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L’histoire et la parenthèse, réponse au journal Le Monde (Par Massamba Diouf)

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Dans un éditorial publié le 8 août 2023, la rédaction du journal Le Monde a cru bon de donner au Sénégal des leçons de conduite de ses affaires judiciaires notamment dans le dossier Ousmane Sonko prenant, au passage, fait et cause pour l’inconséquent et surexcité avocat Juan Branco. 
Le quotidien français tient à nous apprendre ce qui se joue au Sénégal à l’heure actuelle compte tenue des régimes militaires qui se multiplient en Afrique de l’Ouest : « la supériorité de la démocratie sur tout autre régime ». Nous partageons ce constat sur l’enjeu sans valider les analyses et conclusions auxquelles il mène ces samaritains.
En effet, le Sénégal est un Etat dont la trajectoire démocratique est particulière, dans le contexte régional et continental. En soixante-trois ans d’existence, le pays a connu des moments de crises – des parenthèses si l’on se place dans une perspective historique – mais son histoire est toujours restée celle d’un îlot où la force des institutions démocratiques triomphe toujours des attaques qui les visent.
Ces parenthèses ont pu atteindre leur paroxysme à un intervalle régulier de trente-ans (1962, 1993, 2023), même si entre ces périodes charnières, il y a eu d’autres moments de très grandes tensions (exemples : 1968, 1988, 1994, 2011, 2021).
En 1962, la supériorité de l’Etat sur le parti
Le 17 décembre 1962, alors que les parlementaires sont sur le point de voter sa destitution, le président du Conseil Mamadou Dia, en conflit ouvert avec le président de la République Léopold Sédar Senghor, fait évacuer l’Assemblée nationale par les gendarmes en invoquant la primauté des décisions du parti sur celles des députés. Finalement ces derniers se retrancheront dans le domicile de leur président, Lamine Gueye, pour voter ; Dia et certains de ses ministres seront mis aux arrêts par les militaires restés loyaux à Senghor. 
Historiens, politistes et politiques confrontent leurs thèses et arguments, depuis des décennies, sur le bien-fondé de la décision de Mamadou Dia de faire évacuer l’Hémicycle par l’usage de la force entravant ainsi la séparation des pouvoirs au nom des prérogatives que lui conférait son statut de dirigeant du parti unique. Il n’en demeure pas moins certain que, ce jour-là, l’Etat a pris le dessus sur le parti.
En 1993, la supériorité de l’Etat de droit face à la terreur sur les juges
Trente-ans plus tard, l’Etat de droit triomphait de la terreur dont le point culminant fut l’assassinat du juge Babacar Seye survenu le 15 mai 1993. Les assassins et leurs commanditaires ont voulu entraver la proclamation des résultats des élections législatives contestées par l’opposition de l’époque. 
Ils n’y parviendront pas. Les résultats seront proclamés malgré le climat délétère et les assassins arrêtés, jugés et condamnés avant de bénéficier d’une loi d’amnistie après l’alternance en 2000 ayant permis l’élection du Président Abdoulaye Wade.
En 2023, la supériorité du principe républicain face à la défiance contre les institutions
Au mois de mai 2023, devant comparaitre dans son procès pour viol, Ousmane Sonko déclare qu’il ne répondra pas à la justice et se barricade dans son fief de Ziguinchor, ses militants, des jeunes pour la plupart, lui servant de bouclier humain pour le cas où les forces de l’ordre seraient tentées de le déloger. 
Cette séquence était précédée de plusieurs autres dans lesquelles il défiait les institutions du pays, disait son mépris pour la justice, clamait que nulle n’oserait l’arrêter, appelait ses partisans à semer le chaos si cette éventualité à laquelle il disait ne pas croire finissait par advenir.  
Sonko était peut-être grisé par les évènements de mars 2021 qui avaient conduit à son placement sous contrôle judiciaire et sa remise en liberté après son inculpation dans l’affaire du viol alors que, face à de pareilles charges, la règle est le mandat de dépôt donc l’emprisonnement jusqu’au procès.
