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Les avocats de Sonko opposés à la tenue de l’audience, ils réclament une consultation médicale pour leur client

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L'audience a repris à 10h 35 minutes au Tribunal de Dakar dans le procès qui oppose Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko. Ce dernier est entré dans la salle d'audience accompagné de certains de ses avocats. Il a, ensuite, été appelé à la barre.Toutefois, Me Ousseynou Fall l'un de ses avocats n'a pas donné le temps au juge d’énumérer l’acte d’accusation. Selon lui,  Ousmane Sonko “doit voir un médecin”. “Il a été tabassé et extirpé de son véhicule, des coups lui ont même été donnés.  Ciré Clédor a été gazé. Il est hors  de question que cette audience se tienne. Si vous tenez cette audience vous serez tenu pour complice d’une forfaiture. Ousmane Sonko doit voir un médecin”, a-t-il déclaré Des échauffourées s’en sont suivies.
Auteur: Yandé Diop
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Comments

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    il y a 2 ans

    Les grosses tafioles se degonflent....

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    L'armée il y a 2 ans

    Sonko sera le prochain président ! Qu'il pleut, qu'il neige, il est porté par une jeunesse déterminée et l'écrasante majorité du peuple ! Que Dieu le bénisse, ça fait mal aux apéristes d'entendre cette vérité, mais c'est une réalité, il faut être aveugle pour ne pas le voir ! Condamner le faite ce que vous voulez, mais vous finirez par raser les murs ! Tous ces faux procès seront repris !

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    SPF il y a 2 ans

    TANT QUE LES MINISTRES DE MACKY NE SERONT PAS VIOLENTER ET LEURS MAISONS BRULER MACKY SALE NE VAS PAS RECULER. DIVULGUER L EADRESSE DES DOMICILES DE CES CAFARDS.

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    il y a 2 ans

    Bayilene nafekh. T ragal Yalla.

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    il y a 2 ans

    Ils sont forts les avocats de Sonko. c'est bien , plus vous faites traîner ces procès bidon, plus on s'approche de l'échéance électorale. A malin, malin et demi

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    il y a 2 ans

    Mdr il fera jamais face.

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    Riss il y a 2 ans

    Vraiment wa pastef nak ame lenne touti diom!!!! sonko n'est vraiment pas sérieux. Trouvez un autre candidat. ça ne sert à rien de s'entêter. Ki dou dem!!!

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    il y a 2 ans

    Il est malade maintenant 😀

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    il y a 2 ans

    Il est malade maintenant 😀

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    il y a 2 ans

    Il est malade maintenant 😀

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    reply_author il y a 2 ans

    Après les Honneurs, voici venus les de Honte d'être SÉNÉGALAIS 🇸🇳  la Politique  l'ennemie numero 1 de L'Afrique.

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    reply_author il y a 2 ans

    On ne fera pas l'erreur de Benno qui n'a pas de candidat à 8 mois des élections.  

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    reply_author il y a 2 ans

    Et ça va  changer ta misérable vie de chien tu penses? Fainéant fais ta vie 

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    il y a 2 ans

    Notre "sweety" a mis son string rose aujourd'hui...il fuit encore et toujours...

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    il y a 2 ans

    Ne jouez pas avec nos institutions! SONKO n'avait meme pas besoin d'avocats pour apporter ses preuves. il ment, il manipule & il continue a mentir & a manipuler les gens comme des moutons.    

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    il y a 2 ans

    Ne jouez pas avec nos institutions! SONKO n'avait meme pas besoin d'avocats pour apporter ses preuves. il ment, il manipule & il continue a mentir & a manipuler les gens comme des moutons.    

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    il y a 2 ans

    Ne jouez pas avec nos institutions! SONKO n'avait meme pas besoin d'avocats pour apporter ses preuves. il ment, il manipule & il continue a mentir & a manipuler les gens comme des moutons.    

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    il y a 2 ans

    Ne jouez pas avec nos institutions! SONKO n'avait meme pas besoin d'avocats pour apporter ses preuves. il ment, il manipule & il continue a mentir & a manipuler les gens comme des moutons.    

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    il y a 2 ans

    Donc Sonko n a rien entre ses jambes ????

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    reply_author il y a 2 ans

    Seule la lutte libère. Il faut agresser les gens qui sont de l'autre côté. Résistance

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    MAN LEBOU BI il y a 2 ans

    🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣 Le Feuilleton "Sonko et ses turpitudes" va detroner les Pod et Marochou, Mbetel, double vie et autres....🤣 marodi am guén plém

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    reply_author il y a 2 ans

    Ta mère la tartiflette 

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    Tom et Jerry hahaha il y a 2 ans

    Tom et Jerry hahahaha jinakh day bari pakh!!!! Sonko mo meuna politik oh !!!! khekh si KAW khekh di souf khekh partout!!!! gagner si KAW gagner si souf gagner partout!!!! jimbory est fini!!! Ndeysaane mingui goukhi lekh!!!

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    reply_author il y a 2 ans

    sonko a été torturé schologiquement , il ne peut pas se présenter au juge pour un procés

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    il y a 2 ans

    Quelle honte, Sonko traîné dans la boue par un soukh soukhatt de Macky, ndah meuna fène rek... Thiey adouna 

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    Lass il y a 2 ans

    Vite une perfusion

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    il y a 2 ans

    Les uns manipulent la justice, les autres ont compris le jeu et jouent pour déjouer le plan des autres pour le rendre ineligible. A moins de manipuler toute la chaîne judiciaire je ne vois pas comment juger, rendre le verdict, aller en appel et ensuite en cassation en moins de 9 mois. Pour Khalifa, ils ont réussi de justesse mais cette fois ci ils ont pris du retard. C'est toujours le même problème avec nous les humains on pense pouvoir tout contrôler et c'est quand on s'y attend le moins que l'on se rend compte que l'on ne contrôle rien et que l'on commence à dire si je savais. Il faut laisser tout le monde se présenter et laisser les sénégalais se décider c'est la solution la plus paisible pour notre pays. Ces procès peuvent attendre 2024, il y a aucune urgence à les traiter maintenant contrairement aux dossiers de détournement de deniers publics.

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    reply_author il y a 2 ans

    Le courage c'est ce qu'a fait Sonko, refuser, resister, meme s'il perd le combat

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    Nianthio il y a 2 ans

    Eh Mme pouvez vous me servir du thé  svp? Ce cinéma  est intéressant.  Sonko n'a pas de preuves et il joue à tout va! Honte honte honte. Départ Gainde, arrivée mbam seuf. Sonko tu fais honte. Je t'avais prévenu depuis 2019," évite le micro"

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    reply_author il y a 2 ans

    Quelle grosse farce, ousmane sonko porte tes cojones et répond à la justice do touss

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    Ndiago il y a 2 ans

    Il excelle dans le cinéma et la manipulation. Il est très fort

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    reply_author il y a 2 ans

    Qu'elle communauté internationale ? Quand ça vous chante France dégage , Macky et au service de la communauté et maintenant , vous voulez cette presse étrangère soit témoin de ce qui se passe au Sénégal mon oeil......  Refus d'obtempérer aux forces de défense et de sécurité. chaque jour que Dieu fait Ousmane Sonko enfreint les règles, il se joue de la république, pendant ce temps beaucoup d'écoles ont fermes les classes, certains itinéraires sont bloqués, et O S veut se pavoiser dans les rues de Dakar comme si de rien été la vérité il ne respecte personne , et personne n'en parle même pas  vous les journalistes , on 'est dans quel pays ????? Ou chacun veut être l'avocat du Diable!!!!!

