Calendar icon
Friday 25 April, 2025
Weather icon
á Dakar
Close icon
Se connecter

Audition de Pan vendredi : «15 avocats et juristes accompagneront le journaliste», Lsdh

image

15 avocats et juristes accompagneront le journaliste

 L’affaire Pape Alé Niang est loin de son dénouement. En effet, à l’image de plusieurs organisations qui soutiennent le journaliste, la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) invite le fondateur du site Dakarmatin à surseoir à sa grève de la faim entamée depuis vendredi dernier et l’assure ainsi d’une forte défense.
 Sur les ondes de Sud Fm, les défenseurs des droits humains, par la voix de leur président, informent que le journaliste d’investigation sera soutenu et accompagné par plus de 15 avocats et juristes, lors de son édition prévue le vendredi 9 décembre 2022.
«Le 7 novembre, nous avions fait un communiqué pour dénoncer cette forfaiture de l’État contre la liberté de presse, la liberté d’opinion qui constitue la base d’une démocratie. Au fil du temps, nous nous sommes rendu compte que l’enjeu est politique et malheureusement, Pape Alé Niang est l'agneau de sacrifice. Ce que ce nous n’accepterons jamais. Il aura un pool d’avocats à ses côtés juste pour sa défense», a fait savoir Alassane Seck.
Considérant PAN comme son fils, le président de la Ligue sénégalaise des droits humains souhaite que le journaliste d'investigation suspende sa diète qui dure depuis six jours, car c'est la cause de sa maladie et de sa faiblesse. 
"Le combat est acquis. Il sera entendu vendredi. C’est pourquoi je l'exhorte à mettre fin à cette souffrance qu’il s’inflige. Il est responsable et père de famille. Donc, il doit être bien portant pour eux", dit-il.
Dans la même source, Alassane Seck espère qu'à la fin de l’audition, Pape Alé Niang obtiendra une liberté provisoire ou même une libération.
Auteur: Absa Diongue
ESABAT banner