Jugé par contumace, il est appréhendé lors de sa « caravane pour la liberté », entre la date du jugement et celle du verdict, et curieusement reconduit à son domicile dont les issues seront tout aussi curieusement filtrées par la police plusieurs semaines durant au nom du maintien de l’ordre public. Il sera condamné sans que le verdict ne soit exécuté avant d’être finalement arrêté bien plus tard, inculpé et placé sous mandat de dépôt pour l’ensemble de son œuvre de défiance des institutions et d’appels à l’insurrection depuis 2021.
Les leçons de l’histoire
Senghor, Diouf, Wade, Sall, les présidents successifs du Sénégal ne sont pas exempts de reproches loin s’en faut. Ils ont gouverné parfois de manière inique et ont pu nourrir des tentations contraires à l’idéal démocratique contre lesquelles les ressources du modèle sénégalais ont triomphé. 
Ainsi Léopold Sédar Senghor renonçait-il au pouvoir, en 1981, à un moment où la mode régionale voire continentale était à la présidence à vie. Abdou Diouf acceptait sa défaite en 2000 au moment où ailleurs, dans des situations semblables, le président sortant passait en force. Abdoulaye Wade fit pareil en 2012 et Macky Sall, tout récemment, a renoncé à briguer un troisième mandat rappelant le statut d’exemple reconnu au pays. 
Contrairement à ce qu’écrit la rédaction du Monde, le Sénégal ne se « présente volontiers comme une démocratie », le Sénégal est une démocratie avec des imperfections comme c’est le cas pour toutes les démocraties et des défauts inhérents à la jeunesse de ses institutions toujours à parfaire.
Cela est dit plus pour rappeler une évidence que pour convaincre car, au fond, les Sénégalais, dans leur écrasante majorité, n’en ont que faire de ce que pense Le Monde malgré l’illusion d’universalité des opinions qu’un tel nom semble donner à ses journalistes.
Dans la marche démocratique du Sénégal donc jalonnée de crises donnant notamment lieu aux parenthèses en 1962, 1993 et 2023, les chefs d’Etat successifs ont en commun d’avoir su assurer la continuité démocratique dans un environnement hostile et pérenniser des institutions encore fragiles. 
Ainsi parmi les leçons à retenir de cette trajectoire, quelques-unes nous semblent particulièrement importantes.
D’abord, si la ligne de Dia l’avait emporté, il est fort à parier que nous aurions hérité d’un système parti-Etat, à l’image de certains de nos voisins pour qui la seule issue pouvant déboucher sur une alternance au pouvoir fut le coup de force militaire. Or, les effets de la crise de 1962 ont concouru à instaurer au Sénégal, quelques années plus tard, un multipartisme contrôlé et par la suite intégral bien avant la plupart des pays africains.
Ensuite, si la stratégie des assassins du juge Babacar Seye et de leurs commanditaires avait fonctionné, nous aurions été un pays où pour remettre en cause les résultats officiels d’une élection, il faut tuer le magistrat ou l’un des magistrats en charge de leur proclamation.
Enfin, si la démarche d’Ousmane Sonko avait prospéré nous serions devenus un pays où ne pas répondre à la justice serait acceptable ; un pays où défier les institutions, menacer de mort un président élu, appeler à la violence, casser, brûler, attenter à la vie de civils constituerait un moyen d’échapper à la justice et de poursuivre un but politique.
Les leçons de l’histoire de notre jeune Etat sont, à ce propos, les suivantes : dans ce pays on ne prend pas le pouvoir par le coup de force partisan contre l’ordre institutionnel et la séparation des pouvoirs ; on ne force pas le résultat d’une élection par l’assassinat des juges ; on n’accède pas au pouvoir par la stratégie de la défiance et de la terreur.
Adhérer aux principes constitutionnels, respecter les lois de la République, accepter de se soumettre à la justice, gagner des élections, voici aujourd’hui encore et, nous l’espérons, pour toujours les seules voies pour parvenir à la tête du Sénégal. Et c’est une bonne nouvelle n’en déplaise aux donneurs de leçons tapis dans les rédactions parisiennes. 
Supériorité de la démocratie sur tout autre régime disaient-ils ; le Sénégal ne les a pas attendus.Massamba Diouf
Auteur: Massamba Diouf
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Comments