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    Manou il y a 2 ans

    Que le Bon Dieu tout Puissant préserve notre pays et nous accorde une paix éternelle. Yalla na Yalla délossi khéle yi. Amine. Il faut vivre la guerre pour comprendre. Yalla na si Yalla mousseule sounou réw.

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    reply_author il y a 2 ans

    la france n'est pas la communauté internationale

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    reply_author il y a 2 ans

    Seule la lutte libère. Il faut agresser les gens qui sont de l'autre côté. Résistance

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    Citoyen il y a 2 ans

    C'est la justice de Macky le comploter.  

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    Jambaar il y a 2 ans

    Mais pourquoi Ousmane Sonko ne peut pas donner à ses 17 avocats le rapport dont il déclare détenir et aller tranquillement rentrer chez lui ? 

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    Jambaar il y a 2 ans

    Mais pourquoi Ousmane Sonko ne peut pas donner à ses 17 avocats le rapport dont il déclare détenir et aller tranquillement rentrer chez lui ? 

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    reply_author il y a 2 ans

    Tellement simple 

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    reply_author il y a 2 ans

    Tellement simple 

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    reply_author il y a 2 ans

    Tellement simple 

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    reply_author il y a 2 ans

    Tellement simple 

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    reply_author il y a 2 ans

    Tellement simple 

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    reply_author il y a 2 ans

    Tellement simple 

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    reply_author il y a 2 ans

    Tellement simple 

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    reply_author il y a 2 ans

    Tellement simple 

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    Mbeur il y a 2 ans

    L’avocat Juan Branco mis en examen pour viol Une femme, âgée de 20 ans au moment des faits, avait déposé une main courante au commissariat du 14e arrondissement de Paris, à la fin d’avril, le lendemain de sa rencontre avec M. Branco. L’avocat Juan Branco a été mis en examen pour « viol » par un juge d’instruction parisien, selon une information du Point confirmée à l’Agence France-Presse (AFP), mardi 24 novembre. « Il a été placé sous contrôle judiciaire », a affirmé une source judiciaire à l’AFP. Une femme, âgée de 20 ans au moment des faits, avait déposé une main courante au commissariat du 14e arrondissement de Paris, le 29 avril, après avoir rencontré M. Branco à la suite d’échanges sur le réseau Instagram. Ses déclarations avaient « incité le parquet de Paris à confier une enquête pour des faits de viol à la 1re DPJ [direction régionale de la police judiciaire] », avait rapporté Le Parisien.   Placé en garde à vue un mois plus tard, l’avocat avait évoqué une relation consentie. L’avocat de M. Branco, Yassine Bouzrou, avait alors dénoncé des accusations « dépourvu[es] de fondement » et une « garde à vue (…) abusive », demandant le « classement sans suite immédiat » de cette enquête. Selon lui, la plaignante « affirme elle-même qu’il n’y a eu ni violence, ni menace, ni manifestation de son opposition à la pénétration », « indique s’être deshabillée elle-même » et est « restée dormir avec Juan Branco après la relation sexuelle ». L’avocat nie toute relation contrainte Dans un long post Facebook, M. Branco avait nié toute relation contrainte avec la jeune femme. Après une balade dans Paris, ils se seraient rendus au domicile de M. Branco, selon la version de celui-ci, puis auraient regardé un film avant d’avoir une relation sexuelle consentie. Le lendemain matin, la jeune femme l’aurait « embrassé » avant de partir, assurait encore l’avocat. Elle serait revenue le soir « froide et troublée », en lui annonçant qu’elle avait déposé une « main courante » sur les conseils de deux amies. Après la révélation des accusations, l’avocat et essayiste avait assuré, dans un message à la presse, que la plaignante entendait « retirer » sa main courante au plus tôt. Dans cette main courante, selon Le Point, la jeune femme assurait avoir pris un opiacé, de la lamaline, avec M. Branco. Celui-ci avait confirmé dans l’émission « Touche pas à mon poste » (C8), en comparant ce médicament à du doliprane. M. Branco est notamment connu pour un succès de librairie, le pamphlet anti-Emmanuel Macron Crépuscule, paru en ligne à la fin de 2018, puis publié par les éditions Au diable vauvert et Massot en 2019. Il est devenu l’avocat de l’artiste russe Piotr Pavlenski dans l’affaire de la diffusion, en 2020, de la vidéo à caractère sexuel de Benjamin Griveaux, alors porte-parole du gouvernement et candidat à la Mairie de Paris. A la fin de janvier, M. Branco a été placé sous le statut de témoin assisté dans cette enquête. Il fait également l’objet de poursuites disciplinaires du conseil de l’ordre des avocats dans le dossier Griveaux. Le Monde avec AFP  

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    Le Monde.fr il y a 2 ans