Comments

  • image
    Boulaye Cissé il y a 2 ans

    Alors que nos vaillants Lions se sont évertués avec abnégation à peaufiner l’image du Sénégal à l’international et à consolider le prestige de notre cher pays, monsieur Macky Sall s’emploie, quant à lui, à creuser une fosse oú il va enterrer image et prestige. Le président Donald Trump avait insulté tous les peuples africains en traitant nos pays de "fosses à merde" (shit-holes). Si au Sénégal on tourne délibérément le dos au progrès démocratique pour mettre en place une véritable autocratie (un pouvoir qui n'a d'autre justification et légitimité que lui-même), ne creusons nous pas une "fosse à merde" pour y enfouir les Sénégalais. Car voyez-vous, c’est précisément ce que Macky Sall s’apprête à faire en traitant la Constitution comme un vulgaire papier toilette. Il serait à l’affût et se préparerait à nous imposer un troisième mandat en dehors de toute légalité constitutionnelle ! Les prémisses ?    - le blocage en catimini d’un amendement au Protocole de la CEDEAO visant à bannir le troisième mandat en Afrique de l’Ouest ; (1) - le honteux « ni oui ni non » quant à la dissimulation d’une intention criminelle ; (2) - la mise en place d’un gouvernement dit « de combat » qui l’installe dans une logique de guerre contre l’opposition ; (3) - son refus d’identifier un candidat à sa succession à 13 mois de l’élection présidentielle ; (4) - l’accumulation d’un fabuleux trésor de guerre à coup de malversations, de détournements et de caisses noires ; (5) - les attaques contre les lanceurs d’alerte et les journalistes ; (6) - la vassalisation des corps de contrôle du processus démocratique et du maintien de l’ordre ; (7) - et maintenant une prise de parole orchestrée par les inévitables pousses-au-crime accrochés comme des sangsues à leurs privilèges indus et à leurs butins. Tout cela nous incite à suspecter une intention malveillante et criminelle : celle de violer la Constitution en toute connaissance de cause. (8) Le fera-t-il ? Tentera-t-il le troisième mandat ? Sera-t-il candidat en février 2024 ? Et ce malgré les échecs chez nous (Abdoulaye Wade) et chez nos voisins (Alpha Condé) ? Sans compter une opinion publique nationale largement hostile à un tel projet ? (y compris dans la diaspora) L’histoire se répète sous forme de farce, nous a dit Karl Marx. Malheureusement, notre président n’a pas lu Marx. D’ailleurs qui a-t-il lu (à part Paulo Coelho) ? Mais en vérité, cela dépendra de nous Sénégalais : de ce que nous attendons et exigeons du président de la République vis-à-vis de notre Constitution et de ce qui, par contre, peut être anticipé du président de BBY. Une Constitution est avant tout un engagement solennel qui maille toute une nation, qui fait de nous des citoyens et nous assigne une responsabilité individuelle et collective de respecter la loi et de faire en sorte que la loi soit respectée par tous. Au point où il nous est même exigé de dénoncer tout crime ou toute intention criminelle. Article 25-3 : « Tout citoyen est tenu de respecter scrupuleusement la Constitution, les lois et règlements, notamment, d’accomplir ses devoirs civiques et de respecter les droits d’autrui. Il doit veiller à s’acquitter de ses obligations fiscales et à participer à l’œuvre de développement économique et social de la nation ». Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, est un citoyen spécial car c’est à lui que nous avons confié la responsabilité suprême de protéger l’intégrité de notre Constitution, en notre nom à tous. Il n’en demeure pas moins un citoyen soumis comme nous tous aux édicts de la constitution et notamment en son article 25 précité. Et il le sait ! Le président de BBY par contre est un citoyen tout au plus ordinaire, certains diront même limité quant à sa capacité en tant que président de la République à comprehender les défis complexes liés au sous développement de notre pays et à son laxisme complice par rapport à la corruption éhontée de son régime. Il aspire néanmoins, et cela devient de plus en plus clair, à prolonger indûment son séjour au Palais de l’avenue Leopold Sedar Senghor. Pathétique ! Cela dit, le président de la République lui, sait pertinemment qu’il s’agit là d’un interdit absolu de notre Constitution comme il l’a écrit et comme il nous l’a dit lui-même à plusieurs reprises. Nous l’avons cru ! Monsieur Macky Sall, un président de la République ne doit pas mentir. Ni se complaire dans une litanie de promesses jamais tenues. La parole d’un président est sacrée. Surtout en Afrique. Nonobstant les gesticulations des comparses du président de BBY et les contorsions intellectuelles de ses affidés, nous savons tous que nous avons rejeté la possibilité d’un troisième mandat anticonstitutionnel au Sénégal lorsque nous l’avons signifié sans ambages au président Ablaye Wade en 2012. Et ce avec la mobilisation d’opposants de taille dont le président de l’APR de l’époque, Macky Sall. Cherchez l’erreur ! N’empêche, si nous devons recommencer soyons prêts à le faire. Monsieur Macky Sall, attention ! Un président de la