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Souveraineté et éducation au Sénégal (Par le Dr. Laurent Bonardi)

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La souveraineté, c’est un Sénégal qui décide par lui-même et pour lui-même. L'éducation, quant à elle, est un pilier essentiel du développement national, façonnant la conscience citoyenne des plus jeunes. L’interaction entre souveraineté et éducation est donc directe et soulève des questions cruciales sur l’indépendance culturelle, la protection des valeurs nationales et la préparation des jeunes à un monde de plus en plus globalisé.L'éducation nationale est souvent vue comme un moyen de préserver et de promouvoir la culture et les valeurs d'un pays. Les programmes scolaires, les langues d'enseignement, et les récits historiques enseignés sont tous des éléments par lesquels l’État exerce sa souveraineté. En décidant du contenu éducatif, l’État affirme son identité et transmet ses valeurs aux générations futures de citoyens. Cette dimension de la souveraineté éducative est cruciale pour maintenir la cohésion sociale et le sentiment d’appartenance nationale. Cela rejoint d’ailleurs une proposition que j’ai faite concernant la mise en place d’un enseignement de citoyenneté active au Sénégal.Il est certain qu’à l'ère de la mondialisation, les systèmes éducatifs nationaux font face à des défis complexes. Les influences exérieures, qu'elles soient culturelles, économiques ou technologiques, peuvent mettre à l'épreuve la capacité d'un État à maintenir son contrôle sur son système éducatif. Les partenariats internationaux, les programmes d'échange, et l'utilisation de technologies éducatives développées à l'étranger peuvent enrichir l'éducation mais aussi poser des questions sur la préservation de l’identité culturelle et des valeurs nationales.Pour renforcer sa souveraineté éducative, le Sénégal doit développer des stratégies qui intègrent la préparation des plus jeunes à un monde globalisé tout en préservant les valeurs et l’identité nationales. Cela passe par la formation des enseignants, l’investissement dans les ressources éducatives nationales, le dialogue avec les communautés ou encore le statut des langues nationales dans l’enseignement.
La souveraineté et l’éducation sont donc inextricablement liées. La gestion avisée de cette relation est essentielle pour que nos jeunes concitoyens puissent à la fois participer à la communauté mondiale et protéger et promouvoir leur identité sénégalaise. La souveraineté éducative n'est ainsi pas une simple résistance à la mondialisation culturelle, mais une démarche proactive pour créer un système éducatif qui reflète et renforce la singularité nationale tout en préparant les citoyens à naviguer dans un monde globalisé.
Par le Dr. Laurent Bonardi, spécialiste sénégalais en politiques éducatives.
Auteur: Dr. Laurent Bonardi
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Comments

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    il y a 11 mois

    Séneweb, soit vous prenez les Sénégalais pour des idiots ou des enfants. Vous ne vouliez jamais qu'on commente les propos de ce pseudo spécialiste qui sort on ne sait d'où et vous aviez tout le temps fermé vos commentaires. Alors pourquoi ne pas continu ainsi 

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    il y a 11 mois

    Séneweb, soit vous prenez les Sénégalais pour des idiots ou des enfants. Vous ne vouliez jamais qu'on commente les propos de ce pseudo spécialiste qui sort on ne sait d'où et vous aviez tout le temps fermé vos commentaires. Alors pourquoi ne pas continu ainsi 

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    Wow il y a 11 mois

    Qu'as-tu contre ces arguments. On voudrait bien le savoir car je ne vois rien dans son développement qui puisse être contre la souveraineté éducative du Sénégal et même de l'Afrique.    Diambar, on attend tes contre arguments. 

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    DIOUF il y a 11 mois

    Intéressante analyse ! La première étape si on veut résoudre un mal c'est de se poser d'abord les bonnes questions ? Pourquoi on est aussi sous développé malgré les ressources naturelles et le capital humain qu'on dispose ? 

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    il y a 11 mois

    MACHALLAH Dr !!! Votre texte TRÉMOUSSANT comme ta démarche de DOMOU N'DAR billaye yaw ! J' ADHÉRE !!!!!!

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    DIALLO il y a 11 mois

    Le sous développement est du à 95% par la corruption et les détournements donc la malgouvernance et à 5% par les institutions financières internationales qui prêtent aux pays africains à des taux exorbitants tant qu'elles constatent la malgouvernance, les détournemenst et la corruption demeurent et qu'aucun effort n'est fait pour l'éndiguer. La première priorité c'est de lutter sans relâche contre les détournement et la corruption de sorte à rééquilibrer les comptes publics. Seul un rééquilibrage de ses comptes publics permettra de faire face aux institutions internationales, de se faire respecter, de bénéficier des taux d'endettement identiques à ceux des états européens et d'être plus dépendant d'eux, de pouvoir mener ses projets tranquillement.   En conclusion, il faut faire de la lutte contre la corruption et les détournements la première priorité. Recupérer sans pitié tout l'argent volé par l'ex régime, ne sous estimer aucune somme. Mettre en garde et renforcer les contrôles et les lois pénales pour une bonne gouvernance pour ceux qui sont en place.

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    DIALLO il y a 11 mois

    Le sous développement est du à 95% par la corruption et les détournements donc la malgouvernance et à 5% par les institutions financières internationales qui prêtent aux pays africains à des taux exorbitants tant qu'elles constatent la malgouvernance, les détournemenst et la corruption demeurent et qu'aucun effort n'est fait pour l'éndiguer. La première priorité c'est de lutter sans relâche contre les détournement et la corruption de sorte à rééquilibrer les comptes publics. Seul un rééquilibrage de ses comptes publics permettra de faire face aux institutions internationales, de se faire respecter, de bénéficier des taux d'endettement identiques à ceux des états européens et d'être plus dépendant d'eux, de pouvoir mener ses projets tranquillement.   En conclusion, il faut faire de la lutte contre la corruption et les détournements la première priorité. Recupérer sans pitié tout l'argent volé par l'ex régime, ne sous estimer aucune somme. Mettre en garde et renforcer les contrôles et les lois pénales pour une bonne gouvernance pour ceux qui sont en place.

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