    Du président Macky Sall ou de l’opposant Ousmane Sonko, on ne sait qui avait le plus de craintes ces dernières heures à Dakar. Alors que devait s’ouvrir le procès du second, jeudi 16 mars dans la matinée, les deux camps étaient à cran. Chacun se prépare à débuter un face-à-face décisif en vue de la présidentielle prévue dans moins d’un an, le 25 février 2024. Jusque tard dans la soirée de mercredi, les déflagrations des grenades de désencerclement et des tirs de gaz lacrymogènes ont résonné Cité Keur Gorgui, le quartier de Dakar où vit Ousmane Sonko. Des heurts entre manifestants et forces de l’ordre ont eu lieu dans plusieurs banlieues de la capitale, comme à Keur Massar, et en province, dont la ville sainte de Touba. La coalition de la majorité présidentielle, Benno Bokk Yakaar, a accusé l’opposition d’être « irresponsable » et de chercher à « déstabiliser les institutions ». Les forces de l’ordre étaient décidées à empêcher tout rassemblement des sympathisants d’Ousmane Sonko, qui a fait de la mobilisation de la rue sa principale arme. Dès le début de la journée de mercredi, c’est autour du domicile de l’opposant que se cristallisaient les tensions, alors que des policiers lourdement équipés s’étaient déployés dès la matinée, empêchant quiconque d’entrer ou de sortir. Pas question pour les forces de l’ordre de permettre une nouvelle démonstration de force. La veille, Ousmane Sonko était encore parvenu à réunir des dizaines de milliers de militants qui, malgré l’attente, l’avaient accueilli comme une « idole » lorsqu’il était monté sur la scène d’un « giga meeting » de l’opposition aux Parcelles Assainies, l’un des quartiers les plus peuplés de la capitale sénégalaise. Devant une foule largement composée de jeunes urbains, qui constituent sa base électorale, il avait mis en garde les magistrats « instrumentalisés par Macky Sall », les invitant à « respecter la loi du peuple » et à ne pas participer à une stratégie qu’il qualifie de tentative de « liquidation politique ». Sonko, un martyr aux yeux de ses partisans Jeudi, le candidat à la présidentielle de 2024 joue son avenir politique. Il est attendu devant le tribunal correctionnel de Dakar dans un procès pour diffamation intenté par Mame Mbaye Niang, le ministre du tourisme, qu’il a accusé de détournement de fonds. L’audience s’est ouverte une première fois il y a un mois avant d’être reportée. Déjà, Dakar avait été le théâtre d’une forte mobilisation et d’une vive tension. L’opposant avait été ramené chez lui par des policiers qui avaient brisé la vitre de sa voiture, une scène diffusée en direct sur les réseaux sociaux. Une autre affaire pèse sur Ousmane Sonko, par ailleurs maire de Ziguinchor, la grande ville de Casamance. Celui-ci est accusé de « viols et menaces de mort » par Adji Sarr, l’employée du salon de massage Sweet Beauty qu’il avait l’habitude de fréquenter pour ses maux de dos. S’il est condamné à plus de trois mois d’emprisonnement ferme ou à plus de six mois avec sursis dans l’un de ces dossiers, le code électoral prévoit l’inéligibilité. Ousmane Sonko sera alors définitivement écarté de la course à la présidentielle. Loin de l’avoir handicapé, ces multiples affaires judiciaires ont fait du principal opposant au camp du chef de l’Etat un martyr aux yeux de ses partisans. « C’est un complot, une affaire strictement politique, instrumentalisée par le pouvoir de Macky Sall dans le dessein exclusif d’écarter un candidat qui, de loin, semble être un des mieux placés pour remporter la prochaine élection présidentielle », a déclaré M. Sonko lui-même. Il a pour argument la mise hors-jeu par le passé d’anciens adversaires du président Macky Sall. Karim Wade, le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, a été disqualifié après avoir été condamné, en 2015, à six ans de prison ferme pour enrichissement illicite. Khalifa Sall (aucun lien de parenté avec le président) a été condamné à cinq ans de prison en 2018 pour détournements de fonds lorsqu’il était maire de Dakar, et son incarcération a mis fin à ses rêves de candidature à la présidentielle de 2019. Verbe direct et idéologie souverainiste « Ousmane Sonko ne doit pas être la troisième victime de Macky Sall, a martelé M. Sonko lors du meeting du 14 mars. Je suis candidat et mon “frère” Khalifa Sall, que Macky Sall a empêché d’être candidat en 2019, sera candidat lui aussi parce que nous ne permettrons plus à Macky Sall de choisir les candidats à l’élection présidentielle », a-t-il averti. Il souhaite imposer « la candidature de tous les leaders de l’opposition ». Quasiment inconnu du grand public il y a sept ans, cet ancien inspecteur des impôts a eu la trajectoire d’une comète politique depuis sa radiation de la fonction publique en 2016. Le décret présidentiel reprochait alors à l’ex-brillant élève sorti major de l’Ecole nationale d’administration sénégalaise d’avoir manqué à « l’obligation de discrétion professionnelle » en ayant créé le premier syndicat au sein de son institution. Cette signature de Macky Sall s’est révélée être un accélérateur de carrière politique. D’abord élu député, le président des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) arrive troisième lors de la présidentielle de 2019. Il poursuit son ascension en prenant la mairie de Ziguinchor lors des municipales de janvier 2022. Même s’il n’occupe aucun poste de direction officielle au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, il s’impose alors comme le leader de l’opposition. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Macky Sall pourrait-il être tenté de suivre la voie tracée par le président ivoirien, Alassane Ouattara, en 2020 ? Pour l’instant, le chef de l’Etat refuse de dévoiler ses intentions, alimentant les fantasmes, les crispations et les diatribes de son meilleur ennemi, qui lui promet « un combat mortel ».    

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    Le Monde.fr il y a 2 ans

    Du président Macky Sall ou de l’opposant Ousmane Sonko, on ne sait qui avait le plus de craintes ces dernières heures à Dakar. Alors que devait s’ouvrir le procès du second, jeudi 16 mars dans la matinée, les deux camps étaient à cran. Chacun se prépare à débuter un face-à-face décisif en vue de la présidentielle prévue dans moins d’un an, le 25 février 2024. Jusque tard dans la soirée de mercredi, les déflagrations des grenades de désencerclement et des tirs de gaz lacrymogènes ont résonné Cité Keur Gorgui, le quartier de Dakar où vit Ousmane Sonko. Des heurts entre manifestants et forces de l’ordre ont eu lieu dans plusieurs banlieues de la capitale, comme à Keur Massar, et en province, dont la ville sainte de Touba. La coalition de la majorité présidentielle, Benno Bokk Yakaar, a accusé l’opposition d’être « irresponsable » et de chercher à « déstabiliser les institutions ». Les forces de l’ordre étaient décidées à empêcher tout rassemblement des sympathisants d’Ousmane Sonko, qui a fait de la mobilisation de la rue sa principale arme. Dès le début de la journée de mercredi, c’est autour du domicile de l’opposant que se cristallisaient les tensions, alors que des policiers lourdement équipés s’étaient déployés dès la matinée, empêchant quiconque d’entrer ou de sortir. Pas question pour les forces de l’ordre de permettre une nouvelle démonstration de force. La veille, Ousmane Sonko était encore parvenu à réunir des dizaines de milliers de militants qui, malgré l’attente, l’avaient accueilli comme une « idole » lorsqu’il était monté sur la scène d’un « giga meeting » de l’opposition aux Parcelles Assainies, l’un des quartiers les plus peuplés de la capitale sénégalaise. Devant une foule largement composée de jeunes urbains, qui constituent sa base électorale, il avait mis en garde les magistrats « instrumentalisés par Macky Sall », les invitant à « respecter la loi du peuple » et à ne pas participer à une stratégie qu’il qualifie de tentative de « liquidation politique ». Sonko, un martyr aux yeux de ses partisans Jeudi, le candidat à la présidentielle de 2024 joue son avenir politique. Il est attendu devant le tribunal correctionnel de Dakar dans un procès pour diffamation intenté par Mame Mbaye Niang, le ministre du tourisme, qu’il a accusé de détournement de fonds. L’audience s’est ouverte une première fois il y a un mois avant d’être reportée. Déjà, Dakar avait été le théâtre d’une forte mobilisation et d’une vive tension. L’opposant avait été ramené chez lui par des policiers qui avaient brisé la vitre de sa voiture, une scène diffusée en direct sur les réseaux sociaux. Une autre affaire pèse sur Ousmane Sonko, par ailleurs maire de Ziguinchor, la grande ville de Casamance. Celui-ci est accusé de « viols et menaces de mort » par Adji Sarr, l’employée du salon de massage Sweet Beauty qu’il avait l’habitude de fréquenter pour ses maux de dos. S’il est condamné à plus de trois mois d’emprisonnement ferme ou à plus de six mois avec sursis dans l’un de ces dossiers, le code électoral prévoit l’inéligibilité. Ousmane Sonko sera alors définitivement écarté de la course à la présidentielle. Loin de l’avoir handicapé, ces multiples affaires judiciaires ont fait du principal opposant au camp du chef de l’Etat un martyr aux yeux de ses partisans. « C’est un complot, une affaire strictement politique, instrumentalisée par le pouvoir de Macky Sall dans le dessein exclusif d’écarter un candidat qui, de loin, semble être un des mieux placés pour remporter la prochaine élection présidentielle », a déclaré M. Sonko lui-même. Il a pour argument la mise hors-jeu par le passé d’anciens adversaires du président Macky Sall. Karim Wade, le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, a été disqualifié après avoir été condamné, en 2015, à six ans de prison ferme pour enrichissement illicite. Khalifa Sall (aucun lien de parenté avec le président) a été condamné à cinq ans de prison en 2018 pour détournements de fonds lorsqu’il était maire de Dakar, et son incarcération a mis fin à ses rêves de candidature à la présidentielle de 2019. Verbe direct et idéologie souverainiste « Ousmane Sonko ne doit pas être la troisième victime de Macky Sall, a martelé M. Sonko lors du meeting du 14 mars. Je suis candidat et mon “frère” Khalifa Sall, que Macky Sall a empêché d’être candidat en 2019, sera candidat lui aussi parce que nous ne permettrons plus à Macky Sall de choisir les candidats à l’élection présidentielle », a-t-il averti. Il souhaite imposer « la candidature de tous les leaders de l’opposition ». Quasiment inconnu du grand public il y a sept ans, cet ancien inspecteur des impôts a eu la trajectoire d’une comète politique depuis sa radiation de la fonction publique en 2016. Le décret présidentiel reprochait alors à l’ex-brillant élève sorti major de l’Ecole nationale d’administration sénégalaise d’avoir manqué à « l’obligation de discrétion professionnelle » en ayant créé le premier syndicat au sein de son institution. Cette signature de Macky Sall s’est révélée être un accélérateur de carrière politique. D’abord élu député, le président des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) arrive troisième lors de la présidentielle de 2019. Il poursuit son ascension en prenant la mairie de Ziguinchor lors des municipales de janvier 2022. Même s’il n’occupe aucun poste de direction officielle au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, il s’impose alors comme le leader de l’opposition. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Macky Sall pourrait-il être tenté de suivre la voie tracée par le président ivoirien, Alassane Ouattara, en 2020 ? Pour l’instant, le chef de l’Etat refuse de dévoiler ses intentions, alimentant les fantasmes, les crispations et les diatribes de son meilleur ennemi, qui lui promet « un combat mortel ».    