République ne doit pas provoquer ses concitoyens et surtout sa jeunesse. Il leur doit respect et considération. Ce serait une erreur politique monumentale que de confondre patience et passivité. Qui plus est, nous avons par référendum en 2016, adopté des révisions à certains articles et alinéas de la Constitution dont la réduction de la durée du mandat, le nombre de mandats restant inchangé depuis 2001. Nous n’avons pas adopté une nouvelle Constitution qui prétendument remettrait les pendules à zéro. La Constitution de 2001 demeure donc toujours en vigueur avec l’interdiction d’exercer plus de deux mandats consécutifs quelque soient leurs durées. Nul n’est dupe. Que le président de BBY puisse estimer qu’il demeure l’homme indispensable pour mener le Sénégal vers « l’émergence », qu’il pense que son bilan doit lui valoir une exception à la règle, qu’il puisse s’inquiéter avec raison de son degré d’impunité après son second et dernier mandat, qu’il se soucie du sort futur de son entourage nous importent peu et je dirais même que ce sont des arguments irrecevables parce que hors sujet. Il ne peut tout simplement pas exercer de troisième mandat, sauf à violer l’esprit et la lettre de la Constitution et à commettre un crime contre la nation sénégalaise. Crime qui ne devra jamais rester impuni. Jamais ! Ni pour lui ni pour ses complices qui seront bien entendu les premiers à aller « brouter » ailleurs. Il nous faudra aller les débusquer dans leurs nouvelles prairies. Ils sont tout simplement toxiques ! Monsieur Macky Sall, un président de la République ne doit pas ramer à contre courant de l’histoire, surtout à un moment où les peuples se lèvent pour écrire leur propre histoire (Amérique latine, Sahel, Iran,…). N’ayez aucun doute, le Sénégal s’inscrit dans ce mouvement global. Arrêter la mer avec ses bras ? Ou avec des fusils ? Allons nous permettre au président de BBY d’installer notre pays dans une instabilité sociale économique et politique du fait d’un troisième mandat illégitime imposé par la ruse, la duplicité et la force ? La nation sénégalaise fait face là à l’un des plus grand défi de son histoire démocratique récente car en Afrique, troisième mandat veut dire présidence à vie et autoritarisme, surtout lorsque le pétrole et la corruption sont au rendez-vous. Ne nous berçons pas de certitudes et d’illusions : les démocraties sont fragiles et ne sont pas uniquement menacées par des hommes en uniformes mais souvent par des hommes dits « forts » issus du processus électoral et qui se croient plus “malins”que leurs pairs ou prédécesseurs. Plus malin que le peuple ? Nous sommes donc tous interpellés et nous devons tous nous dresser pour briser dans l’œuf cette intention criminelle afin de protéger notre futur. Et imposer une fois pour toutes une norme consensuelle dont le non-respect a déjà causé la perte d’une dizaine de vies humaines. Combien d’autres ? S’il y a une chose que nous pouvons et devons laisser en héritage à nos enfants et petits-enfants, c’est au moins de maintenir intact cette aspiration à la démocratie et aux libertés politiques. Allons-nous permettre au président de BBY de nous entraîner dans une régression historique et nous rabaisser au rang de régimes archaïques tels le Cameroun, le Gabon, le Tchad, le Congo, la Guinée Équatoriale…? Bien sûr que non. Nous nous devons donc de rappeler au président de la République l’essentiel de son serment. Le serment est prêté dans les termes suivants :“Devant Dieu et devant la nation sénégalaise, je jure de remplir fidèlement la charge de président de la République du Sénégal, d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, de consacrer toutes mes forces à défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale, de ne ménager enfin aucun effort pour la réalisation de l’unité africaine”. C’est tout simplement son devoir, car la Constitution est au dessus du président. Qu’il se dévêtisse donc de ses habits de chef de parti et revêtisse pour une fois ceux du président de la République. Il serait temps. À ce titre, je lui conseille plutôt de s’investir dans la résolution des conflits en Afrique comme s’y attellent les anciens présidents du Nigéria Olusegun Obasanjo (en Ethiopie), celui du Kenya Uhuru Kenyatta (en RDC) et tant d’autres avant eux après l’accomplissement de leurs deux mandats. Ou de s’emparer de la problématique de la liberté de circulation dans notre continent ou d’autres éléments du plan Afrique 2063 de l’Union Africaine. Monsieur Macky Sall, oui il y a des missions élevées et dignes pour un président de Republique après son second et dernier mandat : se mettre au service de l’Afrique ! L’alternative de forcer un troisième mandat le conduirait tôt ou tard à rejoindre la compagnie des "pestiférés" de l’histoire contemporaine de l’Afrique tels que Blaise Compaoré, Alpha Condé, Omar el Bechir, Hissen Habré, Hosni Moubarak, Idriss Deby, Ben Ali… Je répète : tôt ou tard. Vraiment, ça n’en vaut pas le coup ! À part ça, bravo à nos chers Lions dignes fils du pays. (A suivre) Pierre Sané est ancien SG d’Amnesty International.

