Le Comité Exécutif National (CEN) du Syndicat Autonome des Médecins, Pharmaciens et Chirurgiens-dentistes du Sénégal (SAMES) s’est penché sur la situation du secteur de la santé à Tambacounda. Plusieurs questions ont été abordées.
« Cette rencontre semestrielle du CEN qui est une instance délibérante du syndicat constitue un moment solennel de réflexion autour des sujets d’actualité du secteur de la santé ainsi que des grandes orientations de notre organisation syndicale. À la suite de celle-ci, des propositions concrètes sont formulées et adressées aux autorités », a informé le Secrétaire administratif, docteur Tidiane Gadiaga.
Les experts panélistes ont pu démontrer que plus de 80% des médicaments consommés dans notre pays sont importés alors que l’expertise locale est disponible.
Par conséquent, le SAMES exhorte l’État à créer un environnement propice pour le développement de l’industrie pharmaceutique au Sénégal avec un processus inclusif.
La reprise sans délai du processus de négociations entre le SAMES et le gouvernement du Sénégal pour aboutir à un protocole d’accord a été une exigence de cette organisation syndicale.
Auteur: Ousmane Ndiaye, correspondant Tambacounda
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Docteur Tidiane Gadiaga a reçu un financement de 400 millions de PACASEN pour la construction d'un bloc opératoire pour le CS Tamba. Ce doumou kharam a construit un bâtiment de 60 millions, c'est pourquoi depuis 2023 ce bâtiment est en chantier. Ce que nous voulons nous les populations de Tamba c'est que le PACASEN fasse un suivi évaluation de ce financement
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Si nous voulons une souveraineté pharmaceutique nous devons éliminer les intermédiaires et parler avec l'Inde, le Pakistan et acheter directement avec ces pays qui produisent l'essentiel des produits pharmaceutiques. Les produits de ces pays nous sont revendus en y mettant des marges importantes, le conditionnement de ces produits est à revoir, le conditionnement actuel augmente les couts et sont nocifs pour l'environnement.. Ma grande frustration est de voir après de longues études, des docteurs en pharmacie transformés en vendeurs au lieu d'être des créateurs de produits que leurs confrères créent ailleurs. Pour aller dans cette direction il faut avoir des laboratoires de contrôle qualité high tech pour valider les substances des produits entrants dans le pays. Ce qui n'est pas le cas pour l'instant.
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Ce syndicat est devenu une vraie honte. A l'heure où les populations réclament une santé adaptée au niveau de développement du pays, avec plus de médecins plus accessibles, plus de centres de santé, plus de spécialistes dans les zones les plus difficiles, à l heure du jub jubbal jubbanti sanitaire avec une absorption de la grande masse de médecins chômeurs, une revalorisation du traitement salarial des médecins, à leur motivation pour réduire la fuite des médecins vers l'europe et le Canada, ils sont là à parler d'une commande politique et à répéter les orientations déjà prises par le nouveau pouvoir. Il faut dire au Gouvernement qu'est ce que ce syndicat compte proposer pour un changement systémiques du système de santé sénégalais pour soutenir la vision Sénégal 2050, à quel coût et à quel rythme. On respectait ce syndicat pour la noblesse de ses luttes et la vitesse de ces acquis sans oublier ses propositions hautement appréciés.
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