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    Le Monde.fr il y a 2 ans

    Du président Macky Sall ou de l’opposant Ousmane Sonko, on ne sait qui avait le plus de craintes ces dernières heures à Dakar. Alors que devait s’ouvrir le procès du second, jeudi 16 mars dans la matinée, les deux camps étaient à cran. Chacun se prépare à débuter un face-à-face décisif en vue de la présidentielle prévue dans moins d’un an, le 25 février 2024. Jusque tard dans la soirée de mercredi, les déflagrations des grenades de désencerclement et des tirs de gaz lacrymogènes ont résonné Cité Keur Gorgui, le quartier de Dakar où vit Ousmane Sonko. Des heurts entre manifestants et forces de l’ordre ont eu lieu dans plusieurs banlieues de la capitale, comme à Keur Massar, et en province, dont la ville sainte de Touba. La coalition de la majorité présidentielle, Benno Bokk Yakaar, a accusé l’opposition d’être « irresponsable » et de chercher à « déstabiliser les institutions ». Les forces de l’ordre étaient décidées à empêcher tout rassemblement des sympathisants d’Ousmane Sonko, qui a fait de la mobilisation de la rue sa principale arme. Dès le début de la journée de mercredi, c’est autour du domicile de l’opposant que se cristallisaient les tensions, alors que des policiers lourdement équipés s’étaient déployés dès la matinée, empêchant quiconque d’entrer ou de sortir. Pas question pour les forces de l’ordre de permettre une nouvelle démonstration de force. La veille, Ousmane Sonko était encore parvenu à réunir des dizaines de milliers de militants qui, malgré l’attente, l’avaient accueilli comme une « idole » lorsqu’il était monté sur la scène d’un « giga meeting » de l’opposition aux Parcelles Assainies, l’un des quartiers les plus peuplés de la capitale sénégalaise. Devant une foule largement composée de jeunes urbains, qui constituent sa base électorale, il avait mis en garde les magistrats « instrumentalisés par Macky Sall », les invitant à « respecter la loi du peuple » et à ne pas participer à une stratégie qu’il qualifie de tentative de « liquidation politique ». Sonko, un martyr aux yeux de ses partisans Jeudi, le candidat à la présidentielle de 2024 joue son avenir politique. Il est attendu devant le tribunal correctionnel de Dakar dans un procès pour diffamation intenté par Mame Mbaye Niang, le ministre du tourisme, qu’il a accusé de détournement de fonds. L’audience s’est ouverte une première fois il y a un mois avant d’être reportée. Déjà, Dakar avait été le théâtre d’une forte mobilisation et d’une vive tension. L’opposant avait été ramené chez lui par des policiers qui avaient brisé la vitre de sa voiture, une scène diffusée en direct sur les réseaux sociaux. Une autre affaire pèse sur Ousmane Sonko, par ailleurs maire de Ziguinchor, la grande ville de Casamance. Celui-ci est accusé de « viols et menaces de mort » par Adji Sarr, l’employée du salon de massage Sweet Beauty qu’il avait l’habitude de fréquenter pour ses maux de dos. S’il est condamné à plus de trois mois d’emprisonnement ferme ou à plus de six mois avec sursis dans l’un de ces dossiers, le code électoral prévoit l’inéligibilité. Ousmane Sonko sera alors définitivement écarté de la course à la présidentielle. Loin de l’avoir handicapé, ces multiples affaires judiciaires ont fait du principal opposant au camp du chef de l’Etat un martyr aux yeux de ses partisans. « C’est un complot, une affaire strictement politique, instrumentalisée par le pouvoir de Macky Sall dans le dessein exclusif d’écarter un candidat qui, de loin, semble être un des mieux placés pour remporter la prochaine élection présidentielle », a déclaré M. Sonko lui-même. Il a pour argument la mise hors-jeu par le passé d’anciens adversaires du président Macky Sall. Karim Wade, le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, a été disqualifié après avoir été condamné, en 2015, à six ans de prison ferme pour enrichissement illicite. Khalifa Sall (aucun lien de parenté avec le président) a été condamné à cinq ans de prison en 2018 pour détournements de fonds lorsqu’il était maire de Dakar, et son incarcération a mis fin à ses rêves de candidature à la présidentielle de 2019. Verbe direct et idéologie souverainiste « Ousmane Sonko ne doit pas être la troisième victime de Macky Sall, a martelé M. Sonko lors du meeting du 14 mars. Je suis candidat et mon “frère” Khalifa Sall, que Macky Sall a empêché d’être candidat en 2019, sera candidat lui aussi parce que nous ne permettrons plus à Macky Sall de choisir les candidats à l’élection présidentielle », a-t-il averti. Il souhaite imposer « la candidature de tous les leaders de l’opposition ». Quasiment inconnu du grand public il y a sept ans, cet ancien inspecteur des impôts a eu la trajectoire d’une comète politique depuis sa radiation de la fonction publique en 2016. Le décret présidentiel reprochait alors à l’ex-brillant élève sorti major de l’Ecole nationale d’administration sénégalaise d’avoir manqué à « l’obligation de discrétion professionnelle » en ayant créé le premier syndicat au sein de son institution. Cette signature de Macky Sall s’est révélée être un accélérateur de carrière politique. D’abord élu député, le président des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) arrive troisième lors de la présidentielle de 2019. Il poursuit son ascension en prenant la mairie de Ziguinchor lors des municipales de janvier 2022. Même s’il n’occupe aucun poste de direction officielle au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, il s’impose alors comme le leader de l’opposition. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Macky Sall pourrait-il être tenté de suivre la voie tracée par le président ivoirien, Alassane Ouattara, en 2020 ? Pour l’instant, le chef de l’Etat refuse de dévoiler ses intentions, alimentant les fantasmes, les crispations et les diatribes de son meilleur ennemi, qui lui promet « un combat mortel ».    

