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Déclaration des Ministres des Finances et de l’Economie sur le FMI

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Déclaration des Ministres des Finances et de l’Economie sur le FMI

Cette déclaration est co-signée par les Ministres des Finances et de l’Économie des pays suivants : Bénin, Botswana, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, République Démocratique du Congo, Djibouti, Egypte, Ethiopie, Ghana, Guinée Bissau, Mauritanie, Nigéria, Sénégal, Somalie, Soudan et Togo.
En tant que ministres africains des Finances et de l’Économie, le multilatéralisme est pour nous plus qu’une question abstraite de politique étrangère. Il permet en effet d’assurer la prospérité de millions de nos citoyens. Nos pays ont été et restent confrontés à des pressions économiques, sociales et politiques considérables, dont beaucoup sont des chocs externes. C’est pourquoi, nous comptons sur les institutions multilatérales pour proposer une aide économique aux moyens de subsistance et à la vie collective.
Pourtant, aujourd’hui, le multilatéralisme est remis en question à un moment où on en a le plus besoin. Si les économies avancées ont pu mettre rapidement en place des tampons monétaires et fiscaux pour répondre à la crise de la COVID-19, en mobilisant plus de 26 % de leur PIB pour lutter contre une récession imminente, les pays africains quant à eux ont mobilisé moins de 1 % de leur PIB pour répondre à cette crise. La crise de la COVID-19 a été un test pour le système multilatéral, sa capacité à réagir rapidement et sa compréhension des différents défis auxquels les pays font face. Jamais dans l’histoire moderne, le monde n’a été confronté à un tel choc collectif pour ses économies et sa santé.
Le FMI a été un partenaire stable et proche de nous pendant la crise. Il a décaissé des ressources sans précédent au cours des six premiers mois de la crise, y compris à travers l’annulation de la dette des pays les plus pauvres par le biais de la facilité de crédit rapide. Au total, le FMI a décaissé plus de 30 milliards de dollars US en 2020 pour l’ensemble des économies africaines. Toutes les facilités ont été activées pour soutenir rapidement les pays.
Nous reconnaissons tous que le leadership a été un élément déterminant dans la riposte à la crise. Mme Kristalina Georgieva a fait preuve d’un leadership solide et stable pendant cette période de crise. À un moment où le multilatéralisme a cédé la place au vaccin et au nationalisme économique, le FMI, sous sa direction, a pu soutenir des solutions mondiales pour le bien commun. Lors de nos fréquentes rencontres avec elle, nous avons vu en elle une véritable partenaire. Bon nombre d’entre nous, ministres africains des Finances et de l’Économie - et, osons le dire, du reste du monde - connaissons, interagissons et collaborons avec Mme Georgieva depuis de nombreuses années. D’après notre expérience, elle a été un modèle de probité, une source d’énergie et de conseils qui nous ont permis d’avancer, et a fait preuve de la plus grande intégrité. À l’occasion de son deuxième anniversaire à la tête du FMI, nous pouvons affirmer avec confiance qu’elle a apporté une touche humaine au développement et au FMI.
Mme Georgieva a joué un rôle décisif dans l’allocation générale sans précédent de droits de tirage spéciaux (DTS) équivalant à 650 milliards de dollars américains et a fait preuve d’un leadership avéré. Elle a fourni des liquidités et des réserves tampons à de nombreux pays qui se trouvaient dans le besoin. Elle s’est battue pour faire progresser le multilatéralisme et nous avons toujours su qu’elle était une ardente défenseure des nations en développement. Elle a été un partenaire d’une valeur inestimable qui a contribué à nos succès collectifs.
Aujourd’hui, dans notre plaidoyer visant la rétrocession des DTS à hauteur de 20 à 35 % en vue de financer un mécanisme pour l’accès aux vaccins, un Fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance, un Fonds fiduciaire pour la résilience et la soutenabilité, une Facilité de liquidité et de soutenabilité destinée à soutenir les pays à revenu intermédiaire pour faciliter leur accès au marché et un mécanisme de rétrocession aux banques régionales de développement pour mieux prendre en main la reprise, Kristalina nous soutient et nous accompagne à chaque étape du processus. Elle travaille avec nous pour explorer les moyens d’allonger la maturité de la dette et de faire face à la crise climatique.
L’analyse comparative des mesures politiques mises en place par les pays a, sans aucun doute, été un instrument de progrès au sein de la communauté du développement. Si certains d’entre nous ne sont pas d’accord avec leur classement individuel dans l’indice Doing Business, nous nous accordons sur le fait que cet outil a permis à beaucoup parmi nous d’avancer dans nos programmes de réforme et nous a aidés à améliorer l’environnement des affaires, en particulier pour le secteur privé aux niveaux national et régional. En effet, l’amélioration de l’environnement des affaires et les réformes politiques connexes nous ont aidés, nous et notre secteur privé, à mieux réagir à la crise.
Bien évidemment, l’indice, comme bon nombre d’indices, n’est pas exempt de défauts et nous apprécions que, chaque année, la Banque et les pays se soient efforcés d’en affiner la méthodologie. Les allégations entourant l’édition 2018 du rapport Doing Business de la Banque mondiale sont graves et doivent faire l’objet d’une enquête. Toutefois, nous pensons également que cette enquête doit être menée de manière à ne pas porter atteinte à l’intégrité du FMI et, surtout, à permettre à Mme Georgieva, qui a réfuté ces allégations, de bénéficier d’une procédure juste et équitable.
Les nations africaines - et tous les pays – veulent des dirigeants indépendants et rigoureux à la tête des institutions multilatérales. Avoir des personnalités fortes comme Mme Georgieva répond cette exigence.
Si la communauté internationale se hâte de juger et marginalise des championnes comme Mme Georgieva, elle causera un préjudice irréparable à notre système mondial à un moment où nous devons combattre la COVID-19, lutter contre le changement climatique et relever bien d’autres défis.
Auteur: Seneweb News
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Comments