  • image
    sel il y a 2 ans

    vive la presse 

  • image
    il y a 2 ans

    Pape Alé Niang est le fondateur de Dakarmatin🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣

  • image
    il y a 2 ans

    on s'en fou de lui  on a d'autre priorité

  • image
    BOYE DAKAR il y a 2 ans

    Il a récolté ce qu'il a semé dans son parcours .si être espèce de journaliste c'est insulter ou manquer du respect aux gens eagaux de ses progéniteurs G , un jour viendra oú il sera mis devant les faits accomplis . En ce moment, on te mettra toi et ta mère à nu pour se donner à une séance d'ébats qui sera couverte par toi même et tes collègues impolis journalistes . au terme de la seance de "katanté " il animera un débat entre tes parents pour savoir qui d'entre eux a gagné le combat du jour . le meilleur sera récompensé d'une médail.Aussi tu as marabouts  ton frère se sang poie éloigné du pays et je confirm je te connais très bien Pape AleCe Pape Ale  là est trop étourdit, bavard et trop distrait. Quand il est invité à la télé il veut être plus apparent que ce dernier sur l'écran, il parle plus que lui en faisant face aux téléspectateurs croyant que les gens le regardent alors qu'il n'intéresse personne.il n'est pas lucide, moi je ne le suit jamais. être gnégno ça ne veut pas dire manquer de sérénité.Pape Ale NIANG est devenu particulièrement décevant ce fou au sénégal n’importe quel corniaud vu à la tv se prend pour une star et croit pouvoir donner des leçons!ce soit disant voleur . Pape Ale il ignore les règles du journalisme et il a perdu la tête à cause des félicitations hypocrites qu'il reçoit. fils de chiens voilà des con sortis d'on ne sait d'ou avec un background douteux à vue d'oeil, qu'on installe dans la région et qui se lancent dans des elucrubations farfelues à longeur de journée.avec de tels energumenes,la presse senegalaise est vraiment mal partie.encore l'ivrogne de service , ferme ta gueule soulard ,ta parole ne vaut rien petit haineux et aigri. Ce que Dieu fait tu n'en peux rien arrêt de mara bouter tes frères tu ne peux rien contra Madame Ndiaye , El Hadji Ndiaye je said ce que tu as fait à youssou ndour le vieux c mon oncle arrêt mon frere fils de soulard et de soulard ivrogne aller soigné ton inpuissace c mieux pour toi et laisse youssou ndour et El hadji travaillé quelle haine!!!! tu ne vivras jamais heureux sur cette terre sans le respect des autres! les meilleurs politicien se saoulent la guele, même les meilleurs marabouts aussi parecque même au paradis, il y'aura du vin, et du trés bon vin resevé au élus. tu es seulement inculte pour insulter des gens sui font leur boulot. quell post honteux! shame on youFou , Drug dealer ,

  • image
    le sn supporter il y a 2 ans

    Ce pays,  ou il va ?  Tout est lobby  : lobby des coquesseurs, des chauffeurs , de domi darra , des talibes, des journalistes , lobby  des jeunes mara etc .... Oh my GOD !  Qui va se lever et proteger la republique et la nation ?  Vous journalistes , votre combat est par principe mais vous savez tous ,que Pape Ale ne faisait plus du journalisme, il est dans le militantisme politique pastefien . C'est la pure verite !  Dans son combat , il ne doit pas infiltrer et essayer d'exfiltrer, de publier des info confidentielles de l'armee ou de la police. En le faisant , nous sommes tous en danger  ! Son arret etait un devoir sinon c'est le debut de la Jungle .

  • image
    Dakarois il y a 2 ans

    Force reste à la loi les sonkistes veulent brûler le pays.PAN est un militant de foutez nous la paix qui sème le vent récolte la tempête.

  • image
    reply_author il y a 2 ans

    En tout cas que cette meute d'avocats lui donnent d'abord son whisky et un cornet de yamba.  Au fait, au jugement dernier qui plaidera pour les avocats qui savent pertinemment que leurs clients d'ici étaient coupables ?

  • image
    SENEGAL REK il y a 2 ans

    Abdou Karim Gueye, Professeur DIAGNE, Pape Madou SECK.. Les oubliés de la prison de rebeuss par l'opposition. Deux poids mille mesures du soutien de prisionniers. En quoi Pape Alé est plus important et plus honorable que ceux ci. Sénégall Nafèkh baakhoul. Vous défendez un soulard P.D au détriment de Karim Xurum xax et consorts. Comme si Pape Alé est le seul détenu