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    Le Monde.fr il y a 2 ans

    Du président Macky Sall ou de l’opposant Ousmane Sonko, on ne sait qui avait le plus de craintes ces dernières heures à Dakar. Alors que devait s’ouvrir le procès du second, jeudi 16 mars dans la matinée, les deux camps étaient à cran. Chacun se prépare à débuter un face-à-face décisif en vue de la présidentielle prévue dans moins d’un an, le 25 février 2024. Jusque tard dans la soirée de mercredi, les déflagrations des grenades de désencerclement et des tirs de gaz lacrymogènes ont résonné Cité Keur Gorgui, le quartier de Dakar où vit Ousmane Sonko. Des heurts entre manifestants et forces de l’ordre ont eu lieu dans plusieurs banlieues de la capitale, comme à Keur Massar, et en province, dont la ville sainte de Touba. La coalition de la majorité présidentielle, Benno Bokk Yakaar, a accusé l’opposition d’être « irresponsable » et de chercher à « déstabiliser les institutions ». Les forces de l’ordre étaient décidées à empêcher tout rassemblement des sympathisants d’Ousmane Sonko, qui a fait de la mobilisation de la rue sa principale arme. Dès le début de la journée de mercredi, c’est autour du domicile de l’opposant que se cristallisaient les tensions, alors que des policiers lourdement équipés s’étaient déployés dès la matinée, empêchant quiconque d’entrer ou de sortir. Pas question pour les forces de l’ordre de permettre une nouvelle démonstration de force. La veille, Ousmane Sonko était encore parvenu à réunir des dizaines de milliers de militants qui, malgré l’attente, l’avaient accueilli comme une « idole » lorsqu’il était monté sur la scène d’un « giga meeting » de l’opposition aux Parcelles Assainies, l’un des quartiers les plus peuplés de la capitale sénégalaise. Devant une foule largement composée de jeunes urbains, qui constituent sa base électorale, il avait mis en garde les magistrats « instrumentalisés par Macky Sall », les invitant à « respecter la loi du peuple » et à ne pas participer à une stratégie qu’il qualifie de tentative de « liquidation politique ». Sonko, un martyr aux yeux de ses partisans Jeudi, le candidat à la présidentielle de 2024 joue son avenir politique. Il est attendu devant le tribunal correctionnel de Dakar dans un procès pour diffamation intenté par Mame Mbaye Niang, le ministre du tourisme, qu’il a accusé de détournement de fonds. L’audience s’est ouverte une première fois il y a un mois avant d’être reportée. Déjà, Dakar avait été le théâtre d’une forte mobilisation et d’une vive tension. L’opposant avait été ramené chez lui par des policiers qui avaient brisé la vitre de sa voiture, une scène diffusée en direct sur les réseaux sociaux. Une autre affaire pèse sur Ousmane Sonko, par ailleurs maire de Ziguinchor, la grande ville de Casamance. Celui-ci est accusé de « viols et menaces de mort » par Adji Sarr, l’employée du salon de massage Sweet Beauty qu’il avait l’habitude de fréquenter pour ses maux de dos. S’il est condamné à plus de trois mois d’emprisonnement ferme ou à plus de six mois avec sursis dans l’un de ces dossiers, le code électoral prévoit l’inéligibilité. Ousmane Sonko sera alors définitivement écarté de la course à la présidentielle. Loin de l’avoir handicapé, ces multiples affaires judiciaires ont fait du principal opposant au camp du chef de l’Etat un martyr aux yeux de ses partisans. « C’est un complot, une affaire strictement politique, instrumentalisée par le pouvoir de Macky Sall dans le dessein exclusif d’écarter un candidat qui, de loin, semble être un des mieux placés pour remporter la prochaine élection présidentielle », a déclaré M. Sonko lui-même. Il a pour argument la mise hors-jeu par le passé d’anciens adversaires du président Macky Sall. Karim Wade, le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, a été disqualifié après avoir été condamné, en 2015, à six ans de prison ferme pour enrichissement illicite. Khalifa Sall (aucun lien de parenté avec le président) a été condamné à cinq ans de prison en 2018 pour détournements de fonds lorsqu’il était maire de Dakar, et son incarcération a mis fin à ses rêves de candidature à la présidentielle de 2019. Verbe direct et idéologie souverainiste « Ousmane Sonko ne doit pas être la troisième victime de Macky Sall, a martelé M. Sonko lors du meeting du 14 mars. Je suis candidat et mon “frère” Khalifa Sall, que Macky Sall a empêché d’être candidat en 2019, sera candidat lui aussi parce que nous ne permettrons plus à Macky Sall de choisir les candidats à l’élection présidentielle », a-t-il averti. Il souhaite imposer « la candidature de tous les leaders de l’opposition ». Quasiment inconnu du grand public il y a sept ans, cet ancien inspecteur des impôts a eu la trajectoire d’une comète politique depuis sa radiation de la fonction publique en 2016. Le décret présidentiel reprochait alors à l’ex-brillant élève sorti major de l’Ecole nationale d’administration sénégalaise d’avoir manqué à « l’obligation de discrétion professionnelle » en ayant créé le premier syndicat au sein de son institution. Cette signature de Macky Sall s’est révélée être un accélérateur de carrière politique. D’abord élu député, le président des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) arrive troisième lors de la présidentielle de 2019. Il poursuit son ascension en prenant la mairie de Ziguinchor lors des municipales de janvier 2022. Même s’il n’occupe aucun poste de direction officielle au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, il s’impose alors comme le leader de l’opposition. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Macky Sall pourrait-il être tenté de suivre la voie tracée par le président ivoirien, Alassane Ouattara, en 2020 ? Pour l’instant, le chef de l’Etat refuse de dévoiler ses intentions, alimentant les fantasmes, les crispations et les diatribes de son meilleur ennemi, qui lui promet « un combat mortel ».    

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    Le Monde.fr il y a 2 ans

