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Nord du Bénin: six soldats tués dans un parc national

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Six soldats ont été tués par des hommes non identifiés lors d’une attaque contre l'armée dans un parc national du nord du Bénin, ont indiqué lundi des sources militaires.
"Six hommes" sont morts, ainsi que "dix-sept (assaillants)" dans cette attaque survenue samedi après-midi dans le parc du W, a notamment indiqué à l’AFP un haut responsable de l’armée, qui souhaite garder l’anonymat.
Les attaques ont augmenté ces dernières années dans le nord du pays et sont attribuées par les autorités à des combattants jihadistes du groupe Etat islamique (EI) et d'Al-Qaïda, venus des pays voisins où ils prospèrent.
La région frontalière avec le Burkina Faso reste pour le moment l'épicentre de ces attaques.
En janvier, au moins 28 soldats béninois ont été tués dans un attentat revendiqué par les jihadistes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM, ou Jama'at Nusrat al-Islam wal Muslimeen, JNIM en arabe), dans le nord du pays, à la frontière avec le Niger et le Burkina Faso.
C'est l’une des attaques les plus meurtrières contre l'armée béninoise depuis plusieurs années.
Fin juillet, cinq gardes forestiers et sept soldats avaient déjà été tués dans le parc national du W.
La semaine dernière, le ministère béninois de la Défense a annoncé prendre prochainement de nouvelles mesures de "soutien psychologique" pour les soldats.
"La santé mentale de nos militaires n’est pas un luxe, c’est une composante essentielle de la sécurité nationale", a déclaré le Colonel-Major Mathias Alizannon, secrétaire général du ministère.
"Il est de notre responsabilité collective de leur offrir les ressources nécessaires pour qu’ils poursuivent leur mission dans les meilleures conditions possibles, en toute sécurité, tant sur le plan physique que psychologique" a-t-il poursuivi.
En janvier 2022, le Bénin avait déployé près de 3.000 soldats pour sécuriser ses frontières dans le cadre de l'opération "Mirador".
L'armée a également recruté 5.000 soldats supplémentaires pour renforcer la sécurité dans le nord.
Les autorités béninoises, qui ne communiquent que très rarement sur ces attaques, faisaient état en avril 2023 d'une vingtaine d'incursions transfrontalières depuis 2021.
Selon une source diplomatique interrogée par l'AFP, 121 militaires béninois ont été tués entre 2021 et décembre 2024.
Auteur: AFP
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Comments

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    il y a 2 mois

    Afrique bakhoul

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    il y a 2 mois

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    il y a 2 mois

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    il y a 2 mois

    Juste un rappel. Dans les années 80, au début, ceux qui partaient en Libye et qui ont formé la Légion Islamique de Khadafi avant d'être convoyés dans la bande d'Aouzou où ils ont combattu contre l'armée du Tchad sont pour la plupart des recrus béninois et des pays situés essentiellement dans le golfe de Guinée. Quand ils partaient, ils s'appellaient Paul, Jean, Alexandre... Convertis et gagnés au Jihad, démobilisés à la fin de la guerre du Tchad, le régime de Khadafi tombé, ils tentent tous de revenir au bercail pour la même cause. Le Mali, le Burkina, le Niger, la zone des trois frontières ou Liptako n'est qu'un entonnoir ou si nous voulons, une voie ou route de transit, de passage. Il est bon que le Bénin et ses voisins du golfe comprennent cela. Il faut accepter, au besoin, d'acceuillir ces gens et de discuter avec eux pour qu'ils déposent les armes et qu'ils se fassent surtout une place dans leur pays respectif. La solution à ce problème du Jihad ne peut pas être du tout à 100% militaire. Humble point de vue

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    il y a 2 mois

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    il y a 2 mois

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    reply_author il y a 2 mois

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