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Seulement 25% des enfants sénégalais atteints de cancer bénéficient d'un soin : L'appel à l'action de l'Oncologue Pédiatre Mame Ndella Diouf

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Seulement 25% des enfants sénégalais atteints de cancer bénéficient d'un soin : L'appel à l'action de l'Oncologue Pédiatre Mame Ndella Diouf

La Journée mondiale contre le cancer de l’enfant a été célébrée aujourd'hui. Au Sénégal, l’unité de prise en charge des cancers de l'enfant fait des progrès notables, mais ne bénéficie qu'à une fraction des enfants touchés, environ 25%. Chaque année, près de 200 nouveaux cas de cancers pédiatriques sont diagnostiqués, et la situation reste préoccupante. L'Unité d’Oncologie Pédiatrique (UOP) de Dakar, la seule du pays, rend des services à environ 22% de la population sénégalaise, dans un contexte marqué par un taux de pauvreté élevé, avec 38% de la population vivant sous le seuil de pauvreté international. Du moins, selon le docteur Mame Ndella Diouf, oncologue pédiatrique à l'hôpital Dalal Jamm. Elle a par ailleurs souligné les défis majeurs liés aux ressources humaines, infrastructures et médicaments.À l’en croire, la situation des cancers pédiatriques au Sénégal reste préoccupante, malgré les efforts entrepris pour améliorer la prise en charge. "Nous faisons face à des difficultés considérables, en particulier concernant les ressources humaines et l'infrastructure. Le manque de formation continue et l'absence d'un service suffisamment étendu pour accueillir tous ces enfants sont des obstacles majeurs", déclare le Dr Diouf. En octobre 2000, la création de l'UOP a marqué un tournant, avec des initiatives importantes pour renforcer les capacités diagnostiques et la formation des oncologues pédiatriques.Une seule unité de traitement, des ruptures de médicamentsCependant, l’unité reste la seule de ce type dans tout le pays, et les ressources restent insuffisantes. Le Dr Diouf précise : "Nous avons actuellement quatre oncologues pédiatres en activité, mais la demande est bien supérieure. Il faut une décentralisation et une expansion des services pour couvrir tout le territoire." La situation est d'autant plus difficile en raison de la pénurie d'équipements et des ruptures fréquentes de réactifs nécessaires pour établir un diagnostic précis. "Nous manquons d'infrastructure et de matériel, notamment dans les laboratoires, la radiologie, et les services d'anatomopathologie. Sans ces outils, il est difficile de poser un diagnostic correct et de donner aux enfants le traitement qu'ils méritent", explique le Dr Diouf.Les médicaments anticancéreux, essentiels à la prise en charge des enfants, ne sont pas toujours disponibles et sont souvent coûteux, rendant l'accès difficile pour de nombreuses familles. Le manque de morphine, particulièrement sous forme de sirop adapté aux enfants, est également un problème crucial pour la gestion de la douleur. Le Dr Diouf souligne : "Le cancer chez l'enfant est souvent associé à une douleur intense, et la disponibilité de la morphine est essentielle pour alléger cette souffrance."Vers une prise en charge optimale : la nécessité d'un diagnostic précoce et d'un soutien accruLe Dr Diouf plaide également pour une prise en charge gratuite et subventionnée des traitements, notamment la chimiothérapie, la radiothérapie et la chirurgie. "Le gouvernement doit prendre en charge totalement les frais de traitement des enfants, car la majorité de notre population est jeune et ne peut pas assumer les coûts élevés des soins", indique-t-elle. Elle appelle également à une plus grande implication des autorités et des acteurs du secteur de la santé pour garantir un accès aux soins de qualité pour tous.
Auteur: Yandé DIOP
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Comments

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    il y a 2 mois

    Bienvenue sur le meilleur site de rencontres sexe -- www.Hot4.eu

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    Saleu il y a 2 mois

    Et on parle milliards “ volatilisés”!!!

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    il y a 2 mois

    Où sont les mille milliards que Sonko a vu dans un compte. Un grand menteur ce premier ministre, doul rek lay def.

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    Alerte il y a 2 mois

    Ma diagnostic est posé, reste maintenant à trouver une solution durable à la problématique de prise en charge correct si cancer qui fait des ravages dans notre pays tant du point de vue des enfants et des adultes. Cette maladie sournoise et entrain de décimée notre population sans faire de bruit sous le regard médusé de nos gouvernants. De grâce monsieur le PM un coup de projecteur pour les cancéreux du Sénégal. Faite un tour dans les hôpitaux et vous vous rendrez compte de l'ampleur de la situation des malades et de nos infrastructures sanitaires.

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    il y a 2 mois

    aux femmes yiye mourou : djjiguéne day lërr, dou leundame

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    il y a 2 mois

    une femme doit se faire belle, lolou la sunu borome beugueu

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    reply_author il y a 2 mois

    on parle ici d'un grave problème, de manque de moyens et un con obsédé sexuel nous parle de femmes , voilà où on en est dans le pays de dingues !

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