    Du président Macky Sall ou de l’opposant Ousmane Sonko, on ne sait qui avait le plus de craintes ces dernières heures à Dakar. Alors que devait s’ouvrir le procès du second, jeudi 16 mars dans la matinée, les deux camps étaient à cran. Chacun se prépare à débuter un face-à-face décisif en vue de la présidentielle prévue dans moins d’un an, le 25 février 2024. Jusque tard dans la soirée de mercredi, les déflagrations des grenades de désencerclement et des tirs de gaz lacrymogènes ont résonné Cité Keur Gorgui, le quartier de Dakar où vit Ousmane Sonko. Des heurts entre manifestants et forces de l’ordre ont eu lieu dans plusieurs banlieues de la capitale, comme à Keur Massar, et en province, dont la ville sainte de Touba. La coalition de la majorité présidentielle, Benno Bokk Yakaar, a accusé l’opposition d’être « irresponsable » et de chercher à « déstabiliser les institutions ». Les forces de l’ordre étaient décidées à empêcher tout rassemblement des sympathisants d’Ousmane Sonko, qui a fait de la mobilisation de la rue sa principale arme. Dès le début de la journée de mercredi, c’est autour du domicile de l’opposant que se cristallisaient les tensions, alors que des policiers lourdement équipés s’étaient déployés dès la matinée, empêchant quiconque d’entrer ou de sortir. Pas question pour les forces de l’ordre de permettre une nouvelle démonstration de force. La veille, Ousmane Sonko était encore parvenu à réunir des dizaines de milliers de militants qui, malgré l’attente, l’avaient accueilli comme une « idole » lorsqu’il était monté sur la scène d’un « giga meeting » de l’opposition aux Parcelles Assainies, l’un des quartiers les plus peuplés de la capitale sénégalaise. Devant une foule largement composée de jeunes urbains, qui constituent sa base électorale, il avait mis en garde les magistrats « instrumentalisés par Macky Sall », les invitant à « respecter la loi du peuple » et à ne pas participer à une stratégie qu’il qualifie de tentative de « liquidation politique ». Sonko, un martyr aux yeux de ses partisans Jeudi, le candidat à la présidentielle de 2024 joue son avenir politique. Il est attendu devant le tribunal correctionnel de Dakar dans un procès pour diffamation intenté par Mame Mbaye Niang, le ministre du tourisme, qu’il a accusé de détournement de fonds. L’audience s’est ouverte une première fois il y a un mois avant d’être reportée. Déjà, Dakar avait été le théâtre d’une forte mobilisation et d’une vive tension. L’opposant avait été ramené chez lui par des policiers qui avaient brisé la vitre de sa voiture, une scène diffusée en direct sur les réseaux sociaux. Une autre affaire pèse sur Ousmane Sonko, par ailleurs maire de Ziguinchor, la grande ville de Casamance. Celui-ci est accusé de « viols et menaces de mort » par Adji Sarr, l’employée du salon de massage Sweet Beauty qu’il avait l’habitude de fréquenter pour ses maux de dos. S’il est condamné à plus de trois mois d’emprisonnement ferme ou à plus de six mois avec sursis dans l’un de ces dossiers, le code électoral prévoit l’inéligibilité. Ousmane Sonko sera alors définitivement écarté de la course à la présidentielle. Loin de l’avoir handicapé, ces multiples affaires judiciaires ont fait du principal opposant au camp du chef de l’Etat un martyr aux yeux de ses partisans. « C’est un complot, une affaire strictement politique, instrumentalisée par le pouvoir de Macky Sall dans le dessein exclusif d’écarter un candidat qui, de loin, semble être un des mieux placés pour remporter la prochaine élection présidentielle », a déclaré M. Sonko lui-même. Il a pour argument la mise hors-jeu par le passé d’anciens adversaires du président Macky Sall. Karim Wade, le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, a été disqualifié après avoir été condamné, en 2015, à six ans de prison ferme pour enrichissement illicite. Khalifa Sall (aucun lien de parenté avec le président) a été condamné à cinq ans de prison en 2018 pour détournements de fonds lorsqu’il était maire de Dakar, et son incarcération a mis fin à ses rêves de candidature à la présidentielle de 2019. Verbe direct et idéologie souverainiste « Ousmane Sonko ne doit pas être la troisième victime de Macky Sall, a martelé M. Sonko lors du meeting du 14 mars. Je suis candidat et mon “frère” Khalifa Sall, que Macky Sall a empêché d’être candidat en 2019, sera candidat lui aussi parce que nous ne permettrons plus à Macky Sall de choisir les candidats à l’élection présidentielle », a-t-il averti. Il souhaite imposer « la candidature de tous les leaders de l’opposition ». Quasiment inconnu du grand public il y a sept ans, cet ancien inspecteur des impôts a eu la trajectoire d’une comète politique depuis sa radiation de la fonction publique en 2016. Le décret présidentiel reprochait alors à l’ex-brillant élève sorti major de l’Ecole nationale d’administration sénégalaise d’avoir manqué à « l’obligation de discrétion professionnelle » en ayant créé le premier syndicat au sein de son institution. Cette signature de Macky Sall s’est révélée être un accélérateur de carrière politique. D’abord élu député, le président des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) arrive troisième lors de la présidentielle de 2019. Il poursuit son ascension en prenant la mairie de Ziguinchor lors des municipales de janvier 2022. Même s’il n’occupe aucun poste de direction officielle au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, il s’impose alors comme le leader de l’opposition. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Macky Sall pourrait-il être tenté de suivre la voie tracée par le président ivoirien, Alassane Ouattara, en 2020 ? Pour l’instant, le chef de l’Etat refuse de dévoiler ses intentions, alimentant les fantasmes, les crispations et les diatribes de son meilleur ennemi, qui lui promet « un combat mortel ».    

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    Le Monde.fr il y a 2 ans

    Du président Macky Sall ou de l’opposant Ousmane Sonko, on ne sait qui avait le plus de craintes ces dernières heures à Dakar. Alors que devait s’ouvrir le procès du second, jeudi 16 mars dans la matinée, les deux camps étaient à cran. Chacun se prépare à débuter un face-à-face décisif en vue de la présidentielle prévue dans moins d’un an, le 25 février 2024. Jusque tard dans la soirée de mercredi, les déflagrations des grenades de désencerclement et des tirs de gaz lacrymogènes ont résonné Cité Keur Gorgui, le quartier de Dakar où vit Ousmane Sonko. Des heurts entre manifestants et forces de l’ordre ont eu lieu dans plusieurs banlieues de la capitale, comme à Keur Massar, et en province, dont la ville sainte de Touba. La coalition de la majorité présidentielle, Benno Bokk Yakaar, a accusé l’opposition d’être « irresponsable » et de chercher à « déstabiliser les institutions ». Les forces de l’ordre étaient décidées à empêcher tout rassemblement des sympathisants d’Ousmane Sonko, qui a fait de la mobilisation de la rue sa principale arme. Dès le début de la journée de mercredi, c’est autour du domicile de l’opposant que se cristallisaient les tensions, alors que des policiers lourdement équipés s’étaient déployés dès la matinée, empêchant quiconque d’entrer ou de sortir. Pas question pour les forces de l’ordre de permettre une nouvelle démonstration de force. La veille, Ousmane Sonko était encore parvenu à réunir des dizaines de milliers de militants qui, malgré l’attente, l’avaient accueilli comme une « idole » lorsqu’il était monté sur la scène d’un « giga meeting » de l’opposition aux Parcelles Assainies, l’un des quartiers les plus peuplés de la capitale sénégalaise. Devant une foule largement composée de jeunes urbains, qui constituent sa base électorale, il avait mis en garde les magistrats « instrumentalisés par Macky Sall », les invitant à « respecter la loi du peuple » et à ne pas participer à une stratégie qu’il qualifie de tentative de « liquidation politique ». Sonko, un martyr aux yeux de ses partisans Jeudi, le candidat à la présidentielle de 2024 joue son avenir politique. Il est attendu devant le tribunal correctionnel de Dakar dans un procès pour diffamation intenté par Mame Mbaye Niang, le ministre du tourisme, qu’il a accusé de détournement de fonds. L’audience s’est ouverte une première fois il y a un mois avant d’être reportée. Déjà, Dakar avait été le théâtre d’une forte mobilisation et d’une vive tension. L’opposant avait été ramené chez lui par des policiers qui avaient brisé la vitre de sa voiture, une scène diffusée en direct sur les réseaux sociaux. Une autre affaire pèse sur Ousmane Sonko, par ailleurs maire de Ziguinchor, la grande ville de Casamance. Celui-ci est accusé de « viols et menaces de mort » par Adji Sarr, l’employée du salon de massage Sweet Beauty qu’il avait l’habitude de fréquenter pour ses maux de dos. S’il est condamné à plus de trois mois d’emprisonnement ferme ou à plus de six mois avec sursis dans l’un de ces dossiers, le code électoral prévoit l’inéligibilité. Ousmane Sonko sera alors définitivement écarté de la course à la présidentielle. Loin de l’avoir handicapé, ces multiples affaires judiciaires ont fait du principal opposant au camp du chef de l’Etat un martyr aux yeux de ses partisans. « C’est un complot, une affaire strictement politique, instrumentalisée par le pouvoir de Macky Sall dans le dessein exclusif d’écarter un candidat qui, de loin, semble être un des mieux placés pour remporter la prochaine élection présidentielle », a déclaré M. Sonko lui-même. Il a pour argument la mise hors-jeu par le passé d’anciens adversaires du président Macky Sall. Karim Wade, le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, a été disqualifié après avoir été condamné, en 2015, à six ans de prison ferme pour enrichissement illicite. Khalifa Sall (aucun lien de parenté avec le président) a été condamné à cinq ans de prison en 2018 pour détournements de fonds lorsqu’il était maire de Dakar, et son incarcération a mis fin à ses rêves de candidature à la présidentielle de 2019. Verbe direct et idéologie souverainiste « Ousmane Sonko ne doit pas être la troisième victime de Macky Sall, a martelé M. Sonko lors du meeting du 14 mars. Je suis candidat et mon “frère” Khalifa Sall, que Macky Sall a empêché d’être candidat en 2019, sera candidat lui aussi parce que nous ne permettrons plus à Macky Sall de choisir les candidats à l’élection présidentielle », a-t-il averti. Il souhaite imposer « la candidature de tous les leaders de l’opposition ». Quasiment inconnu du grand public il y a sept ans, cet ancien inspecteur des impôts a eu la trajectoire d’une comète politique depuis sa radiation de la fonction publique en 2016. Le décret présidentiel reprochait alors à l’ex-brillant élève sorti major de l’Ecole nationale d’administration sénégalaise d’avoir manqué à « l’obligation de discrétion professionnelle » en ayant créé le premier syndicat au sein de son institution. Cette signature de Macky Sall s’est révélée être un accélérateur de carrière politique. D’abord élu député, le président des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) arrive troisième lors de la présidentielle de 2019. Il poursuit son ascension en prenant la mairie de Ziguinchor lors des municipales de janvier 2022. Même s’il n’occupe aucun poste de direction officielle au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, il s’impose alors comme le leader de l’opposition. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Macky Sall pourrait-il être tenté de suivre la voie tracée par le président ivoirien, Alassane Ouattara, en 2020 ? Pour l’instant, le chef de l’Etat refuse de dévoiler ses intentions, alimentant les fantasmes, les crispations et les diatribes de son meilleur ennemi, qui lui promet « un combat mortel ».    

