Flashback sur la dernière élection présidentielle. Micmacs autour du report du scrutin. Sursaut citoyen. Le Conseil constitutionnel qui restaure l’état droit. La campagne express. Le coup de théâtre de la sortie de prison du tandem Sonko-Faye. Et la victoire par K.O du dernier nommé sur Amadou Ba et tout le reste de la classe politique traditionnelle. Après cette folle séquence, ponctuée d’une belle fête démocratique, beaucoup d’observateurs ont parlé de dégagisme, de vent nouveau dans la vie politique sénégalaise. “La présidentielle au Sénégal annonce l’extinction des dinosaures politiques”, titrait Mehdi Ba de Jeune Afrique dans un éditorial. Quelques jours plus tard, le même média se faisait plus catégorique et martelait: “Au Sénégal, la composition du gouvernement de Sonko confirme la disparition des dinosaures politiques”.Il est vrai que l’arrivée spectaculaire au pouvoir d’un quadragénaire, qui a passé la moitié de la campagne électorale derrière les geôles, qui a été élu sur l’espoir d’une rupture systémique et sur le rejet de l’élite dirigeante des ces deux dernières décennies, doit logiquement aboutir à une recomposition politique. C’était l’occasion pour beaucoup de personnalités de quitter la scène, de profiter d’une retraite bien méritée, et enfin de laisser la place aux jeunes talents - s’il en existe encore - de leurs partis. Mais à croire qu’au Sénégal, l’expression “je me retire de la vie publique”, est inconnue des hommes politiques. Comme si pour eux la politique était une drogue dure à se défaire. À 97 ans, Abdoulaye Wade est toujours officiellement à la tête du Parti Démocratique Sénégalais (PDS). L’homme qui n’a jamais voulu d’un numéro 2 (demandez à Ousmane Ngom, Idrissa Seck, Macky Sall etc) , excepté son fils, fait et défait encore les carrières à la tête de cette formation moribonde. Moustapha Niasse (84 ans) trône encore sur l’Alliance des Forces de Progrès (AFP) et on ne voit toujours pas poindre de relève. Las d’attendre leur tour, Malick Gakou et Alioune Sarr ont déposé leurs pénates ailleurs. Au Parti socialiste, Aminata Mbengue Ndiaye, pourtant affaiblie physiquement, demeure Secrétaire générale d’un parti qui n’est plus que l’ombre de lui-même. Idrissa Seck, qui va de déroute électorale en déroute électorale, et qui a pratiquement perdu tous les cadres de son parti - à l’exception notable de Yankhoba Diatara et de l’indéfectible Pape Abdou Mané- semble ne pas avoir dit son dernier mot. Gageons qu’il va observer une phase de mutisme dont il a le secret, pour réapparaître comme par enchantement lors de la prochaine échéance électorale. Pour encore et toujours le même échec cuisant au bout du compte.Enfin, Macky Sall garde jalousement l’Alliance Pour la République et caresse le rêve d’un come-back à la Donald Trump. Pourtant après douze années au pouvoir, et une fin catastrophique, qui entache toute sa gestion, lui aussi aurait été bien inspiré de transmettre les rênes du parti. Ces quelques exemples emblématiques, qu’on aurait pu démultiplier, montrent que si les Sénégalais ont tourné la page et ont soif de renouveau, la vieille garde, elle, reste toujours aux aguets, s'agrippe aux partis comme s’il s'agissait de leurs patrimoines personnels, et s’illusionne de pouvoir jouer encore un rôle sur l’échiquier politique. Ce faisant, elle (la vieille garde) tue dans l'œuf toute relève et mine la vitalité démocratique indispensable au bon fonctionnement d’un parti politique. Après moi, le déluge !