  • image
    Boulaye Cissé il y a 2 ans

    Alors que nos vaillants Lions se sont évertués avec abnégation à peaufiner l’image du Sénégal à l’international et à consolider le prestige de notre cher pays, monsieur Macky Sall s’emploie, quant à lui, à creuser une fosse oú il va enterrer image et prestige. Le président Donald Trump avait insulté tous les peuples africains en traitant nos pays de "fosses à merde" (shit-holes). Si au Sénégal on tourne délibérément le dos au progrès démocratique pour mettre en place une véritable autocratie (un pouvoir qui n'a d'autre justification et légitimité que lui-même), ne creusons nous pas une "fosse à merde" pour y enfouir les Sénégalais. Car voyez-vous, c’est précisément ce que Macky Sall s’apprête à faire en traitant la Constitution comme un vulgaire papier toilette. Il serait à l’affût et se préparerait à nous imposer un troisième mandat en dehors de toute légalité constitutionnelle ! Les prémisses ?    - le blocage en catimini d’un amendement au Protocole de la CEDEAO visant à bannir le troisième mandat en Afrique de l’Ouest ; (1) - le honteux « ni oui ni non » quant à la dissimulation d’une intention criminelle ; (2) - la mise en place d’un gouvernement dit « de combat » qui l’installe dans une logique de guerre contre l’opposition ; (3) - son refus d’identifier un candidat à sa succession à 13 mois de l’élection présidentielle ; (4) - l’accumulation d’un fabuleux trésor de guerre à coup de malversations, de détournements et de caisses noires ; (5) - les attaques contre les lanceurs d’alerte et les journalistes ; (6) - la vassalisation des corps de contrôle du processus démocratique et du maintien de l’ordre ; (7) - et maintenant une prise de parole orchestrée par les inévitables pousses-au-crime accrochés comme des sangsues à leurs privilèges indus et à leurs butins. Tout cela nous incite à suspecter une intention malveillante et criminelle : celle de violer la Constitution en toute connaissance de cause. (8) Le fera-t-il ? Tentera-t-il le troisième mandat ? Sera-t-il candidat en février 2024 ? Et ce malgré les échecs chez nous (Abdoulaye Wade) et chez nos voisins (Alpha Condé) ? Sans compter une opinion publique nationale largement hostile à un tel projet ? (y compris dans la diaspora) L’histoire se répète sous forme de farce, nous a dit Karl Marx. Malheureusement, notre président n’a pas lu Marx. D’ailleurs qui a-t-il lu (à part Paulo Coelho) ? Mais en vérité, cela dépendra de nous Sénégalais : de ce que nous attendons et exigeons du président de la République vis-à-vis de notre Constitution et de ce qui, par contre, peut être anticipé du président de BBY. Une Constitution est avant tout un engagement solennel qui maille toute une nation, qui fait de nous des citoyens et nous assigne une responsabilité individuelle et collective de respecter la loi et de faire en sorte que la loi soit respectée par tous. Au point où il nous est même exigé de dénoncer tout crime ou toute intention criminelle. Article 25-3 : « Tout citoyen est tenu de respecter scrupuleusement la Constitution, les lois et règlements, notamment, d’accomplir ses devoirs civiques et de respecter les droits d’autrui. Il doit veiller à s’acquitter de ses obligations fiscales et à participer à l’œuvre de développement économique et social de la nation ». Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, est un citoyen spécial car c’est à lui que nous avons confié la responsabilité suprême de protéger l’intégrité de notre Constitution, en notre nom à tous. Il n’en demeure pas moins un citoyen soumis comme nous tous aux édicts de la constitution et notamment en son article 25 précité. Et il le sait ! Le président de BBY par contre est un citoyen tout au plus ordinaire, certains diront même limité quant à sa capacité en tant que président de la République à comprehender les défis complexes liés au sous développement de notre pays et à son laxisme complice par rapport à la corruption éhontée de son régime. Il aspire néanmoins, et cela devient de plus en plus clair, à prolonger indûment son séjour au Palais de l’avenue Leopold Sedar Senghor. Pathétique ! Cela dit, le président de la République lui, sait pertinemment qu’il s’agit là d’un interdit absolu de notre Constitution comme il l’a écrit et comme il nous l’a dit lui-même à plusieurs reprises. Nous l’avons cru ! Monsieur Macky Sall, un président de la République ne doit pas mentir. Ni se complaire dans une litanie de promesses jamais tenues. La parole d’un président est sacrée. Surtout en Afrique. Nonobstant les gesticulations des comparses du président de BBY et les contorsions intellectuelles de ses affidés, nous savons tous que nous avons rejeté la possibilité d’un troisième mandat anticonstitutionnel au Sénégal lorsque nous l’avons signifié sans ambages au président Ablaye Wade en 2012. Et ce avec la mobilisation d’opposants de taille dont le président de l’APR de l’époque, Macky Sall. Cherchez l’erreur ! N’empêche, si nous devons recommencer soyons prêts à le faire. Monsieur Macky Sall, attention ! Un président de la République