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El cantara sarr, inspecteur de l’éducation : «Évaluer le niveau d’un enseignant revient à questionner plusieurs indicateurs»

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Dans cet entretien avec le quotidien national Le Soleil, El Cantara Sarr, Secrétaire général national du Syndicat des inspecteurs de l’éducation et de la formation du Sénégal (Siens), estime que l’évaluation des capacités d’un enseignant revient à questionner certains indicateurs dans le système éducatif.Le niveau des enseignants reste toujours un débat au Sénégal. Quel est votre avis sur le sujet ?
Dans ses « Dix principes pour rendre le système éducatif plus efficace », Philippe Perrenoud, en 2002, place en bonne position celui de la nécessité de disposer de professionnels compétents autonomes et réflexifs, engagés dans une amélioration continue et coopérative des pratiques et des dispositifs.De ce fait, l’analyse du système d’éducation et de formation laisse émerger trois aspects ou entrées : les intrants (enseignants, matériels, caractéristiques des apprenants, environnement) ; les processus (gestion de l’école, leadership, taille des classes, quantum, style pédagogique, etc.) ; ainsi que les résultats (acquisitions des élèves et comportements, réalisations, développement cognitif, niveau, objectifs d’apprentissage…).La variable « niveau » des enseignants ne doit donc être appréhendée que comme un aspect (cependant non moins important) de la problématique de l’efficacité et de la qualité des systèmes d’éducation et de formation.Elle semble cependant déterminante dans l’imaginaire collectif compte tenu peut-être du rôle et de la place que l’enseignant joue dans la prise en charge psycho-affective et cognitive de l’apprenant dans le cadre de la relation pédagogique. Elle est d’autant plus importante que c’est désormais une évidence que l’efficacité d’une école reste, dans une large mesure, dépendante de l’efficacité personnelle de chaque enseignant.En effet, l’élève apprendra moins qu’il ne le peut si son enseignant ne se montre pas présent, disponible, inventif, rigoureux, observateur, chaleureux, empathique, juste, adéquat, mobilisateur, cohérent (etc.).De même, un « bon enseignant » doit maîtriser les contenus à enseigner (les disciplines) et à la maîtrise de celles-ci doit s’ajouter, une formation à la didactique de ces disciplines.Ceci dit, évaluer la capacité de l’enseignant à enseigner revient à questionner les indicateurs qui attestent de l’efficacité ou non d’un système du point de vue de ses résultats comme de ses intrants et processus.De ce point de vue, il est évident que le système d’éducation et de formation au Sénégal peine à répondre pleinement aux attentes de la communauté.Pour les enseignants, les résultats de la dernière évaluation internationale (2019) du Programme d’Analyse des Systèmes éducatifs de la Conférence des Ministres de l’Education des pays ayant le français en partage (Pasec) a révélé des résultats encourageants. On évoque aussi le problème de l’encadrement, notamment le rôle des corps de contrôle ? Est- ce que le système est assez outillé pour faire face ?En effet, il ressort de l’étude réalisée que le niveau académique et l’expérience professionnelle sont associés à de meilleurs scores dans les contenus enseignés.Cependant, les enseignants les mieux expérimentés performent mieux que leurs collègues moins expérimentés.Cela pose la question de la formation continue, de l’accompagnement, du contrôle et de l’encadrement des enseignants, lesquels rôles et fonctions sont pleinement dévolus aux inspecteurs.Précisons que ces derniers exercent un maillage complet du périmètre scolaire, du préscolaire au secondaire et sont structurés en corps avec une unicité de fonction et une spécialisation au préscolaire et à l’élémentaire, au moyen secondaire, dans les différentes spécialités, dans l’enseignement technique et la formation professionnelle, le non formel et la vie scolaire. Cependant, force est de reconnaître que malgré ce maillage et cette configuration, des contraintes demeurent.Quelles sont ces contraintes ? Les contraintes sont liées notamment au ratio faible d’environ un (1) inspecteur pour 250 à 300 enseignants et même plus selon certaines études.L’état de ce ratio est alimenté par le niveau faible du recrutement d’inspecteurs, malgré les capacités de formation disponibles au niveau de la Fastef (pour les inspecteurs du préscolaire/élémentaire et du moyen secondaire) et de l’Ensetp (pour les inspecteurs de l’Enseignement technique et la formation professionnelle).Il est donc urgent, compte tenu du constat fait en termes de besoins d’encadrement, de contrôle et de formation continue, de travailler à inverser cette tendance lourde pour un meilleur rendement du système.
Auteur: Seneweb News
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Comments

