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"Good morning" dès la maternelle : l'école sénégalaise booste son anglais

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"Good morning teacher!", répondent en choeur des élèves de cinq ans aux salutations de leur maîtresse dans une école sénégalaise où l'anglais a été récemment introduit aux côtés du français, langue officielle héritée de l'ancien colonisateur.Les bambins répètent à haute voix les mots anglais, dans cette école maternelle près du centre-ville de Dakar."Ils sont intéressés par la leçon et dialoguent en se lançant +how are you?+", raconte à l'AFP l'enseignante Absa Ndiaye. Sa classe fait partie de plus de 600 classes au Sénégal à tester depuis la mi-janvier un programme d'enseignement de l'anglais en maternelle et dans l'élémentaire pour mieux s'arrimer sur la scène internationale.Au Sénégal, pays membre de la Francophonie, le français est la langue d'enseignement dans l'école publique et dans l'administration. Les élèves apprennent aussi des langues nationales et l'arabe.L'anglais était jusqu'ici enseigné dans le public de la sixième à la terminale, et à l'université. Dans le privé, il est parfois présent dès la maternelle.Le président Bassirou Diomaye Faye, élu en mars et se réclamant du souverainisme, entend rééquilibrer ses rapports avec la France, sans rompre avec elle, après plusieurs décennies de relations fortes avec le camp occidental.Le Sénégal resterait "l'allié sûr et fiable" de tous les partenaires étrangers, a-t-il déclaré, insistant sur le désir d'une plus grande ouverture de son pays.Après sept ans d'enseignement, "les élèves s'expriment à peine correctement en anglais," déplore auprès de l'AFP Aïssatou Sarr Cissé, responsable du programme d'anglais au ministère de l'Education. "C'est un ordre (de l'Etat) de démarrer dès le jeune âge pour améliorer leurs capacités linguistiques.""L'objectif est de former des hommes ouverts au monde. La maîtrise de l'anglais facilite l'accès à des opportunités (de marchés et de savoir) et une collaboration meilleure avec les partenaires du Sénégal", un pays en développement devenu récemment producteur de pétrole et de gaz, explique-t-elle.- Engouement des élèves -Les cours d'anglais sont dispensés les mardi et jeudi dans les écoles pilotes. Le programme prévoit chaque semaine deux séances de 25 minutes en maternelle et deux séances de 30 minutes dans l'élémentaire.Dans une école primaire du quartier populaire de la Médina à Dakar, l'instituteur Mamadou Kama écoute un échange en anglais entre deux élèves de sa classe de CM1."Je constate une motivation chez les élèves. Certains demandent que le cours se fasse tous les jours", affirme M. Kama, titulaire d'une licence d'anglais.Une majorité d'enseignants n'ont pas encore reçu du ministère le matériel pédagogique numérique prévu mais M. Kama dispose de tablettes, vidéos-projecteurs et clefs USB remis par sa direction."Nous n'avons pas eu le temps de produire des manuels. Des ordinateurs ont été commandés. (En attendant), des documents imprimés contenant des images ludiques ont été remis aux enseignants", explique Mme Cissé.- "Un atout supplémentaire" -L'initiative est saluée par Ousmane Sène, directeur du West african research center (Warc), un centre pour les échanges académiques entre les universitaires américains et ouest-africains, basé à Dakar.Parler "anglais, langue la plus répandue au niveau international et la plus utilisée dans la diplomatie et la coopération internationale, est un atout supplémentaire", dit à l'AFP M. Sène.En outre, l'essentiel "du corpus scientifique universel est écrit en anglais. Si le Sénégal n'adopte pas ce moyen d'accès à la connaissance, il y aurait un mur épistémologique", affirme à l'AFP son collègue universitaire Mathiam Thiam, impliqué dans la conception du programme.Mais pour M. Sène, "il y a un préalable, bien former et équiper les formateurs".Les opposants à cette initiative regrettent, par exemple, le manque d'enseignants."Sous ce seul rapport, l'introduction de l'anglais au préscolaire et à l'élémentaire est une chimère, donc irréalisable", écrit l'ex-député et enseignant à la retraite Samba Diouldé Thiam, dans une tribune."Est-ce pour concurrencer le français ? Est-ce pour flatter les anglo-saxons dominateurs de la planète et obtenir d'eux des ressources ? Est-ce pour renvoyer aux calendes grecques l'introduction des langues nationales dans le système scolaire" que réclament depuis de nombreuses années de nombreux cercles intellectuels, s'interroge M. Thiam.Malgré les problèmes de formation, "des doctorants sont parmi les instituteurs choisis", tempère Mathiam Thiam.Pour l'ancien ministre de l'Education Serigne Mbaye Thiam, avant de lancer ce programme, "il aurait été plus judicieux de comprendre pourquoi les élèves sénégalais, qui apprennent l'anglais de la sixième à la terminale, peinent à acquérir les compétences nécessaires".
Auteur: AFP
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Comments