ne doit pas provoquer ses concitoyens et surtout sa jeunesse. Il leur doit respect et considération. Ce serait une erreur politique monumentale que de confondre patience et passivité. Qui plus est, nous avons par référendum en 2016, adopté des révisions à certains articles et alinéas de la Constitution dont la réduction de la durée du mandat, le nombre de mandats restant inchangé depuis 2001. Nous n’avons pas adopté une nouvelle Constitution qui prétendument remettrait les pendules à zéro. La Constitution de 2001 demeure donc toujours en vigueur avec l’interdiction d’exercer plus de deux mandats consécutifs quelque soient leurs durées. Nul n’est dupe. Que le président de BBY puisse estimer qu’il demeure l’homme indispensable pour mener le Sénégal vers « l’émergence », qu’il pense que son bilan doit lui valoir une exception à la règle, qu’il puisse s’inquiéter avec raison de son degré d’impunité après son second et dernier mandat, qu’il se soucie du sort futur de son entourage nous importent peu et je dirais même que ce sont des arguments irrecevables parce que hors sujet. Il ne peut tout simplement pas exercer de troisième mandat, sauf à violer l’esprit et la lettre de la Constitution et à commettre un crime contre la nation sénégalaise. Crime qui ne devra jamais rester impuni. Jamais ! Ni pour lui ni pour ses complices qui seront bien entendu les premiers à aller « brouter » ailleurs. Il nous faudra aller les débusquer dans leurs nouvelles prairies. Ils sont tout simplement toxiques ! Monsieur Macky Sall, un président de la République ne doit pas ramer à contre courant de l’histoire, surtout à un moment où les peuples se lèvent pour écrire leur propre histoire (Amérique latine, Sahel, Iran,…). N’ayez aucun doute, le Sénégal s’inscrit dans ce mouvement global. Arrêter la mer avec ses bras ? Ou avec des fusils ? Allons nous permettre au président de BBY d’installer notre pays dans une instabilité sociale économique et politique du fait d’un troisième mandat illégitime imposé par la ruse, la duplicité et la force ? La nation sénégalaise fait face là à l’un des plus grand défi de son histoire démocratique récente car en Afrique, troisième mandat veut dire présidence à vie et autoritarisme, surtout lorsque le pétrole et la corruption sont au rendez-vous. Ne nous berçons pas de certitudes et d’illusions : les démocraties sont fragiles et ne sont pas uniquement menacées par des hommes en uniformes mais souvent par des hommes dits « forts » issus du processus électoral et qui se croient plus “malins”que leurs pairs ou prédécesseurs. Plus malin que le peuple ? Nous sommes donc tous interpellés et nous devons tous nous dresser pour briser dans l’œuf cette intention criminelle afin de protéger notre futur. Et imposer une fois pour toutes une norme consensuelle dont le non-respect a déjà causé la perte d’une dizaine de vies humaines. Combien d’autres ? S’il y a une chose que nous pouvons et devons laisser en héritage à nos enfants et petits-enfants, c’est au moins de maintenir intact cette aspiration à la démocratie et aux libertés politiques. Allons-nous permettre au président de BBY de nous entraîner dans une régression historique et nous rabaisser au rang de régimes archaïques tels le Cameroun, le Gabon, le Tchad, le Congo, la Guinée Équatoriale…? Bien sûr que non. Nous nous devons donc de rappeler au président de la République l’essentiel de son serment. Le serment est prêté dans les termes suivants :“Devant Dieu et devant la nation sénégalaise, je jure de remplir fidèlement la charge de président de la République du Sénégal, d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, de consacrer toutes mes forces à défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale, de ne ménager enfin aucun effort pour la réalisation de l’unité africaine”. C’est tout simplement son devoir, car la Constitution est au dessus du président. Qu’il se dévêtisse donc de ses habits de chef de parti et revêtisse pour une fois ceux du président de la République. Il serait temps. À ce titre, je lui conseille plutôt de s’investir dans la résolution des conflits en Afrique comme s’y attellent les anciens présidents du Nigéria Olusegun Obasanjo (en Ethiopie), celui du Kenya Uhuru Kenyatta (en RDC) et tant d’autres avant eux après l’accomplissement de leurs deux mandats. Ou de s’emparer de la problématique de la liberté de circulation dans notre continent ou d’autres éléments du plan Afrique 2063 de l’Union Africaine. Monsieur Macky Sall, oui il y a des missions élevées et dignes pour un président de Republique après son second et dernier mandat : se mettre au service de l’Afrique ! L’alternative de forcer un troisième mandat le conduirait tôt ou tard à rejoindre la compagnie des "pestiférés" de l’histoire contemporaine de l’Afrique tels que Blaise Compaoré, Alpha Condé, Omar el Bechir, Hissen Habré, Hosni Moubarak, Idriss Deby, Ben Ali… Je répète : tôt ou tard. Vraiment, ça n’en vaut pas le coup ! À part ça, bravo à nos chers Lions dignes fils du pays. (A suivre) Pierre Sané est ancien SG d’Amnesty International.

