises tout l'appareil d'État pour traquer tes opposants et les faire condamner pour des délits imaginaires décidés en haut lieu. Comment voulez-vous que ce continent se développe avec de telles pratiques? Comment voulez vous que nos filles et fils soient respectés à travers le monde avec de telles barbaries? Comment voulez-vous que la paix et la cohésion nationale gages de tout développement soient assurées dans nos pays avec de telles pratiques? Au Sénégal pour une banale affaire de diffamation qui aurait pu se régler entre deux citoyens, l'État a mis tous les moyens imaginables pour faire condamner à une peine d'inéligibilité le principal opposant au pouvoir, à 9 mois des élections présidentielles! Incroyable! Et cela se dit vitrine de la démocratie en Afrique? Ce même État non content de ses injustices à l'endroit de son opposant farouche, lui a collé un procés pour viol juste pour l'humilier davantage et éventuellemnt le priver de liberté jusqu'aux élections espérant ainsi briser la machine infernale de son parti politique. Quelle méchanceté! Quelle ignominie!
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
“ Fi kou fi deh, yaye perte” C’est le language de lachete qu’avaient tenu certains de nos arrieres grand-parents quand le negrier blanc etait venu capturer et rendre esclaves leurs freres noirs. Ces laches ont refuse de se battre, ont refuse de se revolter et ont refuse de se rebeller. Chacun preferant chercher comment sauver sa tete. Cette lachete a dure presque 400 ans .Le resultat est que des millions d’africains on ete captures et vendus comme esclaves dans les Ameriques et a cause de cette triste histoire, les africains sont aujourdhui le peuple le plus meprise sur cette terre. Apres l’esclavage, ce fut la colonization. Quand l’armee coloniale est arrivee, certains de nos grand-parents ont encore tenu le meme language de lachete: “ Fi Kou fi deh, yaye, perte” Ces laches ont prefere collaborer avec le colon que de se rebeller , que de se revolter, que de faire face a l’ennemi. Ceux qui ont ose se rebeller contre le pouvoir colonial on ete ou assassins ou deportes ( Samori, Serigne Touba, Aline Sitoe, Etc….). Il se dit qu’il y avait meme des collaborateurs informateurs dans le milieu proche de Serigne Touba qui rapportaient tous ces faits et gestes aux colons. “ Fi Kou fi deh, yaye, perte” c’est ce que disaient les laches quand la police coloniale etait venue chercher Ahmadou Bamba pour l’arreter et ensuite le deporter. Dites moi combien de senegalais sont morts en se battant contre l’arrestation et la deportation de Ahmadou Bamba. Zero !!!! Tous les laches autour de lui ont dit ceci “ Fi Kou fi deh, yaye, perte”. Les enfants et petit-fils de ces laches qui n’ont pas eu le courage de donner leurs vies pour defendre Serigne Touba, ne vont certainement donner leur sueur pour proteger Sonko. D’autres laches avaient simplement prefere integrer l’armee coloniale pour se battre contre leurs freres africains et les tuaient comme des mouches parceque l’armee colonial avait la suporiorite materielle. Cette lachete a permis une penetration coloniale rapide et sanglante. Ces laches qui n’ont pas eu le courage de defendre leur patrie et leur people ont permis et facilite la colonization, l’humiliation et l’exploitation des peoples africains. Apres les independances, quand le pouvoir neo-coloniale a orchestre un faux coup d’etat pour mettre fin au reve de Mamadou Dia de faire du Senegal une nation independante, souveraine et prospere, Nos laches peres ont encore dit la meme chose; “ Ki Kou fi deh, yaye perte” Ils venaient encore une fois de rater une occasion d’entrer dans l’histoire de l’humanite. Il est triste de constater que les petits fils de laches, disent encore la meme chose aujourdhui : ” Fi Kou Fi deh , yaye perte” . Et pourtant , nous avons deja tout perdu: notre dignite, nos resources, notre independence, meme notre liberte de choisir nos dirigeants. Depuis plus de 600 ans que les africains baissent la tete et en silence acceptent un sort qui les accable parcequ’ils refusent de se battre , parceque’ ils preferent le samblant de paix dans l’injustice, parcequ’ils preferent etre soumis a un ordre etabli qui les rend chaque jour plus pauvres, ou tout simplement parceque comme ils le disent avec une lachete d’une simplicite effrayante: “ Fi kou deh, yaye perte” . Tous les peuples du monde se sont battus pour leur souverenaite, pour leur dignite, pour leur liberte, pour leur prosperite . Au Senegal , aujourdhui le pouvoir est accapare par une mafia avec a sa tete Pablo Escobar Sall. Cette mafia utilize l’appareil d’etat, et la justice pour s’enrichir au detriment du people. Quand un honnete juge demissione de la justice parceque affirme t-il “cette justice a demissione” . C’est un devoir urgent de faire face et d’enlever Macky et sa mafia du pouvoir. Comme toute mafia, une mafia ne peut etre combattue que par la force. Seul un soulevement populaire total et violent peut enlever Macky et ses maquisard du pouvoir. Et ce soulevement doit se faire tout de suite et maintenant. Il faut etre dupe pour penser que les elections de 2024 seront transparentes et domocratiques. Aussi longtemps que Macky organisera des elections presidentielles, il va toujours tricher pour les remporter. Il n’y a rien a attendre de 2024, donc le changement doit se faire maintenant. La generation senegalaise actuelle est grace a la magie de l’internet beaucoup plus consciente des enjeux et des defis du monde actuel. Ils sont prets pour relever ces defis. Mais pour cela ils doivent d;abord prendre le pouvoir et par TOUS LES MOYENS NECESSAIRES ET LE PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE. Et je vais finir par rappeller ce que disait fierement feu Sidy lamine Niass: ” Seule une revolution totale peut changer definitevement notre pays le Senegal”
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
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