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    BAOBAB il y a 1 an

    BIEN TOURNÉ BIEN DIT  LA VERITE 

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    BAOBAB il y a 1 an

    BIEN TOURNÉ BIEN DIT  LA VERITE 

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    il y a 1 an

    Ou en est l'enquête sur la bande de terroristes brûleurs de bus. La mort de Oumou Diallo ne doit pas rester impunie. J'ai comme l'impression que la vie d'un gaillard qui refuse de s'alimenter est plus importante que la nôtre. Nous qui empruntons les tatas la peur à la gorge.

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    il y a 1 an

    Le Sénégal est plus démocratique que la France. Gilets jaunes,Nael, Benala ......

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    Youssoupha il y a 1 an

    Voilà un article qui resitue la crise actuelle dan son contexte, sans en éluder les faits et la cause première. C'est rare et ça fait du bien.

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    il y a 1 an

    excellent article

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    Numéro 9 il y a 1 an

    Sonko n'a que de la bouche, nous on sort armés calibrés après un apero au siège du parti marron beige....béni soit la police qui nous accompagne quand on tire à balles réelles, béni soit la gendarmerie qui tabasse avec nous. Vive apr vive la République vive la justice nous sommes les escadrons nous sommes immunité nous sommes les enfants du procureur

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    Numéro 9 il y a 1 an

    Sonko n'a que de la bouche, nous on sort armés calibrés après un apero au siège du parti marron beige....béni soit la police qui nous accompagne quand on tire à balles réelles, béni soit la gendarmerie qui tabasse avec nous. Vive apr vive la République vive la justice nous sommes les escadrons nous sommes immunité nous sommes les enfants du procureur

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    Numéro 9 il y a 1 an

    Sonko n'a que de la bouche, nous on sort armés calibrés après un apero au siège du parti marron beige....béni soit la police qui nous accompagne quand on tire à balles réelles, béni soit la gendarmerie qui tabasse avec nous. Vive apr vive la République vive la justice nous sommes les escadrons nous sommes immunité nous sommes les enfants du procureur

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    reply_author il y a 1 an

    Tu as vraiment osé dire celà ??? sérieusement, vous en êtes à plus de 40 assassinats de manifestants, plus de 700 détenus politiques sans parler de la justice instrumentalisée, corruption généralisée etc et toi tu oses comparer la démocratie française à celle sénégalaise, je te conseille d'aller voir du côté de la corée du nord làbas un vis à vis

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    il y a 1 an

    DICTATURE MOUNOUL WESSOU LI NIOYE DOUNDE BA DI TERREE SIEGE DIAMBOUR. YOW MOME DO SERERE DIAMOU MBIMI NGUE

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    il y a 1 an

    DICTATURE MOUNOUL WESSOU LI NIOYE DOUNDE BA DI TERREE SIEGE DIAMBOUR. YOW MOME DO SERERE DIAMOU MBIMI NGUE

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    il y a 1 an

    DICTATURE MOUNOUL WESSOU LI NIOYE DOUNDE BA DI TERREE SIEGE DIAMBOUR. YOW MOME DO SERERE DIAMOU MBIMI NGUE

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    il y a 1 an

    Beau texte. Merci Monsieur DIOUF (diamou toucouleur)

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    reply_author il y a 1 an

    Si vous êtes garçons allez dans Le monde répondre. Et arrêtez de faire l'intéressant depuis le fin fond d'un village où seuls les villageois vous entendent. Et puis yènn loutakh watoulén Juan pour sa détention ??

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    Lombolo il y a 1 an

    Macky Sall assassine au quotidien les sénégalais. Il mérite la guillotine 

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    @16h24 il y a 1 an

    Arrêtes de fantasmer léch*r ta mère quand tu écris. Tu ne ponds que des conneries 

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    il y a 1 an

    En perspective du concours de l'ENA session 2024, un groupe de formation en ligne a été mis en place.. L'objectif c'est d'initier les futurs candidats professionnels cycle b et cycle À direct aux différentes épreuves du concours. ( dissertation juridique  de culture générale droit public économie , résumé de texte, note de synthèse. Entretien avec le jury) pour leur permettre d'augmenter leur chance de réussite à ce concours réputé être sélectif... Des cours en présentiel sont prévus.. 708541203.        759073645.    782213135

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    Attention il y a 1 an

    Le Monde n'est pas La France. l'Elysée et Le Maquis rérowouniou ci li khew Sénégal. Niom nioye vrai Mbourok Sow. Nio andeu  Boulen fatté émissaires toubab yi Juan dénoncé plainte CPI bi 

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    il y a 1 an

    Toujours le même refrain un citoyen qui refuse de répondre à la justice de son pays. Vous devez avoir honte de le dire. Quelle justice une justice aux ordres pour éliminer ses adversaires politiques. Voilà le problème du Sénégal. Heureusement le peuple n est pas dupes le monde entier connais maintenant ce qui se passe dans le Sénégal.

