La Guinée vit mardi son second jour de grève illimitée à la veille du procès en appel d'un responsable syndical dont la libération a été érigée par les syndicats en prérequis à toute négociation avec la junte au pouvoir, a constaté un correspondant de l'AFP.
Dans la capitale Conakry, les écoles, banques et assurances sont fermées. Un service minimum est assuré dans les centres de santé et les administrations. Les rues sont presque vides.
Les treize centrales syndicales du pays sont en grève depuis lundi afin d'obtenir la baisse des prix des denrées de première nécessité, la fin de la censure médiatique, le respect d'un accord lié à l'amélioration des conditions de vie des fonctionnaires et la libération d'un syndicaliste de presse.
Sekou Jamal Pendessa, secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG), qui appelait à manifester contre la censure, a été condamné vendredi à six mois de prison dont trois avec sursis.
Le collectif d'avocats qui le défend a indiqué dans un communiqué avoir été informé lundi qu'avec une célérité rare, le procès en appel avait été audiencé mercredi.
Le porte-parole du mouvement syndical, Amadou Diallo, a toutefois déclaré à l'AFP qu'il attendait la "satisfaction totale et entière de toutes (leurs) revendications" pour mettre fin à la grève. Il a assuré qu'aucune rencontre avec les autorités n'était prévue mardi.
Des heurts sporadiques dans la banlieue de Conakry ont fait deux morts lundi.
Cette mobilisation fait figure de test pour les centrales syndicales, soutenues par les principaux partis politiques et des organisations de la société civile, et la junte qui interdit toute manifestation, musèle l'opposition et cherche à faire taire toute critique à son égard.
Les militaires au pouvoir ont supprimé des chaînes de télévision des principaux bouquets de distribution et brouiller des fréquences radio.
Ce mouvement de contestation, devenu exceptionnel depuis la prise de pouvoir de Mamadi Doumbouya en 2021, est lancé dans un climat de tension sociale grandissante et en l'absence de gouvernement, depuis que la junte a annoncé contre toute attente sa dissolution il y a une semaine sans en donner les raisons.
La junte a consenti, sous la pression internationale, à annoncer qu'elle allait rendre la place à des civils élus d'ici à fin 2024, le temps, dit-elle, de mener de profondes réformes.
Auteur: AFP
Comments
Tout ça était prévisible. Youssou a chanté " Mounoulo, bawoulo, lou Yaakou yaw ma" Doumbouya n'a pas le certificat d'études, n'a pas été soldat 1er classe ni soldat 2eme classe. Et le voici Général et chef d'une junte....Voilà pourquoi mon pays la Guinée est dans l'impasse.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
C ce que souhaiteraient les haineux pour le Sénégal. Mais grâce aux érudits qui ont prie pour sunugaal rien n arrêtera ce pas. Mais les cons eux,mourant. Et la journée mort? Tout marche
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Où en est la journée ville morte des désoeuvrés d'Arr ? Non le ridicule ne tue plus au Sénégal. Et puis on attend les résultats de la présidentielle du 25 février.
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Le problème en Guinée c est le manque d un parti politique rassembleur et d un leader politique crédible et non partisan Le peuple guinéen a besoin d unité dans toutes ses composantes pour trouver des solutions auxquelles la Guinée est confronté Pour le moment je ne vois pas une autre alternative donc il faut privilégier le dialogue politique et non la violence verbale et physique Enfin il faut le renouvellement de la classe politique car certains ont déjà montrer leur limite J adore la Guinée un pays travailleur malheureusement il y a trop de divergences politiques et socials
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La guinée a un syndicat qui est écouté par le peuple contrairement au Sénégal. Si nous avions un tel porte parole du peuple , le Sénégal aurait le respect de son président. Je vous assure si le syndicat sénégalais était puissant comme la guinée macky sall n'oserait pas faire ce qu'il a fait ce 3 février. Vive la classe sociale guinéene.
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