Auteur: Adama Ndiaye
Comments
La foudre Diomaye a balayé tous les politiciens "rusés" pour laisser place à des hommes politiques constants et honnêtes
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Ablaye wade et Moustapha niasse doivent se reposés. Macky sall doit laisser l'apr évolué à sa façon. Idy lui croit qu'il est malain alors que politiquement il est médiocre, il travaille jamais le terrain politique, il croit toujours que ses apparitions annuelle dans la prèsse est la solution pour accéder au pouvoir. Macky, Idy et Karim ont bousiés l'héritage de wade, de part leurs comportements égoiste, suffisant et enfantins.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
La photo me rappelle un peu le joli poeme de Birago Diop :Les morts ne sont pas morts !.......Les panafricains du pastef ont precipitè l'histoire, tous les politiciens classiques sont definitivement jettès dans l'oubli , ils ne pourront plus revenir tant qu'ils sont.....ils doivent accepter leur belle mort politique.....une revolution qui a tout degagè !
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
que des petes wa ex pastef salafistes des soi disant ibadou amateur des bines bines de adji sarr et des concerts de casserolles macky sall vous a offert le pouvoir sur le plateau d argent l amnistie est passe par la
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
C'est qu'au Sénégal que les criminels financiers, fonciers, et de sang de droit commun vont tranquillement à leurs occupations comme si rien n'était. Diomaye doit se ressaisir avant qu'il soit trop tard. La justice et l'administration politique dans son ensemble sont encore aux mains des hommes de Macky Sall. Qu'attend-il pour les changer surtout le procureur politicien corrompu Abdou Karim Diop. Le rythme est trop lent, ne serait-ce que pour les changement. Cinq ans, ça passe très vite ! En un mois vous devriez presque avoir l'essentiel de votre dispositif interne le noyau en place (PCA, Police, gendarmerie, directions, justice... etc). Un gouvernement il est toujours politique avec ses hommes de confiance partout. Vous devez sortir de votre orthodoxie bloquant, l'intégrité morale seule ne suffit pas pour gouverner un pays. Il faut aussi être ferme, courageux et avoir un sens politique très élevé. A votre place j'aurai nommé Cheikh Oumar Diagne à la justice qui serait un message fort, un grand signal contre les voleurs qu'on soit de l'APR/BENNO ou PASTEF(ils ne sont pas tous seins, il doit y'en avoir). Ensuite j'aurai changé depuis un moment Bassirou Gueye, Abdou Karim Diop, Mamadou Seck, Maham Diallo. Sachez que même avec zéro chômage, le Sénégal en paradis, si vous rendez pas justice surtout pour les morts, vous risquez d'être balayé, les sénégalais qui ont tant souffert vont aller en masse vers Tahirou Sarr. Que pouvez vous vraiment faire avec cette justice corrompue encore en place. Rien qu'on nouveau à la place de Bassirou Gueye qui a ce pouvoir de poursuite aurait déjà poursuivi beaucoup de voleurs. Ne soyons pas Dupes, j'ai l'impression qu'il y'a pas une volonté de poursuite ce qui si ça se confirme risque de vous coûter très très cher. Sénégalais kèn friwoul, tout le monde attend des débuts de justice, vous nous laissez toujours ces magistrats corrompus encore là. Trop lent et 2029 c'est demain, ça passe très très vite, soyez en conscient.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Le Sénégal traverse une période charnière de son histoire politique, marquée par un désir profond de renouveau. La dernière élection présidentielle a illustré cette volonté de changement, avec l’émergence de nouvelles figures politiques et la chute des « dinosaures » traditionnels. Ce phénomène, souvent désigné par le terme « dégagisme », traduit une soif de rupture avec une élite politique qui semble être en décalage avec les aspirations du peuple. L’arrivée spectaculaire au pouvoir d’Ousmane Sonko, un quadragénaire dont le parti a remporté les élections présidentielles dès le premier tour, en est une preuve flagrante. Sonko, qui a passé une partie de la campagne électorale derrière les barreaux, a su capter l’espoir d’une jeunesse en quête de changement. Son programme, axé sur la rupture systémique et le rejet de l’élite dirigeante des deux dernières décennies, a trouvé un écho favorable auprès de la majorité des jeunes Sénégalais. En tant que