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    il y a 1 an

    Leer na nagne. J'avais déjà alerte sur le jeu fourbe des médias français en Afrique. De la même manière que le gouvernement avait remis France 24 à sa place, de la même manière ,le journal Le monde doit être banni du Sénégal. Les français ne connaissent que le rapport de force. . Voyez comment ils lèchent maliens et burkinabè .

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    il y a 1 an

    Leer na nagne. J'avais déjà alerte sur le jeu fourbe des médias français en Afrique. De la même manière que le gouvernement avait remis France 24 à sa place, de la même manière ,le journal Le monde doit être banni du Sénégal. Les français ne connaissent que le rapport de force. . Voyez comment ils lèchent maliens et burkinabè .

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    reply_author il y a 1 an

    Depuis quand un casseur de banque est un détenu politique

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    Dial il y a 1 an

    Ooohhhhoooo; la paix, svp. Macky fout en taule tout le monde. Meme nos journalistes n'osent plus ouvrir la bouche, sauf pour ritile Macky.

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    Latdior il y a 1 an

    Ce régime en fin de règne est dans le déni Total. C'est vrai que les membres du gouvernement sont habitués à  une presse sénégalaise de très mauvaise qualité incapable ou ayant peur de réaliser de véritables investigations pour informer le peuple.  En plus ces ministres sont tellement arrogants qu'ils ne supportent pas la contradiction. Tout le monde sait que le journal Le Monde fait partie des trois organes de presse les plus fiables au monde avec le New-York Time et le Financial Times.  Contentez-vous du Soliel et de la RTS pour aller y débiter vos salades. Ce ministre est d'une nullité crasse. Il est le digne représentant de ce gourvernement composé de nullards qui montre au monde entier un  visage du Sénégal qui fait honte.  Nous avons en mémoire les interventions désastreuses du ministre des affaires étrangères, du ministre de la justice et du ministre de l'intérieur.  Vous avez humilié tous les sénégalais et détruit l'image du sénégal, ce petit pays très bavard qui se prend pour le nombril du monde. Vous en avez fait une république bananière.  Vous avez détruit la démocratie et instauré le mensonge comme moyen de communication. Votre gouvernement est comme un cancereux en phase terminale. Il vous reste encore six mois de soins palliatifs avant de vous voir dégager le plancher et laisser les bonnes volontés essayer de reconstruire ce que vous avez détruit.  En attendant, Monsieur le Ministre, taisez-vous car chaque fois que vous et vos collègues ouvrez votre bouche, vous ne faites que vous enfoncer et  détruire un peu plus l'image de notre cher Sénégal. 

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    Latdior il y a 1 an

    Ce régime en fin de règne est dans le déni Total. C'est vrai que les membres du gouvernement sont habitués à  une presse sénégalaise de très mauvaise qualité incapable ou ayant peur de réaliser de véritables investigations pour informer le peuple.  En plus ces ministres sont tellement arrogants qu'ils ne supportent pas la contradiction. Tout le monde sait que le journal Le Monde fait partie des trois organes de presse les plus fiables au monde avec le New-York Time et le Financial Times.  Contentez-vous du Soliel et de la RTS pour aller y débiter vos salades. Ce ministre est d'une nullité crasse. Il est le digne représentant de ce gourvernement composé de nullards qui montre au monde entier un  visage du Sénégal qui fait honte.  Nous avons en mémoire les interventions désastreuses du ministre des affaires étrangères, du ministre de la justice et du ministre de l'intérieur.  Vous avez humilié tous les sénégalais et détruit l'image du sénégal, ce petit pays très bavard qui se prend pour le nombril du monde. Vous en avez fait une république bananière.  Vous avez détruit la démocratie et instauré le mensonge comme moyen de communication. Votre gouvernement est comme un cancereux en phase terminale. Il vous reste encore six mois de soins palliatifs avant de vous voir dégager le plancher et laisser les bonnes volontés essayer de reconstruire ce que vous avez détruit.  En attendant, Monsieur le Ministre, taisez-vous car chaque fois que vous et vos collègues ouvrez votre bouche, vous ne faites que vous enfoncer et  détruire un peu plus l'image de notre cher Sénégal. 

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    il y a 1 an

    Fallait pas répondre à ce journal populiste. Leur rappeler l'histoire du Sénégal ainsi c'est de les ramener à l'école car c'est trop fort pour eux. Ils ne pourront et ne voudront pas connaitre l'histoire du Sénégal, ce qu'ils (ce journal et ses journalistes), c'est tenter de déstabiliser le Sénégal et se présenter en donneur de leçons.