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    Karim-USA il y a 2 mois

    Bravo ! On est sur la bonne voie !

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    Karim-USA il y a 2 mois

    Ne pas oublier de booster l’enseignement coranique aussi !

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    il y a 2 mois

    Mme SECK Prof MATH ET PC , lycée kounoune fait du sabotage Le ministre de l éducation nationale doit prendre ses responsabilités pour sanctionner mme seck prof maths-pc lycée de kounoune qui boycotte les sacrifient les eleves de troisième candidats au BFEM pour ensuite aller faire du khar matt dans le privé Le censeur et le proviseur ne font rien pour corriger

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    il y a 2 mois

    Mme SECK Prof MATH ET PC , lycée kounoune fait du sabotage Le ministre de l éducation nationale doit prendre ses responsabilités pour sanctionner mme seck prof maths-pc lycée de kounoune qui boycotte les sacrifient les eleves de troisième candidats au BFEM pour ensuite aller faire du khar matt dans le privé Le censeur et le proviseur ne font rien pour corriger

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    il y a 2 mois

    Mme SECK Prof MATH ET PC , lycée kounoune fait du sabotage Le ministre de l éducation nationale doit prendre ses responsabilités pour sanctionner mme seck prof maths-pc lycée de kounoune qui boycotte les sacrifient les eleves de troisième candidats au BFEM pour ensuite aller faire du khar matt dans le privé Le censeur et le proviseur ne font rien pour corriger

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    il y a 2 mois

    Des profs qui n'arrivent pas à parler français comment ils peuvent parler Anglais. Est ce que les profs seront accompagnés pour la formation de l'Anglais. Est ce que c'est Dame Mbodj qui le fera, il a déserté les classes un moment

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    Ewortpmgfrnddrydeuuppp il y a 2 mois

    ne tenez pas compte de mon commentaire. y'a une fille qui m'observe... je suis obligé de faire semblant de travailler et j'ai posté au hasard. je reviendrai donner un avis. merci.

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    Izo il y a 2 mois

    Bravobau ministre de l'éducation pour cette initiative. Comme pour tout changement les débuts sont difficiles avec beaucoup de résistance. Pathétique de voir les commentaires de Mr Serigne Mbaye Thiam qui fut ministre de l'éducation pendant longtemps et qui n'a eu aucun résultat dans l'amélioration de l'éducation nationale. Les professeurs d'anglais à la retraite sont disponibles pour aider gratuitement

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    Golo il y a 2 mois

    🇸🇳 L'anglais est plus facile à écrire a parler a comprendre plutôt que le français Ici on parle pas des Accents aigu, Accents grave, circonflexe, ou des C Cédille L'anglais est facile a maîtriser. Ce qu'il faut juste comprendre en anglais est que les R presque ne se lisent pas mais les S oui même s'ils trouvent à la fin d'un mot. En plus le circuit scolaire de L'anglais est plus court que celui du francais

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    reply_author il y a 2 mois

    Ah bon tu travailles sur quoi, donc tu triches

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    il y a 2 mois

    Cest une très belle initiative BRAVO!!!!!

