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Education nationale : Un collectif d’enseignants envisage la grève de la faim

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Education nationale : Un collectif d’enseignants envisage la grève de la faim

Après plusieurs tentatives, les enseignants de l'École normale supérieure d'enseignement technique et professionnel (ENSETP) n’ont pas trouvé gain de cause avec l’ancien régime. Il s’agit de 4 catégories d'enseignants que sont : des chargés de cours en économie, des instituteurs, des professeurs de M/SVT ou de M/PC et des professeurs d'économie issus du recrutement spécial de 2021.
Aujourd’hui, ils ont envoyé une correspondance au nouveau ministre de l'Education nationale, mais sans aucune réaction de sa part ou de ses collaborateurs. « Ils nous avaient dit qu'ils venaient d'arriver et qu'ils allaient prendre la peine d'étudier le dossier, nos responsables syndicaux ne connaissent même pas le fond du dossier. C'est pourquoi certains en parlent sans pour autant que les autorités y prêtent attention. Actuellement, nous avons épuisé tous les voies et moyens pour obtenir justice et notre ultime espoir reste les médias et une éventuelle grève de la faim si la situation ne se décante pas ».
Ces derniers courent derrière une formation diplômante à l'Ecole Normale Supérieure d'Enseignement Technique et Professionnel (ENSETP). C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ils ont mis sur pied ledit collectif il y a 2 ans. Ils sont au moins une soixantaine enseignants, craie en main titulaire de la maîtrise, le master ou la licence en science économique et de gestion. « Nous ne demandons qu’une chose, faire une formation professionnelle à l'École normale supérieure d'enseignement technique et professionnel (ENSETP). Nous peinons à faire une mise en position de stage ou même une formation à distance pour essayer d'obtenir le Certificat d'Aptitude à l'Enseignement Technique et Professionnel (CAESTP), synonyme d'un reclassement dans la hiérarchie A1 du corps des Professeurs de l'Enseignement Secondaire (PES) ». La liste des difficultés ne s'arrête pas là : « Nous faisons face à un manque d'outils pédagogiques nous permettant de mener à bien les enseignement-apprentissages car, pour un bon déroulement de nos activités, une bonne formation est nécessaire pour nous permettre d'avoir une maîtrise des techniques d’exploitation des documents économiques et comptables, du marketing et du management des organisations, mais aussi d'avoir une consolidation des connaissances de base en sciences économiques, en comptabilité, en mathématiques financières et en informatique de gestion et enfin d'avoir une consolidation d’une documentation économique et comptable correspondante aux programmes d’enseignement secondaire en série STEG et L2 ». Pire, un nombre important d’entre eux est proche de la retraite.
En plus de cela, selon le ministère de la fonction publique, ils vont perdre 60% de leur ancienneté. Ceci va beaucoup peser lourdement sur la carrière. « Cela signifierait que nous allons pratiquement repartir à zéro, puisque notre échelon va diminuer ainsi que notre grade. Ce qui aura des conséquences graves sur nos revenus et sur notre pouvoir d'achat, étant donné qu'on perçoit jusqu'à présent le salaire de la hiérarchie B2 ou B3, c'est-à-dire celui du corps des PCEMG (Professeurs des Collèges d'Enseignement Moyen Général) ou des instituteurs, alors que nous devrions avoir l'équivalent de ce que perçoivent les collègues de la hiérarchie A1, c'est-à-dire les PES ».
Auteur: Yandé DIOP
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Comments

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    il y a 7 mois

    Faites votre grève, c’est votre problème.

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