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    il y a 3 ans

    La république des poulard, pour les poulards et avec juste les poulard...n'est ce pas? Nous tendons tout droit vers des lendemains sombres, c'est inévitable.

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    il y a 3 ans

    Tout ça pour soutenir la directrice du FMI?

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    il y a 3 ans

    Amadou ka,amadou ba et aujourd'hui amadou hott et abdoulaye d diallo.C'est pas un hasard ça. Ce ministére leur est reservé.

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    reply_author il y a 3 ans

    Ce ministere est réservé aux toucouleurs : amadou kane ,amadou ba ,ablaya daouda diallo et mamdou hott,ça ne peut pas être un ruit du hasard.Seneweb ,éffacer mais c'est la stricte vérité.

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    reply_author il y a 3 ans

    Ce ministere est réservé aux toucouleurs : amadou kane ,amadou ba ,ablaya daouda diallo et mamdou hott,ça ne peut pas être un ruit du hasard.Seneweb ,éffacer mais c'est la stricte vérité.

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    Integrité il y a 3 ans

    Tu oublies Babacar Ba et Mamoudou Touré sous les régimes de Senghor et Diouf. Il y a une raison pour cela, leur integrité plus que leur appartenance ethnique.

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    djolof il y a 3 ans

    Si vous commenciez par eradiquer vos gouvenements corrompus, vous n'auriez pas besoin de faire des déclarations communes pour promouvoir tel ou tel, qui accorderait des fonds qui seraient encore gérés par des corrompus.

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    il y a 3 ans

    Le Ghana est dedans, c'est bon ! Fallait embarquer le Rwanda et ce serait parfait. Les sénégalais aiment trop ces deux pays qu'ils voient comme modèle de réussite parce qu'il déteste macky.

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    reply_author il y a 3 ans

    Tu as tout compris .Et pourtant , on ne voit pas des cohortes de sénégalais aux frontières de ces pays modèles à leurs yeux  , ils prèrent aller mourir en mer, meme si aller au RWANDA et au GHANA ne comporte aucun risque et ne demande des efforts physiques et financiers extraordinaires .

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    Guilé De Ndangalma il y a 3 ans

    Sambay mbayaan? On ne peut pas reprocher à Sarkozy certains propos et tenir ensuite ce genre de propos. Tout le monde sait que l'horizon historique de pensée de Sarkozy ne dépassait pas la période de la traite des esclaves et que ses propos concernaient davantage le rôle géopolitique des africains pendant ces derniers siècles (colonisés puis néocolonisés). Oui, nous ne sommes nulle part où les grandes décisions affectant notre planète - y compris celles nous concernant directement - sont prises. Apparemment, la trouvaille pour y faire face c'est le "sambay mbayaan". Vous ne verrez jamais des payas asiatiques, arabes ou latino-américains signer ce genre déclaration. Pitoyable!