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    reply_author il y a 2 mois

    Gratuitement tu es sûre les Sénégalais font des choses gratuites

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    reply_author il y a 2 mois

    ce n'est qu'à moitié vrai, en grammaire anglaise les verbes irréguliers sont difficiles . Avant d'apprendre l'anglais aux bambins les adultes baragouinent en français et pire que ça en anglais. on veut toujours innover dans ce qui n'est pas essentiel , pauvres de nous !

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    reply_author il y a 2 mois

    Non non il faut leur apprendre le wolof Vive le wolof et on va se développer avec le wolof ;-)

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    Texan il y a 2 mois

    Kudos au M.E.N ! A cet âge de l’acquisition d’une nulle langue étrangère,il faut surtout mettre l’accent sur la communication orale that is more talking and less writing. Ca bouge ,that’s great!

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    reply_author il y a 2 mois

    99% des Sénégalais ne maîtrisent pas le Français..même avec des niveaux Master parfois ou doctorat. C'est le résultat de la wolofisation qui mène à la médiocrité. Ce ne sera pas facile avec l'anglais sauf si c'est dès le bas âge

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    reply_author il y a 2 mois

    Mais il faut former les profs et un accompagnement. Ils mis quoi en place, on a l'habitude de mettre les choses sans réfléchir, après une fois la chose est place on essaye corriger les problèmes on anticipe pas nous les africain

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    il y a 2 mois

    Même les français 🇫🇷 eux-mêmes s'y mettent 😆 Sep 12, 2018 — L'anglais pourrait devenir obligatoire pour tous les élèves ... Cette proposition approuvée par le ministre frqncais de l'Éducation Jean-Michel Blanquer ..

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    il y a 2 mois

    C'est pas nouveau mes enfants sont dans des écoles bilingue et ce n'est pas gratuit alors arrêté moi ces mensonges.

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    il y a 2 mois

    C'est pas nouveau mes enfants sont dans des écoles bilingue et ce n'est pas gratuit alors arrêté moi ces mensonges.

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    il y a 2 mois

    C'est pas nouveau mes enfants sont dans des écoles bilingue et ce n'est pas gratuit alors arrêté moi ces mensonges.

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    il y a 2 mois

    C'est pas nouveau mes enfants sont dans des écoles bilingue et ce n'est pas gratuit alors arrêté moi ces mensonges.

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    il y a 2 mois

    C'est pas nouveau mes enfants sont dans des écoles bilingue et ce n'est pas gratuit alors arrêté moi ces mensonges.

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    il y a 2 mois

    C'est pas nouveau mes enfants sont dans des écoles bilingue et ce n'est pas gratuit alors arrêté moi ces mensonges.

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    il y a 2 mois

    C'est pas nouveau mes enfants sont dans des écoles bilingue et ce n'est pas gratuit alors arrêté moi ces mensonges.

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    il y a 2 mois

    C'est pas nouveau mes enfants sont dans des écoles bilingue et ce n'est pas gratuit alors arrêté moi ces mensonges.

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    il y a 2 mois

    C'est pas nouveau mes enfants sont dans des écoles bilingue et ce n'est pas gratuit alors arrêté moi ces mensonges.

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    il y a 2 mois

    C'est pas nouveau mes enfants sont dans des écoles bilingue et ce n'est pas gratuit alors arrêté moi ces mensonges.

