Au Nigeria, les migrants illégaux ont du souci à se faire. Le ministre de l’Intérieur , le Dr Olubunmi Tunji-Ojo a annoncé hier mardi, que le gouvernement allait commencer par sévir contre ces étrangers en situation irrégulière dans le pays. 

« D’ici le 1^er août, des mesures strictes seront prises contre les immigrants irréguliers», a déclaré l’autorité.

On pourrait, donc, assister à des expulsions de migrants d'ici 5 mois. Avant d’en venir peut-être à ces refoulements, Abuja a décidé d’accorder un délai de grâce de 3 mois aux étrangers concernés pour régulariser leur situation. 

Un délai de trois mois, accordé aux migrants illégaux pour se mettre en règle

Ils pourront donc, dès le 1^er mai commencer les démarches pour « se soumettre aux protocoles d’immigration établis » au Nigeria.

Le ministre a, par ailleurs, mis en garde les entreprises qui empêchent le Service d’immigration du Nigéria (NIS) d’exercer ses fonctions légitimes.

« Nous avons convenu que l’époque où quelques rares entreprises se comportent de manière irresponsable en échappant aux lois sur l’immigration est révolue. Nous sommes tous d’accord avec le secteur privé sur le fait qu’en vertu de la loi, le service d’immigration a le droit de faire son travail et doit s’acquitter de son mandat. Nous serons très sévères envers toute entreprise qui éviterait ou empêcherait le NIS d’assumer sa responsabilité légale », a prévenu Tunji-Ojo, selon l’Agence de presse du Nigéria (NAN)