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    Le Monde.fr il y a 2 ans

    Du président Macky Sall ou de l’opposant Ousmane Sonko, on ne sait qui avait le plus de craintes ces dernières heures à Dakar. Alors que devait s’ouvrir le procès du second, jeudi 16 mars dans la matinée, les deux camps étaient à cran. Chacun se prépare à débuter un face-à-face décisif en vue de la présidentielle prévue dans moins d’un an, le 25 février 2024. Jusque tard dans la soirée de mercredi, les déflagrations des grenades de désencerclement et des tirs de gaz lacrymogènes ont résonné Cité Keur Gorgui, le quartier de Dakar où vit Ousmane Sonko. Des heurts entre manifestants et forces de l’ordre ont eu lieu dans plusieurs banlieues de la capitale, comme à Keur Massar, et en province, dont la ville sainte de Touba. La coalition de la majorité présidentielle, Benno Bokk Yakaar, a accusé l’opposition d’être « irresponsable » et de chercher à « déstabiliser les institutions ». Les forces de l’ordre étaient décidées à empêcher tout rassemblement des sympathisants d’Ousmane Sonko, qui a fait de la mobilisation de la rue sa principale arme. Dès le début de la journée de mercredi, c’est autour du domicile de l’opposant que se cristallisaient les tensions, alors que des policiers lourdement équipés s’étaient déployés dès la matinée, empêchant quiconque d’entrer ou de sortir. Pas question pour les forces de l’ordre de permettre une nouvelle démonstration de force. La veille, Ousmane Sonko était encore parvenu à réunir des dizaines de milliers de militants qui, malgré l’attente, l’avaient accueilli comme une « idole » lorsqu’il était monté sur la scène d’un « giga meeting » de l’opposition aux Parcelles Assainies, l’un des quartiers les plus peuplés de la capitale sénégalaise. Devant une foule largement composée de jeunes urbains, qui constituent sa base électorale, il avait mis en garde les magistrats « instrumentalisés par Macky Sall », les invitant à « respecter la loi du peuple » et à ne pas participer à une stratégie qu’il qualifie de tentative de « liquidation politique ». Sonko, un martyr aux yeux de ses partisans Jeudi, le candidat à la présidentielle de 2024 joue son avenir politique. Il est attendu devant le tribunal correctionnel de Dakar dans un procès pour diffamation intenté par Mame Mbaye Niang, le ministre du tourisme, qu’il a accusé de détournement de fonds. L’audience s’est ouverte une première fois il y a un mois avant d’être reportée. Déjà, Dakar avait été le théâtre d’une forte mobilisation et d’une vive tension. L’opposant avait été ramené chez lui par des policiers qui avaient brisé la vitre de sa voiture, une scène diffusée en direct sur les réseaux sociaux. Une autre affaire pèse sur Ousmane Sonko, par ailleurs maire de Ziguinchor, la grande ville de Casamance. Celui-ci est accusé de « viols et menaces de mort » par Adji Sarr, l’employée du salon de massage Sweet Beauty qu’il avait l’habitude de fréquenter pour ses maux de dos. S’il est condamné à plus de trois mois d’emprisonnement ferme ou à plus de six mois avec sursis dans l’un de ces dossiers, le code électoral prévoit l’inéligibilité. Ousmane Sonko sera alors définitivement écarté de la course à la présidentielle. Loin de l’avoir handicapé, ces multiples affaires judiciaires ont fait du principal opposant au camp du chef de l’Etat un martyr aux yeux de ses partisans. « C’est un complot, une affaire strictement politique, instrumentalisée par le pouvoir de Macky Sall dans le dessein exclusif d’écarter un candidat qui, de loin, semble être un des mieux placés pour remporter la prochaine élection présidentielle », a déclaré M. Sonko lui-même. Il a pour argument la mise hors-jeu par le passé d’anciens adversaires du président Macky Sall. Karim Wade, le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, a été disqualifié après avoir été condamné, en 2015, à six ans de prison ferme pour enrichissement illicite. Khalifa Sall (aucun lien de parenté avec le président) a été condamné à cinq ans de prison en 2018 pour détournements de fonds lorsqu’il était maire de Dakar, et son incarcération a mis fin à ses rêves de candidature à la présidentielle de 2019. Verbe direct et idéologie souverainiste « Ousmane Sonko ne doit pas être la troisième victime de Macky Sall, a martelé M. Sonko lors du meeting du 14 mars. Je suis candidat et mon “frère” Khalifa Sall, que Macky Sall a empêché d’être candidat en 2019, sera candidat lui aussi parce que nous ne permettrons plus à Macky Sall de choisir les candidats à l’élection présidentielle », a-t-il averti. Il souhaite imposer « la candidature de tous les leaders de l’opposition ». Quasiment inconnu du grand public il y a sept ans, cet ancien inspecteur des impôts a eu la trajectoire d’une comète politique depuis sa radiation de la fonction publique en 2016. Le décret présidentiel reprochait alors à l’ex-brillant élève sorti major de l’Ecole nationale d’administration sénégalaise d’avoir manqué à « l’obligation de discrétion professionnelle » en ayant créé le premier syndicat au sein de son institution. Cette signature de Macky Sall s’est révélée être un accélérateur de carrière politique. D’abord élu député, le président des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) arrive troisième lors de la présidentielle de 2019. Il poursuit son ascension en prenant la mairie de Ziguinchor lors des municipales de janvier 2022. Même s’il n’occupe aucun poste de direction officielle au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, il s’impose alors comme le leader de l’opposition. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Macky Sall pourrait-il être tenté de suivre la voie tracée par le président ivoirien, Alassane Ouattara, en 2020 ? Pour l’instant, le chef de l’Etat refuse de dévoiler ses intentions, alimentant les fantasmes, les crispations et les diatribes de son meilleur ennemi, qui lui promet « un combat mortel ».    