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    Lamine Cissé il y a 2 mois

    Je ne comprends pas pourquoi il faut encore enseigner le francais à ces pauvres enfants puisque nous avons déjà choisi d'enseigner nos langues maternelles et l'arabe, puis l'anglais dés le préscolaire comme première langue étrangère. Dès lors, l'enseignement du francais ne se justifie plus, puisque l'anglais sera, à juste titre, la langue internationale que nous aurons choisie pour le développement de la science, du commerce international et de la diplomatie en lieu et place du français. Dans ces conditions, à quoi bon enseigner le francais? Qu'est-ce que cela va apporter aux enfants sinon une surcharge inutile, de la confusion et une faible maitrise de l'une ou l'autre langue? Dites-moi quel avantage nous avons à garder le français après l'introduction de nos langues maternelles et de l'anglais. Moi je pense qu'après avoir donné la priorité absolue à nos propres langues dans l’enseignement et comme langues d’enseignement, nous devons bannir le français de nos écoles et nous en tenir à l’enseignement de L’ANGLAIS COMME PREMIÈRE LANGUE ÉTRANGÈRE. Le français deviendra une langue optionnelle dont l’enseignement ne sera plus obligatoire tout comme l’enseignement du chinois, du russe ou du bulgare ne sont pas obligatoires chez nous. Tout celui qui le veut pourra apprendre le français en option tout comme certaines autres langues étrangères comme l’espagnol, le russe ou le chinois qui n’ont pas de statut préférentiel chez nous et ne sont pas obligatoires. Il n'y a aucun intérêt à continuer à maintenir l'enseignement du francais. Ce n’est pas une question ’’d’hostilité’’ comme comme certains seront tentés de croire. C’est une question de bon sens et d’intérêt bien compris. Tout sentiment mis à part, nos intérêts se situent dans l’enseignement de l’anglais comme première langue étrangère en lieu et place du francais, comme d’ailleurs les Français eux-mêmes l’ont compris en ce qui concerne leurs enfants. Tenez ! Toutes les grandes écoles françaises (y compris Polytechnique et Normale Sup.) enseignent désormais en anglais à côté du français. Les écoles de commerce françaises vont même plus loin : les plus prestigieuses d’entre elles (HEC, ESSEC, ESCP EUROPE, etc.) délivrent l’écrasante majorité de leurs programmes (parfois exclusivement) en anglais. Mieux encore, les noms officiels de certaines de ces écoles sont même en anglais et ne peuvent être traduits que de l’anglais au français et ce, sur le sol français : Skema Business School, tout comme Kedge Business School ou Neoma Business School ou encore Toulouse Business School, sont des noms que vous ne trouverez pas en français. Ça n’existe pas. Certaines écoles sont même en train de passer de leur nom français à un nom anglais : c’est ainsi que l’Ecole Supérieure de Commerce de Dijon est devenue la Burgundy School of Business ; l’Institut d’Économie Scientifique et de Gestion s’appelle désormais IÉSEG School of Management, etc. et quand vous allez sur leur site, vous êtes accueillis par des pages entièrement rédigées en anglais. Les universités elles-mêmes s’y sont désormais mises. Si vous voulez faire de la finance des marchés à Paris-Dauphine, sachez que le programme est délivré exclusivement en anglais. Pour vous y inscrire, on vous demandera de fournir, entre autres, vos résultats au TOEFL (Test of English as Foreign Language. Yes sir !) et pourtant nous sommes bien en France, irréductible ennemie de la Perfide Albion, en plein milieu de Paris, s’il vous plaît ! De telles réalités doivent nous pousser à nous débarrasser de la tutelle débilitante du système universitaire francophone qui nous condamne à l’insignifiance et à la médiocrité au niveau international. A notre époque l’anglais est la langue du commerce international, de la diplomatie et de la science et ce, pour tous les pays du monde sans exception. Sauf dans de très rares cas comme au Vietnam où le chinois est la première langue étrangère enseignée, dans tous les pays du monde, sans aucune exception, l’anglais est la première langue étrangère enseignée aux enfants après qu’ils aient appris leur propre langue maternelle. En Chine, à Cuba, en Corée du Nord, tout comme en Bulgarie, en Russie, ou en France, et dans tous les autres pays du monde, la première langue étrangère enseignée aux enfants est l’anglais. Pourquoi ? A notre époque l’anglais est la langue de la science, de la recherche scientifique et de la technologie. Environ 98 % des publications scientifiques sont faites en anglais. A noter que ceci est valable pour la France elle-même. Environ 85 % des publications scientifiques des chercheurs français sont rédigées en anglais, selon les disciplines. Dans les sciences naturelles, techniques, médicales et exactes, ce pourcentage est proche de 90 %, car les chercheurs visent les revues internationales à forte visibilité. Donc, nous ferons comme tout le monde, y compris la France, tout simplement, et pour les mêmes raisons. L’usage du français en science et pour nos publications nous isole du reste de la communauté scientifique mondiale qui publie essentiellement en anglais. C’est pourquoi les publications scientifiques de nos chercheurs ne sont ni lues ni citées. En fait, nous vivons dans un ghetto scientifique sans le savoir. Si nous voulons sortir de ce ghetto scientifique et accéder au savoir moderne, nous devons nous débarrasser du français comme langue de la science dans nos pays et publier en anglais. Mieux encore, nous devons travailler à faire de nos propres langues maternelles des langues scientifiques. L’usage du français dans les relations commerciales internationales nous prive de l’accès à de nombreux investissements internationaux.