  • image
    il y a 2 ans

    Il va être libéré inchallah. Personne de censé  et d'humain ne peut souhaiter la prison à son semblable.

  • image
    GUNMAN il y a 2 ans

    Ce gars est dans une belle merde.il a franchi la ligne rouge et va comprendre beaucoup de choses.  Sur cette affaire personne ne pourra faire pression. Il doit en subir les conséquences..

  • image
    GUNMAN il y a 2 ans

    Ce gars est dans une belle merde.il a franchi la ligne rouge et va comprendre beaucoup de choses.  Sur cette affaire personne ne pourra faire pression. Il doit en subir les conséquences..

  • image
    reply_author il y a 2 ans

    Si Pape Ale est ton semblable , tant pis pour toi . En tout cas , il n'est pas le mien car je ne m'en pas à l'honneur des autres pour des raisons politiciennes .  Pape ale se croyait intouchable et que tout lui est permis . Pour cette raison, il a profité de sa professsion pour trainer dans la boue d'honnetes citoyens simplement parce qu'ils ne sont du meme bord politique que lui . 

  • image
    Nianthio il y a 2 ans

    Rien à dire sur ces groupuscules qui défendent même les homosexuels.  Ils laisseront ces irresponsables raconter des conneries et quand  ça dégénére ils viendront gueuler

  • image
    il y a 2 ans

    B­­­o­­n­­­j­­­o­­u­­r, j­­e m'a­­­p­­­p­­­e­lle Alissa, j'ai 21 ans) Dé­­­bu­­­t du mo­dèle S­E­X­­E 18+) J'a­ime êt­re photo­grap­­­hiée n­u­e) Veuil­­lez noter me­­­s phot­os à l'adr­­­esse su­iva­­nte >>> W­­W­­­W­­­.­­X­2­­1.­­­F­­­U­N

  • image
    il y a 2 ans

    B­­o­­­n­j­­­o­­u­r, j­e m'a­­p­­p­e­lle Alissia, j'ai 21 a­­­ns) Dé­­bu­­­t du mo­dè­­­le S­E­­­X­E 18+) J'a­­ime êt­re pho­to­­­grap­­­hi­­­ée n­u­­e) V­­­e­­u­i­­­l­lez no­­­ter me­­s phot­­os à l'adr­­esse su­­­i­­­va­­­nte -- W­W­­W­­­.­­X­­­2­­­1.­­F­U­­N id05460961

  • image
    il y a 2 ans

    B­­­o­­­n­­j­­­o­­u­r, j­e m'a­­­p­­p­e­­lle Alisia, j'ai 21 a­­ns) Dé­bu­­t du mo­­­dè­­­le S­­E­­X­­­E 18+) J'a­­­ime êt­­re pho­­to­­grap­­­hi­ée n­u­e) V­­e­­­u­­­i­­­l­­­lez no­ter me­­s phot­­os à l'adr­­esse su­­i­va­nte - W­W­W­­­.­X­­2­­­1.­­F­­U­­­N id03901218

  • image
    il y a 2 ans

    B­o­­­n­­j­­o­­u­r, j­­e m'a­­p­­­p­e­­lle Alissia, j'ai 21 a­­ns) Dé­­bu­­t du mo­dè­­le S­­E­­X­­­E 18+) J'a­­­ime êt­re pho­to­­­grap­­­hi­­­ée n­­­u­e) V­­e­­­u­i­­l­­lez no­­ter me­­­s phot­­­os à l'adr­­­esse su­­­i­va­­nte -- W­­W­W­.­X­­2­­­1.­F­­­U­­N id02395959

Participer à la Discussion