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    il y a 1 an

    DICTATURE MOUNOUL WESSOU LI NIOYE DOUNDE BA DI TERREE SIEGE DIAMBOUR. YOW MOME DO SERERE DIAMOU MBIMI NGUE

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    il y a 1 an

    DICTATURE MOUNOUL WESSOU LI NIOYE DOUNDE BA DI TERREE SIEGE DIAMBOUR. YOW MOME DO SERERE DIAMOU MBIMI NGUE

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    il y a 1 an

    DICTATURE MOUNOUL WESSOU LI NIOYE DOUNDE BA DI TERREE SIEGE DIAMBOUR. YOW MOME DO SERERE DIAMOU MBIMI NGUE

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    il y a 1 an

    Excellent article à publier au journal le monde si leur rédacteur est vraiment un démocrate. Parce que la démocratie est partout. Celle qui est politique, que tout le monde connaît très bien celle qui est économique celle qui est médiatique et qui nous concerne présentement etc...

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    il y a 1 an

    Excellent article à publier au journal le monde si leur rédacteur est vraiment un démocrate. Parce que la démocratie est partout. Celle qui est politique, que tout le monde connaît très bien celle qui est économique celle qui est médiatique et qui nous concerne présentement etc...

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    il y a 1 an

    Tout ce qui est relaté dans cet article du Monde est vrai. personne ne peut apporter un iota de démenti sur l'enquete que le journal Le Monde a décrit. Il faut savoir relativiser et ne pas se sire juste que c'est un journal étranger det français. Moi j'ai lu l'article et les faits relatés sont avérés et sont se qui se passe rééllement dans notre pays et cette instrumentatlisation ou politisation de notre justice. Les abus de pouvoir, les arrestations abusives juste dans le camp du pastef et de l'opposition, la dissolution illégale du principal parti de l'opposition " Pastef" sous aucune base légale, l'incarcéeation de son leader politique d'une façon illégale jamais vue au Sénégal . Un complot ourdi afin d'empécher Mr Sonko de candidater poue la présidentielle de 2024 et d'une façon manifeste.  Tout cela est documenté , relaté dans les médias sénégalais et la presse.

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    " gros français " pour rien il y a 1 an

    Monsieur cher inconnu non référencé, laissez les éléphants de la presse mondiale se promener tranquillement dans l'univers de la démocratie des Pays libres et démocratiquement. " Le Monde "  fût bien avant vous et continuera à exister, on l'espère longtemps encore à travers des générations de lecteurs. De grâce vos réactions épidermiques et impertinentes ne feront pas taire ce que les Autres dans le Monde entier penseront du Sénégal et de ses dirigeants. Il faut changer, vous gravement terni l'image de notre Pays. On attend à travers le Monde " Sénégal des dizaines de morts, balles vraies tirées par des " forces occultes " souvent vues auprès des forces de l'ordre en vidéos virales...., un grand parti politique interdit, inédit depuis feu le Président Senghor à l'aube de nos indépendances de partis Uniques, médias privés inexistants etc ... Vous ne pourrez jamais arrêter l'océan des critiques démocratiques avec vos paroles seules, vous allez passer et l'océan Atlantique va continuer à bouger des millions d'années encore.

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    reply_author il y a 1 an