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    Le Monde.fr il y a 2 ans

    Du président Macky Sall ou de l’opposant Ousmane Sonko, on ne sait qui avait le plus de craintes ces dernières heures à Dakar. Alors que devait s’ouvrir le procès du second, jeudi 16 mars dans la matinée, les deux camps étaient à cran. Chacun se prépare à débuter un face-à-face décisif en vue de la présidentielle prévue dans moins d’un an, le 25 février 2024. Jusque tard dans la soirée de mercredi, les déflagrations des grenades de désencerclement et des tirs de gaz lacrymogènes ont résonné Cité Keur Gorgui, le quartier de Dakar où vit Ousmane Sonko. Des heurts entre manifestants et forces de l’ordre ont eu lieu dans plusieurs banlieues de la capitale, comme à Keur Massar, et en province, dont la ville sainte de Touba. La coalition de la majorité présidentielle, Benno Bokk Yakaar, a accusé l’opposition d’être « irresponsable » et de chercher à « déstabiliser les institutions ». Les forces de l’ordre étaient décidées à empêcher tout rassemblement des sympathisants d’Ousmane Sonko, qui a fait de la mobilisation de la rue sa principale arme. Dès le début de la journée de mercredi, c’est autour du domicile de l’opposant que se cristallisaient les tensions, alors que des policiers lourdement équipés s’étaient déployés dès la matinée, empêchant quiconque d’entrer ou de sortir. Pas question pour les forces de l’ordre de permettre une nouvelle démonstration de force. La veille, Ousmane Sonko était encore parvenu à réunir des dizaines de milliers de militants qui, malgré l’attente, l’avaient accueilli comme une « idole » lorsqu’il était monté sur la scène d’un « giga meeting » de l’opposition aux Parcelles Assainies, l’un des quartiers les plus peuplés de la capitale sénégalaise. Devant une foule largement composée de jeunes urbains, qui constituent sa base électorale, il avait mis en garde les magistrats « instrumentalisés par Macky Sall », les invitant à « respecter la loi du peuple » et à ne pas participer à une stratégie qu’il qualifie de tentative de « liquidation politique ». Sonko, un martyr aux yeux de ses partisans Jeudi, le candidat à la présidentielle de 2024 joue son avenir politique. Il est attendu devant le tribunal correctionnel de Dakar dans un procès pour diffamation intenté par Mame Mbaye Niang, le ministre du tourisme, qu’il a accusé de détournement de fonds. L’audience s’est ouverte une première fois il y a un mois avant d’être reportée. Déjà, Dakar avait été le théâtre d’une forte mobilisation et d’une vive tension. L’opposant avait été ramené chez lui par des policiers qui avaient brisé la vitre de sa voiture, une scène diffusée en direct sur les réseaux sociaux. Une autre affaire pèse sur Ousmane Sonko, par ailleurs maire de Ziguinchor, la grande ville de Casamance. Celui-ci est accusé de « viols et menaces de mort » par Adji Sarr, l’employée du salon de massage Sweet Beauty qu’il avait l’habitude de fréquenter pour ses maux de dos. S’il est condamné à plus de trois mois d’emprisonnement ferme ou à plus de six mois avec sursis dans l’un de ces dossiers, le code électoral prévoit l’inéligibilité. Ousmane Sonko sera alors définitivement écarté de la course à la présidentielle. Loin de l’avoir handicapé, ces multiples affaires judiciaires ont fait du principal opposant au camp du chef de l’Etat un martyr aux yeux de ses partisans. « C’est un complot, une affaire strictement politique, instrumentalisée par le pouvoir de Macky Sall dans le dessein exclusif d’écarter un candidat qui, de loin, semble être un des mieux placés pour remporter la prochaine élection présidentielle », a déclaré M. Sonko lui-même. Il a pour argument la mise hors-jeu par le passé d’anciens adversaires du président Macky Sall. Karim Wade, le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, a été disqualifié après avoir été condamné, en 2015, à six ans de prison ferme pour enrichissement illicite. Khalifa Sall (aucun lien de parenté avec le président) a été condamné à cinq ans de prison en 2018 pour détournements de fonds lorsqu’il était maire de Dakar, et son incarcération a mis fin à ses rêves de candidature à la présidentielle de 2019. Verbe direct et idéologie souverainiste « Ousmane Sonko ne doit pas être la troisième victime de Macky Sall, a martelé M. Sonko lors du meeting du 14 mars. Je suis candidat et mon “frère” Khalifa Sall, que Macky Sall a empêché d’être candidat en 2019, sera candidat lui aussi parce que nous ne permettrons plus à Macky Sall de choisir les candidats à l’élection présidentielle », a-t-il averti. Il souhaite imposer « la candidature de tous les leaders de l’opposition ». Quasiment inconnu du grand public il y a sept ans, cet ancien inspecteur des impôts a eu la trajectoire d’une comète politique depuis sa radiation de la fonction publique en 2016. Le décret présidentiel reprochait alors à l’ex-brillant élève sorti major de l’Ecole nationale d’administration sénégalaise d’avoir manqué à « l’obligation de discrétion professionnelle » en ayant créé le premier syndicat au sein de son institution. Cette signature de Macky Sall s’est révélée être un accélérateur de carrière politique. D’abord élu député, le président des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) arrive troisième lors de la présidentielle de 2019. Il poursuit son ascension en prenant la mairie de Ziguinchor lors des municipales de janvier 2022. Même s’il n’occupe aucun poste de direction officielle au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, il s’impose alors comme le leader de l’opposition. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Macky Sall pourrait-il être tenté de suivre la voie tracée par le président ivoirien, Alassane Ouattara, en 2020 ? Pour l’instant, le chef de l’Etat refuse de dévoiler ses intentions, alimentant les fantasmes, les crispations et les diatribes de son meilleur ennemi, qui lui promet « un combat mortel ».    

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    reoussouply_author il y a 2 ans

    Franchement il faut être un demeuré pour ne pas se poser des questions sur Sonko. Tu accusés quelqu'un en disant que tu as les preuves . On te demande de les présenter et tu passes tout ton temps à faire du cinéma. On peut tromper les gens un temps mais pas tout le temps. Si on a besoin de trouver un comploteurs faut pas chercher loin, il suffit de venir voir sonko. 

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    il y a 2 ans

    Ah bon depuis quand avez ces qualités Messieurs ?et Si c'était vrai , les pluies de commentaires n'auraient sûrement pas place votre chaîne et toutes les autres d'ailleurs,sans parler des injures et et et!!!!!!!.Il. Il faut assumer.  

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    reply_author il y a 2 ans

    Parcequ'il ment il n'a rien le peuple na  yeyou

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    reply_author il y a 2 ans

    Parcequ'il ment il n'a rien le peuple na  yeyou

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    il y a 2 ans

    Le Sénégal fait rire le monde entier. A feu et à sang pour soutenir un sodomite. Allah vous punira.

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