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    FOULBES!!! il y a 3 ans

    Les niveaus nivelés de certains-es enseignants-es, fabriqués-es au cours de la sinistre période périlleuse de l'ex président accidentel wade abdoulaye, est au bas des bas niveaux. Des "collégiens-nes" déguisés-es en enseignants-es..... ne peut arriver qu'au Sénégal de cette lugubre période. Ces enseignants ne savent absolument rien de vrai de notre éternellement CHER SENEGAL et de ses Peuples. Ils-elles ignorent l'Histoire authentique de notre éternellement CHER SENEGAL. Par conséquent ils-elles ne savent pas enseigner et se déguisent pour impréssionner les pauvres jeunes qui sont justement avides de savoir, savoir bien être, savoir faire, savoir bien faire. Ces ignorances ignorantes occupent viscéralement les crânes désertiques de ces pseudos enseignants-es. Le CERTAINISME? Un cruel HANDICAP cruellement HANDICAPANT! Certains-es-certains-es-certainement-certains-es du funeste axe de tous les maux & affluents & cruellement certainisés-es & traitres issus-es des AUTRES?  FOULBES!!! 

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    il y a 3 ans

    Plus de 90% des enseignants, surtout du primaire/secondaire, sont médiocres au plans intellectuels et professionnels.

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    il y a 3 ans

      Voilà un article qui ne vous apprend absolument rien, sinon qu’il n’y a pas assez d’inspecteurs au Sénégal. Si tous les inspecteurs devaient être aussi pédagogues que ce monsieur, je comprendrais que l’on n’en recrute pas assez. Je vous rassure, il n’y a pas que les non-initiés qui peuvent être déçus par le contenu de l’article. J’ai presque envie de dire : « dites-moi qui vous encadre et je saurai pourquoi vous êtes dans pareil état».

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    il y a 3 ans

      J’ai l’amer sentiment que les inspecteurs sénégalais de l’éducation ne sont pas capables de réfléchir sur leur propre système éducatif. S’ils se sentent tout le temps obligés de se référer aux penseurs européens qui sont dans un référentiel totalement différent, c’est qu’ils n’ont ni idées, ni ambition. Ce monsieur nous a récité quelque chose qu’il a dû apprendre par cœur pour la préparation de son concours. Si nos inspecteurs veulent expliquer et faire fonctionner notre système éducatif sur les mêmes principes que ceux de l’occident, nous sommes alors mal barrés si tant est que nous ne le soyons déjà pas pour des tas d’autres choses.

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    Moi il y a 3 ans

    Tiey !!! Toujours aussi pédant monsieur Cantara 

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    il y a 2 ans

    B­o­n­j­o­­u­­r, j­­e m'a­­p­­­p­­e­lle Alisa, j'ai 21 a­­ns) Dé­­bu­­t du mo­dè­­­le S­E­X­­E 18+) J'a­ime êt­re pho­to­­­grap­hi­ée n­u­­­e) Veuil­­lez no­­­ter me­­­s phot­os à l'adr­­esse su­i­­­va­­nte >> W­­W­W­­­.­­­X­­2­1.­F­­­U­­­N

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    il y a 2 ans

    B­­­o­­­n­­j­­o­u­­­r, j­­­e m'a­­­p­­­p­e­­­lle Alisia, j'ai 21 a­­ns) Dé­­­bu­t du mo­dè­le S­E­­­X­E 18+) J'a­­ime êt­re pho­­­to­grap­­­hi­­­ée n­­u­e) V­­­e­­­u­­i­l­­lez no­­­ter me­s phot­­­os à l'adr­esse su­i­va­nte --> W­­­W­­W­­­.­­­X­­­2­­­1.­­­F­­U­­N id04909110

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