             LA DÉRIVE DU SÉNÉGAL, NOUVELLE SOURCES D'INQUIÉTUDES POUR L'AFRIQUE DE L'OUEST  ÉDITORIAL LE MONDE               La décision du président Macky Sall de dissoudre le parti de son principal opposant, Ousmane Sonko, apparaît comme un des signes du raidissement du pays, qui se revendique pourtant comme un modèle démocratique.Publié hier à 11h33              'Alors que la multiplication des coups d’Etat militaires en Afrique de l’Ouest ébranle les fragiles édifices démocratiques issus de la décolonisation, la décision du président sénégalais, Macky Sall, annoncée le 3 juillet, de ne pas briguer un troisième mandat lors de l’élection présidentielle de février 2024, avait résonné comme un soulagement et un signe de responsabilité politique. Un mois plus tard, M. Sall risque de compromettre le capital de sympathie qu’il s’était alors acquis, en prenant une mesure grave, rarissime dans son pays : la dissolution par décret, le 31 juillet, du parti de son principal opposant, Ousmane Sonko.              L’opposant Ousmane Sonko, inculpé, voit son parti dissous par le gouvernement. Ce dernier est loin d’être à l’abri des critiques. Ancien inspecteur des impôts passé maître dans la dénonciation de la « corruption » des élites « vendues aux intérêts étrangers », il s’est acquis une popularité en surfant sur un discours nationaliste et traditionaliste aux accents anti-Français et anti-homosexuels. M. Sonko, condamné le 1er juin à deux ans de prison ferme dans une affaire où il était accusé de viol, avait appelé les Sénégalais à « se défendre par tous les moyens et à riposter », déclenchant des émeutes meurtrières, les plus graves depuis des années. Il a toujours justifié ses exhortations à la révolte par le « harcèlement judiciaire » dont il estime faire l’objet.               Arrêté et écroué le 28 juillet dans une autre procédure, sous l’inculpation de plusieurs crimes dont l’« appel à l’insurrection » et l’« atteinte à la sûreté de l’Etat », Ousmane Sonko a vu sa formation politique, les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) dissoute quatre jours plus tard. Une série de charges qui, s’ajoutant à des condamnations déjà prononcées, compromettent gravement sa candidature à la présidentielle de 2024, où il devait compter parmi les principaux opposants au camp du chef de l’Etat sortant.                   Diviser l’opposition         L’utilisation de la justice et d’instruments législatifs dans le combat politique est une constante de la vie publique sénégalaise. La coïncidence entre l’incarcération de M. Sonko et le vote par les députés sénégalais, samedi 5 août, d’une disposition rendant leur éligibilité à Karim Wade et Khalifa Sall, deux figures de l’opposition longtemps interdites de candidature à la présidentielle du fait de condamnations pénales, nourrit ce soupçon. Si le président Macky Sall a fini par se retirer de la course, il ne semble pas avoir renoncé à diviser l’opposition et à choisir ceux qui affronteront son camp.             La rocambolesque arrestation en Mauritanie de l’avocat Juan Branco, connu pour ses provocations et qui participe à la défense d’Ousmane Sonko, les accusations portées contre lui à Dakar pour « attentat » et « complot » avant son expulsion vers la France, apparaissent comme d’autres signes du raidissement en cours au Sénégal.            Pareille dérive est inquiétante pour un pays qui se présente volontiers comme un exemple de démocratie. Alors que, du Mali au Burkina Faso en passant par la Guinée et désormais le Niger, des militaires écrasent toute idée de participation populaire, les Etats qui s’en réclament n’ont pas la tâche facile. Mais comment ces pays pourraient-ils résister aux tendances totalitaires à l’œuvre sans accepter les innombrables débats − sur les inégalités, la corruption, et aussi sur leurs relations avec la France − qui agitent leurs populations ? Pour toute l’Afrique de l’Ouest, ce qui est en jeu au Sénégal est lourd : rien de moins que la supériorité de la démocratie sur tout autre régime.         Le Monde

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    reply_author il y a 1 an