membre actif de cette jeunesse, j'ai pu constater personnellement cet engouement. Chaque dimanche, nous nous retrouvons pour jouer au football, et c’est autour de ce rendez-vous sportif hebdomadaire que les discussions politiques révèlent un soutien massif aux idées de Sonko. La majorité de ces jeunes a clairement tourné le dos aux dinosaures politiques, cherchant des solutions nouvelles et audacieuses pour le futur du pays. L’arrivée de nouvelles têtes permet d’insuffler des idées fraîches et innovantes dans la gouvernance. Des exemples récents à l’échelle mondiale montrent que le renouvellement politique peut revitaliser les institutions et les rendre plus réactives aux besoins contemporains. En France, par exemple, l'élection d'Emmanuel Macron en 2017 a démontré comment un outsider peut bouleverser le paysage politique en apportant une vision nouvelle. Les jeunes leaders sont souvent plus en phase avec les préoccupations actuelles de la société, notamment en matière de technologie, d’environnement et de justice sociale. Le Canada, avec Justin Trudeau, a montré qu’un rajeunissement du leadership peut dynamiser la participation politique et engager davantage les jeunes dans les processus démocratiques. Une nouvelle génération de dirigeants, moins ancrée dans les réseaux de pouvoir traditionnels, peut aider à lutter contre la corruption et les pratiques de népotisme. Le cas de l'Italie avec Matteo Renzi, bien qu'ayant connu des hauts et des bas, a montré une tentative de rupture avec les vieilles pratiques politiques. Malgré ces avantages évidents, beaucoup de chefs de partis refusent de quitter le pouvoir. Les anciens dirigeants utilisent souvent leur position comme un levier pour négocier des avantages personnels ou pour obtenir des soutiens politiques. En soutenant les partis au pouvoir ou en échangeant leur influence contre des postes clés, ils maintiennent leur presence dans le paysage politique. « La politique est l'art de rendre possible ce qui est nécessaire, » disait Otto von Bismarck, illustrant bien cette dynamique où le pouvoir est perçu comme un outil indispensable. Pour beaucoup, la politique est une vocation, presque une addiction. Abdoulaye Wade et Moustapha Niasse sont des exemples vivants de cette tendance. Malgré leur âge très ( près de 200 ans pour les deux) avancé, ils s'accrochent au pouvoir, incapables d’imaginer une vie en dehors de la sphère politique. L’absence de succession organisée au sein des partis empêche souvent le renouvellement. Les chefs de partis craignent de voir leurs œuvres et leurs visions disparaître après leur départ, ce qui les pousse à rester en fonction aussi longtemps que possible. Comme l’a dit John F. Kennedy, « Le changement est la loi de la vie. Et ceux qui regardent seulement le passé ou le présent manqueront sûrement l'avenir. » Pourtant, cette crainte de l'avenir paralyse le processus de renouvellement. Il existe également une méfiance intrinsèque envers les jeunes leaders, perçus comme manquant d’expérience ou de maturité politique. Cette perception crée une barrière à la montée de nouveaux talents. Cependant, comme le souligne Dan Millman, « Le secret du changement consiste à concentrer son énergie pour créer du nouveau, et non pas pour se battre contre l'ancien. » Le Sénégal doit saisir cette opportunité pour renouveler sa classe politique. Ce renouveau n’est pas seulement souhaitable mais nécessaire pour une démocratie vivante et dynamique. La vieille garde doit accepter de céder la place, permettant ainsi aux jeunes talents de prendre le relais et de construire un avenir prometteur pour le pays. La transition politique au Sénégal est à un tournant crucial. La volonté de changement manifestée par les électeurs doit être respectée et encouragée. Seul un renouvellement authentique de la classe politique peut garantir une gouvernance efficace, moderne et en phase avec les aspirations du peuple sénégalais. La vieille garde doit comprendre que la véritable grandeur réside dans la capacité à préparer et à accepter la relève, pour le bien de la nation. Ndongo Leye Zone B le 14 mai 2024
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