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    Lamine Cissé il y a 2 mois

    Je ne comprends pas pourquoi il faut encore enseigner le francais à ces pauvres enfants puisque nous avons déjà choisi d'enseigner nos langues maternelles et l'arabe, puis l'anglais dés le préscolaire comme première langue étrangère. Dès lors, l'enseignement du francais ne se justifie plus, puisque l'anglais sera, à juste titre, la langue internationale que nous aurons choisie pour le développement de la science, du commerce international et de la diplomatie en lieu et place du français. Dans ces conditions, à quoi bon enseigner le francais? Qu'est-ce que cela va apporter aux enfants sinon une surcharge inutile, de la confusion et une faible maitrise de l'une ou l'autre langue? Dites-moi quel avantage nous avons à garder le français après l'introduction de nos langues maternelles et de l'anglais. Moi je pense qu'après avoir donné la priorité absolue à nos propres langues dans l’enseignement et comme langues d’enseignement, nous devons bannir le français de nos écoles et nous en tenir à l’enseignement de L’ANGLAIS COMME PREMIÈRE LANGUE ÉTRANGÈRE. Le français deviendra une langue optionnelle dont l’enseignement ne sera plus obligatoire tout comme l’enseignement du chinois, du russe ou du bulgare ne sont pas obligatoires chez nous. Tout celui qui le veut pourra apprendre le français en option tout comme certaines autres langues étrangères comme l’espagnol, le russe ou le chinois qui n’ont pas de statut préférentiel chez nous et ne sont pas obligatoires. Il n'y a aucun intérêt à continuer à maintenir l'enseignement du francais. Ce n’est pas une question ’’d’hostilité’’ comme comme certains seront tentés de croire. C’est une question de bon sens et d’intérêt bien compris. Tout sentiment mis à part, nos intérêts se situent dans l’enseignement de l’anglais comme première langue étrangère en lieu et place du francais, comme d’ailleurs les Français eux-mêmes l’ont compris en ce qui concerne leurs enfants. Tenez ! Toutes les grandes écoles françaises (y compris Polytechnique et Normale Sup.) enseignent désormais en anglais à côté du français. Les écoles de commerce françaises vont même plus loin : les plus prestigieuses d’entre elles (HEC, ESSEC, ESCP EUROPE, etc.) délivrent l’écrasante majorité de leurs programmes (parfois exclusivement) en anglais. Mieux encore, les noms officiels de certaines de ces écoles sont même en anglais et ne peuvent être traduits que de l’anglais au français et ce, sur le sol français : Skema Business School, tout comme Kedge Business School ou Neoma Business School ou encore Toulouse Business School, sont des noms que vous ne trouverez pas en français. Ça n’existe pas. Certaines écoles sont même en train de passer de leur nom français à un nom anglais : c’est ainsi que l’Ecole Supérieure de Commerce de Dijon est devenue la Burgundy School of Business ; l’Institut d’Économie Scientifique et de Gestion s’appelle désormais IÉSEG School of Management, etc. et quand vous allez sur leur site, vous êtes accueillis par des pages entièrement rédigées en anglais. Les universités elles-mêmes s’y sont désormais mises. Si vous voulez faire de la finance des marchés à Paris-Dauphine, sachez que le programme est délivré exclusivement en anglais. Pour vous y inscrire, on vous demandera de fournir, entre autres, vos résultats au TOEFL (Test of English as Foreign Language. Yes sir !) et pourtant nous sommes bien en France, irréductible