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    il y a 3 ans

    Ils confirment que les pays africains ne veulent pas de leur souveraineté et qu'ils refusent le développement. Si les ministres des finances des pays africains se sont réunis uniquement pour dire cela ça veut dire qu'ils entérinent le fait qu'ils sont insignifiants; Ils n'ont pas leurs propres monnaies; ils ne battent pas leurs propres monnaies et ils l'admettent comme seule solution et le seul salut parce qu'ils n'ont pas d'armées pour défendre leurs intérêts; ils sont déjà très endettés; on les endettent encore plus de 600 milliards rien qu'au titre du covid; ils ont bradé et en cela pérénisé le statut d'esclave éternel des pays africains là où ils devraient être en train de revendiquer au FMI le droit à leur propre banque centrale africaine, et un siège au conseil de sécurité des Nations Unies...ils ont renoncé à tout cela. Alors ils peuvent nous abreuver de belles phrases; ils n'ont fait que renforcer dans nos esprits, ce que nous avons toujours pensé d'eux à savoir , des dirigeants qui gouvernent leurs pays africains, non pas au profit de leurs peuples respectifs , mais au profit de l'occident...ils entérinent l'idée que l'Afrique est et restera la réserve détenant des Bons de trésor de l'occident. ils nous ont tellement endetté qu'ils sont sûrs que d'ici à l'extinction du soleil leurs Etats sont assurés d'avoir garanti pour encore deux millénaires la survie de leurs peuples... Lorsque la ressource manque et qu'il faut la partager, chassez le naturel il revient au galop, le comportement de prédateur naturel de l'homme revient au galop... Lorsqu'on a été gâté par la nature en terme de ressources naturelles et qu'on s'est malgré tout débrouillé pour être le dernier de la classe, on ne peut pas objectivement gager que dans un combat pour la survie donc dans un combat à mort on aura des arguments à aligner en face Les chefs d'Etat africains et leurs gouvernements ont honteusement vendu leurs pays à l'occident... Et tant que cette génération de chefs d'Etats n'aura pas été épuisée il n'est pas compliqué d'imaginer ce qu'un tsunamis économico culturel peut engendrer pour nos générations futurres

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    JUSTICE il y a 3 ans

    Qu'a  coûté  l'affaire  dite  Nafissatou  DIALLO , du  pays  du  Président  Mamady  DOUMBIA, aux  programmes  de  réduction    des  dettes  des  pays  africains    défendus  avec  tant  de  verve  par  Dominique  Strauss  KAHN  aujourd'hui  cité  dans  l'affiare  dite  des  PANDORA  PAPERS ou  de  l'évasion  fiscale.  C'est  méconnaitre  que  nous  défendons   des  principes  et valeurs  universels.  Parmi  ces  principes  le  principe  de  la  responsabilité  personnelle  , un  principe  général de  droit  qui  doit  s'appliquer  tant  au  mis  en  cause qu'à  la  victime.  

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    Deug313 il y a 3 ans

    Deux ministres pour s'occuper des finances et de l'économie pour un pays pauvre très endetté......fii la beutt Yém......lepp fayy borr rekk moy sene liggey.....sene politique de développement yepp ci lolou la teggué....mo takhit on s'enfonce de plus en plus dans la pauvreté 

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    il y a 3 ans

    Encore 2 peuls.

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    reply_author il y a 3 ans

    Macky a positionné des allpoular à tous les postes importants. Il a ainsi semé les graines de l'ethnicisme dans un pays qui en était jusqu'ici épargné. Qui vivra verra

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    il y a 3 ans

    J'ai honte

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    reply_author il y a 3 ans

    Tu as vu juste! À quoi ça sert de nous servir ce long texte rien que pour soutenir cette dame du FMI et les décaissements pour aider à faire face à la crise sanitaire? It is useless to increase the disbursements if the money does not go where it is supposed to go. Si l'argent ne va pas aux fins pour lesquelles il est décaissé, il y aura toujours un gap après et la souffrance des populations sera autant plus marquée.  

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    reply_author il y a 3 ans

    Fils de chien

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    Déclaration de 2 larbins mendi il y a 3 ans

    Je pensais lire un rapport sur leur participation à ce sommet des pays africains  au final, une littérature mielleuse , grandiloquente comme savent en pondre nos ministres par défaut ( de compétences mais habiles comme larbins ) sur une femme qui en fait doit faire le job pour lequel ella a été élue. En lisant bien , je m'aperçois qu'en fait des millions de dollars ont été versés en Afrique pour lutter contre le Covid mais sans que le pauvre gorgoolu en ait vu la couleur . C'est pitoyable, lamentable d'en arriver à un tel niveau de bassesse !

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    il y a 3 ans

    Mon vieux donc les mecs passent de la pommade par containers mais personne ne va questionner, enquêter sur les milliards versés....Africa à vomir de désespoir... Attendons BBC,MEDIAPART,LE CANARD....

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    il y a 3 ans

    Ou est l'oseille? Perso j'ai reçu..15000 cfa (woyofal) ,2 doses ASTRA ZENECA.....

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