Calendar icon
Monday 28 April, 2025
Weather icon
á Dakar
Close icon
Se connecter

Liberté de la presse, carte nationale de presse, Cored... : L'avis du directeur du Cesti

image

Le Sénégal occupe la 104e place mondiale de la liberté de la presse. C’est une image qui n’est pas reluisante,  selon le directeur du Cesti. «Il m’arrive d’aller dans certaines instances au niveau international. Mais à chaque fois, on nous rappelle la place du Sénégal. Les classements-là, il faut le dire, je n’en connais pas les indicateurs, mais parfois, c’est avec une grande surprise que je découvre que le Sénégal dans lequel je vis n’est pas bien placé par rapport à certains pays qui, de loin, ne me donnent pas une image d’une véritable démocratie», dit Mamadou Ndiaye invité devant le "Jury du dimanche".
Selon lui, il y a des événements qui ont précipité la chute du Sénégal, dont les emprisonnements de certains journalistes. «Dans ce pays, nous devons arriver à une médiation qui permet de ne pas forcément emprisonner des journalistes».  
Le directeur Mamadou Ndiaye estime que l’emprisonnement ne doit pas être la première option. Et ça a été le débat sur le Code de la presse, avec la dépénalisation des délits de presse. Le code a été voté sans cette disposition-là, mais l’idée a été d’arriver à régler les conflits entre journalistes, autorités politiques et autres. «Je pense que le principe du tribunal des pairs est un principe qui n’est pas exploité à sa juste valeur. Si l’autorité politique ou judiciaire pouvait se référer au Cored pour régler quelques problèmes relatifs au traitement de l’information, ça pourrait aider le Sénégal à figurer davantage dans la plus grande démocratie. Le Cored fait son travail avec les moyens du bord. Il y a un travail à faire pour que les outils d’autorégulation puissent faire leur travail correctement. Même avant de couper le signal d’une télévision, il faut faire jouer le rôle de médiation au Cored», dit-il.
Dans la même dynamique, il explique que le Code de la presse définit clairement ce qu'est un journaliste. Il faut être titulaire d’une Licence, pratiquer pendant deux ans et passer par une commission ou si l’on a 10 ans d’expérience, on peut passer devant une commission de validation des acquis. 
Selon lui, la carte de presse nationale ne doit pas être un dispositif d’exclusion. «Il faut intégrer le maximum. D’autant plus qu’il y a des journalistes qui ont droit à la carte et qui refusent ou qui ne veulent pas la prendre. La compréhension que j’ai de la carte de la presse, c’est qu’elle permet d’identifier ceux qui sont en train de pratiquer un métier et ça donne également des avantages. Maintenant, je suis pour que les journalistes aillent chercher cette carte de presse».
Auteur: Yandé Diop
ESABAT banner

Comments

  • image
    Pape Fall il y a 1 an

    On dirait que c'est le frère de Birima Ndiaye

  • image
    il y a 1 an

    Pratiquer pendant deux ans ? Qu'est-ce que "pratiqier" ?

  • image
    il y a 1 an

    La carte de presse ne valide pas un journaliste. C'est son intégrité, son éthique et son professionalisme à rester distant qui lui confèrent sa légitimité. On ne peut pas tous les soirs vouloir dîner avec les autorités et garder son professionalisme. Beaucoup de journalistes pensent qu'il faut être ami(e) avec une autorité ou une célébrité pour se consacrer comme journaliste. Le journaliste se vit au quotidien. 

  • image
    il y a 1 an

    Ndiaye Bordeaux comme on l'appelait communément en classe..Il a été mon prof de Marketing en 2ème et en 3ème année..Il aimait bien nous raconté des anecdotes quand il était à Bordeaux..Un prof très sympathique, Mr Ndiaye 

  • image
    reply_author il y a 1 an

    Ce gars ne semble pas connaître le métier de journaliste. Il n'est certainement pas un journaliste. 

  • image
    Dreucteur il y a 1 an

    Ne pas confondre "DIRECTEUR D'ÉCOLE" de journalisme et journaliste de profession. Non seulement il n'est pas journaliste mais il se nourrit de traffic d'influence 

  • image
    Jollofman il y a 1 an

      Le Senegal n’a pas besoin d’un President TAPETTE. Un President qui n’a pas les couilles de declarer sa candidature. Un President qui depuis 5 ans ne dit ni oui ni non. Un President qui manque de courage. Le Senegal ne merite pas d’ etre dirige par un poltron et peureux qui depuis 5 ans fait du “Layam-Layam” et n’a pas eu le courage de dire au people senegalais qu’il aimerait etre candidat en 2024. Un President qui a peur d’affronter POLITIQUEMENT son adversaire le plus redoutable et utilize la justice pour l’ecarter. Un President faible qui ne compte que le mystique et les forces surnaturelles pour diriger ce pays. Et pour cela il a remis tout son pouvoir a son griot Farba Ngom , a son epouse et  sa belle mere qui lui assurent une protection mystique et qui de fait dirigent ce pays. Un President qui n ‘a jamais ose dire non aux bancs dans les negociations des contrats sur l’exploitation de nos resources naturelles. Un President qui n ‘ a jamais eu le courage de defendre les interets du Senegal dans les negotiations avec les Europeens. Un President qui dit toujours “ Oui Monsieur “ devant les autorites et hommes d’affaires Francais.    Un President peureux qui pendant 5 ans n’a pas eu le courage de dire “ Oui “ ou “ Non” il sera candidat. Il lui a fallu 5 ans de bains mystiques pour enfin avoir le courage de nous dire qu’il va violer la constitution en se presentant pour un troisieme mandat. Un tel peureux ne merite ne merite plus notre attention. Parcequ’il n’est ni chaud, ni froid, ni tiede, il a ete vomi par le peuple senegalais. 5 ans pour dire oui ou non , il a demontre  ses limites, ses faiblesse et son manque de courage. Le peuple ne lui fait plus confiance.  Mais qu’il comprenne que le Conseil Constitutionnel a baise les senegalais en 2012, mais le people senegalais est pret a bruler le Conseil Constitutionnel et ses juges si jamais ils tentent de baiser le people une seconde fois en validant la candidature de Macky. Thiaga ken dou ko  nakh niar yon!!!  

  • image
    huhum-huhum_khoss-khoss il y a 1 an

    A beau mentir qui vient de loin.Facile de créer des anecdotes de France pour éblouir des étudiants.Jangal khalé yi mo gueun di fowé khélou khalé yi.

Participer à la Discussion