             LA DÉRIVE DU SÉNÉGAL, NOUVELLE SOURCES D'INQUIÉTUDES POUR L'AFRIQUE DE L'OUEST  ÉDITORIAL LE MONDE               La décision du président Macky Sall de dissoudre le parti de son principal opposant, Ousmane Sonko, apparaît comme un des signes du raidissement du pays, qui se revendique pourtant comme un modèle démocratique.Publié hier à 11h33              'Alors que la multiplication des coups d’Etat militaires en Afrique de l’Ouest ébranle les fragiles édifices démocratiques issus de la décolonisation, la décision du président sénégalais, Macky Sall, annoncée le 3 juillet, de ne pas briguer un troisième mandat lors de l’élection présidentielle de février 2024, avait résonné comme un soulagement et un signe de responsabilité politique. Un mois plus tard, M. Sall risque de compromettre le capital de sympathie qu’il s’était alors acquis, en prenant une mesure grave, rarissime dans son pays : la dissolution par décret, le 31 juillet, du parti de son principal opposant, Ousmane Sonko.              L’opposant Ousmane Sonko, inculpé, voit son parti dissous par le gouvernement. Ce dernier est loin d’être à l’abri des critiques. Ancien inspecteur des impôts passé maître dans la dénonciation de la « corruption » des élites « vendues aux intérêts étrangers », il s’est acquis une popularité en surfant sur un discours nationaliste et traditionaliste aux accents anti-Français et anti-homosexuels. M. Sonko, condamné le 1er juin à deux ans de prison ferme dans une affaire où il était accusé de viol, avait appelé les Sénégalais à « se défendre par tous les moyens et à riposter », déclenchant des émeutes meurtrières, les plus graves depuis des années. Il a toujours justifié ses exhortations à la révolte par le « harcèlement judiciaire » dont il estime faire l’objet.               Arrêté et écroué le 28 juillet dans une autre procédure, sous l’inculpation de plusieurs crimes dont l’« appel à l’insurrection » et l’« atteinte à la sûreté de l’Etat », Ousmane Sonko a vu sa formation politique, les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) dissoute quatre jours plus tard. Une série de charges qui, s’ajoutant à des condamnations déjà prononcées, compromettent gravement sa candidature à la présidentielle de 2024, où il devait compter parmi les principaux opposants au camp du chef de l’Etat sortant.                   Diviser l’opposition         L’utilisation de la justice et d’instruments législatifs dans le combat politique est une constante de la vie publique sénégalaise. La coïncidence entre l’incarcération de M. Sonko et le vote par les députés sénégalais, samedi 5 août, d’une disposition rendant leur éligibilité à Karim Wade et Khalifa Sall, deux figures de l’opposition longtemps interdites de candidature à la présidentielle du fait de condamnations pénales, nourrit ce soupçon. Si le président Macky Sall a fini par se retirer de la course, il ne semble pas avoir renoncé à diviser l’opposition et à choisir ceux qui affronteront son camp.             La rocambolesque arrestation en Mauritanie de l’avocat Juan Branco, connu pour ses provocations et qui participe à la défense d’Ousmane Sonko, les accusations portées contre lui à Dakar pour « attentat » et « complot » avant son expulsion vers la France, apparaissent comme d’autres signes du raidissement en cours au Sénégal.            Pareille dérive est inquiétante pour un pays qui se présente volontiers comme un exemple de démocratie. Alors que, du Mali au Burkina Faso en passant par la Guinée et désormais le Niger, des militaires écrasent toute idée de participation populaire, les Etats qui s’en réclament n’ont pas la tâche facile. Mais comment ces pays pourraient-ils résister aux tendances totalitaires à l’œuvre sans accepter les innombrables débats − sur les inégalités, la corruption, et aussi sur leurs relations avec la France − qui agitent leurs populations ? Pour toute l’Afrique de l’Ouest, ce qui est en jeu au Sénégal est lourd : rien de moins que la supériorité de la démocratie sur tout autre régime.         Le Monde

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    il y a 1 an

    La personne qui dit pa que macky sall est un monstre wakhoul deug.bakho comment il peut ordonner lassinat du docteur militaire ibrahim niang medecin reanimateur et prendre la fuite pour simuler un voyage 

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    il y a 1 an

    La personne qui dit pa que macky sall est un monstre wakhoul deug.bakho comment il peut ordonner lassinat du docteur militaire ibrahim niang medecin reanimateur et prendre la fuite pour simuler un voyage 

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    il y a 1 an

    La personne qui dit pa que macky sall est un monstre wakhoul deug.bakho comment il peut ordonner lassinat du docteur militaire ibrahim niang medecin reanimateur et prendre la fuite pour simuler un voyage 

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    reply_author il y a 1 an

    Qui va lire cette contribution kilometrique? 

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    Citoyen il y a 1 an

    Très Bien dit !!!!!!👏👏

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    il y a 1 an

    Le monde ,on chie dessus   

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    il y a 1 an

    Grosse tete arrete de souffler le chaud et le froid da ngaye mate di eufe sa suffit la comédie a assez duré qu'à tu fais du médecin militaire le colonel niang anesthésiste reanimateur de lhopital principal 

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    il y a 1 an

    Grosse tete arrete de souffler le chaud et le froid da ngaye mate di eufe sa suffit la comédie a assez duré qu'à tu fais du médecin militaire le colonel niang anesthésiste reanimateur de lhopital principal 

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    il y a 1 an

    Grosse tete arrete de souffler le chaud et le froid da ngaye mate di eufe sa suffit la comédie a assez duré qu'à tu fais du médecin militaire le colonel niang anesthésiste reanimateur de lhopital principal 

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    il y a 1 an

    trop de journalistes sont des fumiers , suivant leur sensibilite mais  il devraient imformer juste ;

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