Calendar icon
Thursday 24 April, 2025
Weather icon
á Dakar
Close icon
Se connecter

«Je l'ai achevée pour venger mon chat» : un homme et sa compagne condamnés pour avoir décapité leur chienne

image

Un couple a été condamné ce mardi à Auxerre, dans l'Yonne, pour avoir décapité à la tronçonneuse leur chienne en mai dernier.
Un «acte de barbarie» d'une «cruauté inouïe». Voici comment les avocats des parties civiles ont qualifié le geste d'un couple condamné ce mardi à Auxerre pour avoir décapité leur chienne.
Le 2 mai 2024, des gendarmes sont intervenus au domicile des deux concubins pour des violences conjugales sur fond d'alcool. Ils y ont découvert leur animal de compagnie, un dogue argentin femelle, poignardé à plusieurs reprises et décapité.
Le couple avait jugé l'animal «dangereux»
Devant le juge, la femme âgée de 31 ans suivie pour des troubles mentaux, a expliqué qu'elle avait découvert le chat de son compagnon inanimé, tué par la chienne selon elle. «On était sous le choc. On a commencé à boire, fortement. Il m'a dit que c'était de ma faute, car la chienne était à moi. Dans un acte désespéré, je lui ai donné un coup de couteau», a-t-elle déclaré.
«On avait bu un litre de vodka et deux de bière chacun», a ajouté l'accusée, déjà condamnée pour des faits de violences avec arme. «J'ai achevé [la chienne] pour venger mon chat» à l'aide d'une tronçonneuse, a ensuite expliqué l'homme de 38 ans, traité pour alcoolisme et consommation de stupéfiants.
Un «supplice qui a duré vingt minutes»
Le couple a assuré qu'il avait voulu faire euthanasier la chienne, jugée «dangereuse» après avoir tué «d'autres animaux». Mais le vétérinaire leur avait dit que cela ne pouvait pas se faire avant «deux semaines». Alors, lui couper la tête, c'était «le seul moyen qui m'est venu à l'idée», a expliqué l'homme.
«Le supplice a duré vingt minutes», a affirmé l'avocate de la Fondation Brigitte Bardot, une des nombreuses associations parties civiles au procès. Leurs avocats ont tour à tour dénoncé un «acte de barbarie», «une brutalité inouïe», une décapitation qui représente «une première en France».
Alors qu'ils encouraient jusqu'à cinq ans d'emprisonnement, le tribunal correctionnel d'Auxerre a condamné l'homme à 18 mois de prison et la femme à deux ans de prison. Des peines globalement conformes à ce qu'avait requis le parquet, qui a souligné pendant l'audience leur manque de «remords».
Auteur: CNEWS
ESABAT banner

Comments

  • image
    DIOUF il y a 1 mois

    C'est pareil, la manière dont on égorge les moutons le jour de la tabaski, c'est atroce et inhumain ! On se devait de trouver d'autres méthodes plus douces par exemple en les anesthésiant d'abord !

  • image
    DIOUF il y a 1 mois

    C'est pareil, la manière dont on égorge les moutons le jour de la tabaski, c'est atroce et inhumain ! On se devait de trouver d'autres méthodes plus douces par exemple en les anesthésiant d'abord !

  • image
    Défenseur il y a 1 mois

    Diouf c'est dommage pour toi alors car les humains se nourrissent de viande.

  • image
    reply_author il y a 1 mois

    La science a démontré que l'égorgement de la bête était moins pénible que les étourdissements et autres méthodes pronées par les défeurs des animaux. En plus yow khanaa wéro..Euthanasie ne rime pas avec Halal... Nekk lén nite. Les chinois par exemple dagnouy diam wala gnou door bamou dé...Je suis convaincu que vous avez d'autres motivations inavouées derrière cette remarque.

  • image
    IT il y a 1 mois

    Tu dois être un gros malade pour comparer cette sordide histoire et la tabaski. Vraiment très malade… Je te souhaite de vite retrouver la santé

  • image
    reply_author il y a 1 mois

    tu es teubé en fait. le mouton est destiné a la consommation et non le chein et c'est barbare. Donc les deuc cas nont rien à voir et c'est un rituel religieux on n'égorge pas par plaisir non plus.

Participer à la Discussion