ennemie de la Perfide Albion, en plein milieu de Paris, s’il vous plaît ! De telles réalités doivent nous pousser à nous débarrasser de la tutelle débilitante du système universitaire francophone qui nous condamne à l’insignifiance et à la médiocrité au niveau international. A notre époque l’anglais est la langue du commerce international, de la diplomatie et de la science et ce, pour tous les pays du monde sans exception. Sauf dans de très rares cas comme au Vietnam où le chinois est la première langue étrangère enseignée, dans tous les pays du monde, sans aucune exception, l’anglais est la première langue étrangère enseignée aux enfants après qu’ils aient appris leur propre langue maternelle. En Chine, à Cuba, en Corée du Nord, tout comme en Bulgarie, en Russie, ou en France, et dans tous les autres pays du monde, la première langue étrangère enseignée aux enfants est l’anglais. Pourquoi ? A notre époque l’anglais est la langue de la science, de la recherche scientifique et de la technologie. Environ 98 % des publications scientifiques sont faites en anglais. A noter que ceci est valable pour la France elle-même. Environ 85 % des publications scientifiques des chercheurs français sont rédigées en anglais, selon les disciplines. Dans les sciences naturelles, techniques, médicales et exactes, ce pourcentage est proche de 90 %, car les chercheurs visent les revues internationales à forte visibilité. Donc, nous ferons comme tout le monde, y compris la France, tout simplement, et pour les mêmes raisons. L’usage du français en science et pour nos publications nous isole du reste de la communauté scientifique mondiale qui publie essentiellement en anglais. C’est pourquoi les publications scientifiques de nos chercheurs ne sont ni lues ni citées. En fait, nous vivons dans un ghetto scientifique sans le savoir. Si nous voulons sortir de ce ghetto scientifique et accéder au savoir moderne, nous devons nous débarrasser du français comme langue de la science dans nos pays et publier en anglais. Mieux encore, nous devons travailler à faire de nos propres langues maternelles des langues scientifiques. L’usage du français dans les relations commerciales internationales nous prive de l’accès à de nombreux investissements internationaux.

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    reply_author il y a 2 mois

    Apprenez L'ARABE ou bien L'ANGLAIS à distance et en un temps record. Suivi personnel, méthode douce selon votre rythme. CONTACT e-mail : senprof2024@gmail.com

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    reply_author il y a 2 mois

    AFP ????.'

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    reply_author il y a 2 mois

    Très bonne initiative d avoir introduit l anglais à l élémentaire seulement Pour celui qui parle de la wolofisation là personne n y peut rien le wolof s est imposé naturellement au Sénégal même les régions périphériques y sont Le wolof est la langue qui unit tous les sénégalais c est une chance

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    Ewortpmgfrnddrydeuuppp il y a 2 mois

    Ce qui milite aussi en faveur, c'est l'omnipresence, dans les technologies, d'une syntaxe proche de l'anglais. Par ailleurs, encore plus dans le francais , les questions de 'genres' ont fait irruption dans l'orthoghaphe, avec des revendications souvent douteuses . Ce qui risque de saper certaines techniques (SEO, etc)

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