C'est qu'au Sénégal que les criminels financiers, fonciers, et de sang de droit commun vont tranquillement à leurs occupations comme si rien n'était. Diomaye doit se ressaisir avant qu'il soit trop tard. La justice et l'administration politique dans son ensemble sont encore aux mains des hommes de Macky Sall. Qu'attend-il pour les changer surtout le procureur politicien corrompu Abdou Karim Diop. Le rythme est trop lent, ne serait-ce que pour les changement. Cinq ans, ça passe très vite ! En un mois vous devriez presque avoir l'essentiel de votre dispositif interne le noyau en place (PCA, Police, gendarmerie, directions, justice... etc). Un gouvernement il est toujours politique avec ses hommes de confiance partout. Vous devez sortir de votre orthodoxie bloquant, l'intégrité morale seule ne suffit pas pour gouverner un pays. Il faut aussi être ferme, courageux et avoir un sens politique très élevé. A votre place j'aurai nommé Cheikh Oumar Diagne à la justice qui serait un message fort, un grand signal contre les voleurs qu'on soit de l'APR/BENNO ou PASTEF(ils ne sont pas tous seins, il doit y'en avoir). Ensuite j'aurai changé depuis un moment Bassirou Gueye, Abdou Karim Diop, Mamadou Seck, Maham Diallo. Sachez que même avec zéro chômage, le Sénégal en paradis, si vous rendez pas justice surtout pour les morts, vous risquez d'être balayé, les sénégalais qui ont tant souffert vont aller en masse vers Tahirou Sarr. Que pouvez vous vraiment faire avec cette justice corrompue encore en place. Rien qu'on nouveau à la place de Bassirou Gueye qui a ce pouvoir de poursuite aurait déjà poursuivi beaucoup de voleurs. Ne soyons pas Dupes, j'ai l'impression qu'il y'a pas une volonté de poursuite ce qui si ça se confirme risque de vous coûter très très cher. Sénégalais kèn friwoul, tout le monde attend des débuts de justice, vous nous laissez toujours ces magistrats corrompus encore là. Trop lent et 2029 c'est demain, ça passe très très vite, soyez en conscient.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
C'est qu'au Sénégal que les criminels financiers, fonciers, et de sang de droit commun vont tranquillement à leurs occupations comme si rien n'était. Diomaye doit se ressaisir avant qu'il soit trop tard. La justice et l'administration politique dans son ensemble sont encore aux mains des hommes de Macky Sall. Qu'attend-il pour les changer surtout le procureur politicien corrompu Abdou Karim Diop. Le rythme est trop lent, ne serait-ce que pour les changement. Cinq ans, ça passe très vite ! En un mois vous devriez presque avoir l'essentiel de votre dispositif interne le noyau en place (PCA, Police, gendarmerie, directions, justice... etc). Un gouvernement il est toujours politique avec ses hommes de confiance partout. Vous devez sortir de votre orthodoxie bloquant, l'intégrité morale seule ne suffit pas pour gouverner un pays. Il faut aussi être ferme, courageux et avoir un sens politique très élevé. A votre place j'aurai nommé Cheikh Oumar Diagne à la justice qui serait un message fort, un grand signal contre les voleurs qu'on soit de l'APR/BENNO ou PASTEF(ils ne sont pas tous seins, il doit y'en avoir). Ensuite j'aurai changé depuis un moment Bassirou Gueye, Abdou Karim Diop, Mamadou Seck, Maham Diallo. Sachez que même avec zéro chômage, le Sénégal en paradis, si vous rendez pas justice surtout pour les morts, vous risquez d'être balayé, les sénégalais qui ont tant souffert vont aller en masse vers Tahirou Sarr. Que pouvez vous vraiment faire avec cette justice corrompue encore en place. Rien qu'on nouveau à la place de Bassirou Gueye qui a ce pouvoir de poursuite aurait déjà poursuivi beaucoup de voleurs. Ne soyons pas Dupes, j'ai l'impression qu'il y'a pas une volonté de poursuite ce qui si ça se confirme risque de vous coûter très très cher. Sénégalais kèn friwoul, tout le monde attend des débuts de justice, vous nous laissez toujours ces magistrats corrompus encore là. Trop lent et 2029 c'est demain, ça passe très très vite, soyez en conscient.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Exit les morts-vivants qui vivaient du sang et de la sueur du peuple. Adieu et bon débarras !
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
On attends le pouvoir, du côté de la justice, justice à nos morts.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Justice aux morts, on commence à perdre patience
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Diomaye moy Usain BOLT. Il a doublé tous les vieux politiciens roublards
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